0.1. PHENOMENE OBSERVE
Sujet: Télécommunication et
développement économique dans la ville de Lubumbashi / Cas
d'Orange.
Depuis l'année 2013 les autorités
administratives et politiques de l'ancienne province du Katanga, ont mue la
volonté de voir les entreprises de grands capitaux s'investir un peu
plus dans le développement économique de la province au de la de
leur investissement principal.
Dès lors, nous constatons que les entreprises de
télécommunication font partie de société
réalisant des grands chiffres d'affaire et appartiennent toutes à
des multinationales étrangères, ce qui par conséquent
induit un fait de leur profit vers les détenteurs des capitaux qui sont
étrangers. Ces entreprises de télécommunication
évoluant dans un espace géographique donné qui pour notre
étude est Lubumbashi, il convient de se demander quel est l'apport de
Orange dans le développement économique de Lubumbashi?
0.2. ETAT DE LA QUESTION
Ce sujet déjà fait l'objet de plusieurs
théories, nous allons les détailler et apporter notre apport sur
cette théorie sué complexe.
L'état de la question revêt d'une importante
capitale dans la recherche scientifique. Tout au long de notre recherche nous
avons constaté que l'état de la question présentera sous
forme d'un inventaire des travaux antérieurs afin de démarquer
notre dissertation des travaux.
L'état de la question est une procédure qui
consiste à chercher les hypothèses de travail à travers
l'évaluation des résultats des recherches sur
phénomène donné. Sous cet angle, l'état de la
question est un préalable pour l'élaboration d'un travail de fin
de cycle car il va lui attribuer un cachet spécial conformément
à son aspect pour le domaine en étude. C'est dans ce même
ordre d'idée que nous avons orienté notre recherche sur
«problématique du développement économique par les
sociétés de télécommunication/cas des
sociétés Orange dans la ville de Lubumbashi».
De ce fait, nous avons été intéresses par
les recherches de:
KAMPOSO UDULUGA, dans son mémoire intitule «Etude
critique de la croissance démographie et son impact sur le
développement des conditions de vie socio-économique dans la
ville de Lubumbashi de 2006 à 2011».
Le développement d'un pays nécessite une
création des emplois, ainsi qu'une transformation de la structure
mentale et cela doit passer par l'instruction, l'éducation de la
population et la prise de la conscience à fin de prévenir les
générations futures.
MAKANO TSHIKOMBA, dans son travail « l'analyse
de la performance d'une société de
télécommunication et son impact sur le développement
économique dans la ville de Lubumbashi/cas de Vodacom de 2010 à
2013 ».
L'impact sur le développement économique dans la
ville de Lubumbashi, cela s'explique par la présentation de ses bilans
bien restructures à l'actif et au passif avec des résultats
positifs chaque année, les fonds de roulement largement positifs.
S'agissant de mon travail, il a été question de
comparer cette reprise des conditions de vie de la population lushoise en le
comparant à l'apport de la société de
télécommunication Orange.
0.3. PROBLEMATIQUE
Pour mieux appréhender la problématique de ce
travail, il convient de définir ce concept afin de donner une
idée générale du sujet à traiter scientifiquement.
La problématique économique est d'ordre doctrinale c.à.d.
en sciences économiques et de gestions se construit à partir de
théorie économie. Elle est aussi une manière d'interroger
les phénomènes sans études.
Selon Maurice M'BAYO LAKI, la problématique est une
approche ou une perspective théorique que les chercheurs décident
d'adopter pour traiter le problème posé par la question de
départ.1(*) Elle
constitue une composante essentielle dans la préparation d'un travail
scientifique.
Et selon le nouveau Larousse encyclopédique, la
problématique est définie comme l'ensemble de question qu'une
science ou une philosophie se pose relativement à un domaine
particulier.2(*)
Ce travail serait sans effet s'il ne fixe pas l'objectif
à fin de répondre à un ensemble des questions que peut se
poser tout chercheur averti sur un sujet donné.
Ainsi, par le concept «problématique» on
s'entend d'interrogation, que pose une discipline ou que se pose un chercheur
autour d'un problème. Il s'agit pour le chercheur une solution à
un problème précis.
Dans tous les cas, la problématique demeure une
inquiétude qui provoque la curiosité du chercheur à
dessein de comprendre, d'expliquer ou d'interpréter les faits qui se
présentent comme un problème à résoudre.
En effet la majeure préoccupation du siècle en
cours semble être le développement.
Ainsi donc, de par ses connaissances et son évolution,
l'homme conçoit souvent l'idée d'améliorations des
conditions de vie par rapport au passe.
LOUKOU ALAIN François, dans ce contexte, face au
raisonnement qui soutient que la problématique des technologies de
l'information et de la communication ne devrait pas pour l'instant constituer
une préoccupation essentielle dans les pays en développement, vu
les priorités vitales (alimentation, eau potable, santé publique,
etc.) auxquels ils sont encore confrontés, nous avons opposé une
autre analyse qui prend le contre- pied de ce raisonnement.3(*)
Pour mieux mener notre étude nous avons posé
la question de recherche qu'elles intéressent notre analyse tout au long
de notre recherche de la manière suivante :
ï Quels sont les mécanismes mis en oeuvre par la
société de télécommunication Orange pour faire face
à cette forte concurrence?
ï La société de
télécommunication ORANGE peut-elle un impact sur le
développement économique de la population Lushoise?
0.4. HYPOTHESE
Une hypothèse est une proposition des réponses
aux questions que l'on pose à propos de l'objet de la recherche,
propositions formulées de telle sorte que l'observation et l'analyse
puissent fournir une réponse.4(*)
Selon ALBARELO, cité par FYFY MBUMBA,
l'hypothèse est une proposition de réponses la question
posée. L'hypothèse tend généralement à
formuler une relation entre les faits. Elle est précise et constitue
véritablement le fil conducteur de la recherche puisque c'est
également hypothèse qui suggère les techniques de
recherche à mettre en oeuvre ultérieurement.5(*)
Dans l'hypothèse, le chercheur essaie de
répondre d'une façon anticipative aux différentes
questions posées par la problématique, en lui servant de fil
conducteur dans la recherche entreprise.
L'hypothèse est l'idée ou la pensée que
l'on veut défendre ou démontrer comme thèse tout au long
du travail par rapport à la problématique, elle est la
réponse directe à l'interrogation principale que traduit cette
première partie de l'introduction (Marcous BINDUNGWA IBANDA,
2010)6(*)
En rapport avec la question posée, nous avons
formulé notre hypothèse de cette façon :
R1.Pour faire face à cette forte concurrence, Orange a
commencé premièrement par une étude du marché, en
analysant les forces et les faiblesses des autres mais aussi les
opportunités et menaces des autres.
R2. Orange étant une société d'existence
assez jeune en RDC, elle peut avoir un impact sur le développement
économique dans la ville de Lubumbashi en tenant compte de sa politique
d'embaucher la population de ladite ville à qui elle est habilité
de payer les salaires qui sont domiciliés dans les banques sur base des
intérêts payés, des paiements des impôts et taxes aux
pouvoirs publics.
0.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix du sujet est bien indique quand il est en rapport
avec les réalités du moment.
0.5.1. CHOIX DU SUJET
Plusieurs raisons justifient le choix de ce sujet: c'est quand
on entreprend une recherche; c'est dans le souci majeur de découvrir une
vérité, c'est pour dire avoir la curiosité scientifique,
d'être en mesure de saisir le pourquoi et comprendre le comment d'un
phénomène étude.
D'autres raisons qui nous ont poussés à choisir
ce sujet, c'est la curiosité face au développement
économique de la société de
télécommunication Orange dans la ville de Lubumbashi.
0.5.2. INTERET DU SUJET
L'intérêt de notre sujet est triple, il s'agit de
l'intérêt: académique, scientifique et social.
0.5.2.1. INTERET ACADEMIQUE
Notre travail nous permettra de confronter les connaissances
théoriques et pratiques pendant notre formation en sciences
économiques et de gestion. Il est également une réponse
à la norme académique selon laquelle la fin du premier cycle de
graduat est sanctionnée par rédaction d'un TFC.
0.5.2.2. INTERET
SCIENTIFIQUE
Notre conviction est que ce travail pourra sévir
d'outil de référence à d'autres chercheurs qui seront
intéresses par le secteur de télécommunication.
0.5.2.3. INTERET SOCIAL
Les résultats de ce travail pourraient aider les
autorités administratives et les gestionnaires des entreprises de
télécommunication de planifier et contrôler des projets
pour promouvoir de développement social et économique de la
population de la ville de Lubumbashi en particulier et de la R.D.C en
général.
Il permettra aux populations et aux
bénéficiaires directs comme indirects de ces entreprises de
comprendre que la réussite d'une entreprise est fonction du bon
développement économique et par conséquent la population
locale de milieu dans lesquels elles sont implantées devra jouir et
bénéficier les avantages liées à cette politique
0.6. METHODES ET TECHNIQUE
DE RECHERCHE
Au cours de notre travail et dans le souci de mieux conduire
notre recherche nous avons fait recours à certaines méthodes et
technique de recherche. Toute recherche scientifique exige la mise en oeuvre
des méthodes et techniques.
0.6.1. METHODES
D'une manière générale, une
méthode est une démarche qui consiste à suivre avec
application un chemin qui mène à un but fixé mais en
respectant les étapes intermédiaires c.à.d. qui vient
à amener une étude vers un bon résultat.
Elle apporte des précisions sur les stratégies
utilisées afin de saisir, d'analyser, d'expliquer et
d'interpréter les données.
Selon P. Roger, la méthode consiste à une
opération rationnelle pour arriver à un résultat, un
chemin à suivre pour arriver à la vérité de la
recherche.7(*)
0.6.1.1. METHODE ANALYTIQUE
Cette méthode nous a permis d'analyser les
données recueillis sur terrain.
En effet, les données recueillis ont été
décomposées et scrutées dans le but de dégager le
développement économique par les sociétés de
télécommunication cas d'Orange.
