LISTE D'ABREVIATION
AF
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: Agriculture familiale
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EFA
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: Exploitation familiale agricole
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PIB
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: Production Intérieure Brute
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DEA
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: Data Enveloppement analysis
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RDC
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: République Démocratique du Congo
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EFAO
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: Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation
et l'Agriculture
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VAN :
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: Valeur actuelle nette
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TRI
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: Taux de rentabilité interne
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CI
|
: Consommation intermédiaire
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PB
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: Production brute
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SC
|
: Système de culture
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VAB
|
: Valeur ajoutée brute
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HJ
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: Homme jour
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Ha
|
: Hectar
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PMF
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: Productivité moyenne des facteurs
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PmF
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: Productivité marginale d'un facteur
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FDH
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: Free disposal hull
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SFA
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: Approche de la frontière stochastique
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TFA
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: Approche Thiek Frontière
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INTRODUCTION
La pression démographique dans le monde devient de plus
en plus par le fait que la production agricole devient de plus en plus faible
par rapport à la population toujours croissante (1.Rapport de la banque
mondiale : l'Afrique subsaharienne de la crise à une croissance
durable, 1989, p. 87).
Le choix du sujet n'est pas un hasard parce que, l'agriculture
est l'un de secteurs importants de l'Etat du Pays. Plus que à jamais,
elle est un coeur de l'actualité, et tout porte à croire que
l'agriculture continuera à mobiliser les pouvoirs et les
sociétés durant des nombreuses années.
Plus que jamais, le problème de l'agriculture ne
laisse personne indifférent, il pose une problématique centrale,
une problématique qui se trouve au coeur du développement de tos
les pays d'Afrique noire (2. Boubacar).
I.1. PROBLEMATIQUE
La productivité de l'agriculture est au coeur
des mécanismes économique globaux. L'agriculture
étant un secteur productif clé, les gains de productivité
motrice de la croissance économique constituent l'une des
priorités des Etats.
Du fait de leur prévalence et de leur production. Elle
`' sont vitales pour la solution du problème de la faim'' qui afflige
plus de 800 millions des personnes dans le monde, écrit M. José
GRAZINODA SILVA, Directeur Générale de la FAO.
L'Afrique vient de dépasser le milliard d'habitants.
(ISABELLE TOZARD). Comment améliorer la productivité des
agricultures locales pour nourrir cette population ? D'autant plus que la
plupart des pays africains revendiquent leur souveraineté alimentaire
àleur niveau, les agriculteurs eux aussi cherchent à être
les plus efficients possible, c'est-à-dire à produire les plus
possible en fonction des facteurs de production dont ils disposent afin de
garantir un revenu suffisant pour leurs familles. L'agriculture familiale est
couramment qualifiée de moins « productive » que
d'autres formes d'agriculture (agriculture capitaliste ou agrobusiness).
(Isabelle TOZARD).
Près de 815 millions des personnes dont près de
780 millions dans les seuls pays du `' sud `' sont aujourd'hui sous
alimentées et ne parviennent donc pas à couvrir quotidiennement
leurs besoins énergétiques de base de l'ordre de 240 Kilocalories
par personne. (FAO, 2001 a). De brutales famines surgissent encore
épisodiquement dans de nombreuses régions du monde (Inde,
Bangladesh, Corne de l'Afrique, régions Sahélo Soudaniennes,
Afrique Australe, etc.). Et les programmes internationaux d'aide alimentaire ne
parviennent toujours pas à les enrayer.
Au problème de sous nutrition s'ajoute un autre, celle
de la malnutrition qui fait qu'environ 2 milliards d'individus souffrent de
malnutrition chronique et sont victimes de carences alimentaires en
protéines, vitamines essentielles, de nombreuse jeunes enfants son
affectés par Kwashiorkor.
La malnutrition - infection semble être la principale
cause de lamortalitéinfantile dans le tiers monde, avec environs 13
millions de disparition prématurées par an. Maintenant,
d'après le programme de Nations Unies pour l'environnement (PNUE), les
terres arables par habitant seraient passées de 0,3 à 0,2 hectare
entre 1975 et 1995, du fait de l'accroissement de la population et de la
reconversion de terre cultivable à d'autres usages.
La République Démocratique du Congo notre pays,
et la localité de KAMBOTE notre site desrecherchesn'est pas
épargné de ces fléaux. Car, 16 millions de personnes
cité par MUPEMBA M., dans son T.F.C 2014) souffrent de la faim. Le 2/3
de la population soit environ 25 millions de personnes n'ont plus accès
à la ration calorique minérales quotidienne. Beaucoup des
familles congolaises en général et de régions où la
localité KAMBOTE est située sont contraintes à vivre en
deçà du seuil de pauvreté et manquent du nombre requis de
repas par jour. Pourtant, éradiquer la faim et de l'extrême
pauvreté constituent les premiers des objectifs de développement
pour les millénaires qui ne sera pas atteint en RD Congo.
- Le 80% de congolais vivant avec moins de 1$/j ;
- Le 70% de pauvres sont des paysans, ils n'ont pas de revenus
suffisants pour manger correctement et assurer les soins de santé
décents...
Tant que les autres secteurs d'activités ne parviennent
pas à offrir des emplois en quantité suffisante, en Ville ou
à la campagne, les défis sont de faire en sorte que tous les
actifs agricoles puissent encore trouver pleinement à s'employer dans
des travaux utiles rémunérateurs, sur ses maigres superficies,
malgré leur taille extrêmement réduite les agriculteurs
n'ont en effet souvent pas d'autres alternatives que
« d'intensifier » toujours d'avantage leurs systèmes
de production quitte à pratiquer des formes d'agricultures qui
s'apparentent au jardinage. Mais à quelques raisons de penser
qu'à un équipement constant, la productivité marginale du
travail ne peut alors évoluer qu'à la baisse. Le
supplément de revenu procuré par unité de travail
supplémentaire peut même devenir très faible. (Marc
Dufumier, p. 25).
Ainsi, notre préoccupation est tournée vers les
questions fondamentales suivantes :
1. L'agriculture familiale dans la localité de Kambote
est elle productive et efficace ?
2. Quels en sont les déterminants ou facteurs
associés à la productivité ainsi qu'à
l'efficacité ?
3. La production de l'agriculture familiale permet-elle de
répondre aux nouveaux défis de ces producteurs ?
Voici autant des questions qui constituent notre
préoccupation à travers notre travail.
La réponse à ces interrogations nécessite
d'analyser de façon empirique les efforts réels de producteurs
à travers l'évaluation de leur niveau de productivité et
efficacité dans l'agriculture familiale et d'examiner les
déterminants de celle-ci.
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