INTRODUCTION
Le redoublement est l'un des prédicteurs les plus
puissants du décrochage scolaire. Dans un milieu scolaire, le
redoublement scolaire est le fait pour un élève de suivre un
niveau de classe. Le redoublement devient désormais une décision
exceptionnelle prise en accord avec les parents et entrainant un
accompagnement spécifique des élèves.
Selon Vallaud Bel (2014), le redoublement intervient pour
palier une période importante de rupture d'apprentissages
scolaires ; il intervient avec l'accord écrit des
représentants légaux des élèves ou des
élèves eux-mêmes si ceux-ci sont majeurs.
Selon Marcoux et CRAHAY (2008), les conséquences
néfastes de cette pratique se sont interrogées sur les raisons et
sur le processus qui poussent l'enseignant à décider du
redoublement d'élève.
D'après Christian MONTELLE (2009), il faut appliquer
des remèdes scientistes et technologiques à des
élèves qui n'en sont que plus meurtris, et plus
humiliés.
Certains points pourraient être pris en compte ou
traités de façon plus approfondie comme l'apprentissage de la
lecture et sa pratique, la construction de la parole, initiation à la
sagesse et la transmission des valeurs, la précocité de la
sexualité dégradée en pulsion.
Pour Albert EINSTEIN (2008), les enfants en échec
doivent passer par les étapes qui leur ont échappé ou qui
ne leur pas étaient proposées.
Avant d'en venir au programme, aux remédiations, il est
nécessaire de mettre en place les compétences et les
appétences qui permettent d'accéder à la pensée et
au savoir.
Pour faire face au problème très
préoccupant mais qui n'est pas nouveau du redoublement scolaire, des
nombreuses réformes ont été proposées mais jamais
évaluées, ni même massivement appliquées par les
enseignants.
Selon Edouard Clapared (1973-1940), le redoublement scolaire
est un problème qui préoccupe grandement les
sociétés dites développées. Alors que toutes les
conditions de réussite dont les enseignants rêvaient
naguère sont apparemment réalisées. Un grand nombre
d'enfants fréquentent l'école parce qu'il le faut bien et un
autre nombre considérable d'élèves ne profitent que peu ou
pas du tout des cours.
L'Etat et la société Civile ont mis en place des
dispositifs innombrables pour tenter d'améliorer cette situation
déplorable, mais les succès sont minces selon l'estimation des
adultes engagés dans cette action.
Les parents et les enseignants de terrain invoquent
fréquemment une action unique à l'échec scolaire qui
aboutit à la conclusion du redoublement scolaire : il s'agit des
conditions socio-culturelles que connaissent les enfants et qui expliqueraient
à elles seules les inégalités constatées. Ces
paramètres sociaux donnent l'impression de relever d'un domaine qui
échappe à l'école et la tentation est forte d'en prendre
acte.
Selon Philippe Meirieu (2009), le redoublement scolaire n'est
un problème que pour une société qui veut que tous ses
enfants parviennent à l'issue de la période à
accéder aux savoirs nécessaires à l'exercice de la
citoyenneté.
Donc, le redoublement est une mesure nécessaire mais
pas suffisante, et que toute solution alternative ne vaudra que par sa
capacité d'atténuer les disparités effectives
d'apprentissage.
Selon CRAHAY (1996), il y a une évolution du taux de
retard scolaire dans trois pays Francophones comme la Belgique, la France et le
Canton de Genève ; évaluation des effets cognitifs du
redoublement des préjudices socio-affectifs ne sont pas efficaces et
n'améliorent pas le rendement scolaire des élèves en
grande difficulté d'apprentissage.
Les études internationales que l'auteur a
effectuées en 1992 indiquent le niveau global de formation des
générations aussi bien que des élûtes ne plus
élevé dans les sociétés qui font redoubler
d'avantage les élèves.
