EPIGRAPHE
« Tu as beau connaître le trou du rat, il
connait son trou mieux que toi ».
« Le savoir comme le feu se cherche chez les
voisin ».
IRD : Institut de Recherche pour le
Développement
DEDICACE
A vous mes parents, NTUMBA KASONGA Athanase et KAPINGA MUKENDI
Madeleine.
KAYEMBE NTUMBA Raphael
REMERCIEMENTS
Ce travail est l'aout put d'un ensemble d'actions divines,
individuelles et institutionnelles auxquelles nous voudrions rendre hommage.
Il est le fruit de notre assiduité et la mise en
pratique des connaissances apprises durant trois ans d'études
universitaires au cycle de graduat à l'Université Notre Dame du
Kasayi (U.KA).
Malgré son intérêt évident pour
permettre de connaitre comment s'exerce la productivité sur l'ensemble
de la localité de Kambote, ce travail de fin de cycle que vous avez en
main, n'aurait pu voir le jour, n'eut été le soutien et
l'attention qu'il a bénéficié pendant toutes ces
années d'études.
Nous exprimons tout d'abord notre profonde gratitude à
notre Directeur, le Professeur Henri MUAYILA KABIBU, qui, malgré ses
multiples occupations, a accepté non seulement par ses remarques et
suggestions pertinentes de nous conduire à bon port, mais aussi par ses
sacrifices et se dévouements, s'est mis à notre disposition pour
donner à ce travail, un bon croquis scientifique.
A tous les Enseignants de l'Université Notre Dame du
Kasayi pour leurs inlassables dévouements à la formation qu'ils
nous ont donnée.
Sans oublier de remercier Monsieur Richard NGANDU qui nous a
guidé dans toutes les étapes de ce travail du début
à la fin en le travaillant d'une manière ou d'une autre. Et a
toujours été très encourageant d'une manière
très spéciale, nous remercions le Doyen de la Faculté des
Sciences Economiques et Administration des Affaires, Professeur BANYINGELA
KASONGA TSHINVUNDA Rigobert, d'avoir façonné notre conscience.
Nos remerciements vont aussi à l'encontre des membres
de la famille qui nous ont soutenus matériellement et moralement. Nous
pouvons citer : MUKENDI NTUMBA Evariste, KAPINGA NTUMBA Godelive, MUAMBA
NTUMBA Patience, MBUYI NTUMBA Berthe, NYENGELE MUBENGAYI Augustin et tous les
autres que nous ne pourrons citer ici.
Nous remercions également les amis qui n'ont
cessé de nous encourager qui n'ont pas cessé de nous encourager
et qui ont parfois sacrifié leur temps pour nous assister. Nous pensons
à NTUMBA Thomas, Emile KANKU KAPONGO Christian, et tous ceux qui de
près ou de loin ont contribué à l'aboutissement de ce
travail.
A tous les compagnons de lutte : Albert MUAMBA, Victor
KATENDE, Albert KANYINKU, Merlin KALUKA, Nelson MANDELA WAYI trouver par son
aboutissement notre profonde reconnaissance.
KATEMBE NTUMBA Raphaël
LISTE D'ABREVIATION
AF
|
: Agriculture familiale
|
EFA
|
: Exploitation familiale agricole
|
PIB
|
: Production Intérieure Brute
|
DEA
|
: Data Enveloppement analysis
|
RDC
|
: République Démocratique du Congo
|
EFAO
|
: Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation
et l'Agriculture
|
VAN :
|
: Valeur actuelle nette
|
TRI
|
: Taux de rentabilité interne
|
CI
|
: Consommation intermédiaire
|
PB
|
: Production brute
|
SC
|
: Système de culture
|
VAB
|
: Valeur ajoutée brute
|
HJ
|
: Homme jour
|
Ha
|
: Hectar
|
PMF
|
: Productivité moyenne des facteurs
|
PmF
|
: Productivité marginale d'un facteur
|
FDH
|
: Free disposal hull
|
SFA
|
: Approche de la frontière stochastique
|
TFA
|
: Approche Thiek Frontière
|
CHAPITRE I :
INTRODUCTION
La pression démographique dans le monde devient de plus
en plus par le fait que la production agricole devient de plus en plus faible
par rapport à la population toujours croissante (1.Rapport de la banque
mondiale : l'Afrique subsaharienne de la crise à une croissance
durable, 1989, p. 87).
Le choix du sujet n'est pas un hasard parce que, l'agriculture
est l'un de secteurs importants de l'Etat du Pays. Plus que à jamais,
elle est un coeur de l'actualité, et tout porte à croire que
l'agriculture continuera à mobiliser les pouvoirs et les
sociétés durant des nombreuses années.
Plus que jamais, le problème de l'agriculture ne
laisse personne indifférent, il pose une problématique centrale,
une problématique qui se trouve au coeur du développement de tos
les pays d'Afrique noire (2. Boubacar).
I.1. PROBLEMATIQUE
La productivité de l'agriculture est au coeur
des mécanismes économique globaux. L'agriculture
étant un secteur productif clé, les gains de productivité
motrice de la croissance économique constituent l'une des
priorités des Etats.
Du fait de leur prévalence et de leur production. Elle
`' sont vitales pour la solution du problème de la faim'' qui afflige
plus de 800 millions des personnes dans le monde, écrit M. José
GRAZINODA SILVA, Directeur Générale de la FAO.
L'Afrique vient de dépasser le milliard d'habitants.
(ISABELLE TOZARD). Comment améliorer la productivité des
agricultures locales pour nourrir cette population ? D'autant plus que la
plupart des pays africains revendiquent leur souveraineté alimentaire
àleur niveau, les agriculteurs eux aussi cherchent à être
les plus efficients possible, c'est-à-dire à produire les plus
possible en fonction des facteurs de production dont ils disposent afin de
garantir un revenu suffisant pour leurs familles. L'agriculture familiale est
couramment qualifiée de moins « productive » que
d'autres formes d'agriculture (agriculture capitaliste ou agrobusiness).
(Isabelle TOZARD).
Près de 815 millions des personnes dont près de
780 millions dans les seuls pays du `' sud `' sont aujourd'hui sous
alimentées et ne parviennent donc pas à couvrir quotidiennement
leurs besoins énergétiques de base de l'ordre de 240 Kilocalories
par personne. (FAO, 2001 a). De brutales famines surgissent encore
épisodiquement dans de nombreuses régions du monde (Inde,
Bangladesh, Corne de l'Afrique, régions Sahélo Soudaniennes,
Afrique Australe, etc.). Et les programmes internationaux d'aide alimentaire ne
parviennent toujours pas à les enrayer.
Au problème de sous nutrition s'ajoute un autre, celle
de la malnutrition qui fait qu'environ 2 milliards d'individus souffrent de
malnutrition chronique et sont victimes de carences alimentaires en
protéines, vitamines essentielles, de nombreuse jeunes enfants son
affectés par Kwashiorkor.
La malnutrition - infection semble être la principale
cause de lamortalitéinfantile dans le tiers monde, avec environs 13
millions de disparition prématurées par an. Maintenant,
d'après le programme de Nations Unies pour l'environnement (PNUE), les
terres arables par habitant seraient passées de 0,3 à 0,2 hectare
entre 1975 et 1995, du fait de l'accroissement de la population et de la
reconversion de terre cultivable à d'autres usages.
La République Démocratique du Congo notre pays,
et la localité de KAMBOTE notre site desrecherchesn'est pas
épargné de ces fléaux. Car, 16 millions de personnes
cité par MUPEMBA M., dans son T.F.C 2014) souffrent de la faim. Le 2/3
de la population soit environ 25 millions de personnes n'ont plus accès
à la ration calorique minérales quotidienne. Beaucoup des
familles congolaises en général et de régions où la
localité KAMBOTE est située sont contraintes à vivre en
deçà du seuil de pauvreté et manquent du nombre requis de
repas par jour. Pourtant, éradiquer la faim et de l'extrême
pauvreté constituent les premiers des objectifs de développement
pour les millénaires qui ne sera pas atteint en RD Congo.
- Le 80% de congolais vivant avec moins de 1$/j ;
- Le 70% de pauvres sont des paysans, ils n'ont pas de revenus
suffisants pour manger correctement et assurer les soins de santé
décents...
Tant que les autres secteurs d'activités ne parviennent
pas à offrir des emplois en quantité suffisante, en Ville ou
à la campagne, les défis sont de faire en sorte que tous les
actifs agricoles puissent encore trouver pleinement à s'employer dans
des travaux utiles rémunérateurs, sur ses maigres superficies,
malgré leur taille extrêmement réduite les agriculteurs
n'ont en effet souvent pas d'autres alternatives que
« d'intensifier » toujours d'avantage leurs systèmes
de production quitte à pratiquer des formes d'agricultures qui
s'apparentent au jardinage. Mais à quelques raisons de penser
qu'à un équipement constant, la productivité marginale du
travail ne peut alors évoluer qu'à la baisse. Le
supplément de revenu procuré par unité de travail
supplémentaire peut même devenir très faible. (Marc
Dufumier, p. 25).
Ainsi, notre préoccupation est tournée vers les
questions fondamentales suivantes :
1. L'agriculture familiale dans la localité de Kambote
est elle productive et efficace ?
2. Quels en sont les déterminants ou facteurs
associés à la productivité ainsi qu'à
l'efficacité ?
3. La production de l'agriculture familiale permet-elle de
répondre aux nouveaux défis de ces producteurs ?
Voici autant des questions qui constituent notre
préoccupation à travers notre travail.
La réponse à ces interrogations nécessite
d'analyser de façon empirique les efforts réels de producteurs
à travers l'évaluation de leur niveau de productivité et
efficacité dans l'agriculture familiale et d'examiner les
déterminants de celle-ci.
I.2. CADRE CONCEPTUEL ET
HYPOTHESE
Partant de travaux de LATRUFFE(2010), MUAYILA(2012) KANE
(2010), NYEMECK et Al (2004), cité par KABAMBA (2013). Le cadre
conceptuel de cette étude postule que, l'évaluation de
l'efficacité technique est fonction du capital humain, de facteurs
institutionnels, facteurs techniques et des facteurs économiques.
Le capital humain se définit comme un ensemble des
compétences, savoirs acquis et l'augmentation du capital productif de
l'exploitation.
Figure 1.1. CADRE CONCEPTUEL
PRODUCTIVITE, EFFICACITE DANS L'AGRICULTURE FAMILIALE
FACTEURS HUMAINS DU CAPITAL HUMAIN
1
FACTEURS INSTITUTIONNELS OU RESEAUX SOCIAUX 2.
CAPITAL PHYSIQUE OU TECHNIQUE
4
FACTEURS ECONOMIQUE OU CAPITAL FINANCIER
3
En rapport avec le cadre conceptuel décrit ci-dessus,
cette étude se propose de vérifier les hypothèses
ci-après :
H1. Les facteurs humains affectent la
productivité et l'efficacité de l'agriculture familiale ;
H2. Les facteurs institutionnels affectent la
productivité et l'efficacité dans l'agriculture familiale, au
niveau de l'instruction de l'agriculteur aux nombres d'années à
l'exercice agricole et aussi à la distribution des scores de
productivité.
H3. Les facteurs économiques affectent
la productivité et l'efficacité dans l'agriculture familiale.
Donc, l'accès au crédit, l'exercice de l'activité
supplémentaire, etc.
H4. Les facteurs techniques ou physiques
affectent aussi notamment la qualité des matériels
utilisés, les types des cultures, l'accès aux terres arables,
l'accès au service d'extension, etc.
Etant donné que le faible capital tant technique que
physique et la difficulté d'accès au crédit et à
l'encadrement, l'agriculture familiale ne répond pas aux défis
des agriculteurs.
I.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
En effet, les études ont permis d'évaluer le
niveau de productivité et efficacité dans l'agriculture familiale
de paysans africains en général et, en particulier, celui des
agriculteurs kasaiens. C'est dans ce cadre que nous avons voulus aborder ce
sujet comme symbole de la sécurité alimentaire. Nous pensons de
cette façon y apporter notre contribution par la recherche des voies et
moyens dans la région de la localité de KAMBOTE.
Cette étude présente un double
intérêt ; dont l'un socioéconomique, l'autre
scientifique.
- Sur le plan social, nous avons été
interpelés par la réflexion de SEKOV TOURE, qui se
demandait : «combien d'africains sont fiers de connaitre ce qui se
passe à l'extérieur de l'Afrique mais, refusent de se pencher
sur les données réelles de leur continent ? Combien
d'Africains se donnent la peine d'étudier les conditions de lancement
des satellites artificielles, mais ne disposent ni temps, ni courage de parler
des conditions qui règlent la vie économique de leurs pays, de
leur région, de leur sous-région, leur zone, leur tribu, et de
leur ethnies ». (KULONDI , 2013).
Les ressources humaines sont motrices de tout
développement. C'est alors que nous partageons cette idée de
l'économiste Danoise ESTHER BOSERUP qui dit : « quand
la population est clairsemée, le développement
s'éloigne ».
L'évaluation de l'efficacité technique offre les
moyens et les possibilités d'augmenter la productivité. Elle est
d'une importance capitale quand on a faire à des populations pauvres
avec des ressources financières très réduites et
limitées.
Face au nouveau défi du gouvernement de lutter contre
l'insécurité alimentaire pour réduire le taux de
mortalité et la santé maternelle. Ce travail se présente
comme une contribution à la politique économique dans la mesure
où il fournit au gouvernement la matière sur la décision
à prendre en vue d'augmenter la production du maïs et d'haricots et
d'améliorer le revenu du paysan de la localité de KAMBOTE.
- Sur le plan scientifique, cette étude se propose de
contribuer à la littérature empirique en économie rurale
sur la productivité et l'efficacité dans l'agriculture
familiale.
I.4. DELIMITATION DU TRAVAIL
Notre recherche a débuté en mars jusqu'en mai
2016 et a eu lieu dans l'espace géographique de la localité
KAMBOTE située dans la Commune de Lukonga, Province du Kasaï
Central en République Démocratique du Congo.