0.6.1.2. METHODE INDUCTIVE
Par définition induire c'est partir du particulier au
général en d'autres termes c'est remonter de l'observation de
faits à une proposition générale. Elle va nous servir en
ce sens que nous avons un grand nombre des faits et des
évènements contingents bien entendus pour chercher en dernier
moments dans quelle mesure les existants entre les derniers faits et les
évènements observés peuvent être établis, son
aide à notre égard sera celle de nous fournir la preuve des
théories atteintes.
0.6.2. TECHNIQUE DE
RECHERCHE
Une technique est l'ensemble de procédés
fondés sur les connaissances scientifiques employés dans le but
d'obtenir un résultat déterminé.8(*) Elle sert d'instrument
nécessaire mis à la disposition des chercheurs pour
réaliser une étude scientifique par l'explication et la collecte
des données.
Nous avons utilisé la technique documentaire et la
technique d'Interview semi-structurée.
0.6.2.1. TECHNIQUE
DOCUMENTAIRE
La technique documentaire nous a permis de consulter les
documents écrits notamment les rapports d'activités de Orange,
les ouvrages dans les bibliothèques les travaux de fin de cycle,
mémoire etc. pour réunir les informations théoriques et
chiffrées nécessaires à la réalisation d'une
étude scientifique.
0.6.2.2. TECHNIQUE DINTERVIEW
SEMI-STRUCTUREE
C'est un procédé d'investigation scientifique
utilisant une communication orale dans le but de transmettre des informations
de l'enquêteur. Cette fois-là elle se fait d'une manière
spontanée.
Cette technique nous a permis d'être en contact avec
certains travailleurs d'Orange et plus précisément ceux des
services marketing. Bien que notre intégration au sein de ces services
n'a pas été facile, mais cette technique a été
tenue et respectée.
0.7. DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET
Pour mener bien une étude, le chercheur doit
déterminer des limites temporelles et spatiales son étude.
0.7.1. DANS L'ESPACE
Notre champ est la ville de Lubumbashi. Dans l'espace notre
travail se limitera à la société Orange qui constituera
notre cadre de recherche.
0.7.2. DANS LE TEMPS
Dans le temps notre travail va de la période allant de
2013 à 2015 soit 3 ans.
0.8. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
De ce qui précède, il découle que notre
travail portera mise à part son l'introduction générale et
sa conclusion générale de trois chapitres. Le premier chapitre
portera sur les considérations générale; Le
deuxième chapitre portera sur les considérations
théoriques et le troisième chapitre se focalisera sur
télécommunication et développement économique dans
la ville de Lubumbashi « cas de Orange ».
CHAPITRE I: CONSIDERATIONS
GENERALES
Après l'introduction, nous abordons dans ce premier
chapitre les définitions des concepts qui apparaissent dans notre sujet
et qui y découlent afin de donner les limites de compréhension de
ces termes de base.
SECTION I. DEFINITION DES
CONCEPTS OPERATOIRES DE L'ETUDE
Pour les besoins de l'analyse, et pour mieux faire comprendre
nos réflexions et positions, nous avons jugé de définir
les concepts clés de la recherche. Seront ainsi, tour à tour,
définis le mot "télécommunication", les concepts de
"développement économique" et de "ville de Lubumbashi".
I.1. LA TELECOMMUNICATION
La télécommunication est aujourd'hui comprise
comme la transmission avec des moyens électronique.
Ce terme est plus utilisé que le terme synonyme
officiel « communication électronique ». Elle se
distingue ainsi du poste qui transmet des informations ou des objets sous forme
physique.
Etymologiquement, le mot télécommunication vient
du Grec « télé » qui signifie loin, et du
Latin « Commun Icare » qui signifie partage.
On entend encore par télécommunication, toute
transmission, émission et réception à distance des signes,
des sons ou des informations de toute nature par fil électronique, ratio
électronique, optique ou d'autres systèmes
électroniques.
La télécommunication n'est pas
considérée comme une science, mais comme une technologie et une
technique appliquée.
I.2. DEVELOPPEMENT
D'après le lexique d'économie, c'est la
dernière phase dans la recherche appliquée consistant en la mise
au point d'un produit ou d'un procédé.
Pour un espace social (un pays par exemple):
« combinaison des changements sociaux d'une population qui la rendent
apte à faire croitre, cumulativement et durablement, son produit
réel global » (François Perroux).9(*)
Le développement est un phénomène
qualitatif irréversible qui est lui-même lié à
l'augmentation du niveau de vie-revenu réel par tête, comme
l'indique. P.Bairoch
L'irréversibilité du développement permet
de rejeter l'étonnement suscité par la reconstruction rapide
après 1945 (le miracle japonais) des pays développés
dévastés par la guerre, et de comprendre les difficultés
différentielles des pays en voies de développement qui n'ont pas
encore eu les changements structurels nécessaires pour atteindre les
niveaux et la qualité de production des pays
développés.
Dans le langage courant, on assimile la croissance dans un
pays en développement au développement lui-même. D'un point
de vue stratégique, le rapport de Brundtland (notre avenir à tous
1987) a introduit la notion du développement durable qui correspond aux
besoins présents sans compromettre la capacité des
générations à venir à satisfaire à leurs
propres besoins.
Le concept de développement comporte d'avantage
d'implication et en particulier des améliorations de la santé, de
l'éducation et d'autres aspects des biens être humain
habituellement, l'économie, en raison du nombre croissant de gens qui
classiquement abandonnent la production agricole rurale au profit d'un emploi
urbain et rémunéré, en général dans
l'industrie manufacturière ou les services.
I.3. LE DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE
I.3.1. EVOLUTION DU
CONCEPT
Il est considéré comme un
phénomène global qui s'étend nécessairement
à toutes les branches de l'activité et se traduit par des
mutations structurelles très profondes et interrompues.10(*)
Le développement économique fait
référence à l'ensemble des mutations positives techniques,
démographiques, sociales, etc. que peut connaitre une zone
géographique (monde, continent, pays, région). Il ne doit pas
être confondu avec la simple croissance économique, celle-ci est
habituellement nécessaire ou constructive au développement mais,
elle n'en est qu'un aspect.
La notion de développement économique a pris
l'importance au tournant de la seconde guerre mondiale avec l'émergence
de nouvelles nations issues de la décolonisation et la mise en place
d'institutions multilatérales comme l'organisation des Nations-Unies et
des agences, le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale.
En 1952, Alfred SAUVY propose l'expression "Tiers Monde"
forgée sur celle de tiers état pour désigner les pays
qualifiés jusqu'alors de sous-développés une
caractéristique commune à ces pays est mise en relief. Ils
manquent de moyen ou sont en retard par rapport aux économies
industrialisées ou avancées.
A la fin des années 1960 l'accent est plutôt mis
sur la coupure entre pays du Sud et pays du Nord ou entre centre et
périphérie. Par la suite on préférera parler de
pays en développement ou en voie du développement par opposition
aux pays développés.11(*)
I.3.2. DEFINITION
On ne peut parler du développement économique
sans parler du sous-développement car ce sont deux notions
complémentaires et qui doivent être définis
conjointement.12(*)
.Le développement décrit un processus
historiques qui permet de sortir de l'état du
sous-développement.
.Le sous-développement est une situation ou les besoins
économique fondamentaux de l'homme (l'alimentation, la santé,
l'éducation) ne sont pas satisfait.
La notion du développement peut désigner d'abord
un processus historique par lequel les sociétés se transforment.
C'est alors un concept positif dont l'analyse relève de la description
des changements de tous ordres enregistrés dans la durée.
I.3.3. NORMES ET
INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT
La notion de développement peut designer d'abord un
processus historique par lequel les sociétés se transforment.
C'est alors un concept positif dont l'analyse relève de la description
des changements de tous ordres enregistrés dans la durée.
Mais l'idée de développement comporte
également une dimension normative. Elle renvoie d'une manière
générale, la notion de progrès qui peut désigner
entre autre l'industrialisation, la croissance économique,
l'accroissement du niveau général d'éducation,
l'allongement de la durée de vie l'augmentation du revenu par tête
ou encore une répartition plus égalitaire des revenus.
La Banque Mondiale mesure le développement à
partir du produit intérieur brut (PIB) par habitant. Les pays sont
classés en trois grandes catégories, ceux à faible revenu
(moins de 735 dollars par habitant), ceux à revenu intermédiaire
(compris entre 736 et 9075 dollars) et ceux à revenu par tête
indépendamment de la répartition ou d'indicateurs sociaux par
ailleurs évoqués par cette organisation.
Le programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD), on entend par développement l'élargissement de choix
offerts à toutes les personnes, en particulier les pauvres et les
personnes vulnérables. Quant au concept de
« développement humain » (auquel il s'attache plus
depuis 1990), le PNUD le définit comme la possibilité
d'accéder à une plus grande longévité en jouissant
d'une bonne santé: de bénéficier du savoir et des
connaissances à travers l'instruction et l'information: et disposer de
ressources nécessaires pour mener une existence décente.
L'espérance de vie, le niveau d'éducation et le revenu sont alors
les trois variables qui caractérisent désormais le
développement, selon l'institution spécialisée. Cette
définition opérationnelle renvoie implicitement à des
notions cardinales comme les droits de l'homme, l'humanisme, la
démocratie, la bonne gouvernance qui se caractérisent notamment
par les idées d'équité, de participation, de transparence,
de primauté du droit et de responsabilité.
Toujours au sens du PNUD, le développement humain fait
également référence à la protection des
possibilités des générations futures et des
systèmes naturels dont dépend toute forme de vie. Peut-être
faudrait-il même étendre la définition à des notions
comme la paix, la sécurité et la stabilité. En effet, si
le processus de développement a généralement du mal
à se réaliser dans de nombreux pays, c'est aussi du fait de la
guerre et de l'insécurité permanente qui y prévalent.