PROBLEMATIQUE
Le choix du thème
« redoublement »dans le cadre de notre étude est
commandé par l'importance même du sujet. La pratique du
redoublement est encore fortement ancre dans notre système
éducatif congolais comme moyen possible devant permettre aux
élèves concernés d'améliorer leurs apprentissages.
c'est en effet, au terme d'une année, après l'évaluation
et au cours d'une délibération qu'une décision de faire
reprendre une année scolaire à un élève
intervient.
D'après une étude de MERLE portant sur la
sociologie de l'évaluation scolaire et publiée en 1998, le
redoublement est souvent jugé Peu efficace pour 85,8%des professeurs de
l'école primaire et 62,5% de ceux de l'école secondaire au
canada.
La question du redoublement est souvent posée sous
l'angle économique qui pourrait alléger les parents si on
arrivait à réduire ce taux.
Il est encore envisagé comme un problème social
en raison de son coût, de la production, des inégalités
d'apprentissage et de son caractère inefficace et injuste.
Selon Philippe PERRENOUD (1982), le redoublement n'est qu'un
indicateur incertain des inégalités d'apprentissages. Cet effet,
va même à l'encontre des capacités d'apprentissage et
conduit l'élève à restreindre ses ambitions et à
intérioriser durablement les sentiments de ses limites.
Le redoublement n'apparait ni efficace, ni équitable,
ni humain, mais une multiplication des années de scolarité.
L'élève qui a redoublé reste exposé à des
nouvelles difficultés scolaire.
Au plan psychologique, le redoublement affecte
négativement la motivation et le comportement des élèves
même s'il permet de refaire tous les cours. Il contribue à une
identité de mauvais élevés moins intelligent.
Le redoublement inflige un sentiment d'échec, une
blessure profonde, il se sent impuissant, il n'entraine pas d'effet positif est
efficaces.
Les élèves en retard scolaire sont moins
motivés et se sous-évaluent .c'est une pratique néfaste et
un évènement douloureux à surmonter. 20% des
élèves en secondaire pour la tranche d'âge de 20 à
24 ans sont déclarés comme retardés scolaires.
Selon le rapport de l'UNICEF (2011), les taux moyen du
scolaire en Belgique est de 15% et le taux d'abandon de classe tourne au tour
de 13% étant donné que les conditions de réussite sont
réunies, mais certaines situations politiques sont à la base du
redoublement jusqu'à atteindre ce pourcentage.
Selon la conférence mondiale sur l'éducation
pour tous tenue en Thaïlande (1990), l'objectif pour arriver à cet
idéal « éducation pour tous », il ne suffira
pas d'universaliser l'offre éducative, mais il faudra modifier
considérablement les paramètres du model éducatif
conventionnelle, à savoir : le programme d'enseignement, la
pédagogie, l'administration, les finances et les communications pour
assurer un service éducatif juste et de qualité accessible
à tous.
Il faudra notamment vaincre la culture de l'échec qui
s'est incrustée dans le système scolaire et qui affecte
particulièrement et constitue l'une des manifestations les plus
évidentes de l'inadéquation des systèmes scolaires
contemporains, aux conditions dans les quelle vivent les populations à
leurs possibilités et à leur besoins concrets et divers et en
fin, à la grande majorité des élèves provenant des
secteurs sociaux les moins favorisés.
Le redoublement, l'abandon scolaire et le bas niveau
d'apprentissage viennent se greffer à l'insuffisance de la couverture
éducative, et ils constituent des problèmes critiques auxquels
sont confrontés les systèmes scolaires des pays en
développement.
En revanche, le redoublement est un phénomène
que les statistiques dissimulent plus ou moins, qui est mal compris et mal
analysé sur le plan théorique ; et qui est rarement pris en
compte par les politiques et le programme de l'éducation.
En général, son ampleur et sa gravité
dans le milieu scolaire font l'objet d'une prise de conscience, et les
solutions possibles restent très floues.
Selon le rapport de l'UNESCO et BIE (Bureau international de
l'éducation) (2006), ce rapport nous déclare qu'au Nigeria il y a
eu une augmentation du taux du redoublement pour tous les pays allant de 30% en
1999 jusqu'à 41,1% en 2006 (UNESCO et BIE 2006).