Les données d'élaboration de notre texte ont
été trouvées lors de nos enquêtes dans toute la
localité KAMBOTE, ce qui implique la ceinture verte de la région
Nord de la Ville de Kananga.
I.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Pour bien canaliser nos idées et nous faire comprendre,
nous avons structuré notre travail en cinq chapitres chacun
subdivisé en sous points.
· C'est ainsi que ce premier chapitre ayant trait
à l'introduction comprend cinq points.
· Le deuxième chapitre parle de la revue de la
littérature comprends quinze points.
· Le troisième chapitre traite des
matériels et méthodes qui comprends dix points au total.
· Le quatrième chapitre ayant trait aux
résultats et discussion comprendra douze sous points.
· Le cinquième chapitre parle de conclusion et
implications qui comprend aussi trois points dans son ensemble.
CHAPITRE II : REVUE DE
LA LITTERATURE
II.1. REVUE DE LA
LITTERATURE
L'agriculture familiale domine largement le paysage agricole
mondial ; 43% de la population active mondiale est employée dans le
secteur agricole ; 60% en Afrique et Asie.
Et 3 milliards de personnes vivant d'agriculture familiale,
dont la moitié sur des petites exploitations (ROPPA, 2000 et 2001).
L'analyse de la productivité et efficacité dans l'agriculture
familiale a fait l'objet de plusieurs études empiriques que ça
soit dans les pays développés ou encore dans les pays en
développement.
Partant de plusieurs travaux, ces économistes pensent
à propos de productivité et efficacité dans l'agriculture
familiale pour améliorer la productivité globale, nous ne
citerons que les plus anciens, les récents et ceux qui traitent de
l'agriculture.
Une étude a été réalisée au
Sénégal et les résultatsmontrent que, l'agriculture joue
un rôle essentiel dans la vie socio-économique du
Sénégal. Elle procure l'alimentation de base à plus de 60%
de la population. Le secteur agricole, au sens large regroupe à lui seul
près de 70% de la population active et constitue l'unique secteur
d'activité de l'écrasante majorité des ménages en
milieu rural. Malgré ce grand poids social et économique, force
est de constater que l'agriculture ne contribue que peu au PIB national,
environ 17%.
Une enquête urbaine menée dans plusieurs pays,
dont l'Ethiopie, le Kenya, le Sénégal, La République -
Unie de Tanzanie et l'Ouganda (ERDI 1993) a montré que l'agriculture
urbaine a apporté une contribution significative à
l'approvisionnement alimentaire de nombreuses grandes villes. (KROISID, 2002,
p.149).
KANE (2010) a analysé les performances de production de
62 exploitations familiales agricoles pratiquant le système de culture
à base d'arachide et de maïs (EFA) de la localité de
Zoetelé au sud du Cameroun.
Après l'analyse de la productivité partielle des
facteurs de production utilisés grâce à une analyse
statistique, une analyse de correspondance multiple et une classification
ascendante hiérarchique, l'étude s'est terminée par une
analyse de l'efficacité technique des EFA à partir d'une
méthode DEA et un modèle TOBIT censurés pour
générer et identifier les facteurs d'efficacité technique
des EFA sont estimés à 0,446 lorsque les rendements
d'échelle sont constants et à 0,678 lorsque les rendements
d'échelle sont variables ; la surface en culture et la destination
de la production affectent négativement l'efficacité technique,
l'appartenance à une organisation paysanne et l'âge
améliorent celle-ci.
La notion d'exploitation familiale agricole trouve son origine
dans l'organisation de la production agricole en Europe (Bergeret et Dufumier,
2002 a). La principale caractéristique de celle-ci est la force de
travail qui est souvent de nature familiale en majorité. Cependant, il
est indispensable de préciser comme Gastel (1980)
que : « l'exploitation familiale agricole africaine est
une équipe familiale de travailleurs cultivant ensemble, au moins un
champ principal commun auquel sont alliés, ou non un ou plusieurs champs
secondaires, d'importance variable selon les cas et ayant leurs centres des
décisions respectifs. (Brossiers et al., 2007)».
Pour ce qui est de la République Démocratique du
Congo, il y a eu plusieurs études qui ont été
réalisées sur la productivité et efficacité dans
l'agriculture familiale. D'abord ECOCONGO, la plateforme numérique de la
RD Congo montre dans ses études que la Province du Nord Kivu est une
région agricole : l'agriculture occupe 70% de la population active,
les terres y sont très fertiles et les conditions agro-climatiques
permettent de cultiver tout au long de l'année.
On y cultive autant des cultures vivrières,
destinées à l'alimentation, telles que le manioc, le maïs,
le riz et la pomme de terre que de cultures de rente comme le café, le
thé, la papaye et le palmier à huile.
En RD Congo, l'agriculture familiale occupe une place
prépondérante, car, plus de 70% de la population vit de celle-ci
qui la nourrit à plus de 90% CN-AIAF/RDC (2014). En dépit de ses
grandes étendues de terres arables , son important réseau
hydrographique, sa diversité de climats, son potentiel halieutique et
d'élevage considérable, la RD Congo se classe parmi les pays
déficitaires en matière agricole et de sécurité
alimentaire. Cette situation fait suite à l'absence depuis plusieurs
décennies d'une politique agricole appuyée par une
législation susceptible d'impulser le développement. Une autre
étude a été aussi réalisé en RD Congo par
MUAYIOLA.K (2012), elle avait pour objectif d'analyser l'efficacité
technique des ménages producteurs des maniocs contraint par le
crédit et ceux n'étant pas soumis à des contraintes de
crédit aux plateaux de BATEKE. Il a utilisé le modèle DEA
en prenant successivement en compte les hypothèses de rendement
d'échelle constant (CRS) et puis variables (VRS), il a trouvé que
les ménages sous contrainte de crédit étaient moins
efficaces que ceux sous contrainte. Et le score moyen d'efficacité de
tous les ménages était de 0,27 (sous CRS) et puis variable (VRS),
il a trouvé que les ménages sous contrainte de crédit
étaient moins efficaces que ceux sous contrainte. Et le score moyen
d'efficacité de tous les ménages était de 0,272 (sous
CRS) et 0,318 (sous VRS).
Pour ce qui est de facteurs déterminent, il a
utilisé un modèle tronqué et a trouvé sous
l'hypothèse CRS que l'éducation du Chef du ménage,
l'appartenance à une société, le fait d'être
propriétaire de la terre qu'on utilise affectent positivement
l'efficacité technique. Et sous l'hypothèse VRS, la taille de la
ferme et tous les autres variables citées ci-dessous pour
l'hypothèse CRS affectent aussi positivement les scores
d'efficacité.
NUAMA (2006) a évalué l'efficacité
technique des agricultrices, des cultures vivrières de la région
du N'ZICOMODOE en côte d'IVOIRE et identifié les
déterminants. Il a utilisé la frontière de 458
agricultrices ( 301 de manioc et 157 ignames) à travers 19 villages.
L'analyse montre que ces deux cultures vivrières sont
plus performantes que celles de manioc avec respectivement un score
d'efficacité de 88% et 80%. Ce qui montre qu'il existe encore des
possibilités d'accroissement de la production sans aucun apport
supplémentaire d'intrants.
En outre, l'analyse des déterminants montre que la
taille du ménage, l'accès à la vulgarisation et au
crédit sont des déterminants majeurs de l'amélioration de
l'efficacité de ces agricultrices. Au vu de ces résultats, il a
recommandé à la structure de vulgarisation et de crédit
agricole d'intensifier leur soutien.
II.2. DISTINCTION ENTRE LES
CONCEPTS : PRODUCTIVITE, EFFICACITE, EFFICIENCE
(NICOLAS, p. 101) expert en PNL et stratégies
marketing, a fait une étude sur ces concepts pour savoir pourquoi
certains ont des grands succès dans leurs activité... alors que
d'autres (malgré leurs durs efforts) n'ont toujours pas les
résultats qu'ils méritent vraiment ?
Il conclut avec une réponse dit-il :
« suffit pourtant de simples changements pour obtenir des grands
résultats ».
La productivité, l'efficacité et l'efficience
voilà bien trois mots qui tendent à se confondre. Or, bien que
des nombreux dictionnaires les qualifient des synonymes, ces 3 termes ont
pourtant des significations bine différentes.
Ainsi, une personne hautement productive dans son travail peut
très bien se révèle totalement inefficace. Pourtant, il
ne suffit que des peu de choses pour rendre efficace une personne productive.
II.2.1. PRODUCTIVITE
Commençons tout d'abord par la `'
productivité'' qui, généralement définie comme les
rapports entre la production d'un bien ou d'un service et l'ensemble des
itinérants nécessaires pour le produire.
Le petit Robert (1981) cité par Destais et al (2000)
montrent que de toutes ces définitions, nous retenons dans le cadre de
cette étude que la productivité se définit comme le
rapport entre ce qui est produit et les unités d'INPUT qui ont
été consommées pour y parvenir. Elle est liée au
facteur temps. Plus vous travaillez et plus vous produisez des
résultats.
En économie, la productivité entend mesurer le
degré de contribution d'un ou plusieurs facteurs de production (facteurs
matériels consommés ou facteurs immatériels mis en oeuvre)
à la variation du résultat final dégagé par un
processus de transformation. La productivité est en lien avec les
notions de rendement, d'efficacité et d'efficience (J. Fourastie).
La productivité a un rôle clé dans la
compréhension de la façon dont les actions humaines (à
l'échelon micro ou macro) contribuent au progrès, au
développement et à la croissance économique.
Historiquement, les gains de productivité les plus forts ont
coïncidé avec les des très fortes périodes
croissances économiques.
II.2.2 EFFICACITE
Quant à l'efficacité, par définition,
l'efficacité consiste à privilégier la performance afin
d'atteindre l'objectif désiré contrairement à la
productivité qu'elle se focalise sur la quantité,
l'efficacité quant à elle se concentre sur les résultats
à mieux obtenir. Ainsi, pour mieux illustrer ces différences,
prenons le cas d'une personne extrêmement productive mais peu efficace.
Bien qu'elle puisse travailler pendant des longues heures et
résoudre de nombreux points, elle se perdra régulièrement
dans le temps à résoudre des problèmes mineurs (voir
même à en créer de nouveaux sans s'en rendre compte) une
personne efficace quant à elle trouvera un moyen optimal pour arriver au
résultat désiré. En plus, dans le dictionnaire petit
Robert 1981, l'efficacité est généralement définie
comme la capacité à optimiser un résultat.
Wikipédia définit tan qu'à eux l'efficacité comme
la capacité d'une personne, d'un groupe ou d'un système à
arriver à ses buts ou aux buts qu'on lui a fixé.
Etre efficace serait donc produire les résultats
escomptés et de réaliser les objectifs fixés par exemple,
dans les domaines de la qualité de la rapidité et des
coûts. En d'autres mots ce serait faire les bonnes choses quand il faut
et là où il faut.
II.2.3. L'EFFICIENCE
Est un concept proche, mais différent.
Elle désignerait plutôt la capacité
à atteindre des objectifs au mieux (le plus rapidement avec le moins de
moyens).
L'encyclopédie pratique, (2016) définit
l'efficience qu'elle désigne le rapport entre les résultats
obtenus (biens produits ou services livrés) et les ressources
financières mises en oeuvre pour atteindre ces résultats. Elle
peut également, être mesurée au travers de la valeur
actuelle nette (VAN) du taux de rentabilité interne (TRI) ou encore du
délai de récupération.
Elle constitue une optimisation des outils mis en oeuvre pour
parvenir à un résultat.
L'idéal bien évidement, serait de conjuguer
efficacité et productivité : être capable de fournir
une grande quantité de travail tout en restant continuellement
focalisé sur la réalisation optimale de ses objectifs. Bien
qu'elle ne soit pas évident, de préserver continuellement
l'efficacité et productivité, cela reste la voie royale pour
viser de grands résultats. (EFFICIENCE-FICHE).
II.3. LE CONCEPT
D'AGRICULTURE FAMILIALE
Le concept d'agriculture familiale a fait couler beaucoup
d'encre et la diversité de ses définitions nous conduit à
parler des agricultures familiales en mettant ici en focus sur l'Afrique de
l'Ouest, terrain de la présente capitalisation.
Les agricultures familiales... c'est avant tout une histoire
commune, un mode de relations sociales et également un choix de
société.
`'Des exploitations dont la taille permet une
répartition équitable des facteurs de production et limite leur
concentration, assurant ainsi la création ou le maintien d'emplois en
milieu rural et qui permet un revenu décent aux familles `' paysannes `'
(Banque M. 2008).
Le terme `' agriculture familiale'' n'est pas utilisé
partout.
L'appellation varie selon les contextes. En Europe, c'est le
terme agriculture paysanne qui est plus courant : la
confédération paysanne `' l'agriculture paysanne est une
agriculture dans l'intérêt de la société''.
Les agricultures familiales peinent à
bénéficier de financements et équipement adéquats
dans les différentes régions du monde, les décideurs
donnant les plus souvent priorité aux agricultures industrielles :
En Afrique Sub-saharienne : 80% des exploitations
familiales mais seulement 4 à 7% des investissements publics sont
consacrés à l'agriculture familiale, malgré les accords de
MAPUTO(2003) qui prévoient d'allouer 10% des budgets nationaux pour
l'agriculture.
Au Brésil, par exemple, le budget du ministère
du développement agricole, en charge de l'agriculture familiale, est de
5 fois inférieur à celui du ministère de l'agriculture en
charge de l'agrobusiness...
L'agriculture familiale ne va pas sauver le monde à
elle seule, mais elle est sans aucun doute, l'une des solutions possibles, car
elle dispose des véritables savoir faire, est déjà source
d'emplois d'une manière non négligeable et nourrit près de
70% de la population mondiale (Rapport Banque Mondiale, 2008).