A l'appui du concept onusien de
« développement humain » (confer définition
du PNUD) S. Brunel, fournit une analyse très éclairante qui
permet en définitive de comprendre ce qu'est concrètement le
développent: « le développement englobe en effet tout
un ensemble de services mis à la disposition d'une population, et qui
lui permettent de vivre mieux, de mieux se nourrir, d'échapper au
déterminisme de la maladie et de la mort précoce, d'envoyer ses
enfants à l'école, de pouvoir les vêtir correctement, les
soigner et les vacciner, etc. Car le développement est avant tout un
processus qui permet à des populations entières de passer d'un
état de précarité extrême, une
insécurité qui touche tous les aspects de leur vie quotidienne
(alimentaire, politique, sanitaire...), à des sociétés de
sécurité, ou les hommes ne se demandent pas chaque jour ce qu'ils
vont manger le lendemain, peuvent surmonter les caprices de la nature et
maitriser cette dernier, vaincre la maladie, vivre dans des conditions
décentes, avoir la possibilité d'exprimer leurs opinions et
d'entreprendre librement pour améliorer leur propre sort et celui de
leur famille. C'est un processus de long terme: il peut prendre une
génération (trente ans ou plus) ».13(*)
S. Brunel insiste particulièrement sur l'iée de
ne pas confondre « croissance » et
« développement ». La croissance, dit-elle, est
l'enrichissement d'un pays sur le plan économique (accroissement
quantitatif du produit national brut, induisant automatiquement une hausse du
PNB par habitant, qui ne se traduit pas forcement dans les modes de vie des
individus). Le développement, lui, poursuit-elle, une
appréciation quantitative, sur le plan humain, de l'amélioration
des conditions de vie d'une population. Aussi, précise-t-elle, s'il peut
y avoir croissance sans développement (parce qu'aucune politique sociale
de redistribution n'a lieu au niveau national), il est difficile en revanche
qu'il y ait développement sans croissance, parce que «
l'élargissement de l'éventail des possibilités offertes
à l'homme »(PNUD) ne se fait pas sans moyens matériels
importants, sauf dans le cas d'une assistance extérieure massive qui
fournit les conditions de l'amélioration des conditions de vie des
individus. Mais, remarque-t-elle, le risque est alors de voir cesser cet
assistanat, remettant brutalement en question les progrès
réalisées.
I.4. VILLE DE LUBUMBASHI
Une ville est un milieu géographique et social
formé par une réunion organique et relativement
considérable de construction et dont les habitants travaillent pour la
plupart à l'intérieur de l'agglomération, au commerce,
à l'industrie à l'administration.
I.5. LES ENJEUX SCIENTIFIQUES
DE L'ETUDE
I.5.1. LE CONTEXTE
SOCIO-ECONOMIQUE ACTUEL
Il est caractérisé par la société
et l'économie de l'information et l'énorme retard de
développement économique actuel ainsi que par sa marginalisation
dans les dynamiques en cours.
Les problématiques de l'aménagement, de
l'intégration des territoires et du développement par les
télécommunications se situent dans le contexte dominant de la
société de l'information. Les transformations et les enjeux
géoéconomiques liées à ce contexte affectent aussi
bien les pays développés que ceux en développement,
quoiqu'à des degrés divers.
La situation du secteur des télécommunications
ne diffère guère de celle des autres secteurs de
l'économie, c'est-à-dire qu'il est insignifiant, comparé
à celui des continents.
I.5.2. LA DIMENSION
TRANSVERABLE DE L'ETUDE
Leprocessus qu'est le développement renvoie à
diverses approches qu'il convient d'intégrer utilement dans ce type de
recherches si l'on veut en saisir tous les aspects. Ce sont les approches
économique, géographique, sociologique, culturelle, technique,
géopolitique, géostratégique, historique voir
anthropologique (anthropologie économique), qui concourent ensemble
à la réalisation de ce processus et à sa meilleure
compréhension. Or, justement, la présente étude fournit un
cadre qui englobe ces approches multiples. Ce caractère transversal de
l'étude permet de rendre davantage compte de phénomènes
aussi volatils. (Voire versatiles) que les innovations technologiques, aussi
dynamiques (changeants) que les espaces, aussi complexes que l'information et
sa gestion stratégique, aussi difficiles voire dangereux que les
rapports internationaux de pouvoir. Néanmoins, cette
transversalité ne signifie pas généralisation de la
problématique, dans la mesure où la démarche, ici,
obéit à un objectif précis. Celui-ci vise à
articuler une technologie (les télécommunications) et des
processus (l'aménagement du territoire, l'intégration
économique, la gestion des activités pour en obtenir un autre (le
développement), sur un espace donné (la République
Démocratique du Congo, avec ses particularités territoriales,
économiques, sociologiques et culturelles), dans un contexte
socioéconomique général précis. (La
société de l'information). C'est l'à l'enjeu majeur de
cette étude.
Dans cette perspective, le caractère transversal de la
recherche n'exclut nullement l'intérêt d'approches et
compétences particulières dans les analyses sur le sujet et sur
les applications des télécommunications dans la pratique nouvelle
du développement. Ainsi, tandis que les scientifiques et techniciens ont
à charge de concevoir, développer, installer, maintenir et
entretenir les réseaux, les économistes s'occupent
prioritairement des aspects du secteur relevant de la stratégie
économique et commerciale visant à optimiser l'utilisation de ces
réseaux. Les sociologues se préoccupent des usages et impacts
sociaux et sociologiques de ces outils. Le géographe, quant à
lui, se préoccupe avant tout d'analyser les effets territoriaux des
télécommunications, à savoir leur diffusion spatiale, leur
contribution à l'organisation et l'aménagement du territoire.
En somme, l'investigation du géographe porte sur le
statut du territoire comme catégorie de l'analyse spatiale par rapport
à la problématique TIC-société de
l'information-développement. Financement tous contribuent au même
objectif qui est la recherche du développement, un processus
multidimensionnel, mais avec des démarches différentes, proches
ou complémentaires.
Section II. PRESENTATION DU
CHAMP D'INVESTISSEMENT
Dans cette partie nous allons évoquer le paysage
télé communicationnel congolais ainsi que la présentation
de la société Orange.
II.1. PAYSAGE TELE
COMMUNICATIONNEL
La téléphonie mobile en République
Démocratique du Congo a connu son véritable essor vers les
années 2000. Cet environnement de la téléphonie mobile
congolais est fortement concurrentiel. Il y a dans l'ensemble cinq
sociétés de télécommunication que nous pouvons
citer: Orange, Africell, Airtel, Vodacom et Tigo. Toutes ces
sociétés, depuis leur arrivée, offrent au public divers
produits et services dans le but de conquérir d'une part les clients, et
d'autres part les fidélisés, dans le but d'accroitre les chiffres
d'affaires et des affirmées.
II.2. PRESENTATION DE LA
SOCIETE ORANGE
II.2.1. HISTORIQUE
La société Orange est arrivée à
Kinshasa le mercredi 5 décembre 2012. Le lancement des activités
sous la marque Orange en République Démocratique du Congo,
donnant ainsi un nouvel élan aux activités commercialisées
jusqu'alors sous la marque CCT. Les clients d'Orange RDC rejoignent ainsi une
communauté de 183 millions de clients sous la marque Orange dans le
monde. Présent dans 33 pays, France Télécom-Orange est
l'un des principaux opérateurs mondiaux. Il apportera en RDC tout son
savoir-faire technique et commercial, ainsi que son expertise en matière
de recherche et développement.
Depuis l'acquisition de CCT en octobre 2011 et
conformément à sa stratégie, Orange a investi 87,4
milliards de FC (95 M$) pour étendre et mettre à niveau son
réseau. Grace à ces efforts, Orange offre dès son
lancement une large couverture de qualité au niveau national. Orange a
d'ailleurs déployé le premier réseau 3G+ du pays dans les
villes principales. Ce réseau est opérationnel dès
aujourd'hui à Kinshasa, Matadi, Goma, Bukavu, Mbuji-Mayi, Kalemie,
Lubumbashi.14(*)
Dès son lancement, Orange RDC dispose d'un
réseau de 22 boutiques, proposant l'ensemble de ses offres mobiles, et
s'appuie sur 22000 points de vente indirects pour permettre un large
accès à ses produits et services.
Afin d'assurer une qualité de service technique et
commercial en ligne avec les standards du groupe, Orange RDC a mis en oeuvre un
vaste programme de formation de 18000 heures. Pour être à la
hauteur de ces ambitions, il a également recruté des
salariés supplémentaires portant ses effectifs à plus de
600 personnes. Il peut aussi compter sur plus de 30000 personnes à
travers ses partenaires distributeurs. En fin, l'opérateur fait appel
aux compétences locales pour occuper la majorité des formations
managériales.
Grace au réseau des 15 Orange Labs du Groupe à
travers le monde, la RDC pourra bénéficier de la capacité
d'Orange à développer des produits et services innovants,
conçus spécifiquement pour répondre aux besoins locaux. En
s'appuyant sur sa connaissance des marchés africains, le Groupe a
déjà travaillé afin d'affiner le catalogue d'offres en RDC
selon les segments de clients ciblés. Elle compte 617 employés et
actuellement 2 millions de clients lui font confiance. Orange RDC participe au
développement économique et humain de la RDC par son engagement,
son excellence et sa proximité avec les populations congolaises. Orange
est l'un des principaux opérateurs européens du mobile et de
l'accès Internet ADSL et l'un des leaders mondiaux des services de
télécommunications aux entreprises multinationales, sous la
marque Orange Business Services.
Avec son projet d'entreprise «conquêtes 2015»,
Orange s'adresse simultanément à ses salariés, à
ses clients, à ses actionnaires et plus largement à la
société dans laquelle l'entreprise évolue en s'engageant
concrètement sur des plans d'actions. Ceux-ci concernent les
salariés du Groupe grâce a une nouvelle vision des ressources
humaines; les réseaux, avec le déploiement des infrastructures du
futur sur lesquelles le Groupe bâtira sa croissance; les clients, avec
l'ambition de leur offrir la meilleure expérience parmi les
opérateurs grâce, notamment, à l'amélioration de la
qualité de service; et l'accélération du
développement international.
