IV.1.2 ANALYSE BIVARIEE
Concernant les résultats de l'analyse bi variée,
les interprétions sont faites à partir des facteurs.
a) Capital humain
Les résultats de l'analyse bi variée ( tableau
1,2,3,4 et 5) montrent que de toutes les variables inhérantes aux
caractéristiques capitales humains , nous trouvons qu'aucune variable
n'est statistiquement associé à l'étude de la
productivité et efficacité dans la culture familiale. Partant des
recettes par rapport aux dépenses.
Il faut entrer en détails concernant la taille, nous
voyons que 41 ménages ayant 4 personnes à leur sein sont ceux
dont les recettes sont supérieures par rapport aux autres ayant 3 et 5,
(soit 33 et 18 ménages). Quant à l'âge, nous voyons que le
chef dont l'âge varie entre 29 à 37 ans (soit 36 ménages)
leurs recettes est supérieure aux dépenses par rapport aux autres
dont l'âge varie entre 38 à 49 ans et 21 à 28 soit 25 et
22 ménages). Partant du niveau d'instruction, nous voyons que les
ménages dont les chefs ont un niveau primaire et secondaire (soit 41 et
42 ménages) leurs recettes est supérieure aux dépenses par
rapport aux autres niveaux. partant des caractéristiques de
ménages, nous observons que ce sont les ménages de type
monoparentale (soit 99 ménages qui ont les recettes supérieurs
par rapport aux dépenses). Quant aux genres du chef de ménages,
il est claire que le ménage dont le chef est homme (soit 88
ménages ont les recettes supérieure aux dépenses par
rapport à autres dont le chef est une femme).
b) Capital physique
En ce qui concerne le lien entre les variables liées au
capital physique et les recettes par rapport aux dépenses, les
résultats de l'analyse bi variée ( tableau 6,7,8,9,
10,11,13,14,15,23,24,25,26 et 27) montrent que de toutes les variables à
caractères physiques, qualité de terre exploitée, type de
l'exploitation, superficie totale de l'exploitation, quantité et valeur
d'arachides récoltées durant la dernière campagne et
utilisation de la main d'oeuvre salariée sont les seuls variables qui
sont associés à l'étude de productivité et
efficacité de l'AF partant des recettes par rapport aux dépenses.
Pour ce qui est de la qualité de terre cultivée, nous voyons que
ce sont les ménages ayant exploité les terres arables soit (
soit 116 ménages) qui ont les recettes supérieures aux
dépenses contre 4 ménages ayant exploité la terre non
arable. Partant de type d'exploitation, nous voyons que l'exploitation du type
héritage (soit 67 ménages ont les recettes supérieures aux
dépenses contre 42 ménages dont l'exploitation sont les autres
types. Partant de la superficie totale de l'exploitation, nous voyons que les
ménages dont la superficie est inférieure à un ha (soit 55
ménages) et supérieure à 1 ha (soit 41 ménages)
ont les recettes supérieures aux dépenses. Partant de la
qualité d'arachides récoltées, les ménages dont les
quantités variaient entre 11 à 15 mégas ( soit 39
ménages) contre ceux dont elle varie entre 5 à 10 mégas et
plus et à 20 mégas, (soit 29 et 28 ménages) ont les
recettes supérieures aux dépenses.
Pour ce qui concerne la quantité de maïs
récoltés , les ménages dont les quantités vont
à plus de 25 mégas ( soit 73 ménages) ont les recettes
supérieures par rapport aux autres. Enfin, concernant l'utilisation de
la main d'oeuvre les ménages n'ayant utilisé la main d'oeuvre
(soit 78 ménages ont les recettes supérieures aux dépenses
par rapport à ceux qui en ont utilisé (soit 42 ménages).
c) Capital financier
En ce qui concerne les liens entre les variables liées
aux capitales financiers et les recettes par rapport aux dépenses ;
les résultats de l'analyse bivariée (tableaux 16, 17, 18, 19, 20,
21 et 22) montrent que de toutes variables à caractère financier,
type d'activité secondaire et accès au crédit sont les
seules variables qui sont associés à l'étude de
productivité et efficacité de l'AF partant des recettes par
rapport aux dépenses. Partant de type d'activité secondaire,
nous voyons que les ménages ayant autres activités secondaires
(soit 42 ménages) ont les recettes supérieures aux
dépenses par rapport aux autres. Quand à l'accès au
crédit, nous voyons que les ménages n'ayant pas accès au
crédit (soit 117 ménages) ont les recettes supérieures aux
dépenses par rapport aux autres ayant accès.
d) Facteurs institutionnels
Les résultats de l'analyse bi variée (tableau
28,29, 30, 31, 32, 33,34,
35, 36, 37 et 38), montrent que de toutes les variables
inhérentes aux caractéristiques institutionnels
bénéficient d'un renforcement des capacités ;
principale clientèle directe et la production durant les 5 derniers
années sont les seules variables qui sont associées à
l'étude de productivité et efficacité de l'AF partant de
recettes par rapport aux dépenses.
Pour ce qui est des bénéfices d'un renforcement
des capacités, nous trouvons que les ménages ne l'ayant pas
bénéficié soit 112 ménages ont les recettes
supérieures aux dépenses par rapport à ceux l'ayant
reçues. Quant à la principale clientèle directe, nous
trouvons que les ménages qui ont clientèle principales
consommateurs ( soit 63 ménages) ont les recettes supérieures par
rapport aux autres ( soit 33 ménages) comme clientèles
principales revendeurs.
Enfin, la production durant les cinq derniers années,
ceux dont leur production est à la baisse ( soit 86 ménages ont
les recettes supérieures aux dépenses par rapport à ceux
dont elle est à la hausse et stable (soit 13 et 21 ménages).
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