L'agriculture familiale durable met l'accent sur la
diversité biologique et l'association des cultures. Elle s'appuie sur
les connaissances traditionnelles des populations, mais s'enrichie de
techniques et de technologies modernes qui limitent les intrants externes. A la
place des engrais et des pesticides chimiques de synthèse, l'agro
écologique utilise l'ensemble des énergies renouvelables et des
matériaux biodégradables disponibles dans le milieu, pour la
fertilisation des sols et utilise la lutte naturelle et intégrée
dans le contrôle des parasites des cultures.
II.3.1. MESURE DE LA
PRODUCTIVITE
Dans la littérature économique, la
première mention d'un indice de productivité est attribuée
à Morris Copeland en 1937 dans son ouvrage `' concepts of national
incombe `'.
Les premiers travaux d'importance pour mesurer le niveau et
les impacts ont cependant été amorcés quelques
années plus tard. Au début des années 40, plusieurs
économistes dont Timberger (1942) et Stigler (1947) se sont
intéressés à ces questions.
Plusieurs indicateurs peuvent être
développés afin de rendre compte de l'évolution de la
productivité. Les mesures unies factorielles et les mesures
multifactorielles constituent les deux principales catégories
habituelles utilisées pour tenir compte des différents
indicateurs (Gamache, 2005).
Les premiers mettent en relation la productivité avec
un seul intrant (travail, capital, terre). Alors que les secondes combinent
simultanément les effets de plusieurs intrants.
En d'autres termes, l'augmentation peut être
comparée à celle de tous les intrants ou juste à celle
d'un seul facteur de production à la fois (Kaci, 2006).
La mesure de productivité peut être
exprimée sous la forme d'une ration de productivité rapportant le
résultat obtenu (extrant) à la consommation constatée des
facteurs intrants. Il s'agit donc d'une mesure de rendement, soit par
exemple : intensité énergétique du PIB, rendement par
hectare d'une production agricole, etc. On peut mesurer également la
productivité par quantité d'énergie utilisée ou la
productivité d'une unité de production ou d'une chaine de
production.
II.3.2. PRODUCTIVITE DU TRAVAIL
La productivité du travail est définie comme la
productivité des biens ou des services produits, obtenue pour chaque
unité du facteur de production `' travail'' utilisé. Par exemple
si le travail est mesuré en nombre d'heures travaillées, la
productivité sera également au ratio entre la quantité
produite sur une période temporelle (un jour, une semaine, une
année) et le nombre total d'heures travaillées par le
employés pendant cette période (le capital, livre premier,
chapitre XV).
II.3.3. PRODUCTIVITE EN
AGRICULTURE FAMILIALE
La productivité est toujours un rapport entre une
production réalisée, et les quantités de facteurs de
production utilisées pour l'obtenir.
VA = PB- Ci
Pour un système de culture donné (SC), lavaleur
ajoutée brute, ou VAB est le produit brut diminué des
consommations intermédiaires :
- Le produit brut (PB) traduit la valeur de la production
annuelle finale. Il s'applique aux quantités produites finales sur
l'ensemble de la surface totale consacrée au système de culture
étudié, multiplié par le prix unitaire de chaque produit
ou sous produit quel que soit leur destination (PB= productions finales
annuelles prix unitaires) ;
- Les consommations intermédiaires (CI) sont les biens
et services intégralement détruits au cours d'un cycle de
production. Il s'agit pour `' les biens'' des semences de plantes, des engrais,
des pesticides et du carburant achetés ; les services sont des
prestations que l'agriculteur ne peut pas réaliser lui-même faute
de savoir-faire, de technicité ou d'équipement. Cette richesse
créée (VAB) rapportée à un facteur en l'occurrence
à la quantité de force de travail investie mesurée en
homme jours (HJ), ou bien encore à la quantité de terre
mobilisée (hectare : ha), permet de mesurer respectivement la
productivité du travail (VAB.HJ) et de la terre (VAB/ha) pour les
systèmes de culture ou le système d'élevage
considéré.
La productivité de la terre : VAB d'un système
de culture ramenée à la surface = VAB total pour SCD la surface
consacrée à ce SC (ha) donc :
VAB d'un SC ramenée à la surface = VAB
totale pour un SCD la surface
Consacrée à ce SC (ha).
Cette variable permet de comparer des systèmes de
culture en termes de richesse produite par unité de surface. Elle
traduit souvent les caractères plus ou moins intensif du système
de culture. En général, les producteurs ayant peu de terre ont
intérêt à mettre en oeuvre des systèmes de culture
ayant une forte culture comprenant une rotation avec des jachères, on
ajoute les valeurs ajoutées par hectare des différents cycles qui
se succèdent dans le temps (tout au long de la rotation) divisées
par le nombre d'années total « n » que comprend la
rotation, y compris la jachère (inter-réseaux Dév.).
II.3.4. LES VOIES DE
L'AUGMENTATION DE LA PRODUCTIVITE EN AGRICULTURE (INTER-RESEAUX)
L'augmentation de la productivité en agriculture peut
prendre des voies très variées, selon que l'on considère
la productivité de la terre, la productivité du travail, ou les
deux conjointement.
L'augmentation de la productivité du travail. La
mécanisation des opérations manuelles, c'est-à-dire
l'emploi des machines, et l'usage de la traction animale ou
minotaurisée, autrement dit la substitution de l'énergie humaine
par l'énergie animale au thermique, sont les principaux moyens
d'augmenter la productivité du travail.
Il en va de même de l'usage de produits chimiques tels
que les herbicides.
En supprimant des goulets d'étranglement qui, en
fonction de lieux et des cultures considérés, peuvent se situer
au niveau de la préparation du sol, du semis, du désherbage, de
l'arrosage, etc.
En outre, pour nous faire comprendre en détail sur les
différentes voies d'augmentation de la productivité nous ne
pouvons pas oublier de parler de l'augmentation de la productivité de la
terre. C'est l'augmentation de la valeur ajoutée produite par
unité de surface exploitée.
II.3.5. NOTION DE PRODUCTIVITE
PHYSIQUE
(Gérard GHERSI, p114), la notion de productivité
physique des facteurs est une notion qui permet d'apprécier sur une
période de temps donnée le niveau de performance de l'entreprise.
Elle se mesure en faisant le rapport entre le volume d'un produit ou le volume
de plusieurs facteurs qui ont été nécessaires à sa
production, la question que nous ajoutons est celle de connaitre aussi la
productivité partielle.
On parle de la productivité partielle, lorsqu'on
compare cette production à l'ensemble des facteurs employés
P
II.3.6. FONCTION DE PRODUCTION
ET LA LOI DES RENDEMENTSDECROISSANTS
FIGURE N° 1.2.
Productivité totale variable travail
O'
M
C
Quantité de facteurs variable travail
g
L
Productivité moyenne et productivité marginale
variable travail
B
I'
C'
Productivité moyenne = f
Productivité marginale = fL'(L,So)
Quantité de facteurs variable travail
0
M'
B'
La productivité physique moyenne d'un facteur (PMF) est
le rapport de la quantité totale produite à la quantité
d'un facteur utilisé.
La productivité marginale d'un facteur (PmF) mesure
l'augmentation de la production résultant d'une variation de la
quantité de ce facteur, les autres facteurs demeurant fixes.
Le graphique n°1 traduit l'évolution
simultanée de la production et la de la productivité moyenne et
marginale. Il illustre la loi de rendement croissant formulée au
début du 19ème siècle par Ricardo qui
s'appuyait alors sur l'exemple d'une production agricole obtenue à
partir de deux facteurs de production :
· La terre,
· Le travail.
Dans sa démonstration, Ricardo a montré que si
l'on augmenté progressivement le nombre des travailleurs sans augmenter
la superficie en culture (L variable et S fixe comme dans l'exemple
précédent) dans un premier temps la production augmenté
plus que proportionnellement de 0 à I dans le graphique 1. On parle
alors de rendement croissant. Au point d'inflexion 1, la production du volume
de la production se fait à un rythme moins que proportionnelle à
la quantité de travail employé.
II.4. DETERMINANTS DE
L'EFFICACITE
Dans la littérature, la notion d'efficacité fait
l'objet de deux grandes composantes : l'efficacité technique et
celle allocutive.
- La première se réfère à
l'organisation matérielle de la production. Ainsi, une exploitation est
technique efficace, si pour un niveau de facteur et de produits
utilisés, il est impossible d'augmenter la quantité d'un produit
sans augmenter la quantité d'un ou de plusieurs facteurs ou sans
réduire la quantité d'un autre produit.
L'exploitant la plus efficace techniquement est celle qui, a un
niveau de production égale à utiliser le moins d'intrants.
- La seconde efficacité se définit par rapport
au système de prix auquel fait face l'exploitant et suivant un
comportement d'optimisation économique (minimisation d'un coût,
maximisation des profits). A titre d'exemple, un agriculteur est
déclaré allocativement efficace, si, à un niveau de
production donnée, le coût de production est minimum.
L'exploitation qui est à la fois techniquement et allocativement
efficace est dit économiquement efficace. Il a un comportement de
maximisation de profit. En situation de concurrence, son profit est maximum
lorsqu'elle égalise le coût marginal de production de chaque
facteur de production à son prix sur le marché.
- Selon la théorie micro économique
traditionnelle, l'étude d'efficacité technique ou
économique n'ont pas leur raison d'être car la production est
supposée être rationnelle `' maximisation'' de profit. Par
conséquent, chaque exploitant se trouverait toujours la frontière
de production ou sur la frontière des coûts, mais dans la
réalité, les études montrent le contraire.
Enfin, l'expérience indique que les producteurs en
général ne se situent jamais du moins dans leur majorité
sur les frontières de production et de coût. C'est ainsi que des
études ont été menée dans tous les domaines et dans
presque tous les continents pour quantifier exactement le niveau
d'efficacité atteint par les producteurs (THIAM et al, 2001). Compte
tenu du nombre important de publication dans les domaines, nous ne
mentionnerons que les écrits les plus récents et ceux qui ont
pour champ d'investigation de producteurs de maïs et d'haricots de
localité de KAMBOTE.
A travers la littérature, de nombreuses études
ont montré que certains facteurs ont un impact sur le niveau
d'efficacité. Ces facteurs peuvent être la taille de
l'exploitation, le niveau d'instruction, l'âge du chef de ménage,
l'accès au crédit et l'appartenance à un groupement
d'intérêt économique.
II.4.1. LA TAILLE DE
L'EXPLOITATION
L'influence sur le niveau de l'efficacité a
été montrée par ALVAREZ et ARIAS (2004). L'étude de
HELFAND et LEVINE au Brésil a établit une relation en forme de
U entre la taille de l'exploitation et l'efficacité technique.
Ainsi, pour les exploitations Brésiliennes dont la taille est comprise
entre 1000 et 2000 hectares, l'efficacité est négativement
corrélée à la taille. Mais l'exploitation ayant une
superficie hors de cette place a une efficacité technique
corrélée à la taille.
II.4.2. LE NIVEAU D'INSTRUCTION
L'instruction du nombre d'années d'étude
primaire, secondaire ou universitaire sont des variables qui ont un impact
positif sur les indices d'efficacité dans le sens qu'un producteur
instruit a facilement la maitrise des techniques modernes de production ainsi
l'opportunité d'avoir les information nécessaires sur le prix de
marché et d'acheter ses inputs à moindre prix.
II.4.3. L'AGE DES EXPLOITANTS
Il peut exister une relation négative ou positive entre
l'âge et le niveau d'efficacité. Certains chercheurs pensent que
les producteurs les plus âgés sont moins efficaces que les jeunes
producteurs dans la mesure où selon eux les premiers n'ont assez des
contrats avec les services de vulgarisation et ils sont peu disposés
à adopter les informations nécessaires et adopter des nouvelles
technologies.
Néanmoins, d'autres chercheurs estiment que les
producteurs âgés peuvent être plus efficaces en raison de
leurs expériences.
II.4.4. LE CREDIT
Si les fonds obtenus par les paysans à travers les
structures de prêts servent à l'achat d'intrants modernes, les
crédits influent positivement la productivité des exploitants.
Toutefois, certaines études menées ont abouti à une
relation négative et significative entre les crédits et la
productivité de l'efficacité. La raison essentielle est que des
petits paysans n'utilisent pas les fonds obtenus pour l'intensification
agricole. Ils l'utilisent à d'autres fins.
II.4.5. L'APPARTENANCE A UN
GROUPEMENT D'INTERET ECONOMIQUE
Selon la littérature, le capital social dont
l'appartenance à une organisation est une composante qui a un impact
positif sur la productivité et efficacité dans l'agriculture
familiale. L'organisation sociale accroit les potentiels productifs de la
société.
En effet, cette organisation communautaire peut
résoudre les problèmes de mains d'oeuvre et d'accès au
crédit qui sont des facteurs qui améliorent l'efficacité
technique du paysan. Cependant, les obligations sociales, productivité
et efficacité dans l'agriculture familiale sont négativement
corrélées
II.4.6. MESURES DE L'EFFICACITE
PAR LES METHODES DE FRONTIERES
La mesure de la littérature abondante relative aux
méthodes basés sur la frontière efficace note deux grandes
familles des méthodes généralement utilisée pour
approximer la frontière efficace : les méthodes non
paramétriques (data enveloppmentanalysis DEA et le free disposalhull
FDH). Et les méthodes paramétriques (approche de la
frontière stochastique SFA, l'approche de free distribution DFA et
l'approche thick frontière FA).
Les frontières non paramétriques sont de types
déterministes alors que celles des méthodes paramétriques
peuvent être de types déterministe ou stochastique. Ces
méthodes sont classées selon la forme présumée de
la frontière et la technique d'estimation employée pour tracer
celle-ci, ainsi que les raisons pour justifier l'écart entre la
production maximale et la production observée. Pour de raisons
d'accessibilité, nous avons opté pour la méthode DEA que
nous aurons à décrire plus loin.
CHAPITRE III :
MATERIELS ET METHODES
III.1. COLLECTE DE DONNEES
III.1.1. brève
présentation du lieu d'enquête
La localité de KAMBOTE est située dans un milieu
à vocation agricole. Il y a plusieurs cultures vivrières dont les
plus significatives sont les maïs, les maniocs, les haricots, le riz, etc.