II.2.2. OBJECTIFS
L'objectif est de faire bénéficier la population
congolaise de la puissance d'un grand Groupe. Nous pensons qu'en RDC, pays au
formidable potentiel de développement, l'attente de services à la
fois innovants, dynamiques et simples est très forte, et c'est la
capacité du Groupe à répondre à ces besoins qui
fait d'Orange l'une des marques les plus réputées au monde.
L'engagement est de donner accès à un réseau fiable et de
qualité ainsi qu'aux possibilités qu'apporte l'Internet mobile
avec la 3G+.
Orange RDC accompagnera le développement
socio-économique du pays par des actions de responsabilité
sociale d'entreprise dans les secteurs de l'éducation et de la
santé à travers la fondation Orange qui est opérationnelle
dès 2013.
Orange RDC est une filiale a 1OO% du Groupe France
Télécom Orange depuis le rachat de CCT en Octobre 2011.
II.2.3. LOCALISATION
Orange est une société qui s'occupe de la
communication cellulaire, elle est une société du Groupe
Télécom France.
En République Démocratique du Congo, la
direction générale a son siège à Kinshasa. A
Lubumbashi, Orange est situé au numéro1042 de l'avenue Laurent
désiré et au Carrefour dans la commune de Lubumbashi.
II.2.4. LA STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
La structure de l'entreprise Orange se présente de la
manière suivante:
1. La direction marketing qui est composée des services
ci-après: le service de distribution et le service marketing;
2. La direction commerciale qui est subdivisée en deux
services: le service de vente et le service après-vente;
3. La direction administrative qui est également
subdivisée en deux services: le service personnel et le
secrétariat.
II.2.4.1. LA STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE
La direction provinciale est subdivisée en deux
divisions: la division administrative et la division financière. Cette
direction compte le poste de Likasi et de Kolwezi.
II.2.4.1.1. Le Head of
Region
Celui-ci constitue la haute hiérarchie d'Orange Congo
au niveau provincial. Il supervise toutes les activités de la
région en se référent aux directives de la direction
générale (Kinshasa). Il scrute les besoins de différents
départements et planifie toutes les opérations y affèrent.
C'est lui qui vise toutes les actions engageant la société sur le
plan régional.
II.2.4.1.2. Secrétariat
de Direction (Human Ressource)
Normalement le secrétariat de direction est un
embranchement de la direction régionale mais il se fait que pour des
rôles, de raison gestion interne, le secrétariat aie à
jouer également le rôle de département des ressources
humaines. Tenant compte du nombre réduit d'agents en province la
majorité des taches de bureau est gérée à partir de
Kinshasa. Nous devons toute sssfois noter que le rôle de ce
département est de gérer les relations que la
société entretient avec ses partenaires (super dealer,
fournisseur, banquier, transporteur etc.).
II.2.4.1.3. La Direction des
Opérations ou Direction Technique
Elle s'occupe de la maintenance, de l'entretient de la
répartition des machines et des bâtiments ainsi qu'à tout
ce qui aà avoir avec la technique. Mais de façon
spécifique, elle a pour tâche principales:
· Le Switch: qui est le centre de commandement
c'est-à-dire qu'on y trouve le gros du matériel et la ratio
transmission par satellite. C'est donc la base des données du
réseau Orange.
· Le suivi logistique: qui se charge du génie
civile au travers l'étude de projet et leur réalisation. Il
assure également la fourniture énergétique continue des
activités ainsi que l'implantation des antennes Orange.
· La ratio-transmission par satellite: s'occupe de la
maintenance des équipements ratio, équipements de transmission
hertzienne par satellite.
II.2.4.1.4. La Direction
Commerciale
Elle s'occupe de tous les moyens mis en oeuvre par
l'entreprise pour écouler ses produits.
· La comptabilité
Elle est chargée de l'application d'une bonne gestion
comptable de toutes les opérations financières dans la province
pour l'enregistrement comptable.
· La trésorerie
Elle assure la gestion de la trésorerie et la bonne
utilisation de l'automobile de la province. Elle est chargée aussi de
l'approvisionnement et dispatching des fournitures de bureau entre
différents services de tous les départements.
II.2.4.2. LA STRUCTURE
FONCTIONELLE
Dans son fonctionnement et compte tenu des exigences
auxquelles l'entreprise doit répondre pour satisfaire les clients, elle
se préoccupe d'abord à l'élargissement de son
réseau sur toute l'étendue de la RDC et à
l'amélioration de son produit.
II.2.4.2.1. Le service de
vente
Il s'agit d'Orange Shop et des distributeurs des cartes
a) Le Orange Shop
Le service Orange Shop traite les configurations des
téléphones, il comprend deux services qui sont sous la
responsabilité d'un superviseur.
1) Le secteur de vente: qui s'occupe de la vente des produits
Orange entre autre, les Sim, les cartes prépayées et accessoires
téléphoniques.
2) Le secteur du service client: qui a aider et a donner des
solutions aux différents problèmes des clients (déboucher
un numéro) faire une Sim blanche, activer la Sim pour accéder a
l'internet etc.
b) les distributeurs
Ce sont les revendeurs en gros qu'on appel les super dealers
Orange assiste ses revendeurs à rendre leur point de vente plus visible.
Il existe des distributeurs en miniature.
1) Distributeurs officiels qui gagnent des pourcentages de la
part de leurs clients;
2) Distributeurs exclusifs qui vendent uniquement les produits
d'Orange;
3) Distributeurs en miniature qui vendent de carte Sim
Orange.
Le contrat de Orange avec ses distributeurs est appelé
convention de dealers.
II.2.4.2.2. Le service public
phone
C'est un service des cabines publiques qui a pour but de
veiller sur toutes les cabines publiques de la province et sur la formation des
clients concernant la consommation des produits.
II.2.4.2.3.Le service Orange
Money
Le service Orange Money est la convention du Cash en monnaie
électronique par téléphone mobile.
II.2.4.2.4. Le service de
Marketing
Le service de Marketing s'occupe des opérations de
vulgarisation et de promouvoir les produits et les services dont l'entreprise
dispose à son aimable clientèle, par la pratique promotionnelle
et publicitaire grâce aux médias audiovisuels, à la presse
écrite, aux panneaux publicitaires, aux carnavals motorisés, le
sponsoring, le soutient aux institution sociales etc.
La société Orange offre également les
services suivants:
Ø Emission d'appel
Ø Interconnexion Orange vers Orange et Orange vers
d'autres réseaux
Ø Info test
Ø Messagerie vocale
Ø SMS
Ø Opéra mini etc.
ORGANIGRAMME
Département Marketing
Directeur général
Département de l'administration
Département Technique
Département de Finances
Caissiers 1 et 2
Assistant Financier
Charges des gros clients
Charge de distribution
Charge de commerce
Charge de la publicité
Chef du personnel
Secrétaire
251658240
Source: ServicedeMarketing central de la société
de télécommunication Orange/Haut Katanga
II.2.5. REGLEMENT
INTETIEUR
Le conseil d'administration a adopté, dès 2003,
un règlement intérieur qui fixe les principes directeurs et les
modalités de son fonctionnement et de celui de ses
comités.15(*)
Le règlement intérieur a été mis
à jour à plusieurs reprises par le conseil d'administration pour
prendre en compte l'évolution de la gouvernance de la
société.
Le règlement intérieur précise notamment
les compétences respectives du conseil d'administration, du
Président et du Directeur Général, en prévoyant des
limites aux pouvoirs de ce dernier. Il fixe par ailleurs le domaine de
compétence et les missions respectives des trois comités du
conseil. Les articles 3,11 et 12 du règlement intérieur
détaillent les règles relatives à l'information des
administrateurs et aux réunions du conseil.
II.2.6. RESPONSABILITE
SOCIALE DE L'ENTREPRISE
La responsabilité sociale d'entreprise est un
élément essentiel du projet d'entreprise en 2015. Chaque jour,
France Télécom-Orange apporte des services indispensables
à la vie de plus de 230 millions de clients et joue en rôle
clé dans le développement économique et sociale de 32 pays
en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.
La responsabilité sociale d'entreprise est donc
naturellement au coeur de notre activité. Elle est aussi un
élément essentiel de notre projet d'entreprise conquêtes
2015.
Il est à noter la société Orange
sponsorise plusieurs activités sportives, du fait que le sport parle un
langage universel qui ne cesse d'inspirer, d'impliquer et d'enthousiasmer.
Il est l'expression de toute la puissance du potentiel humain
et s'inscrit dans l'histoire des peuples. Il unit les êtres humains
autour d'un objectif commun. En tant qu'entreprise attachée aux
communautés d'intérêts et au partage des idées,
Orange soutient les activités et les événements sportifs
auxquels vous désirez assister, que vous avez envie de partager, qui
vous font discuter et qui vous concernent aussi bien globalement que tout
près de chez vous.
II.2.7. LES AXES
D'INVESTISSEMENT D'ORANGE
Pour apporter les bénéfices du monde
numérique sur tous les territoires, Orange investi selon quatre axes
complémentaires suivants:
· Le développement des infrastructures pour
étendre la couverture des réseaux fixes et mobiles;
· Le déploiement de solutions alternatives pour
les zones isolées;
· L'expansion du réseau de câbles
sous-marins permettant d'améliorer la connectivité internet des
pays d'Afrique, du Moyen-Orient et du sous-continent indien;
· Une rénovation en profondeur des réseaux
et de leurs équipements, et le déploiement de nouvelles
technologies (fibre, 4 G) répondant aux besoins de montée en
débit.
II.2.8. LA COUVERTURE
D'ORANGE DANS LE MONDE
Dans les pays développés, ou les niveaux de
couverture des technologies matures atteints tant en mobile qu'en haut
débit fixe, sont déjà élevés,
l'amélioration de la couverture passe par la conclusion d'accords de
mutualisation avec d'autres opérateurs et la mise en place de solutions
alternatives pour les zones isolées, en partenariat avec les
collectivités locales.