Partant de la même statistique de l'UNESCO, le nombre
total de redoublement avait augmenté dans tous les continents
notamment : En Asie, le redoublement a haussé jusqu'à 41%
dans l'ensemble des toutes les écoles tant primaires qu'humanitaires.
En Amérique, vue la mise en place de la reforme
d'enseignement et la possibilité de rendre l'enseignement
informatisé, la statistique du redoublement est très
réduite jusqu'à 7,3%.
En outre, on enregistrait un taux de redoublement très
élevé en dernière année en Afrique, une
différence notable quant à l'ampleur du phénomène
entre les pays francophones d'Afrique d'une part et de l'autre part les pays
anglophones.
La situation n'a pas changé pendant les années
1980 et 1990, les chiffres officiels fournis par quatre-vingt-quatre pays
(UNESCO) totalisaient environ 35,6 millions de redoublants à
l'école primaire.
Cette progression notable donnée par L'UNESCO par
rapport aux données de 1980, à bien sûr été
associée à l'augmentation des inscriptions et elle s'explique
dans une grande mesure par la disponibilité des informations
statistiques.
Selon EDUMBE(2008) le collège saint Raphaël de
Kinshasa a enregistré un nombre de redoublement évalué en
28% de l'effectif total aux épreuves d'état de 2008, ce chiffre
est justifié par l'école buissonnière mise en place par
les élèves de la ville de Kinshasa, la négligence de cours
y compris la mauvaise transmission de matière de la part de corps
professoral suite à la motivation moins importante.
Selon le rapport annuel de 2013-2014, l'ITM Mgr
BAKATUSHIPA de la ville de Kananga avait enregistré un effectif global
de quarante-deux élèves repartis comme suite :
ü La 1ere Année infirmière 18
élevés
ü La 2eme Année infirmière 14
élevés
ü La 3eme Année infirmière 6
élevés
ü La 4eme Année infirmière 4
élevés
Dans l'ensemble de l'effectif scolaires de 42
élèves, 28 élèves ont eu la chance de monter la
promotion, étant donné que c'était une institution en
progression et quatorze (14) élèves ont repris leurs promotions
moyennant 33,3% de redoublent par rapport à l'effectifs scolaires. Les
facteurs ci-dessous, selon nos constats ont augmenté les pourcentages de
redoublement, il s'agit de la mauvaise transmission de matière suite
à la non motivation des enseignants, la non disponibilité des
matériels didactiques et aussi l'absence de la salle technique.
Nos contributions dans ce rapport et sur tout dans le cadre de
rendre la théorie scientifique concrète afin d'une meilleur
assimilation, il est impératif d'installer une salle technique et
surtout rendre disponible les matériels didactiques car l'enseignement
médical exige le concret pour la meilleur assimilation.
Si non, lorsque l'apprenant se retrouve devant une technique
non vécue, non vue, mais seulement entendue, il est difficile de
s'adapter.
Le rapport annuel de 2014-2015 de l'ITM Monseigneur
BAKATUSHIPA nous fait voir un effectif d'élèves dont :
ü La 1ère année
hospitalière : 14 élèves
ü La 2ème année
infirmière : 12 élèves
ü La 3ème année
infirmière : 10 élèves
ü La 4ème année
infirmière : 5 élèves
De cet effectif de 41 élèves ou 82 % ont eu
la chance de passer la promotion supérieur et 8 ou 21% ont
redoublé la classe ; ce rapport nous donne une amélioration
par rapport aux années précédentes, car certaines
améliorations ont eu place comme l'achat des matériels
didactiques. Nos contributions se basent sur la lutte contre la distraction ou
la paraisse de la part des apprenants et sur tout la possibilité de
mettre l'apprenant au centre de l'activité d'apprentissage qui le
stimulera de se lancer dans la recherche ; en instaurant la réforme
de l'enseignement.