Au niveau de culture de rentes, il existe quelques
exploitations de café et des plantations à huile effectuée
sur des petites étendues. Les cultures les plus importantes sont les
maïs et les maniocs, c'est-à-dire que celles-ci sont les cultures
vivrières qui sont les plus dominantes dans cette partie où notre
étude s'est déroulée. Elle constitue l'essentielle des
aliments de base de la population rurale de cette contrée.
Pour récolter les données, nous avons mis
à profit les sources notamment, l'enquête par sondage et aussi
bien, la recherche documentaire.
A. La situation géographique ou
localisation
La localité de KAMBOTE se trouve dans la Province du
Kasaï Central, dans la Ville de Kananga, Commune de Lukonga.
La localité de Kambote est bornée :
· Au nord par la localité Luntu,
· Au sud par la localité de Bandayi,
· A l'est par la rivière Malole qui sépare
cette localité ave la concession du Grand Séminaire Malole,
· A l'ouest par la rivière Tshisambi qui
sépare cette localité avec le quartier Apollo.
III.1.2. METHODE DE SONDAGE
Une enquête par sondage est une démarche
méthodologique consistant à obtenir des informations
auprès d'une partie de la population baptisée échantillon,
les analyser en vue d'extrapoler les résultats pour les
générations à la population entière d'où
elle est issue. Elle est réalisée notamment pour palier à
l'impossibilité pratique d'interroger individuellement toute une
population à laquelle l'on s'intéresse (MUAYILA. K., 2013).
Compte tenu des contraintes financières temporelles et
logistiques, et aussi la grande difficulté était la distance qui
nous séparer entre le lieu de recherche et notre milieu d'habitation,
nous étions obligé de passer par un échantillon
d'étude. Dès lors, notre enquête est du type classique,
pour ce faire, nous avons mené une enquête transversale à
travers ce site.
S'agissant de l'échantillon, nous avons opté
pour les méthodes non probabilistes adaptées, lorsque la base de
sondage est rebelle à la loi du hasard.
En d'autres termes, dans le cas où il est difficile,
voir impossible de constituer la probabilité de sélectionner les
éléments de l'échantillon, nous pouvons inclure pour des
raisons, les ressources disponibles au moment de la collecte des
données. C'est un échantillon de convenance avec les
caractères homogènes de la localité, l'évidence sur
la représentativité de l'échantillon est garantie de
l'exactitude des résultats validés.
III.1.3. RECHERCHES
DOCUMENTAIRES
Le parcours des rayons bibliothécaires a enrichi notre
recherche. Des études théoriques et empiriques en rapport avec la
productivité et l'efficacité de production de maïs et
haricots. C'est sur cette base scientifique que nous avons construit le cadre
conceptuel et les questionnaires d'enquête, instrument de sondage.
III.1.4. TAILLE DE
L'ECHANTILLON
A en croire une abondante littérature sur
l'enquête par sondage, le choix de la taille de l'échantillon est
corrélée à la précision des estimations que l'on
veut atteindre plus la taille de l'échantillon augmente, la
précision s'améliore, d'autres éléments sont
à prendre en compte comme la technique d'échantillonnage choisie,
les moyens disponibles pour réaliser l'enquête, le temps imparti
à l'enquête, le coup de la réalisation,
l'homogénéité de la population homogène comme la
nôtre, un échantillon même de petite taille peut donner des
informations sûres.
De ce qui précède, la taille de
l'échantillon de notre travail a été
déterminée compte tenu de la population d'études, son
accessibilité et sa disponibilité à fournir des
informations utiles à la recherche.
Nous étions contraint, avions nous dit, plus haut
à un échantillon de convenance de 200 ménages.
B. VARIABLES POTENTIELMENT EXPLICATIVE DE
L'EFFICACITE TECHNIQUE
Le déterminant de productivité et
efficacité serait la taille de ménage d'exploitant, l'âge
de producteur, le niveau d'instruction du chef de ménage,
caractéristique de ménage, la possession de terrain,
l'utilisation des matériels ou outils, la qualité de terre, le
mode d'approvisionnement d'exploitation, le coût de location par
champage, la rotation de culture, utilisation de fertilisant, la sorte de
culture pratiquée, la pratique d'une activité secondaire, avoir
des appuis financiers, avoir un compte d'épargne, l'accès au
crédit, accès au rémittence régulièrement,
la superficie totale de l'exploitation, la quantité
récoltée, l'utilisation des mains d'oeuvre, l'appartenance dans
des organisations paysannes, l'expérience, avoir une formation en
rapport direct avec l'agriculture, la distance par rapport aux institutions qui
accordent les crédits, la distance par rapport au marché
d'écoulement, la raison de pratiquer l'agriculture, connaître les
contraintes majeures en la production, les principaux clients et
l'évaluation de production en comparant les années
passées.
III.1.6. HYPOTHESES THEORIQUES
En effet, plus le producteur est âgé, il est
moins productif efficacement. Les producteurs qui sont instruits sont
efficacement productifs que les producteurs analphabètes, car ils ont la
possibilité de tirer profit des opportunités de formation et des
informations existantes. « La variable taille du ménage a un
impact sur la productivité efficace, car, plus la taille du
ménage est grande, plus les producteurs disposent d'une importante force
de travail. En revanche, la variable « accès à la terre
familiale » doit être corrélée positivement
à la productivité efficace dans la mesure où cette forme
d'accès à la terre n'entraine pour les producteurs, ni des
charges financières à payer aux propriétaires terriens, ni
partager les récoltes entre lui et les propriétaires ainsi,
l'exploitant n'a pas d'incitation à produire plus efficacement pour lui
permettre de payer son loyer.
III.1.2.2. PROCEDURE DE
COLLECTE DE DONNEE
Partant des objectifs de l'étude et du cadre
conceptuel, un questionnaire comportant des questions a été
élaboré afin de récolter les données
nécessaires à l'analyse .Pour s'assurer d'un bon
déroulement de l'enquête et de la et de la fiabilité de
l'information à traiter, l'administration du questionnaire a
été assuré notre vue face à face
enquêteur-enquêté (chef de ménage ou sa conjointe).
Ainsi, un étudiant de troisième graduat en sciences
économiques et administration des affaires a administré le
questionnaire.
III.2 OPERATIONNALISATION
DE CONCEPTES
Cette étude s'inscrit dans une démarche
post-positiviste fondée sur une approche hypothético
déductive, dont une des plus importantes étapes est
l'opérationnalisation de concepts qui n'est rien d'autre qu'une
transformation des hypothèses théorique en hypothèses
empirique.
Cette transformation nous a donc conduit a la construction de
la figure ci-dessus ,présentant les indicateurs empirique du cadre
théorique et indiquant le sens de direction de la relation entre la
variable dépendante qui est l'estimation des recettes tirées
après une campagne par rapport aux dépense engagés et le
variables explicatives.
38 Variables regroupées en quartes composantes ont
été considérées comme potentiellement
déterminantes de l'efficacité technique.
A. Variable dépendante : Estimation des
recettes tirée par rapport aux dépenses après une
campagne.
Notre variable dépendante est catégorielle
étant donné qu'elle prend 3 modalités dont la valeur 1 (si
les recettes< dépenses), la valeur 2 (si les sont = dépenses)
et la valeur 3(si les recettes >dépenses). Ceci étant, est
considéré comme efficace, les ménages dont les recettes
sont supérieurs aux denses engagées (donc ayant un bon
rendement).
Tout ceci en se référent à la notion
d'effet king qui stipule qu'une exploitation doit avoir une mauvaise vente.
B. Variables potentiellement explicatives de
l'efficacité technique
Fig2. Opérationnalisation des
concepts.
CAPITAL HUMAIN.
-Taille de ménage
-Âge du chef de ménage
-Instruction du chef du ménage.
-Caractéristiques de ménage
-Genre du chef de ménage.
TERRAINS EN POSSESSION
-Nombres du terrain en possession
-Matériels utilisés la dernière campagne
-Qualité terre exploitée
-Types de l'exploitation
-le coût de location par champagne.
-Rotation de cultures.
-Fertilisants en possession.
-Fertilisants utilisés
-Cultures pratiquées.
-Superficie totale.
-Quantité en valeur des haricots et maïs.
-Superficie cultivée
-Utilisation d'une mains d'oeuvre salariée.
Fertilisants utilisés c
Productivité et efficacité dans
l'agriculture familiale.
FACTEURS INSTITUTIONNELS
- Appartenance à une organisation paysanne
- Expériences dans l'agriculture ;
- Etre formé en agriculture
- Renforcement des capacités
- Source du renforcement des capacités
- Distance par rapport aux institutions d'octroi du crédit
- Distance par rapport au marché d'écoulement
- Objectifs poursuivi en agriculture
- Contraintes majeures liées à la production
- Principale clientèle directe
- Production durant les 5 dernières années
CAPITAL FINANCIER
- Activité secondaire
- Type d'activité secondaire
- Appui financier
- Source appui financier
- Compte d'épargne en possession
- Accès au crédit
Ca2pital physique.
TABLEAU : HYPOTHESES
EMIRIQUES
HYPOTHESE
|
VARIABLE
|
MESURE/TYPE
|
SIGNE ATTENDU
|
H1
|
Taille de ménage (X1)
|
Nombre des personnes
|
+/-
|
H2
|
Age chef de ménage (X2)
|
Multi catégorielles
18 ans -20 ans =1
21 ans - 28 ans =2
29 ans - 37 ans =3
38 ans - 49 ans =4
50 ans - 59 ans =5
60 ans - 65 ans =6
Plus de 65 ans =7
|
+/-
|
H3
|
Instruction du Chef de ménage (X3)
|
Multi catégorielles
Sans instruction =1
Primaire =2
Secondaire =3
Supérieur =4
Universitaire =5
|
+
|
H4
|
Caractéristique de message (X4)
|
Multimodale
Monoparental =1
biparental =2
polygame =3
|
+
|
H5
|
Genre du Chef de ménage (X5)
|
Binaire
Masculin =1
Féminin =2
|
+
|
H6
|
Terrain en possession (X6)
|
Binaire
Oui =1
Non =2
|
+
|
H7
|
Nombre de terrains en possession (X7)
|
Nombre des terrains
|
+
|
H8
|
Matériels utilisés durant la dernière
campagne (X8)
|
Multi catégorielle
Bêches =1
machettes =2
houes =3
tous =4
|
+
|
H9
|
Qualité de terre exploitée (X9)
|
Binaire
arable =1
Non arable =0
|
+
|
H10
|
Type de l'exploitation (X10)
|
Multi catégorielles
Fermage =1
Nettoyage =2
héritage =3
achat =4
|
+
|
H11
|
Coût de location/clampage (X11)
|
Multi catégorielles
30000 à 60000 =1
70000 à 100000 =2
110000 à 140000 =3
150000 à 200000 =4
Plus de 200000 =5
|
+
|
H12
|
Rotation des cultures (X12)
|
Binaire
Maïs - Manioc =1
Haricot - Manioc =2
|
+
|
H13
|
Fertilisants en possession (X13)
|
Binaire
oui =1
non =2
|
+
|
H14
|
Fertilisants utilisés (X14)
|
Multi catégorielles
urée =1
NPK =2
Autres =3
|
+
|
H15
|
Cultures pratiquées (X15)
|
Multi catégorielles
Arachides =1
Maïs =2
Maniocs =3
Haricots =4
Autres =5
|
+
|
H16
|
Superficie totale de l'exploitation (X23)
|
Multi catégorielles
< 1 Ha = 1
= 1 Ha = 2
> 1 Ha =3
|
+
|
H17
|
Superficie cultivée en valeur (X24)
|
Multi catégorielles
30000 à 60000 =1
70000 à 100000 =2
110000 à 140000 =3
150000 à 200000 =4
Plus de 200000 =5
|
+
|
H18
|
Quantité et valeur d'arachide récoltée
durant la dernière campagne (X25)
|
Multi catégorielles
5 mécas à 10 mécas= 1
(12500 à 25000 FC)
11 mécas à 15mécas =2
(27500 à 37500 FC)
16 mécas à 20 mécas =3
(40000 à 50000 FC)
Plus de 20 mécas =4
Plus de 50000 FC
|
+
|
H19
|
Quantité et valeur de maïs récoltée
durant la dernière campagne (X26)
|
Multi catégorielles
5 mécas à 10 mécas= 1
(3500 à 70000 FC)
11 mécas à 15mécas =2
(7700 à 10500 FC)
16 mécas à 20 mécas =3
(11200 à 14000 FC)
21 mécas à 25mécas =4
(14700 à 17500 FC)
Plus de 25 mécas =5
Plus de 17500 FC
|
+
|
H20
|
Utilisation d'une M.O salariée (X27)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
-
|
H21
|
Activité secondaire (X16)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
-
|
H22
|
Type d'activité secondaire (X17)
|
Multi catégorielles
Elevage = 1
Fonctionnaire =2
Pisciculture =3
Autres =4
Artisan maçon = 5
Commerçant =6
|
-
|
H23
|
Appui financier (X18)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
+
|
H24
|
Source d'appui financier (X19)
|
Multi catégorielles
Etat = 1
Micro finance =2
ONG =3
Famille =4
Association = 5
Tontine =6
|
+
|
H25
|
Compte d'épargne (X20)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
+
|
H26
|
Source du compte d'épargne (X21)
|
Multi catégorielles
tontine = 1
Micro finance =2
banque =3
autres =4
|
+
|
H27
|
Accès au crédit (X22)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
+/-
|
H28
|
Appartenance à une organisation paysanne ( X28)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
+
|
H29
|
Expérience dans l'agriculture (X29)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
+
|
H30
|
Etre formé en agriculture (X30)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
+
|
H31
|
Renforcement des capacités (X31)
|
Binaire
oui =1
non =0
|
+
|
H32
|
Source du renforcement des capacités (X32)
|
Multi catégorielles
Paysan = 1
Catholique =2
Protestant =3
Pentecôtiste =4
Autres =5
|
+
|
H33
|
Distance par rapport aux institutions d'octroi du crédit
(X33)
|
Multi catégorielles
< 10 km = 1
= 10 km = 2
> 10 km =3
|
-
|
H34
|
Distance par rapport au marché d'écoulement
(X34)
|
Multi catégorielles
< 10 km = 1
= 10 km = 2
> 10 km =3
|
-
|
H35
|
Objectif poursuivi en A.F (X35)
|
Multi catégorielles
Occupez le temps = 1
Subvenir à tous les besoins de la famille = 2
Perpétrer la tradition du village =3
|
+
|
H36
|
Contraintes majeurs liées à la production
(X36)
|
Multi catégorielles
Manque de main d'oeuvre = 1
Pénibilité du travail = 2
Manque de terre =3
Manque de semence =4
Faible fertilité du sol =5
Maladie des plantes =6
Coût des intrants trop élevés = 7
Manque de formation = 8
Manque de crédit = 9
|
-
|
H37
|
Principale clientèle (X37)
|
Multi catégorielles
consommateur = 1
revendeur = 2
autres =3
|
+
|
H38
|
Production durant les 5 dernières années (X38)
|
Multi catégorielles
A la baisse = 1
stable = 2
à la hausse =3
|
+/-
|
III.3. TECHNIQUE D'ANALYSE
Nous devions avoir des variables quantitatives, toute de la
complexité du travail, toutes nos variables ont été
transformées en qualitatives.