Dans les pays émergents, l'enjeu est de mettre en place
une couverture permettant au plus grand nombre de clients potentiels
d'accéder aux services disponibles.
CONCLUSION PARTIELLE
D'une façon générale, en RDC, le secteur
des télécommunications est assez diversifié et connait un
dynamisme qu'on retrouve rarement dans les autres secteurs d'activités,
malgré la mauvaise conjoncture sociopolitique et économique que
traverse le pays. Cette observation positive ne saurait pour autant voiler les
carences infrastructures et réglementaires qui freinent l'expansion
rapide des TIC dans les pays. En effet, le niveau des équipements
demeure globalement très insuffisant. D'où la
nécessité de construire des réseaux denses,
étendus, adaptés et performants pour soutenir le
développement. En outre, le cadre réglementaire largement
décrit présente des faiblesses qui s'opposent au
développement du secteur. Ce qui déboucherait sur un réel
environnement concurrentiel, indispensable à la baisse des tarifs de
communication.
CHAPITRE II.CONSIDERATION
THEORIQUE
Section I. le
développement économique et les principaux débats
théoriques
Ce concept connait depuis quelques années un engouement
très fort. Son implémentation au sein des entreprises se heurte
néanmoins à plusieurs obstacles majeurs, tant théoriques
que méthodologiques. L'objectif de notre contribution est d'analyser
précisément ces difficultés puis d'identifier certaines
pistes susceptibles d'accroitre l'efficacité des gestionnaires qui
s'engagent résolument dans cette voie
I.1. Débat sur l'objet
et la méthode de l'économie
L'économie est un éclairage partiel d'une
totalité à partir d'un cadre de cohérence et de
conventions d'équivalence permettant la mesure (cf. Gabas, Ribier,
vernières 2013. Cinq conceptions de l'économie différent
selon leur degré de généralisation : celle
substantive au sens de Polanyi (ressources, besoins, satisfaction de
l'existence matérielle des hommes), celle formaliste de
l'adéquation des moyens aux fins, celle de l'échange marchand
(monnaie, marché, échange onéreux) de l'économie
standard, celle du capitalisme (profit, capital, « marchandises
fictives » selon Polanyi terre et travail.) et celle de l'ordre
économique qui renvoie à la signification ou au sens commun selon
Max Weber que les hommes donnent à leur activité. Ces cinq
éclairages économiques ont plus ou moins de pertinence selon les
sociétés. Toutes les sociétés humaines connaissent
des activités économiques, au sens de l'économe
substantielle d Polanyi et vraisemblable de la cohérence des moyens avec
les fins (conception formaliste). En revanche, les espaces de justification,
les représentations, les coordinations et les décisions des
acteurs différents selon les agents (Favereau 1989).Dans de nombreuses
sociétés rurales africaines, la monnaie n'est pas un
équivalent général, la terre n'est pas aliénable et
les relations sociales personnalisées et de proximité s'opposent
à l'ordre marchand caractérisé par l'anonymat de
relations, le contrat et le droit. La monnaie et la marchandise ne sont pas des
invariants anthropologiques. La monnaie est un lien social et une
représentation ou se mêlent confiance, légitimité et
pouvoir (cf. Aglietta, Orléans 2002). La quasi-totalité des
sociétés africaines connaissent, ainsi, à
côté des places de marché caractérisées par
des échanges de biens et par la construction de liens, une
incomplétude des marchés des facteurs.
I.2. Le débat sur le
développement et les trajectoires socio-historiques
Le développement se différencie de la croissance.
Il est à la fois un processus objectif et mesurable (indicateurs de
productivité, de pauvreté, d'inégalités ou
d'empreinte écologique), normatif (vecteur d'objectifs sociaux
désirable) et un projet (porté par les acteurs du
développement). Etymologiquement, il signifie déployer ce qui est
enveloppé chez les personnes (capabilités) et les
sociétés (potentialités). Il prend en compte, à la
fois les dynamiques endogènes propres aux diverses
sociétés et leur mode d'insertion asymétrique dans
l'économie international ou mondiale. Certains indicateurs permettent de
mesurer et de comparer les sociétés : revenus par tête
au taux de change ou en parité des pouvoirs d'achat, indices de
pauvreté monétaires ou non, transitions démographique,
indice de Gini, empreinte écologique, intensité carbone. Mais ils
reposent tous sur des conventions. L'enveloppement économique ou
l'involution peut être défini comme le processus inverse du
développement économique se traduisant par des indices de
marginalisation, de déclin de la productivité, de cercles vicieux
et de trappes à pauvreté ou à conflits et d'accroissement
de la vulnérabilité face aux chocs avec des résiliences
conduisant à des replis protecteurs et non à des
stratégies proactives ou réactives. Les trajectoires des
sociétés sont plurielles. Par définitions, le
modèle de développement financiarisé, carboné,
cycle court de produits obsolètes et à accumulation de
déchets et de pollution n`est pas généralisable pour la
planète.
I.3. Les contextes des
économies ou des pays en développement
Le troisième pilier fondant l'économie du
développement est le terrain des pays ou du Tiers-Monde, eux-mêmes
très divers. Il s'agit évidemment de type idéal au sens
Wébérien. Les traits structurels internes (dualisme
désarticulation, faible intégration des marchés, niveau
limité du capital physique et humain et de la productivité,
croissance démographique, poids des jeunes, économie de rente...)
sont en liaison avec des traits structurels externes(faible valorisation et
préservation des ressources naturelles, dépendance en capitaux et
en technologies, extraversion, spécialisation subalterne voire
appauvrissante dans les chaines de valeur mondiales). Les agents de
« l'informel » sont à la fois insérés
dans le marché et dans des réseaux sociaux multiples. Du fait de
la citoyenneté embryonnaire et en l'absence d'assurance vieillesse ou de
sécurité sociale et souvent de la faiblesse de l'Etat, des
communautés d'appartenance ou d'adhésion jouent un rôle
central. Ces caractéristiques visibles au pays par effets de loupe
permettent également de comprendre de plus en plus les
sociétés d'un autre pays (effet de boomerang)
caractérisées par des fractures multiples. Le
développement économique à lui-même varie en
fonction des contextes historiques.Quatre périodes peuvent être
différenciées de manière très simplificatrice.
Elles permettent notamment de situer historiquement l'économie de la
régulation (cf. tableau I)
Tableau I- Les quatre périodes de
l'économie du développement
Périodes
|
Contexte
|
Economie dominante
|
Economie développement dominante
|
Institutionnalisme
|
Construction et fondements 1945-1960
|
Décolonisation; Tiers monde face aux deux blocs
|
Synthèse classico-keynésienne
Mono-économisme
|
Structuralisme; Dualisme; cercles vicieux; effets de seuil...
|
Historique et holiste (Veblen, Commons). Institutions
exogènes.
|
Radicalisation et affrontements 1960-1980
|
Luttes libération nouvel ordre économique
international
|
Néo-classique et néo-ricardien versus marxisme
|
Dépendantisme capitalisme périphérique,
échange inégal
|
Effets de structures sans acteurs; institutions super
structures
|
Libéralisation et ajustement 1980-1995
|
« Consensus de Washington ». chute du mur de
Berlin; divergences des pays
|
Néo-classique; néo-institutionnalisme;
micro-économie information imparfaite
|
Equilibre général; Fonctionnalisme institutionnel;
public choice.
|
Institutionnalisme rationnel (couts de transaction,
pluralité modes coordination, qualité des institutions)
|
Refondation ; 1995-2015
|
Capitalisme financier; environnement; OMD; ODD; pays
émergents, monde multipolaire
|
Théorie standard élargie versus incertitude
radicale, temps inversible; théorie des jeux
|
Développement soutenable (efficience économique,
équité sociale, soutenabilité écologique).
|
Holindividualisme; évolutionnisme; économie des
conventions; régulation institutionnalisme historique complexe
|
Section II. Débats
méthodologiques entre la théorie de la régulation et les
institutions spécifiques des économies du
développement
Nous nous focalisons au sein des institutionnalismes sur les
théories de la régulation en différenciant cinq
débats méthodologiques, entre les théories de la
régulation et l'économie du développement : celui du
traitement du temps, de l'espace, de l'holindividualisme, de l'environnement et
de la diversité des formes institutionnelles.
II.1. Le développement, processus de
transformation des structures et des institutions de long terme, suppose un
traitement du temps, irréversible (Boyer, chevance, Godard). Trois
principales limites peuvent être notées.
- Les théories de la régulation renvoient, plus ou
moins explicitement, à une vision qui hiérarchise les
sociétés selon leur degré de modernité (ex du terme
employé de régime préindustriel); or, les
sociétés ont plusieurs manières de construire la
modernité. Certaines connaissent des progrès de
productivité et une diversification de leurs économies alors que
d'autres sont prises dans des trappes à pauvreté et à
vulnérabilité voire à conflictualité. La question
démographique, déterminante au coeur des dynamiques de long terme
n'est pas intégrée dans les théories de la
régulation. La jeunesse est devenue ainsi en Afrique une
catégorie déterminante du fait de l'urbanisation, des processus
d'individualisation et des réseaux sociaux. Elle peut être une
bombe à retardement, un tsunami silencieux ou un faveur de changement et
d'innovation en voulant avoir sa place dans les champs politique, social et
économique.
- Les théories de la régulation intègrent
mal les catastrophes, naturelles ou anthropiques, chocs externes,
éventualités de faible occurrence voire non probabilisables
d'apparition d'états de gravité externes. Celles-ci peuvent
être appréhendées par des systèmes dynamiques
déterministes mais instables avec une sensibilité aux conditions
initiales et une forte récurrence rendant non prévisible le futur
(vol de l'aide du papillon). La prise en compte de la pluralité des
trajectoires et de la flèche du temps incertain (schakle)
appréhendent les bifurcations, fruit du hasard et de la
nécessité. Les trappes à violence et à
vulnérabilité résultent d'un enchainement entre
insécurité et sous-développement médiatisées
par l'absence de résilience des agents, des institutions
légitimes et de stratégies réactives ou proactives des
pouvoirs (Sathanhar, Miguel, Sergent 2004).