Quant au rapport de l'IEM Kananga de 2014-2015 qui
présente 4 sections différentes dont chacune de ses sections
présente un effectif ; il s'agit donc :
ü Les sciences infirmière
ü La technique d'assainissement
ü L'assistanat en pharmacie
ü L'accoucheuse
Après la compilation des données sur le
résultat de proclamation, le rapport nous donne respectivement les
résultats par classe, section et l'ensemble de l'école de la
manière suivante :
ü La classe de 1ere année
hospitalière : 17/64 élèves ont repris
l'année.
ü La classe de la 2éme année
hospitalière : 4/23 élèves ont redoublé.
ü La classe de 3eme hospitalière : 0/21
élèves c'est-à-dire aucun échec.
ü La classe de la 4eme année
hospitalière : 1/14 élèves a redoublé
Le totale donne 22 échecs sur 122 élèves
de l'hospitalière soit 18% d'échecs par rapport à
l'effectif total.
En technique d'assainissement :
ü La classe de la 1ere année : 0/10
élèves c'est-à-dire aucun échec ;
ü La classe de la 2eme année : 0/6
élèves c'est-à-dire aucun échec ;
ü La classe de la 3eme année : 1
élève comme effectif total avec aucun échec
ü La classe de la 4eme année : 0/2
élèves c'est-à-dire aucun échec.
Total de 19 élèves dont 0 échec soit 0%
échec par rapport à l'effectif total.
Dans l'orientation d'accoucheuse, les échecs sont
repartis comme suite :
ü La 1ère année : 2/22
élèves ont redoublé ;
ü La 2ème année : 1/11
élèves à redoublé ;
ü La 3ème année : 0/7
élèves soit aucun échec ;
ü La 4ème année : 0/2
élèves soit aucun échec.
Total : 42 élèves comme effectif globale de
l'accoucheuse dont 3 échecs soit 6% de redoublant par rapport à
l'effectif total. Dans la section de d'assistanat en pharmacie, la situation du
redoublement se présente comme suit:
ü La 1ère année : 0/4
élèves soit aucun échec ;
ü La 2ème année : 0/6
élèves soit aucun échec ;
ü La 3ème année : 0/1
élève soit aucun échec ;
ü La 4ème année : 0/2
élèves soit aucun échec
Total de 13 élèves dont aucun échec
c'est-à-dire 0% de redoublant. Partant de l'effectif global de l'IEM
Kananga, institut renferme un effectif de 196 élèves dont 25
élèves ont redoublé soit 12,7% de redoublant par rapport
à l'effectif global. Ce pourcentage de redoublement se résume par
la mise en place de réforme d'enseignement de science de santé
rendant le système éducatif très qualitatif ; la
disponibilité des enseignants comptants et qualifiés et aussi
mise en évidence et aussi la disponibilité de matériel
didactique et de la salle technique pour la démonstration rendant
l'enseignement très concret. Ainsi l'application de tous ses
éléments cités ci-haut constitue une base ou un socle pour
polluer à la situation du redoublement.
Le premier problème qui a fait l'objet de l'attention
la plus soutenue est constitué par le nombre élevé des
garçons et des filles qui n'ont pas encore accès au
système éducatif.
En 199O, environ 130 millions d'enfants se trouvaient dans ce
cas et plus de 50% d'entre eux vivaient dans quatre pays, à savoir La
Bangladesh, L'inde, Le Nigeria et Le Pakistan.
Selon UNICEF(2011)op.cit., il s'agit d'une action corrective
offerte au système éducatif pour compenser les lacunes de
l'apprentissage dues soit à l'appareil scolaire.
Du point de vue des familles et des élèves, et
notamment dans les secteurs sociaux qui déploient des efforts
considérable pour accéder à l'éducation, mieux vaut
redoubler l'année que de voir vaincre des difficultés plus
grandes face à des contenus du programme d'enseignement plus
complexes.
Selon DAVICO(19901), le niveau socio-économique des
élèves influe sur leur performance et sur leurs notes qu'ils
obtiennent. Mais, il influe aussi sur les attentes des enseignants quant
à leurs capacités d'apprentissage.
Les comportements et opinions des enseignants sur certains
éléments concernant leurs élèves exerçaient
une forte influence sur la décision de les faire passer ou non dans la
classe supérieure.