Nous aurons à faire l'analyse uni variée, avec
utilisation de la commande stata tab suivie de la variable binaire ou multi
catégorielle que l'on souhaite décrire afin d'obtenir la
fréquence et le pourcentage dans chaque catégorie pour les
variables étant toutes qualitatives.
Ensuite, nous aurons à faire l'analyse bi variée
afin de tester l'association entre deux variables qualitatives (test de
chi2 DE Pearson dont l'hypothèse H0 est l'indépendance
des lignes et des colonnes du tableau croisé). La syntaxe est : tab
variable dépendante chi2 ou all.
Il existe plusieurs modèles qui sont utilisés
dans le traitement des données, entre autres DED, TOBIT, etc. pour ce
qui est de notre travail, le choix est tombé sur MDATA avec utilisation
de l'outil stata 10.
CHAPITRE IV :
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Ce chapitre présente et discute les résultats
de l'étude. Il est subdivisé en deux sections, le premier est
les résultats univariés et bivariés avec
interprétation et la deuxième discute les résultats
obtenus en partant des hypothèses émises.
IV.1 PRESENTATION DES
RESULTATS
4.1.1 ANALYSE UNIVARIE
Il s'agit ici d'interpréter le tableau partant de la
fréquence et le pourcentage dans chaque catégorie.
Les tableaux ci-dessus présentent les discussions de
la variable y1 (recettes par rapport aux dépenses après une
campagne). On observe que sur un échantillon de 200 ménages
enquêtés, 65 ménages soit 32,5% sont dont les recettes
inférieures aux dépenses, représentées par 1 ;
120 ménages soit 60% dont les recettes supérieures aux
dépenses, représentées par 3.
Les tableaux ci-dessus nous donnent la distribution de la
variable x1 (taille de ménage). Cette variable est scindée en
deux, dont celle prenant en compte personnes de moins de 15 ans et l'autre
celle de plus de 15 ans. Partant de ceux de moins de 15 ans,
1èrtableau, nous observons que sur un échantillon de
200 ménages enquêtés, un ménage soit 0,5% a une
personne représentée par 1, 25 ménages soit 12,44% ont
deux personnes, représentée par 2 ; 56 ménages soit
27, 86%, ont 3 personnes représentées par 3 ; 67
ménages soit 33,33%, ont 4 personnes représentées par
4 ; 33 ménage soit 16, 42%, ont 5 personnes
représentées par 5 ; 10 ménages soit 4,98 % ont 6
personnes, représentées par 6 et 8 ménages soit 3,98% ont
7 personnes, représentées par 7.
Concernant de ceux de plus de 15 ans (2ème
tableau), nous observons que sur 200 ménages enquêtés, 4
ménages soit 1,99%, ont 2 personnes représentées par
2 ; 36 ménages soit 17,91% ont 3 personnes
représentés par 3 ; 43 ménages soit 21,39% ont quatre
personnes représentées par 4 ; 53 ménages soit 26,37%
ont 5 personne représentées par 5 ; 23 ménages, soit
11, 44%, ont 6 personnes représentées par 6 et 41 ménages
soit 20, 40% ont 7 personnes représentées par 7.
Partant de la variable x2 (âge du chef de ménage)
dans le tableau ci-dessus, nous observons sur un échantillon de 200
ménages enquêtés , 16 ménages soit 8%, sont dont
l'âge du chef est entre 18-20 ans, représentées par
1 ; 35 ménages soit 17,50%, sont dont son âge est entre 21-28
ans, représentées par 2 ; 51 ménages soit 25,5% soit
25,5% dont il est entre 29-37 ans, représentées par 3, 41
ménages soi 20,5% dont il est entre 38-49 ans,
représentées par 4 ; 39 ménages soit 19,5%, dont il
est 50 - 59 ans, représentées par 5, et 18 ménage soit 9%
dont il est entre 60-65 ans, représentées par 6.
Sur base du tableau ci-dessus qui nous donne la distribution
de la variable x3 (instruction du chef de ménage), nous observons que
sur un échantillon de 200 ménages enquêtés, 47
ménages, soit 23,5% sont dont le chef de ménage est sans
instruction représentées par 1 ; 80 ménages, soit 40%
dont il a un niveau primaire, représentées par 2 ; 63
ménages, soit 31,5%, dont son niveau est secondaire,
représenté par 3, et 10 ménages, soit 5 % dont son niveau
représenté par 4.
le tableau ci-haut nous donne la distribution de la variable
x4 ( caractéristique du ménage). Nous observons que sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés, 154
ménages soit 77%, sont du type monoparental, représenté
par 1 ; 25 ménages soit 12,5 sont du type biparental
représenté par 2 et 21 ménages soit 10,5%, sont du type
polygame représenté par 3.
En observant le tableau ci-haut qui nous présente la
distribution de la variable ( genre du chef de ménage) , nous trouvons
que sur un échantillon de 200 ménages enquêtés, 144
ménages, soit 72% , sont dont le chef est un homme,
représenté par 1 et 56 ménages, soit 28% dont le chef est
une femme, représenté par 2.
X6 étant la variable représentant le terrain en
possession, nous observons dans le tableau ci-haut que sur 200 ménages
enquêtes, 34 ménages soit 17%, ne possèdent pas le
terrain, représenté par 0 et 166 ménages, soit 83% en
possèdent par 1.
Le tableau ci-dessus nous donne la distribution de la variable
x7 (nombre des terrains en possession). Nous observons que sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés, 34
ménages soit 17%, possèdent un terrain,
représentées par 1 ; 21 ménages soit 10,5%
possèdent 2 terrain représentées par 2 ; 41
ménages soit 20,5% possèdent 2 terrains,
représentées par 2, ; 41 ménages, soit 20,5%
possèdent 3 terrains représentés par 3 ; 39
ménages, soit 19,5%, en possèdent par 4 ,
représentées ; 47 ménages, soit 23,50% , en
possèdent 5 représentés par 5 ; 17 ménages,
soit 8,5%, en possèdent 6 , représentés par 6 et
enfin 1 ménage, soit 0,5% en possèdent représentées
par 8 .
Partant de la variable x8 (matériels utilisés
durant la dernière campagne), nous observons dans le tableau ci-dessus
que sur un échantillon de 200 ménages enquêtés, 20
ménage, soit 10 %, ont utilisé la machette,
représenté par 2 ; 66 ménages, soit 33%, ont
utilisé la houe et représenté par 3 et 114 ménages
soit 57% ont utilisé tous les matériels,
représentés par 4 .
Le tableau ci-haut nous donne la distribution de la variable
x9 (qualité de terre exploitée). Nous observons que sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés soit 3 %,
exploite une terre non arable, représentée par 0 et 194
ménages, soit 97% exploite une terre arable, représenté
par 1.
Sur base du tableau ci-dessus qui nous donne la distribution
de la variable x10 (type de l'exploitation), nous observons que sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés , 15
ménages, soi 7,5% sont dont leur exploitation est du type fermage,
représenté par 1 ; 115 ménages, soit 57,5%, du type
métayage , représenté par 3 et 70 ménages soit 35%
du type achat représenté par 4.
Partant de la variable x11 (coût de location/champage),
dans le tableau ci-haut, nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 45 ménages, soit 22,5% sont dont
le coût de location est entre 30.000 à 60.000 FC
représenté par 1, 134 ménages, soit 67% entre 70.000
à 100.000 FC, représentées par 2 ; 8 ménages
soit 4% entre 110.000 à 140.000 FC, représentées par 3, 11
ménages soit 5,5% entre 150.000 à 200.000 FC,
représentée par 4 et 2 ménages, soit 1% , va plus de
200.000 fc représentée
par5.
Le tableau ci-haut nous donne la distribution de la variable
x12 (rotation de culture). Nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 95 ménages, soit 47, 50%, ont
comme rotation, maïs -manioc, représentée par 1 et 105
ménages, soit 52,5%, haricot-manioc, représentées par 2.
Pour ce qui concerne la variable x14 (fertilisant
utilisé), nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 195 ménages, soit 97,99% ne
possèdent pas de fertilisant, représenté par 0 et 4
ménages soit 2,01% en possède, représentée par 1.
Pour ce qui concerne la variable 14 (fertilisant
utilisé), nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 11 ménages, soit 5,5% ont
utilisé urée comme fertilisant, représenté par 1
et 189 ménages, soit 94,5% , ont utilisé autres ,
représentées par 3.
X 15 étant la variable représentant les cultures
pratiquées, nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 8 ménages soit 4% ont comme
culture arachides, représentées par 1, 130 ménages soit
65%, maïs, représentée par 2 ; 26 ménages, soit
13%, manioc, représentée par 3 et 36 ménages, soit 18%,
haricots, représentées par 4.
Le tableau ci-haut, nous donne la distribution de la variable
x16 (activité secondaire). Nous observons que sur un échantillon
de 200 ménages enquêtés, 131 ménages, soit 65,5%,
ont autres activités, représentées par 1 et 69
ménages, soit 34, 5% n'en ont pas, représentées par 0.
En observant le tableau ci-haut qui nous présente la
variable de la distribution x17 (type d'activités secondaires), nous
trouvons que sur un échantillon de 200 ménages
enquêtés, 40 ménages, soit 20% pratiquent l'élevage,
représentée par 1 ; 14 ménages, soit 7%, sont des
fonctionnaires, représentés par 2 ; 15 ménages, soit
7,5%, pratiquent la psyculuture, représentées par 3 ; 69
ménages, 34,5% font autres activités, représentés
par 4 ; 43 ménages, soit 21,5% sont des artisans maçons,
représentés par 5 et 19 ménages, soit 9,5%, sont des
commerçants, représentés par 6.
Partant de la variable x18 (appui financier), nous observons
que dans le tableau ci-dessus sur 200 ménages enquêtés, 196
ménages, soit 98% , n'ont pas accès à un appui financier,
représentés par 0 et 4 ménages, soit 2% en ont assez,
représentés par 1.
X19 étant la variable représentant la source de
l'appui financier, nous observons dans le tableau ci-dessus, sur 200
ménages enquêtés, 189 ménages, soit 94,5% ont comme
source familiale, représentés par 4, et 5 ménages, soit
2,5%, ont comme source association, représentées par 5 et 6
ménages, soit 3%, ont comme source tontine, représentés
par 6.
Sur base du tableau ci-dessus qui nous donne la distribution
de la variable x20 (compte d'épargne ), nous observons que sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés, 134
ménages, soit 67%, ont un compte d'épargne,
représentés par 1 et 66 ménages, soit 33%, n'en ont pas,
représentés par0.
Pour ce qui concerne la variable x21 (source du compte
d'épargne), nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 132 ménages soit 66%, ont comme
source tontine, représentés par et 68 ménages soi 34%, ont
autres source, représentés par 4.
Le tableau ci-dessus nous donne la distribution de la variable
x22 (accès au crédit). Nous observons que sur 200 ménages
enquêtés, 5 ménages, soit 2, 5%, en ont accès,
représentés par 1 et 195 ménages, soit 97, 5% n'ont
pas accès, représentés par 0.
Partant de la variable x23 (superficie totale de
l'exploitation), nous observons que dans le tableau ci-dessus, sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés, 89
ménages, soit 44,5% ont comme superficie totale inférieur
à un ha, représentées par 1, 46 ménages soit 25%,
égal à un ha, représentés par 2, et 65
ménages soit 32,5%, supérieur à un ha,
représentés par 3.
Concernant la variable x24 ( superficie cultivée en
valeur), nous observons que sur un échantillon de 200 ménages
enquêtés, 50 ménages, soit 25%, sont dont la superficie
cultivée a comme valeur se trouvant entre la valeur 30.000 à
60.000 FC, représentés par 1 ; 136 ménages , soit
68%, entre 70.000 à 100.000 FC représentés par 2 ; 6
ménages soit 3%, entre 110.000 à 150.000 FC,
représentés par 3 , 6 ménages, soit 3%, entre
160.000 à 200.000 FC, représentés par 4 et 2
ménages, soit 1%, allant plus de 200.000 FC, représentés
par 5.
Le tableau ci-dessous nous donne la distribution de la
variable x25 ( quantité et valeur d'arachide récoltée
durant la dernière campagne), nous observons que sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés, soit 22,5%,
sont dont la quantité d'arachides récoltées varient entre
5 à 10 mégas (soit 12.500 à 25.000 fc),
représentés par 1 ; 74 ménages, soit 37%, entre 11
à 18 mégas, (soit 27.500 à 37.500 fc),
représentés par 2 ; 50 ménages, soit 25%, entre 16
à 20 mégas, (soit 40.000 à 50.000 fc),
représentés par 3 et 31 ménages , soit 15%, sont dont elle
va plus de 20 mégas (soit plus de 50.000 fc), représentés
par 4.