- Enfin l'approche holiste prend peu en compte les
représentations du temps des acteurs diffèrent avec rupture des
taux d'actualisation, préférence pour l'immédiate (poids
du quotidien) et pour le très long terme préférence pour
la liquidité en situation d'incertitude radicale
II.2. La seconde question méthodologique
est celle des emboitements d'échelles territoriales des modes de
développement. La théorie de la régulation se
réfère principalement à l'Etat nation et aux compromis
socio politiques nationaux. Or, dans de nombreuses économies en
développement, le cadre de l'Etat nation a une pertinence limitée
pour analyses les processus de régulation. Les Etats qui ont
proliféré, sont souvent faillis et débordés. Les
frontières de nombreux pays en développement sont arbitraires et
résultent moins de combats internes que de facteurs
hétéronomes et sont dans les pays africains, du proche et du
Moyen Orient remis en question. L'Etat nation est rarement le cadre le plus
adéquat pour comprendre les modes de régulation des
sociétés. La conscience nationale et la citoyenneté sont
le plus souvent faibles ou fragiles. En situation de crises, les marqueurs
identitaires religieux, ethno régionaux et linguistiques, les
référents tribaux se renforcent. La pertinence limitée de
l'Etat nation comme lieu principal de régulation peut être
analysée au niveau des conflits et des modes de développement
économique. La pertinence limitée du cadre national apparait
également au niveau du développement économique. D'un
côté, le capitalisme mondialisé ne peut être
réduit à unjusta position de capitalismes nationaux. Il est
financiarise, caractérisé par la mobilité du capital et
les rôles déterminants des firmes transnationales (plus de 80% du
commerce mondial), l'interconnexion des informations par les réseaux
liés aux NTIC et par une compétitivité processus
d'innovations. Les Etats et les politiques nationales sont
débordés. L'insertion des sociétés dans une
économie mondialisée ne peut être analysée par la
seule théorie des régimes internationaux mobilisée par les
régulationnistes (Hugon, Michalet 2005).
II.3. Le troisième débat est celui
des liens entre l'individualisme méthodologique et l'holisme et d'une
théorie explicative des stratégies des acteurs.
L'analyse économique inspirée Keysien explique
également comment dans un contexte instable et incertain, les acteurs
subissant des chocs ont différents modes de résilience. Ils
tendent à minimiser les risques et à jouer sur des réseaux
et communautés réducteurs d'incertitude et à s'accommoder
à la pauvreté et à la vulnérabilité. Les
risques sont des processus à l'issue imparfaitement maitrise mais dont
les scénarios de sortie sont a priori connus et auquel il est possible
d'affecter une probabilité d'occurrence; le marché permet,
à priori, à la fois la prise de risque et l'assurance contre le
risque des acteurs précautionneux. De plus, l'incertitude radicale non
probabilisable (Knight, Keynes) est une situation aux devenirs inconnus ou tut
au moins non probabilisable; les réducteurs d'incertitude renvoient
à des instances non marchandes (Etats, communauté,
d'appartenance, conventions). Les réseaux et communautés
réducteurs d'incertitude comme l'analysent Keynes ou les
conventionnalistes.
II.4. La question environnementale.
La soutenabilité écologique, le rôle des
ressources non renouvelables et de l'énergie dans les régimes
d'accumulation, les externalités négatives comme la pollution
sont des questions centrales qui ont longtemps été peu
abordées par les théories de la régulation. Elles sont au
coeur de la durabilité du modèle énergivore,
carboné, producteur de Gaz à effet de terre, à cycle court
et obsolescence des produits, d'innovation/destructrices des
sociétés capitalistes. Par définition, ce modèle ne
peut êtresupporté par la planète et ne concerne que les
seuls nantis. Le non reproductibilité de certaines ressources
naturelles, la pollution, la baisse de la biodiversité, au coeur des
régimes d'accumulation des sociétés occidentales avec une
rivalité mimétique de la part des puissances dites
« émergentes » rendent par définition ce
modèle non reproductible à l'échelle des autres
sociétés de la planète... Or, cette question a
été longtemps largement évacuée de la grammaire des
théories de la régulation privilégiant le seul rapport
salarial, le rôle du capital et la théorie de la valeur travail
aux dépens de la valeur nature (Rousseau, Zuindeau 2007), Lardé,
Zuindeau 2010).
II.5. Le formes et les hybridations institutionnelles
Les formes institutionnelles canoniques de la théorie de
la régulation (concurrence, monnaie, Etat, rapport salarial et insertion
dans l'économie internationale) ne sont pas des invariants
anthropologique. Elles ne peuvent être transposées par
décalcomanie dans de sociétés ou le plus souvent la
monnaie n'est pas un équivalent général, ou le rapport
salarial est embryonnaire, ou dominent des rentes, ou l'Etat est failli ou
à une faible épaisseur historique et ou l'insertion
internationale se fait dans des relations post coloniales.
Certaines institutions sont cette universelles et à
temporelles: produire de la confiance, réduire l'incertitude,
réguler la violence, sécuriser les biens et les personnes,
transmettre le savoir. Il y a dans toute société humaine une
définition des inclus et des exclus. Les questions communes à
toutes les sociétés humaines sont celles del'arbitrage entre une
efficience économique (recherche ou non de la meilleure
adéquation des moyens aux fins), une équité sociale
(acceptation ou non de la hiérarchie et des inégalités ou
exclusions), la sécurité interne et externe de biens et des
personnes, une soutenabilité écologique (conception
éco-centrée ou anthropo-centrée). Mais les pas de temps,
les horizons temporels et les priorités et les réponses
institutionnelles entre ces quatre objectifs diffèrent selon les
sociétés.
CONCLUSION PARTIELLE
La diffusion du développement économique au sein de
nos sociétés via en particulier les institutions, les
médias, les mouvements citoyens s'accompagne d'un renouvellement du
regard porté aux entreprises. Ce dernières sont ainsi de moins en
moins considérées comme des organisations indépendantes
poursuivant des buts strictement privés mais de plus en plus comme des
acteurs qui en agissant à l'intérieur d'une collectivité,
produisent des externalités et doivent en assumer la
responsabilité.
CHAPITRE
III.TELECOMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DANS LA VILLE DE
LUBUMBACHI
III.1. Sous-traitance et
fournisseurs
Orange met en oeuvre depuis plusieurs années une
politique d'achats responsables visant à inscrire les principes de
responsabilité sociale dans ses relations avec les fournisseurs en
renforçant la maitrise des risques sociaux et environnementaux.
III.2. Contribution au
développement local par l'inclusion numérique
Combattre l'exclusion numérique sous toutes ses formes,
c'est bien sur réduire la fracture géographique: Orange
déployé des infrastructures sur tous les territoires et met en
oeuvre des solutions alternatives pour les zones isolées.
C'est aussi participer au développement
économique et social, en rendant ses services accessibles aux
populations à faibles revenus en stimulant l'entrepreneuriat, et en
favorisant l'émergence de nouveaux usages numériques ouvrant des
perspectives innovantes dans des domaines clés comme l'agriculture et la
santé.
C'est encore faciliter l'utilisation de ses produits et
services par les personnes âgées ou en situation de handicap, et
rendre les technologies toujours plus simples à utiliser même par
les personnes en difficulté d'apprentissage, voire illettrées.
C'est également répondre aux enjeux de la santé et de la
dépendance. C'est enfin permettre l'accès à
l'éducation et à la culture.
Selon la société de
télécommunication Orange, la valeur ajoutée dans la
branche des télécommunications a évolué de
façon irrégulière entre 2013-2015 (voir tableau I). Il
situe la contribution de ce secteur (enfaite, de la téléphonie)
à 1,27% du PIB en 2015. En comparaison avec les autres, un autre
réseau appartenant à la même catégorie de niveau de
développement qu'Orange, cette contribution peut être
considérée comme relativementfaible. Cette contribution au PIB
s'avère encore plus faible si on la compare avec les résultats
observés dans certains réseaux, sur la période 2013-2015:
Vodacom 2%, Airtel 1,82%.
Tableau I: Part de service de télécommunication
Orange dans le développement économique national entre 2013 et
2015
Années
|
Produit Intérieur Brut (PIB, en
dollars)
|
Valeur ajoutée de service de poste et
télécommunication
|
Pourcentage du PIB
|
2013
|
9 430 561 760$
|
132 630 645$
|
1,27%
|
2014
|
9 467 083 971$
|
140 253 096$
|
1,48%
|
2015
|
10 369 647 706$
|
173 791 880$
|
1,53%
|
Source: Société de
télécommunication Orange Lubumbashi
III.2.1. Réduire la
fracture géographique
Pour apporter les bénéfices du monde
numérique sur les territoires, et assurer une montée en
débit pour tous, Orange a engagé un plan d'action ambitieux qui
s'appuie notamment sur:
ü Le développement des infrastructures pour
étendre la couverture des réseaux fixes et mobiles et
déployer de nouvelles technologies (fibre, 4G);
ü Le déploiement de solutions alternatives
innovantes pour les zones isolées;
ü L'expansion du réseau de câbles
sous-marins haut débit en fibre optique permettant d'améliorer la
connectivité Internet des pays d'Afrique et le reste du monde.
III.2.2. Soutenir le
développement économique local
Orange soutient le développement social et
économique dans notre pays précisément dans la ville de
Lubumbashi en s'appuyant sur plusieurs leviers complémentaires:
ü Démocratiser l'accès aux technologies de
l'information et de la communication dans notre ville de Lubumbashi comme sur
les marchés matures, en proposant des solutions répondant aux
priorités de développement économique et social de notre
pays, dans une logique de construction avec les acteurs locaux;
ü Favoriser le développement d'un
écosystème basé sur les nouvelles technologies, qui
soutient la création d'entreprises et favorise l'émergence de
produits et services et contenus adaptés au marché local.
