I.2. CADRE CONCEPTUEL ET
HYPOTHESE
Partant de travaux de LATRUFFE(2010), MUAYILA(2012) KANE
(2010), NYEMECK et Al (2004), cité par KABAMBA (2013). Le cadre
conceptuel de cette étude postule que, l'évaluation de
l'efficacité technique est fonction du capital humain, de facteurs
institutionnels, facteurs techniques et des facteurs économiques.
Le capital humain se définit comme un ensemble des
compétences, savoirs acquis et l'augmentation du capital productif de
l'exploitation.
Figure 1.1. CADRE CONCEPTUEL
PRODUCTIVITE, EFFICACITE DANS L'AGRICULTURE FAMILIALE
FACTEURS HUMAINS DU CAPITAL HUMAIN
1
FACTEURS INSTITUTIONNELS OU RESEAUX SOCIAUX 2.
CAPITAL PHYSIQUE OU TECHNIQUE
4
FACTEURS ECONOMIQUE OU CAPITAL FINANCIER
3
En rapport avec le cadre conceptuel décrit ci-dessus,
cette étude se propose de vérifier les hypothèses
ci-après :
H1. Les facteurs humains affectent la
productivité et l'efficacité de l'agriculture familiale ;
H2. Les facteurs institutionnels affectent la
productivité et l'efficacité dans l'agriculture familiale, au
niveau de l'instruction de l'agriculteur aux nombres d'années à
l'exercice agricole et aussi à la distribution des scores de
productivité.
H3. Les facteurs économiques affectent
la productivité et l'efficacité dans l'agriculture familiale.
Donc, l'accès au crédit, l'exercice de l'activité
supplémentaire, etc.
H4. Les facteurs techniques ou physiques
affectent aussi notamment la qualité des matériels
utilisés, les types des cultures, l'accès aux terres arables,
l'accès au service d'extension, etc.
Etant donné que le faible capital tant technique que
physique et la difficulté d'accès au crédit et à
l'encadrement, l'agriculture familiale ne répond pas aux défis
des agriculteurs.
I.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
En effet, les études ont permis d'évaluer le
niveau de productivité et efficacité dans l'agriculture familiale
de paysans africains en général et, en particulier, celui des
agriculteurs kasaiens. C'est dans ce cadre que nous avons voulus aborder ce
sujet comme symbole de la sécurité alimentaire. Nous pensons de
cette façon y apporter notre contribution par la recherche des voies et
moyens dans la région de la localité de KAMBOTE.
Cette étude présente un double
intérêt ; dont l'un socioéconomique, l'autre
scientifique.
- Sur le plan social, nous avons été
interpelés par la réflexion de SEKOV TOURE, qui se
demandait : «combien d'africains sont fiers de connaitre ce qui se
passe à l'extérieur de l'Afrique mais, refusent de se pencher
sur les données réelles de leur continent ? Combien
d'Africains se donnent la peine d'étudier les conditions de lancement
des satellites artificielles, mais ne disposent ni temps, ni courage de parler
des conditions qui règlent la vie économique de leurs pays, de
leur région, de leur sous-région, leur zone, leur tribu, et de
leur ethnies ». (KULONDI , 2013).
Les ressources humaines sont motrices de tout
développement. C'est alors que nous partageons cette idée de
l'économiste Danoise ESTHER BOSERUP qui dit : « quand
la population est clairsemée, le développement
s'éloigne ».
L'évaluation de l'efficacité technique offre les
moyens et les possibilités d'augmenter la productivité. Elle est
d'une importance capitale quand on a faire à des populations pauvres
avec des ressources financières très réduites et
limitées.
Face au nouveau défi du gouvernement de lutter contre
l'insécurité alimentaire pour réduire le taux de
mortalité et la santé maternelle. Ce travail se présente
comme une contribution à la politique économique dans la mesure
où il fournit au gouvernement la matière sur la décision
à prendre en vue d'augmenter la production du maïs et d'haricots et
d'améliorer le revenu du paysan de la localité de KAMBOTE.
- Sur le plan scientifique, cette étude se propose de
contribuer à la littérature empirique en économie rurale
sur la productivité et l'efficacité dans l'agriculture
familiale.
|