Le tableau ci-dessus nous donne la distribution de la variable
x26 (quantité et valeur de maïs récoltés durant la
dernière campagne). Nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 2 ménages, soit 1%, sont dont la
quantité récoltée varie entre 11à 15 mégas
(soit 7.500 à 10500 FC), représentés par 2 ; 20
ménages, soit 10%, entre 16 à 20 mégas, soit 11.200
à 14.000 fc), représentés par 3 ; 50 ménages,
soit 25%, entre 21 à 25 mégas (soit 14.700 à 17.500 FC),
représentés par 4 et 128 mégas, soit 64%, va plus de 25
mégas ( soit plus de 17.500 fc), représentés par 5.
En observant le tableau ci§haut qui nous donne la
distribution de la variable x27 (utiliation de la main d'oeuvre
salariée), nous trouvons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 79 ménages, soit 39, 5% utilisent
la main d'oeuvre salariée, représentées par 1 et 121
ménages soit 60,5%, ne l'utilisent pas, représentés par 0.
Partant de la variable x28 (appartenance à une
organisation paysanne), nous observons que sur 200 ménages
enquêtés, 80 ménages soit 40% , font partir, d'une
organisation paysanne, représentée par 1 et 120 ménages
soit 60 n'en font pas parti, représentés par 0.
Le tableau ci-haut nous donne la distribution de la variable
x29 (expérience dans l'agriculture), nous observons que sur 200
ménages enquêtés, 164 ménages, soit 82 % en ont de
l'expérience, représentés par 1 et 36 ménages soit
18 % n'en ont pas, représentés par 0.
En observant le tableau ci-haut qui nous présente la
distribution de la variable x30 (être formé en agriculture), nous
observons que sur un échantillon de 200
ménagesenquêtés, 8 ménages soit 4%, ont subis une
formation en agriculture, représentés par 1, 192 ménages,
soit 96%, n'en ont pas subis, représentés par 0.
Partant de la variable x31 (renforcement des
capacités), dans le tableau ci-dessus, un échantillon de 200
ménages enquêtés, 19 ménages, soit 9,5% ont
accès au renforcement des capacités représentés par
1 et 181 ménages soit 90,5% n'en ont pas accès,
représentés par 0.
Le tableau ci-haut nous la distribution de a variable x32 (
source de renforcement des capacités). Nous observons que sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés, 3
ménages, soit 1,5% ont comme source paysanne, représenté
par 1 ; 21 ménages, soit 10,5%, source catholique,
représentés par 2 ; 1 ménage soit 0, 50% source
protestante, représentés par 4 et 175 ménages, soit 87,5%,
ont d'autres sources représentés par 5.
Sur base du tableau ci-dessus qui nous donne la distribution
de la variable x33 (distance par rapport aux institutions d'octroi du
crédit), nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés soit 2,5% sont dont la distance est
inférieure à 10 km, représenté par 1 et 195
ménages, soit 97, 5%, dont elle est supérieure à 10 km,
représenté par 3.
Le tableau ci-haut nous donne la distribution de la variable
x34 (distance par rapport au marché d'écoulement). Nous observons
que sur un échantillon de 200 ménages enquêtés, 135
ménages, soit 67,5%, sont dont la distance est inférieur à
10 km, représentés par 1 et 65 ménages, soit 32,5%, dont
elle est égal à 10 km, représenté par 2.
Partant de la variable x35 (l'objectif poursuivi en
agriculture familiale), nous observons dans le tableau ci-dessus que sur un
échantillon de 200 ménages enquêtés, 180
ménages, soit 90% ont comme objectif subvenir à tous les besoins
de la famille par 2 et 20 ménages soit 10%, en pratique pour
perpétrer la tradition du village, représenté par 3.
Le tableau ci-dessus nous donne la distribution nous donne la
distribution de la variable x36 (contrainte majeure liée à la
production ), nous observons que sur un échantillon de 200
ménages enquêtés, 13 ménages , soit 6,5% sont
contraints par le manque de la main d'oeuvre représenté par
1 ; quatre ménages, soit 2%, par pénibilité du
travail, représenté par 2 ; 2 ménages, soit 1%, par
manque de terre, représenté par 3 ; 30 ménages, soit
15%, par manque de semence, représenté par 4 ; 55
ménages, soit 27,5%, par faible fertilité du sol,
représenté par 5 ; 15 ménages, soit 7,5%, par
maladie de plante, représenté par 6 ; 6 ménages, soit
3%, par coûts des intrants trop élevé,
représenté par 7 ; 24 ménages , soit 12% par manque
de formation, représenté par 8 et 51 ménages, soit 25,5%
par manque de crédit représenté par 9
Sur base de tableau ci-dessus qui nous donne la variable x37
(principales clientèles), nous observons que sur un échantillon
de ménages enquêtés, 86 ménages, soit 43 % ont comme
clients principales consommateurs représentés par 1 ; 71
ménages, soit 35% sont pour les revendeurs représentés
par 2 et 43 ménages, soit 21,5% ont comme clients principales autres,
représentés par 3.
Le tableau ci-haut nous la distribution de la variable x38
(production durant les 5 dernières années). Nous observons que
sur un échantillon de 200 ménages enquêtés, 130
ménages, soit 65%, sont dont la production est à la baisse,
représenté par 1 ; 34 ménages, soit 17%, dont elle
stable, représenté par 2 et 36 ménages soit 18%, dont elle
est à la hausse, représenté par 3.
IV.1.2 ANALYSE BIVARIEE
Concernant les résultats de l'analyse bi variée,
les interprétions sont faites à partir des facteurs.
a) Capital humain
Les résultats de l'analyse bi variée ( tableau
1,2,3,4 et 5) montrent que de toutes les variables inhérantes aux
caractéristiques capitales humains , nous trouvons qu'aucune variable
n'est statistiquement associé à l'étude de la
productivité et efficacité dans la culture familiale. Partant des
recettes par rapport aux dépenses.
Il faut entrer en détails concernant la taille, nous
voyons que 41 ménages ayant 4 personnes à leur sein sont ceux
dont les recettes sont supérieures par rapport aux autres ayant 3 et 5,
(soit 33 et 18 ménages). Quant à l'âge, nous voyons que le
chef dont l'âge varie entre 29 à 37 ans (soit 36 ménages)
leurs recettes est supérieure aux dépenses par rapport aux autres
dont l'âge varie entre 38 à 49 ans et 21 à 28 soit 25 et
22 ménages). Partant du niveau d'instruction, nous voyons que les
ménages dont les chefs ont un niveau primaire et secondaire (soit 41 et
42 ménages) leurs recettes est supérieure aux dépenses par
rapport aux autres niveaux. partant des caractéristiques de
ménages, nous observons que ce sont les ménages de type
monoparentale (soit 99 ménages qui ont les recettes supérieurs
par rapport aux dépenses). Quant aux genres du chef de ménages,
il est claire que le ménage dont le chef est homme (soit 88
ménages ont les recettes supérieure aux dépenses par
rapport à autres dont le chef est une femme).
b) Capital physique
En ce qui concerne le lien entre les variables liées au
capital physique et les recettes par rapport aux dépenses, les
résultats de l'analyse bi variée ( tableau 6,7,8,9,
10,11,13,14,15,23,24,25,26 et 27) montrent que de toutes les variables à
caractères physiques, qualité de terre exploitée, type de
l'exploitation, superficie totale de l'exploitation, quantité et valeur
d'arachides récoltées durant la dernière campagne et
utilisation de la main d'oeuvre salariée sont les seuls variables qui
sont associés à l'étude de productivité et
efficacité de l'AF partant des recettes par rapport aux dépenses.
Pour ce qui est de la qualité de terre cultivée, nous voyons que
ce sont les ménages ayant exploité les terres arables soit (
soit 116 ménages) qui ont les recettes supérieures aux
dépenses contre 4 ménages ayant exploité la terre non
arable. Partant de type d'exploitation, nous voyons que l'exploitation du type
héritage (soit 67 ménages ont les recettes supérieures aux
dépenses contre 42 ménages dont l'exploitation sont les autres
types. Partant de la superficie totale de l'exploitation, nous voyons que les
ménages dont la superficie est inférieure à un ha (soit 55
ménages) et supérieure à 1 ha (soit 41 ménages)
ont les recettes supérieures aux dépenses. Partant de la
qualité d'arachides récoltées, les ménages dont les
quantités variaient entre 11 à 15 mégas ( soit 39
ménages) contre ceux dont elle varie entre 5 à 10 mégas et
plus et à 20 mégas, (soit 29 et 28 ménages) ont les
recettes supérieures aux dépenses.
Pour ce qui concerne la quantité de maïs
récoltés , les ménages dont les quantités vont
à plus de 25 mégas ( soit 73 ménages) ont les recettes
supérieures par rapport aux autres. Enfin, concernant l'utilisation de
la main d'oeuvre les ménages n'ayant utilisé la main d'oeuvre
(soit 78 ménages ont les recettes supérieures aux dépenses
par rapport à ceux qui en ont utilisé (soit 42 ménages).
c) Capital financier
En ce qui concerne les liens entre les variables liées
aux capitales financiers et les recettes par rapport aux dépenses ;
les résultats de l'analyse bivariée (tableaux 16, 17, 18, 19, 20,
21 et 22) montrent que de toutes variables à caractère financier,
type d'activité secondaire et accès au crédit sont les
seules variables qui sont associés à l'étude de
productivité et efficacité de l'AF partant des recettes par
rapport aux dépenses. Partant de type d'activité secondaire,
nous voyons que les ménages ayant autres activités secondaires
(soit 42 ménages) ont les recettes supérieures aux
dépenses par rapport aux autres. Quand à l'accès au
crédit, nous voyons que les ménages n'ayant pas accès au
crédit (soit 117 ménages) ont les recettes supérieures aux
dépenses par rapport aux autres ayant accès.
d) Facteurs institutionnels
Les résultats de l'analyse bi variée (tableau
28,29, 30, 31, 32, 33,34,
35, 36, 37 et 38), montrent que de toutes les variables
inhérentes aux caractéristiques institutionnels
bénéficient d'un renforcement des capacités ;
principale clientèle directe et la production durant les 5 derniers
années sont les seules variables qui sont associées à
l'étude de productivité et efficacité de l'AF partant de
recettes par rapport aux dépenses.
Pour ce qui est des bénéfices d'un renforcement
des capacités, nous trouvons que les ménages ne l'ayant pas
bénéficié soit 112 ménages ont les recettes
supérieures aux dépenses par rapport à ceux l'ayant
reçues. Quant à la principale clientèle directe, nous
trouvons que les ménages qui ont clientèle principales
consommateurs ( soit 63 ménages) ont les recettes supérieures par
rapport aux autres ( soit 33 ménages) comme clientèles
principales revendeurs.
Enfin, la production durant les cinq derniers années,
ceux dont leur production est à la baisse ( soit 86 ménages ont
les recettes supérieures aux dépenses par rapport à ceux
dont elle est à la hausse et stable (soit 13 et 21 ménages).
4.2. DISCUSSION DES
RESULTATS
4.2.1. LES VARIABLES
SIGNIFICATIVES
4.2.1.1. Qualité de
terre exploitée
Nous avons supposé au départ (H9) que la
qualité de terre exploitée (+) serait le déterminant de la
productivité de l'AF. Exactement à nos attentes, cette variable
est significative au seuil de 5% donc étant donné que la
qualité de terre exploitée est arable, la productivité et
l'efficacité de l'AF est rentable d'où l'hypothèse H9 est
affirmé.
4.2.1.2. Type d'exploitation
Nous avons supposé au départ (H10) que le type
d'exploitation (+) déterminerait la productivité de l'AF. Les
résultats étant conformes à nos attentes, cette variable
est significative au seuil de 5%). L'exploitation du type héritage
améliore l'efficacité et la productivité dans le sens que
l'héritier a de l'expérience du fait qu' il accompagnait
l'exploitant dans l'exercice de son travail et il fera tout pour limiter et
atteindre les bons résultats que lui.
D'où l'hypothèse H10 mérite d'être
affirmé.
4.2.1.3. Superficie totale de l'exploitation
Les résultats notent que la superficie totale de
l'exploitation a une incidence positive sur l'efficacité technique. Les
fermes plus grandes bénéficient l'économie, ce qui
réduit le coût moyen de production et en plus elles ont un
accès préférentiel au marché d'intrant et extrant
agricole conformément à nos attentes étant donné
les textes significatifs à 5% , l'hypothèse H23 mérite
d'être affirmée.
Wersink et al (1990) pour les exploitations agricoles Ontario
en 1978, Naneat al. (1998) pour les agricultures en Italianos entre 1989 et
1990 ont abouti au même résultat que nous.
4.2.1.4. Quantité
d'arachides récoltées durant la dernière campagne
Les résultats notent que la quantité
récoltée détermine le niveau de la productivité et
efficacité technique. Les résultats étant conformes
à nos attentes, les hypothèses H25 et H26 méritent
d'être affirmés. La quantité récoltée doit
être considérée comme proxy car c'est à travers elle
qu'on peut arriver à déterminer le niveau de la
productivité pendant une période.
4.2.1.5. L'utilisation de
la main d'oeuvre salariée
Les résultats notent une incidence négative sur
le niveau d'efficacité, ce qui confirme notre hypothèse H20. Ceci
pourrait s'expliquer par la configuration de cette mains d'oeuvre qui est
composé des jeunes gents pour la plupart âgés entre 14 et
18 ans sans aucune qualification, selon les propos recueillis et pourtant,
l'agriculture exige une certaine compétence et expérience. Cette
incidence négative laisse aussi sous tendre un gaspillage des ressources
productives (capital et travail) particulièrement pour le travail
étant donné que les agriculteurs techniquement efficace se
contente d'utiliser la main d'oeuvre familiale qui est presque gratuite et plus
motivée.