III.2.2.1.
Démocratiser l'accès aux technologies de l'information et de la
communication et développer des produits et services innovants
répondant aux priorités locales.
L'accès des populations les plus démunies aux
technologies de l'information et de la communication (TIC) et aux services
qu'elles permettent d'offrir dans les domaines de l'éducation, de la
santé, de l'agriculture et de la finance est un axe important de la
politique du Orange.
Ainsi, Orange a lancé en 2012-2013 la première
offre sociale Internet en RDC. Disponible sur l'ensemble du pays, cette offre
permettra à des foyers aux revenus modestes d'accéder à
l'Internet haut débit jusqu'à 20mégas. Elle permet aussi
l'accès à la téléphonie en illimité vers les
téléphones fixes.
Pour répondre aux besoins spécifiques des
marchés émergents, Orange a lancé une gamme de terminaux
à très bas prix ainsi que des services permettant de faire payer
la communication par la personne appelée, ou d'offrir des prix
avantageux en fonction du niveau de trafic dur le revenu. Orange
développe également des solutions communautaires comme le concept
de « community phone », qui a déjà permis
d'apporter un accès collectif à la téléphonie
mobile dans de nombreux villages en RDC et d'autres.
Orange s'implique également pour développer des
services spécifiques, comme les services bancaires mobiles, grâce
à Orange Money, une solution simple et sécurisée
permettant d'ouvrir un compte de paiement rattaché à un
numéro de mobile. Avec Orange Money, c'est tout un ensemble de services
qui est revendu accessible aux populations qui n'ont pas accès aux
fonctions bancaires traditionnelles: Ouvrir un compte, transférer de
l'argent à sa famille ou payer ses factures devient ainsi simple et
accessible. Par ailleurs, Orange Money est un moyen pour les entreprises ou les
petits commerces de simplifier le paiement de services marchands voire des
salaires. Ce service, proposé en partenariat avec de grandes banques,
bénéficie d'un haut niveau de sécurité pour
éviter les risques de vol ou de fraude. En 2015-2016, il est
déjà disponible dans tous les quatre coins de la ville de
Lubumbashi.
III.2.2.2. Stimuler la
création d'entreprises
Orange est présente dans un grand nombre de pays
d'Afrique et a de grandes ambitions de développement sur cette zone. Il
marque fortement cette région de son empreinte (emplois directs et
indirects, contributionsfiscales, balance des paiements) et contribue de ce
fait au développement local.
La contribution au développement économique
local passe également par la création de mécanismes
d'incubation spécifiques (plateformes techniques ouvertes, incubateur de
jeunes entreprises, fonds d'investissement). Des partenariats avec des acteurs
spécialisés permettant de créer des compétences
clés et de limiter les risques. Orange noue aussi des partenariats avec
les universités locales et les écoles spécialisées
pour favoriser la formation, la détection et l'intégration dans
l'entreprise des talents locaux. En RDC, Orange a soutenu la mise en place d'un
incubateur d'entreprises du secteur des nouvelles technologies à
Kinshasa. Son but est de contribuer au développement de l'industrie des
nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) à
travers le soutien aux petites et moyennes entreprises sur la promotion des
contenus locaux. Ce programme, soutenu par la Banque mondiale, vise à
soutenir une trentaine d'entreprises pendant trois ans. Ce projet a connu un
réel succès et deux autres incubateurs doivent être
lancés en 2017.
III. 3. La
société de télécommunication est plutôt
génératrice d'emploi dans la ville de Lubumbashi
L'introduction, certes encore faible, de la
télématique dans les entreprises et l'administration lushoise n'a
pas encore fait l'objet de récriminations de la part des syndicats
provinciaux de travailleurs, généralement très prompts
protester contre toute situation tendent à menacer les emplois. Ce qui
suppose que les TIC ne seraient pas perçut comme des outils
prédateurs d'emplois dans la ville de Lubumbashi.
En effet, les données statistiques disponibles, sans
être entièrement représentatives de l'ensemble du secteur,
fournissent néanmoins une bonne indication du poids économiques
et social (en termes d'emploi) des TIC dans le développement de la ville
de Lubumbashi. En effet, seules sont considérées dans le tableau
ci-dessus, les branches du secteur pour lesquelles la société de
télécommunication Orange de la ville de Lubumbashi disposent de
données sures: téléphonie (filaire et mobile),
fournisseurs d'accès à l'Internet ainsi quequelques principaux
revendeurs et transporteurs de données. Les branches de l'audiovisuel
(télévision, radio) et des distributeurs d'équipements
sures. De même, n'est pas prises en compte ici le secteur informel
(traité séparément), qui fait preuve d'un remarquable
dynamisme.
Tableau: L'emploi répertorié dans le secteur d la
société de télécommunication Orange dans la ville
de Lubumbashi, de 2013 à 2015
Types d'opérateurs
|
Effectifs
|
Téléphonie fixe
|
591
|
Téléphonie mobile
|
311
|
Fournisseurs d'accès à l'Internet
|
24
|
Transporteurs de données via VSAT
|
35
|
Trunking et Revente
|
13
|
total
|
974
|
Source: Société de
télécommunication Orange Lubumbashi
III.4. La mesure
générale du poids économique et social des
télécommunications
Longtemps confinées dans la fonction principale
d'outils au service des autres secteurs d'activités, les
télécommunications n'ont pas souvent été
considérées comme un secteur productif au même titre que
l'industrie, l'agriculture, ou d'autres activités de service comme les
transports et la banque par exemple. Depuis peu cependant, à la faveur
des mutations intervenues dans l'économie et la société
mondiales, l'on s'aperçoit qu'elle prend une part de plus en plus
importante dans la constitution du PNB et dans la création d'emplois.
Les télécommunications ne sont plus seulement des technologies
structurantes (c.à.d. au service des autres secteurs
d'activités). Elles sont également des technologies diffusantes
(c.à.d. créatrices de progrès économiques,
d'emplois et donc de développement). En RDC, ce dynamisme des
télécommunications dans l'économie se manifeste tant au
niveau du secteur formel qu'à celui du secteur informel.
La manifestation sur le plan macroéconomique apparait
pour beaucoup d'économistes comme quelque chose de nature paradoxe.
Etudiant les effets de la valeur ajoutée des
marchés de l'information, note que « sur le plan
macroéconomique, le développement d'un secteur de l'information
engendre des changement structurels dans l'économie entière. Ce
développement influe sur le produit national brut et la situation de
l'emploi, et suscite l'espoir d'une croissance économique
générale ».
D'autres analystes économiques soulignent un autre fait
significatif: plus l'utilisation des technologies de l'information et de la
communication est massive dans les activités et plus leur effet est
ressenti, car, expliquent-ils, un taux élevé de
pénétration des technologies de l'information et de la
communication entraine nécessairement une réduction des couts
dans d'autres secteurs de l'économie. La contribution des technologies
de l'information et de la communication à la croissance
économique et à la création d'emplois dans les pays
industrialisés est conséquente, cette contribution était
en moyenne de 15 pour la croissance économique et 25 pour la
création d'emplois; aux Etats-Unis, respectivement 28,3 et 10,5. La
même source signale par ailleurs que le secteur des
télécommunications est devenu, en termes de valeur de
marché, le deuxième secteur de l'économie mondiale. Au
regard de ces analystes et observations nous allons tenter une
appréciation de la situation particulière de la RDC.
III.6. Le poids
économique du secteur formel des télécommunications
L'établissement d'une typologie des activités de
télécommunications en RDC a permis d'identifier une gamme assez
étendue d'activités. Cette variété
d'activités apparaissait déjà comme un bon indicateur de
la relative importance économique de ce secteur. Et il considère
d'ailleurs que les opérateurs de téléphonie, par exemple,
font partie des grandes entreprises nationales en termes de chiffre d'affaires
et de nombre d'employés.
Certes, l'on ne peut pas encore parler de numérisation
de l'économie congolaise comme on en parlerait des économistes
des pays industrialisés et émergents. Cependant l'implication
croissante des technologies de l'information et de la communication dans
l'économie nationale commence à affecter suffisamment la
structure et l'organisation de celle-ci pour que l'on cherche à en
appréhender les poids et le rôle. Les technologies de
l'information et de la communication touchent en effet aujourd'hui une bonne
partie des ressorts de l'économie de la RDC, directement ou
indirectement et sous diverses formes. L'on ne se limitera pas à
analyser les données macroéconomiques et les mesures
traditionnelles de productivité qui négligent parfois certains
critères de performance essentiels. Ces critères-là sont
peut-être subjectifs, mais ils revêtent de l'importance aux yeux
des clients et surtout des acteurs économiques quand ils ont à
investir dans les technologies de l'information et de la communication.
En tant que secteur productif, les
télécommunications contribuent directement à la valeur
ajoutée. Pour l'instant, cette contribution reste relativement marginale
dans le cas de la RDC. Mais elle est en forte augmentation et influe
notablement sur la croissance du PIB. Certaines entreprises du secteur figurent
parmi les plus importantes du pays et même du continent. Ainsi, dans le
classement annuel des plus importantes entreprises nationales et africaines
qu'établit le mensuel Economia sur la base du chiffre d'affaires, pour
l'édition 2015, Vodacom, Airtel et Orange RDC occupe respectivement les
6e, 19e et 20e rangs sur les 50 principales
entreprises du pays. A l'échelle africaine, ces cinq entreprises des
télécommunications figuraient sur la liste des 500 plus grandes
entreprises du continent.