Les parents quant à eux attribuent la mauvaise
performance scolaire aux limitations et aux lacunes de leurs enfants sans
parvenir à les remettre à l'efficacité et la
qualité de l'école en question.
Les chefs d'établissement et les professeurs partagent
les mêmes opinions en matière du redoublement scolaire.
Nous avons attribué une grande importance à ce
sujet vu les inégalités de chance que rencontrent les
élèves, le manque de prise de conscience de soi de la part des
élèves pendant l'enseignement apprentissage.
La non considération des études faisant à
ce que ces élèves soient éligibles au
phénomène du redoublement scolaire. Dans la décision que
prennent les enseignants lors de la délibération après
l'évaluation formative et sommative des multiples et néfastes
événements pour l'apprenant ; mais la principale question
à propos de cette événement était la
celle-ci :
« Quelles sont les opinions des enseignants des
écoles médicales infirmières de la ville de Kananga sur le
redoublement scolaire ? ».
0 .2. BUT ET
OBJECTIFS
0.2.1. BUT :
A travers notre sujet, le but poursuivi est d'évaluer
les opinions des enseignants des écoles médicales
infirmières de la ville de Kananga, plus particulièrement l'ITM
Mgr BAKATUSHIPA et l'IEM Kananga, sur le redoublement scolaire en vue de rendre
les acteurs éducatifs consciencieux dans la prise de décision
afin d'accompagner efficacement les élèves à
réduire le taux de redoublement.
0.2.2. OBJECTIF GENERAL
L'objectif général de notre étude est
d'instaurer un dialogue avec les acteurs éducatifs en vue
d'évaluer leurs opinions sur le redoublement scolaire.
0.2.3. OBJECTIFS
SPECIFIQUES
Pour atteindre notre but, les objectifs spécifiques
suivant ont été fixés :
- Démontrer la procédure de la transmission des
matières par les enseignants ;
- Expliquer les différentes manières
d'évaluation des élèves des différentes
promotions ;
- Rendre explicite les opinions des chefs
d'établissements des professeurs face à la décision du
redoublement ;
- Proposer les stratégies d'amélioration pour
amener les élèves a l'allure de l'enseignement ;
- Discuter sur l'égalité de chance dans la prise
de décision du redoublement par les formateurs ou les
éducateurs.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Nous avons été motivés à mener
cette étude portant sur les opinions des enseignants des écoles
médicales infirmières de la ville de Kananga sur le redoublement
scolaire.
Vu l'ampleur du redoublement sur le plan socio-psychique des
parents, des élèves même et aussi sur le plan
économique qui constitue une marche en arrière de la production
des parents et aussi la possibilité de certains enseignants de
décider de cette pratique du redoublement qu'ils exercent auprès
de certains apprenants dont leur capacité intellectuelle ne le rend pas
éligibles au redoublement.
Ce sujet nous est impérativement important par l'effet
qu'il met les apprenants en alerte et trace une ligne de conduite à
suivre que ce dernier doivent respecter durant les parcours de leurs
études ;
Et aussi identifier certains facteurs favorisants
l'échec comme :
Ø La pratique de l'école buissonnière par
les élèves ;
Ø Absence des enseignants qualifiés et dignes en
didactique ;
Ø Absence de l'enseignement de qualité
c'est-à-dire manque des matériels didactiques et la salle
technique rendant l'enseignement concret.
0 .4 DELIMITATION DU
TRAVAIL
Aucune étude scientifique ne peut se réaliser
sans qu'il y ait une délimitation temporo-spaciale consistant à
donner à la recherche une circonscription nette.
Il s'avère important de délimiter dans le temps
et dans l'espace notre sujet d'étude en vue de donner à notre
travail un caractère scientifique.
Pour des raisons économiques, notre étude, dans
l'espace, concerne les écoles infirmières de la ville de Kananga
plus précisément l'IEM/Kananga qui est une institution publique
et l'ITM/Mgr Bakatushipa qui est une institution privée agrée.