Latruffe et al . (2009) et Zheu et al. (2008) ont aboutit au
même résultat que nous et ont expliqué cela par le faite
que l'utilisation d'une main d'oeuvre salariée serait source des
problèmes de supervision. D'autres études, en revanche, ont
trouvé contrairement en nous une incidence positive de la main d'oeuvre
salariale.
Parmi ces travaux, celui de l'Ambarra et al. (2009)
effectués sur l'exploitation espagnol productrice de
céréale oléagineux entre 1995 et 2003 , méritent
d'être cité. Il a expliqué cette incidence par le fait que
la main d'oeuvre salarié serait un synonyme de qualification.
4.2.1.6.Type
d'activité secondaire
Nous avons supposé que le fait d'avoir d'autres
activités agricoles en dehors de l'activité réduirait la
probabilité d'augmenter la productivité et l'efficacité.
Contrairement à nos attentes, les résultats de l'analyse peuvent
qu'il existe une incidence positive, d'où notre hypothèse H22 est
infirmée malgré les tests significatifs au seuil de 5%.
Nombreuses études (Hallam et Machado, 1996 pour
l'exploitation laitière portugaise entre 1989 et 1992 ; Bojnec et
Latruffe, 2009 pour l'exploitation agricole solviene) ont trouvé que les
producteurs à temps partielle était plus efficace. L'argument
avancé est que le temps passé en dehors de l'exploitation
permettrait d'acquérir des nouvelles compétences qui ça
soit sur le plan technique que managérial. Pendant ce temps, il
s'informe aussi sur les nouvelles technologies. Cet argument ne tient pas dans
le cas précis de KAMBOTE où les reste de temps, les exploitants
effectuent le bouleau qui n'ont rien à voir avec l'agriculture.
4.2.1.7. Accès au
crédit
Nous avons supposé au départ que c'est la
manière d'affecter les fonds empruntés qui déterminerait
l'incidence de l'endettement et que son signe serait ambigu (+/-). Ainsi, le
crédit aurait une incidence positive que si les fonds empruntés
servaient à l'expansion de l'exploitation.
Les résultats de nos analyses confirment cette
hypothèse (H27). L'accès au crédit améliore
l'efficacité des agriculteurs car il leurs permet d'avoir accès
aux ressources financières sans lesquelles aucun investissement n'est
possible. Cet argent permet aux ménages d'avoir accès aux
intrants de bonne qualité.
4.2.1.8.
Bénéfices d'un renforcement des capacités
De la même façon, ont encore trouvé
Helphand et Sévine (2004), Nuama, E. (2006) et Kane (2010),
l'accès au renforcement des capacités influençait
positivement le niveau d'efficacité.
En agriculture, ces derniers qui permet de réduire le
délai entre la mise en place d'une nouvelle technologie et son adoption
et la transmission des connaissances aux agriculteurs par le biais de
transformation.
4.2.1.9. Principales
clientèles directes
Nous avons supposé que la connaissance de la
clientèle directe de l'exploitant améliore sa productivité
et l'efficacité. Les tests de ch2 étant significatif au seuil
de 5%, l'hypothèse (H37) mérite d'être confirmée.
Ceci s'explique par le fait que l'agriculture connait la cible (client) cela
pourra l'encourager à faire mieux enfin de leur satisfaire.
4.2.1.10. Production durant
les cinq dernières années
Nous avions supposé que la production durant les cinq
dernières détermine le niveau de la productivité de l'AF.
Le test de ch2 étant significatif au seuil de 5%,
l'hypothèse(H38) est affirmée .cette variable est retenue dans
notre analyse comme indicateur du type de rendement d'échelle dans l'AF.
Nous voyons que durant cinq ans,la production de beaucoup de ménages
à kambote est à la baisse (Rendement de croissant
décroissant) et peu de ménages en ont à la baisse
(Rendement Croissant).
4.2.1.11. Les variable non
significative.
BENEFICE DU RENDEMENT DES CAPACITES
De la même façon qu'on a encore trouvé
Helfand et etCevine (2014) ; NUAAAMA, E. (2006) et Kane (2010),
l'accès au renforcement des capacités influence positivement le
niveau d'efficacité. Ce qui est conforme à notre hypothèse
de départ (H31). Ceci pourrait s'expliquer par le rôle que jouent
les services de renforcement des capacités en agriculture, ces derniers
qui permettent de réduire le délai entre la mise en place d'une
nouvelle technologie et son adoption et la transmission des connaissances aux
agriculteurs par le biais des formations.
PRINCIPE CLIENTELE DIRECTE
Nous avons supposé que la connaissance de la
clientèle directe de l'exploitant améliore sa productivité
et l'efficacité.
Le test de chi 2 étant significatif au seuil
de 5%, l'hypothèse (H37) mérite d'être confirmée.
Ceci s'explique par le fait que si l'agriculteur connait la cible (client),
cela pourra l'encourager à faire mieux afin de leur satisfaire.
PRODUCTION DURANT LES 5 DERNIERES ANNEES
Nous avions supposé que la production durant les 5
dernières années détermine le niveau de la
productivité de l'A.F.
Le test de chi 2 étant significatif au seuil
de 5%, l'hypothèse (H38) est affirmée. Cette variable a
été retenue dans notre analyse comme indicateur du type de
rendement d'échelle dans l'A.F. Nous voyons que durant 5 ans, la
production de beaucoup de ménages à Kambote est à ka
baisse ( rendement décroissant) et peu de ménages en ont à
la hausse (rendement croissant).
4.2.2. Les variables non
significatives
Le reste des variables sont non significative au seuil de 5%,
cela est prouvé par le test chi 2.
CHAPITRE V :
CONCLUSION ET IMPLICATIONS
V.1. RESUME ET VE
RIFICATION DES HYPOTHESES
Quel est le niveau de la productivité et
d'efficacité des ménages de l'A.F. de Kambote et quels en sont
les déterminants ? Tel est la question de recherche à
laquelle on se devait d'apporter quelques éléments de
réponse.
De cette question, trois objectifs ont été
assignés à cette étude :
- Vérifier si l'agriculture familiale de Kambote est
efficace ;
- Identifier les déterminants associés à
la productivité ainsi qu'à l'efficacité ;
- Vérifier si la production de l'agriculture familiale
permet de répondre aux nouveaux défis des producteurs.
Pour atteindre les objectifs fixés, deux sources
(primaire et secondaire) ont servi à la récolte des
données.
Le traitement des données s'est fait à travers
le logiciel stat 10 ciel outil utilisé.
Pour ce qui est du rendement d'échelle, nous trouvons
que la plus part des messages de Kambote ont un rendement décroissant,
cela se traduit par la baisse du niveau de production durant les 5 derniers
années et peu d'entre eux en ont croissant.
Pour ce qui est de l'analyse des déterminants, les
résultats révèlent que la qualité de terre
exploité, le type d'exploitation, la superficie totale de
l'exploitation, la quantité d'arachide et de maïs
récoltée, utilisation de la main d'oeuvre, type d'activité
secondaire, accès au crédit, bénéfice des
renforcements des capacités, principale clientèle directe et la
production durant les 5 derniers années sont retenus comme
déterminant de l'efficacité et productivité de l'A.F.
A l'issue de ces analyses, les hypothèses empiriques
ci-après ont été acceptées :
· H9 : Le fait d'avoir exploitée une terre
arables augmente dans l'AF la productivité ;
· H10 : le type d'exploitation a un impact sur la
productivité ;
· H20 : Utilisation de la main d'oeuvre
salariée réduit la productivité de l'A.F ;
· H23 : La superficie totale a une incidence
positive sur la productivité et l'efficacité de l'A.F.
· H25 :
· H26 : La quantité récoltée
(arachide et maïs) détermine le niveau de la productivité et
efficacité technique de l'A.F.
· H27 : Les ménages ayant eu accès au
crédit ont utilisé à bon escient les fonds
empruntés et de ce fait l'accès au crédit a une incidence
positive.
· H31 : L'accès au renforcement des
capacités influence positivement le niveau de la productivité et
d'efficacité de l'A.F. ;
· H37 : La connaissance de la clientèle
directe affecte positivement la productivité et l'efficacité de
l'A.F.
· H 38 : La production durant les 5
dernières années détermine le niveau de la
productivité de l'A.F.
Tandis que le reste des hypothèses empiriques
contrairement à nos attentes ont été toutes
rejetées.
Pour ce qui est des hypothèses théoriques, nous
avons trouvé ce qui suit :
H1 : Les facteurs humains n'affectent pas le niveau de
productivité et efficacité de l'A.F.
H3 : Le capital physique affectent le niveau de
productivité et efficacité de l'A.F.. Cette hypothèse a
été partiellement acceptée du fait que sur 14 variables
proxys, seules la qualité acceptée de terre exploitée,
type de l'exploitation, superficie totale, quantité
récoltée et l'utilisation de la main d'oeuvre sont
significatives.
H2 : Les facteurs institutionnels affectent la
productivité et l'efficacité de l'A.F. Cette hypothèse a
été partiellement acceptée du fait que sur 11 variables
proxys seules le bénéfice d'un renforcement des capacités,
principale clientèle et la production durant les 5 dernières
années sont significatives ;
H4 : Les facteurs économiques ou fonciers
affectent la productivité et l'efficacité de l'A.F.
Hypothèse partiellement acceptée du fait sur 7 variables
retenues, seules le type d'activité secondaire et accès au
crédit sont significatives.
V.2. IMPLICATION PRATIQUES
A l'issue de ces résultats, les suggestions
ci-après peuvent être formulées :
1) En ce qui concerne les facteurs de production, nous
proposons aux ménages pratiquant l'A.F. de moderniser leur outil de
production afin de rendre plus productif ces facteurs.
2) Les ménages pratiquant l'A.F. doivent se
spécialiser en agriculture s'ils veulent être plus performant en y
accordant les plus de temps et d'attentions étant donné les
exigences de l'agriculture au lieu de se partager en exerçant d'autres
activités para-agricoles.
3) Pour ce qui est de l'âge, les résultats
impliquent qu'il faudrait sensibiliser les agriculteurs, les plus
âgés particulièrement, à être plus flexibles
et moins rétrécies aux changements ou innovations. Il faudrait
leur faire comprendre le bien-fondé de l'adoption des innovations
technologiques.
4) Quant au crédit, l'Etat devrait promouvoir
l'émergence de coopératives d'épargne et de crédit
et des institutions de micro finances à vocation agricole. Il faudrait
réduire les contraintes liées au crédit et faciliter
l'accès aux agriculteurs.
5) Et enfin, nous recommandons au gouvernement, s'il veut
atteindre son objectif de croissance inclusive et pro pauvre tenir sa promesse
d'année du social, il devrait penser à relancer l'agriculture en
mettant au centre de ses actions le développement de l'agriculture
paysanne (famille) qui représente à ce jour 80% du PIB agricole
congolais.
5.3.
Implications scientifiques
Malgré les résultats intéressants, cette
étude souffre des quelques limites, qui pourraient inspirer la
communauté scientifique pour d'éventuelles études plus
approfondis. Entre autre la taille de l'échantillon faible, la non prise
en compte de toutes les spéculations.
BIBIOGRAPHIE
1. BOUBACAR, BA., Agriculture et sécurité
alimentaire au Sénégal, Harmanthan, Paris, 2008.
2. DUFUMIER M., Agriculture et paysannerie de tiers
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3. fr.wikipedia./wiki/efficience.
4. GAMASHI R., La productivité :
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5. GHERSI G., Initiation à l'économie agro
alimentaire, Ouvrages collectifs coordinateurs : Louis Malassis.
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6. HELFAND S.M. et LEVINE E.S., Form size and the
determinants of productive efficiency in the determinants of productive
efficience in the Brazilian Centerwest , Agricultural economic.
2004.
7.
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agricole en Afrique : entre mythe et réalités, un cycle
d'échanges et de réflexion sur les jeunes ruraux, Afrique,
2014.
9. KACI, M., Comprendre la productivité : un
précis, la revue canadienne des productivités,
n°15-206-XIF, Canada, Ottowa, 2006.
10. KAMBA C., Mesure de l'efficacité technique des
producteurs agricoles de ciboulette.
11. KANE G., L'analyse des performances productives des
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Zoetelé, Mémoire de DEA-NPTCI, Université de
Yaoundé II-soa, en lignewwwmemoirealine.com/02
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12. Larousse Agricole, Direction de Jean Michel., reliure
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13. MUAYILA H., Méthode de recherche en Sciences
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périphérie de Kinshasa, Mémoire de DEA, Institut d'Etudes
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des producteurs de maïs de Muanzangoma et de Tshibashi, TFC/UKA,
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16. NUAMA E., Evaluation de l'efficacité technique
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NZICOMOE, en Côte Ivoire, 2006.
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Productivité Collection, PUF, Paris, 1952.
18. Rapport de la Banque Mondial : L'Afrique
Subsaharienne de la crise à une croissance durable , 1989.
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20.
www.google.com.le19/04/2016.
21. www.interno `'com''.dictionnaire,
le 12/04/2016.
22.
www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/fich.