Orange suscité ont cumulé un chiffre d'affaire
de 102 419 578$ en 2013. Un tel montant n'est pas négligeable
pour une entreprise africaine. Le potentiel de croissance du secteur et son
incidence sur le développement justifient sans doute l'importance des
investissements qui y sont consentis. Selon la société de
télécommunication Orange, les télécommunications,
considérées dans leur globalité, représentent
actuellement le secteur d'activités le plus attractif en termes
d'investissements n RDC. Certes, l'investissement ne constitue pas en
eux-mêmes un indicateur direct de développement ou de
réduction de la pauvreté. Néanmoins, par la
création d'activités économiques et d'emplois dont ils
sont porteurs, ils préfigurent indirectementce développement.
C'est donc à juste titre que pour les économistes, les
investissements constituent, avec la consommation et les exportations, les
trois moteurs classiques de la croissance économique, laquelle est
susceptible d'engendrer le développement.
Tableau III. Chiffre d'affaire et investissement, en
RDC en 2013
Opérateur de
téléphonie
|
Chiffre d'affaire (en dollars $)
|
Investissements (en dollars $)
|
Orange RDC
|
102 419 578$
|
57 689 295$
|
Source: Société de
télécommunication Orange Lubumbashi
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude qui sanctionne la fin
de notre premier cycle universitaire intitulé
« télécommunication et développement
économique dans la ville de Lubumbashi: Orange » sur une
période de trois ans soit 2013 à 2015.
Deux écueils se sont dressés à la mesure du
développement économique et social des Technologies de
l'Information et de la Communication dans la ville de Lubumbashi. D'abord la
difficulté générale à mesurer le
développement économique de l'information. En suite les lacunes
propres dans la ville de Lubumbashi en matière de données
statistiques sur le secteur de TIC. Ce sont autant de contraintes qui ne
permettent pas de cerner réellement le développement
économique et social des TIC dont l'usage se démocratise et se
diffuse pourtant rapidement dans beaucoup d'activités du pays. Dans ces
conditions, les chiffres que nous avons avancés ici sont certainement en
deçà de la réalité et donc loin de refléter
la situation réelle du poids économique et social des TIC dans la
ville de Lubumbashi. Surtout que le traditionnel dualisme des économies
africaines commande de tenir également compte, dans les calculs macro et
microéconomiques, du volet informel de ce secteur. Dans le cas
particulier de la ville de Lubumbashi, l'informel du secteur des
télécommunications, tres dynamique, est générateur
de dizaines de milliers de petits emplois et de revenus substantiels non encore
officiellement répertoriés et comptabilités. Au total,
malgré les difficultés méthodologiques et statistiques
à évoluer son poids économique et social, il apparait que
le secteur des Technologies de l'Information et de la Communication contribue
désormais, directement, de façon non négligeable à
la création richesses et d'emplois dans la ville de Lubumbashi.
L'examen indique également que ces outils constituent un
catalyseur du développement humain en raison de leurs facteurs
structurants sur la plupart des secteurs d'activités. Cette
manière plus souple d'analyser le rôle des TIC fournit un cadre
large et approprié pour appréhender plus aisément leur
importance dans les activités et le développement dans la ville
de Lubumbashi. Elle ne se focalise pas sur les données de l'appareil
statistique fortement limité, et elle tient compte du contexte
socioéconomique national dans lequel se développement et se
diffusent ces technologies.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. Maurice M'BAYO, L'art de confectionner un travail
scientifique, éd PUL, L'shi, 2014, p.37
2. Marcous. B, comment élaborer un travail de fin de
cycle, 2010, p.44
3. Roger. P, méthode de recherche en science
sociales, éd DALLOZ, Paris, 1971, p.20
4. Mart PAFFINOT, économie du développement,
éd, 2008, Paris, p.28
5. Brunel. S, rapport du PNUD du développement
humain, 1997, p.14-15
B. DICTIONNAIRE
1. Nouveau Larousse Encyclopédique (1998), p.1299
2. Petit Robert, dictionnaire alphabétique et analogique
de la langue française, nouveau éd.
3. Dictionnaire économique: encyclopedia universalis
C. NOTES DE COURS
1. Prof. José MWANIA, Cours d'économie des pays en
voie du développement, G2 économie, 2014-2015.
2. Prof. Pascal SEMBIMBI, Cours des méthodes de recherche
en science, G2 économie, 2014-21015.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE............................................................................................I
DEDICACE.......................................................................................................II
AVANT
PROPOS................................................................................................III
0.1. PHENOMENE OBSERVE
Erreur ! Signet non
défini.
0.2. ETAT DE LA QUESTION
1
0.3. PROBLEMATIQUE
2
0.4. HYPOTHESE
4
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
0.5.1. CHOIX DU SUJET
5
0.5.2. INTERET DU SUJET
5
0.5.2.1. INTERET ACADEMIQUE
5
0.5.2.2. INTERET SCIENTIFIQUE
5
0.5.2.3. INTERET SOCIAL
5
0.6. METHODES ET TECHNIQUE DE RECHERCHE
6
0.6.1. METHODES
6
0.6.1.1. METHODE ANALYTIQUE
6
0.6.1.2. METHODE INDUCTIVE
6
0.6.2. TECHNIQUE DE RECHERCHE
6
0.6.2.1. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
7
0.6.2.2. TECHNIQUE DINTERVIEW SEMI-STRUCTUREE
7
0.7. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET
7
0.7.1. DANS L'ESPACE
7
0.7.2. DANS LE TEMPS
7
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE I: CONSIDERATIONS GENERALES
8
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES DE
L'ETUDE
8
I.1. LA TELECOMMUNICATION
8
I.2. DEVELOPPEMENT
8
I.3. LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
9
I.3.1. EVOLUTION DU CONCEPT
9
I.3.2. DEFINITION
10
I.3.3. NORMES ET INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT
10
I.4. VILLE DE LUBUMBASHI
12
I.5. LES ENJEUX SCIENTIFIQUES DE L'ETUDE
12
I.5.1. LE CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE ACTUEL
12
I.5.2. LA DIMENSION TRANSVERABLE DE L'ETUDE
13
Section II. PRESENTATION DU CHAMP
D'INVESTISSEMENT
14
II.1. PAYSAGE TELE COMMUNICATIONNEL
14
II.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE ORANGE
14
II.2.1. HISTORIQUE
14
II.2.2. OBJECTIFS
16
II.2.3. LOCALISATION
16
II.2.4. LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET
FONCTIONNELLE
16
II.2.4.1. LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
16
II.2.4.1.1. Le Head of Region
17
II.2.4.1.2. Secrétariat de Direction (Human
Ressource)
17
II.2.4.1.3. La Direction des Opérations ou
Direction Technique
17
II.2.4.1.4. La Direction Commerciale
17
II.2.4.2. LA STRUCTURE FONCTIONELLE
18
II.2.4.2.1. Le service de vente
18
II.2.4.2.2. Le service public phone
19
II.2.4.2.3.Le service Orange Money
19
II.2.4.2.4. Le service de Marketing
19
ORGANIGRAMME
20
II.2.5. REGLEMENT INTETIEUR
21
II.2.6. RESPONSABILITE SOCIALE DE L'ENTREPRISE
21
II.2.7. LES AXES D'INVESTISSEMENT D'ORANGE
22
II.2.8. LA COUVERTURE D'ORANGE DANS LE MONDE
22
CONCLUSION PARTIELLE
22
CHAPITRE II.CONSIDERATION THEORIQUE
23
Section I. le développement
économique et les principaux débats théoriques
23
I.1. Débat sur l'objet et la méthode
de l'économie
23
I.2. Le débat sur le développement et
les trajectoires socio-historiques
24
I.3. Les contextes des économies ou des pays
en développement
24
Section II. Débats méthodologiques
entre la théorie de la régulation et les institutions
spécifiques des économies du développement
26
CONCLUSION PARTIELLE
29
CHAPITRE III.TELECOMMUNICATION ET DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE DANS LA VILLE DE LUBUMBACHI
30
III.1. Sous-traitance et fournisseurs
30
III.2. Contribution au développement local
par l'inclusion numérique
30
III.2.1. Réduire la fracture
géographique
31
III.2.2. Soutenir le développement
économique local
31
III.2.2.1. Démocratiser l'accès aux
technologies de l'information et de la communication et développer des
produits et services innovants répondant aux priorités
locales
32
III.2.2.2. Stimuler la création
d'entreprises
32
III. 3. La société de
télécommunication est plutôt génératrice
d'emploi dans la ville de Lubumbashi
33
III.4. La mesure générale du poids
économique et social des télécommunications
34
III.6. Le poids économique du secteur formel
des télécommunications
35
CONCLUSION GENERALE
37
BIBLIOGRAPHIE
38
* 1 Maurice M'BAYO, dans son
livre « l'art de confectionner un travail scientifique »,
éd PUL, l'shi, 2004, p.37
* 2 Nouveau Larousse
encyclopédique(1998), P.1266
* 3 LOUKOU ALAIN
François, thèse en géographie, Montpellier III, 27 juin
2005, P.314
* 4 P. Roger, méthode de
recherche en science sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, P.20
* 5 ALBARELO, Citer par FYFY
MBUMBA, Mémoire, Univ of Bruxelles, 2008
* 6 MARCOUS. B, Comment
élaborer un travail de fin de cycle, 2010, P.44
* 7 P. Roger, Méthode de
recherche en science sociales, Dalloz, Paris, 1971, P.37
* 8 Petit Roger, Dictionnaire
alphabétique et analogique de la langue Française, Nouvelle
édition
* 9 F. Perroux, cité par
Prof M. KYAMAKOSA, cours d'économie de développement Unilu,
3e éd, 2004-2005
* 10 Mart PAFFINOT,
économie du développement, éd. 2008, Paris, P.28
* 11 Dictionnaire de
l'économie, Encyclopédia Universalis
* 12 Prof. JOSE MWANIA, Cours
d'économie des pays en voies de développement, G2, 2014-2015
* 13 S. Brunel, rapport du PNUD
du développement humain, 1997, P.14-15
* 14 Document,
Présentation, Orange, Paris, 2013, P.3
* 15 Document, Orange RDC,
Consulté Op Cit, P.10
|