Les deux se trouvent dans l'Aire de santé de
Tshinsambi, dans la zone de santé urbaine de Kananga, dans la Division
Provinciale Sanitaire du Kasaï central, dans la ville de Kananga, en
République Démocratique du Congo.
Dans le temps, l'étude commence du 15 Septembre 2015 au
30 Juin 2016.
0.5. DOMAINE ET TYPE D'ETUDE
L'étude se situe dans le domaine de la pédagogie
précisément dans le redoublement scolaire. Elle est une recherche
transversale, descriptive qui va nous permettre d'évaluer les opinions
des enseignants des écoles médicales infirmières sur le
redoublement scolaire.
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail comprend trois (3) chapitres.
Ø Le premier chapitre traite sur la recension des
écrits pertinents ;
Ø Le deuxième porte sur la méthodologie
du travail ;
Ø Et le troisième, enfin , traite sur la
présentation des données et interprétations des
résultats.
CHAP I. RECENSION DES ECRITS PERTINENTS
I.1. DEFINITION OPERATIONNELLES DES CONCEPTS CLES
Avant d'entrer dans le bain de notre étude, il nous est
impératif de décortiquer notre formulation pour y faire sortir
certains termes ou concepts qui constituent le sujet de notre recherche. Etant,
défini un concept est une représentation mentale, abstraite et
générale d'un objet.
I.1.1. OPINION
Selon le dictionnaire de français plus (1988),
l'opinion est une manière de penser sur un sujet ou un ensemble de
sujets, un jugement personnel que l'on porte sur une question, qui n'implique
pas que ce jugement soit obligatoirement juste.
Bernard et Geneviève (2002) définissent
l'opinion comme étant un jugement collectif, type de pensée,
ensemble d'idées partagées par un groupe humain sur un sujet ou
un ensemble des sujets.
Pour le cas de notre étude, l'opinion c'est l'ensemble
d'attitudes morales, intellectuelles et sociales dominant dans les institutions
d'enseignement médical sur le redoublement scolaire et la manière
dont elles se manifestent, s'appréhendent ou s'évaluent.
I.1.2. ENSEIGNANT
Selon le dictionnaire de Français (1988) l'enseignant
est un pédagogue qui pratique l'enseignement scolaire de
caractère ou non.
Parlant de notre étude, un enseignant, un
éducateur, un instituteur, un maitre, un pédagogue qui est
appelé à transmettre des connaissances aux apprenants.
I.1.3. ECOLE
Selon le dictionnaire Robert (2008) une école est un
établissement où l'on accueille des individus appelés
écoliers afin que les professeurs leur dispensent un enseignement de
façon collective.
Selon FRAPIE (1908), c'est un établissement
spécialisé où sont enseignées des diverses
disciplines aux jeunes et aux adultes.
Quant à nous, nous définissons l'école
comme étant une entreprise de formation et d'éducation de
citoyens qui met en évidence les apprenants, les enseignants, les
administratifs et des équipements.
I.1.4. ECOLE MEDICALE INFIRMIERE
D'après le dictionnaire de français
Encyclopédique (2000) l'école médicale infirmière
est un milieu qui assure la formation d'étudiants ou
élèves en vue de l'obtention du diplôme d'infirmier (e).
Nous, nous avons défini une école
médicale infirmière comme étant un milieu de formation des
élèves et étudiants à la profession
infirmière.
I.1.5. REDOUBLEMENT
Selon Bernard de France (1997), le redoublement c'est le fait
de reprendre une année d'étude, de parcourir une deuxième
fois le même programme de son niveau antérieur.
Redoubler signifie recommencer, répéter.
Quant à nous, redoubler une classe c'est passer dans la
même classe une nouvelle année scolaire ; c'est le fait pour
un élève de rester dans la même classe et d'accomplir le
même travail que l'année précédente.
Le redoublement permet la récupération,
l'amélioration du rendement scolaire, l'effacement de l'échec
antérieur et le maintien du candidat dans la norme prévue.
Le redoublement est considéré comme une
déperdition parce qu'il réduit la capacité d'accueil de
leur classe, empêchant ainsi d'autres candidats de s'y faire admettre, ce
qui accroit le coût de l'enseignement.