23.
www.nicopène-expertPNL(Programmeneuro-linguistique.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
LISTE D'ABREVIATION
V
CHAPITRE I : INTRODUCTION
- 1 -
I.1. PROBLEMATIQUE
- 1 -
I.2. CADRE CONCEPTUEL ET HYPOTHESE
- 4 -
I.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
- 6 -
I.4. DELIMITATION DU TRAVAIL
- 7 -
I.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
- 8 -
CHAPITRE II : REVUE DE LA
LITTERATURE
- 9 -
II.1. REVUE DE LA LITTERATURE
- 9 -
II.2. DISTINCTION ENTRE LES CONCEPTS :
PRODUCTIVITE, EFFICACITE, EFFICIENCE
- 12 -
II.2.1. PRODUCTIVITE
- 13 -
II.2.2 EFFICACITE
- 13 -
II.2.3. L'EFFICIENCE
- 14 -
II.3. LE CONCEPT D'AGRICULTURE FAMILIALE
- 15 -
II.3.1. MESURE DE LA PRODUCTIVITE
- 16 -
II.3.2. PRODUCTIVITE DU TRAVAIL
- 17 -
II.3.3. PRODUCTIVITE EN AGRICULTURE FAMILIALE
- 18 -
II.3.4. LES VOIES DE L'AUGMENTATION DE LA
PRODUCTIVITE EN AGRICULTURE (INTER-RESEAUX)
- 19 -
II.3.5. NOTION DE PRODUCTIVITE PHYSIQUE
- 20 -
II.3.6. FONCTION DE PRODUCTION ET LA LOI DES
RENDEMENTSDECROISSANTS
- 21 -
II.4. DETERMINANTS DE L'EFFICACITE
- 22 -
II.4.1. LA TAILLE DE L'EXPLOITATION
- 23 -
II.4.2. LE NIVEAU D'INSTRUCTION
- 24 -
II.4.3. L'AGE DES EXPLOITANTS
- 24 -
II.4.4. LE CREDIT
- 24 -
II.4.5. L'APPARTENANCE A UN GROUPEMENT D'INTERET
ECONOMIQUE
- 25 -
II.4.6. MESURES DE L'EFFICACITE PAR LES METHODES DE
FRONTIERES
- 25 -
CHAPITRE III : MATERIELS ET
METHODES
- 26 -
III.1. COLLECTE DE DONNEES
- 26 -
III.1.1. brève présentation du lieu
d'enquête
- 26 -
III.1.2. METHODE DE SONDAGE
- 27 -
III.1.3. RECHERCHES DOCUMENTAIRES
- 28 -
III.1.4. TAILLE DE L'ECHANTILLON
- 28 -
B. VARIABLES POTENTIELMENT EXPLICATIVE DE
L'EFFICACITE TECHNIQUE
- 28 -
III.1.6. HYPOTHESES THEORIQUES
- 29 -
III.1.2.2. PROCEDURE DE COLLECTE DE DONNEE
- 29 -
III.2 OPERATIONNALISATION DE CONCEPTES
- 30 -
TABLEAU : HYPOTHESES EMIRIQUES
- 32 -
III.3. TECHNIQUE D'ANALYSE
- 36 -
CHAPITRE IV : RESULTATS ET
DISCUSSIONS
- 37 -
IV.1 PRESENTATION DES RESULTATS
- 37 -
4.1.1 ANALYSE UNIVARIE
- 37 -
IV.1.2 ANALYSE BIVARIEE
- 51 -
4.2. DISCUSSION DES RESULTATS
- 66 -
4.2.1. LES VARIABLES SIGNIFICATIVES
- 66 -
4.2.1.1. Qualité de terre
exploitée
- 66 -
4.2.1.4. Quantité d'arachides
récoltées durant la dernière campagne
- 67 -
4.2.1.5. L'utilisation de la main d'oeuvre
salariée
- 67 -
4.2.1.6.Type d'activité secondaire
- 68 -
4.2.1.7. Accès au crédit
- 68 -
4.2.1.8. Bénéfices d'un renforcement
des capacités
- 69 -
4.2.1.9. Principales clientèles directes
- 69 -
4.2.1.10. Production durant les cinq
dernières années
- 69 -
4.2.1.11. Les variable non significative.
- 69 -
4.2.2. Les variables non significatives
- 70 -
CHAPITRE V : CONCLUSION ET
IMPLICATIONS
- 71 -
V.1. RESUME ET VE RIFICATION DES HYPOTHESES
- 71 -
V.2. IMPLICATION PRATIQUES
- 73 -
5.3. Implications scientifiques
- 73 -
BIBIOGRAPHIE
- 74 -
TABLE DES MATIERES
- 76 -
ANNEXE............................................................................................................................................................-1-
QUESTIONNAIRE DE L'ENQUETE EFFECTUE DANS LA LOCALITE
OU VILLAGE KAMBOTE
NOTRE SUJET PORTE SUR «
LAPRODUCTIVITE ET EFFICACITE DANS L'AGRICULTURE FAMILIALE CAS DU
VILLAGE KAMBOTE
N°
|
MODULE I CAPITAL
|
REPONDANTS
|
REPONSABLE OU MESURE
|
|
|
|
MESURE
|
VARIABLE
|
01
|
TAILLE DU MENAGE D'EXPLOITANT
|
1. Nombre d'enfants de moins de 15 ans
2. Nombre d'enfants des plus de 15 ans
|
|
1. 2. X1
|
02
|
NOMBRE DES PERSONNES ACTIVES
AGE
|
1. 18-20
2. 21-28
3. 29-37
4. 38-49
5. 50-59
6. 60-65
7. PLUS DE 65
|
|
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. X2
|
03
|
NIVEAU D'INSTRUCTION DU CHEF DE MENAGE
|
1. SANS INSTRUCTION
2. PRIMAIRE
3. SECONDAIRE
4. SUPERIEUR
5. UNIVERSITAIRE
|
|
1. 2 3 4 5 X3
|
04
|
CARACTERISTIQUES DES MEANGES
|
1. MONOPARENTAL
2. BIPARENTAL
3. POLYGAMES
|
1.
|
2. 3. X4
|
05
|
LE GENRE DU CHEF DE MENAGE
|
1. MASCULIN
2. FEMININ
3. TOUS
|
1.
2.
3.
|
X5
|
MODULE II CAPITAL PHYSIQUE
|
06
|
AVEZ-VOUS DES TERRAINS PROPRES ? OUI OU NON
|
1. Oui
0. Non
|
1. 0.
|
X6
|
07
|
SI OUI VOUS AVEZ DES TERRAINS PROPRES DE COMBIEN ? EN
NOMBRE
|
1. Nombre
|
1.
|
X7
|
08
|
AVEZ -VOUS UTILISEZ AU COURS DE LA DERNIERE CAMPAGNE, LES
MATERIESL SUIVANTES ?
|
1. MACHETTES
2. BECHES
3. HOUE
4. TOUS
|
1. 2. 2.
3.
4. .
|
X8
|
09
|
QUEL EST LA QUALITE DE TERRE EXPLOITEZ -VOUS ?
|
1. ARABLE
0. NON ARABLE
|
|
1. 1. X9
|
10
|
QUEL EST LE MODE D'APPROVISIONNEMENT DE VOTRE EXPLOITATION ?
|
1. FERMAGE
2. METOYAGE
3. HERITAGE
4. ACHAT
|
1. 2. K
|
3. 4. X10
|
11
|
COMBIEN ESTIMEZ-VOUS LE COUT DE LOCATION PAR CHAMPAGE ?
|
1 . 30.000 -60000
2. 70.000- 100.000
3. 110.000-140.000
4. 150.000-200.000
5. Plus de 200.000
|
1. 2. K
|
3. 4. X11
|
12
|
QUELLE EST LA ROTATION DE VOTRE CULTURE
|
1. Maïs -manioc
2. Haricot-manioc
3. Autres
|
1.
2.
3.
|
X12
|
13
|
AVEZ-VOUS DES FERTILISANTS ?
SI OUI LES QUELS ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
X13
|
14
|
SI OUI VOUS AVEZ DES FERTILISANTS LES QUELS UTILISEZ-VOUS ?
|
1. Urée
2. NPK
3. Autres
|
1.
2.
3.
|
X14
|
MODULE III CAPITAL FINANCIER
|
15
|
QUELLES SONT LES PRINCIPALES CULTURES QUE VOUS PRATIQUEZ,
|
1. ARACHIDES
2. MAIS
3. MANIOCS
4. HARICOTS
5. AUTRES
|
|
1. 2. 3. 4. 5. X15
|
16
|
EXERCEZ-VOUS UNE ACTIVITE SECONDAIRE EN PLUS DE L'EXPLOITATION
AGRICOLE ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
X16
|
17
|
SI OUI VOUS EXERCEZ UNE ACTIVITE SECONDAIRE EN PLUS DE
L'EXPLOITATION AGRICOLE LEQUEL EXERCEEZ-VOUS ?
|
1) Elevage
2) Fonctionnaire
3) Pisculture
4) Artisant
5) Commerçant
6) Autres
|
1) a)
2) b)
|
3) 4) 5) 6) X17
|
18
|
AVEZ-VOUS BENEFICIEZ D'APPUI FINANCIER DURANT LA DERNIERE
CAMPAGNE AGRICOLE ?
|
1. OUI
0. NON
|
|
1. 0. X18
|
19
|
SI OUIS VOUS AVEZ BENEFICIEZ D'APPUI FINA NCIERS DURANT LA
DERNIERE CAMPAGNE AGRICOLE, QUELLES SONT LES RESSOURCES ?
|
1. ETAT
2. MICROFINANCE
3. ONG
4. FAMILLE
5. ASSOCIATION
6. TONTINE
|
1.
2.
3.
4.
5.
6
|
X19
|
20
|
AVEZ-VOUS UN COMPTE D'EPARGNE ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
X20
|
21
|
SI OUI, VOUS AVEZ UN COMPTE D'EPARGNE, C'EST A TRAVERS QUELLE
MECANISME ?
|
1) TONTINE
2) MICROFINANCE
3) BANQUE
4) AUTRES
|
1. 2.
3.
|
4. X21
|
22
|
AVEZ-VOUS ACCES AU CREDIT ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
X22
|
23
|
QUELLE EST LA SUPERFICIE
TOTALE DE VOTRE
EXPOITATION
|
1. < 1 Ha
2. = 1Ha
3. > 1 Ha
|
1.
2.
3.
|
X23
|
24
|
VOTRE EXPLOITATION TOTALE PEUT REVENIR A QUELLE VALEUR ?
|
1. 30.000 - 60.000 .
2. 70.000 - 100.000
3. 110.000 - 150.000
4. 160.000 - 200.000
5. De plus de 200.000
|
1.
2.
3.
4.
5.
|
X24
|
25
|
QUELLES EST LA QUANTITE D'HARICOTS RECOLTEES DURANT LA DERNIERE
ANNEE ? PAR MEGAS ET EN VALEUR, VAL/FC
|
1. 5 mégas à 10 mégas (12.500
à 25.000 FC)
2. 11 mégas à 15 mégas
(27.500 à 37.500 FC °
3. 16 mégas à 20 mégas
(40.000 à 50.000 FC)
4. Plus de 20 mégas (soit plus de 50.000 FC)
|
1.
2.
|
3. 4. X25
|
26
|
QUELLE EST LA QUANTITE DE MAIS RECOLTEE DURANT LA DERNIERE
CAMPAGNE PAR MEGAS EN VALEUR ET EN FRANCS CONGOLAIS
|
1. 5 mégas à 10 mégas (3.500
à 7.000 FC)
2. 11 mégas à 15 mégas
(7.700 à 10.500 FC )
3. 16 mégas à 20 mégas
(11.200 à 14.000 FC)
4. (21 mégas à 25 mégas
(14.700 à 17.500 FC)
5. Plus de 20 mégas (soit plus de 17.500 FC)
|
1.
2.
3.
4.
|
5. X26
|
27
|
AVEZ - VOUS UTILISEZ UNE MAIN D'OEUVRE SALARIEE ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
X27
|
Y1
|
COMMENT ESTIMEZ LES RECETTES TIREES APRES UNE CAMPAGNE PAR
RAPPORT AUX DEPENSES ENGAGEES ?
|
1.. <DEPENSES
2. = DEPENSES
3. > DEPENSES
|
1.
2.
3.
|
Y 1
|
MODULE IV. RESEAUX SOCIAUX ET FACTEURS INSTITUTIONNELS
|
28
|
APPARTENEZ-VOUS A UNE ORGANISATION PAYSANNE ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
28
|
29
|
AVEZ-VOUS UNE EXPERIENCE DANS
L'AGRICULTURE ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
X29
|
30
|
AVEZ-VOUS RECU UNE FORMATION EN RAPPORT DIRECTE AVEC
L'AGRICULTURE ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
X30
|
31
|
BENEFICIEZ-VOUS D'UN RENFORCEMENT DES CAPACITES ?
|
1. OUI
0. NON
|
1.
0.
|
X31
|
32
|
SI OUI DE QUELLE STRUCTURE
|
1. PAYSANNE
2. CATHOLIQUE
3. PROTESTANT
4. PENTECOTISTE
5. AUTRES
|
1.
2.
3.
4.
5.
|
X32
|
33
|
LA DISTANCE PAR RAPPORT AUX INSTITUTIONS QUI ACCORDENT LES
CREDITS ? EN KM
|
1.< 10
2. =10
3.> 10
|
1.
2.
3.
|
X33
|
34
|
LA DISTANCE PAR RAPPORT AU MARCHE D'ECOULEMENT? EN KM
|
1.< 10
2. =10
3.> 10
|
1.
2.
3.
|
X34
|
35
|
POURQUOI PRATIQUEZ VOUS L'AGRICULTURE EN FAMILLE ?
|
1. OCCUPEZ LE TEMPS.
2. POUR SUBVENIR A TOUS LES BESOINS DE LA FAMILLE
3. POUR PERPETRER LA TRADITION DU VILLAGE
|
1.
2.
3.
|
X35
|
36
|
QUELLES SONT LES CONTRAINTES MAJEURES A LA PRODUCTION
|
1. MANQUE DE
MAIN D'OEUVRE
2. PENIBILITE DU TRAVAIL
3. MANQUE DE TERRE
4. MANQUE DE SEMENCE
5. FAIBLE FERTILITE DU SOL
6. MALADIE DES PLANTES
7. COUT DES INTRANTS TROP ELEVES
8. MANQUE DE FPORMATION
9. MANQUE DE CREDIT
|
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
|
X36
|
37
|
QUELLE EST VOTRE PRINCIPALE CLIENTELE DIRECTE
|
1. CONSOMATEUR
2. REVENDEUR
3. AUTRES
|
1.
2.
3.
|
X37
|
38
|
PENDANT LES 5 DERNIERS ANNEES COMMENT EVALUEZ-VOUS VOTRE
PRODUCTION ?
|
1. A LA BAISSE
2. STABLE
3. A LA HAUSSE
|
1.
2.
3.
|
X38
|
|