I.2. GENERALITES SUR
L'ENSEIGNEMENT
Tous les pays du monde se sont engagés sur le chemin du
progrès, du développement pour le bien être de la
population.
Un des moyens utilisé pour atteindre le
développement est l'éducation. L'éducation elle-même
pose déjà problème car elle intéresse de plus en
plus beaucoup des gens à savoir : les pédagogues, les
professionnels, les parents, les enfants et enfin tout le monde.
Le problème que pose l'éducation est celui de
son origine. D'où vient l'éducation ? Moins de nous attendre
à une réponse exhaustive à cette question, mais dans le
temps et dans l'espace, plusieurs peuples se sont consacrés d'une
manière ou d'une autre à l'éducation c'est-à-dire
dans chaque nation ou société humaine qui existe dans le temps ou
dans l'espace, existe aussi une éducation.
La pédagogie qui est une science de l'éducation
se révèle récente et n'a pas les mêmes
caractères permanents que l'éducation, son apparition dans
l'histoire est tardive et intermittente.
La pédagogie comme science, elle est issue des actions
empiriques, des expériences et des multiples observations
contrées sur la pratique de l'éducation.
D'une façon explicite, la pédagogie est une
science, un art, une technique et une philosophie de l'éducation.
Ø Comme science, la pédagogie est une science
théorique de l'éducation qui est l'objet même de la
pédagogie.
Ø Comme art, elle livre les moyens qu'il faut ordonner
pour arriver aux résultats escomptés.
Ø Comme technique de l'éducation
c'est-à-dire la technique scientifique donnée par la
didactique.
Ø Comme philosophie de l'éducation qui tient
compte de caractère humain et spirituel, dès la conception
à la base.
La pédagogie est devenue scientifique à la fin
de 19ème siècle par l'utilisation de la méthode
expérimentale.
Elle est devenue ainsi une discipline autonome aboutissant
à des conclusions et des règles dont l'éducation a besoin
pour assurer son efficacité, le développement des enfants et leur
préparation à la vie sociale active.
Les facteurs qui sont en même temps facteurs de
développement peuvent restreindre l'action éducative
c'est-à-dire l'éducation se trouve limitée ou
conditionnée par la personnalité de l'éducateur, par les
conditions du milieu et par la personnalité de l'éduqué
lui-même.
Selon Freud ( ), l'apprentissage est considéré
comme élément essentiel de l'épanouissement. Il ne doit
pas être élément de contrainte, car le seul individu
formé est celui qui a appris à apprendre c'est-à-dire
comment acquérir les nouvelles connaissances.
Pour parler de l'éducation, il faut la présence
de sujet, de milieu et des agents de l'éducation.
Ils constituent les facteurs qui relèvent une
importance capitale dans la vie de l'éducation ; sans ces facteurs,
il serait mal de parler de l'éducation entant que processus de
transformation.
v Sujet : il s'agit de vrais
enfants et adultes qui sont les sujets de l'éducation.
v Enfant : ici on distingue les
enfants préscolaires qui sont dans la rubrique de trois ans et six ans
et les enfants scolarisés qui sont dans la tranche d'âge de six
ans ou plus qui sont caractérisés par des fréquentes
colères, des inquiétudes dont la transformation corporelle est en
plein essor (développement), le petit devient grand.
v Adulte : l'éducation
est un processus continu qui ne finit pas ou plutôt qui ne s'arrête
qu'avec la mort. Ainsi le droit de l'éducation revient aussi aux
adultes. On parle de l'éducation des adultes ou éducation
permanente ou andragogie (pédagogie des adultes).
Les objectifs poursuivis par cette éducation permanente
ont été donnés par Bernard SCHWART notamment :
· On ne peut pas former un homme à une seule fois
étant donné l'évolution perpétuelle de
programme ;
· Si on ne pratique pas, on oublie très
vite ;
· Accorder la chance à ceux qui n'ont pas voulu se
former antérieurement de se former quand ils manifestent le
désire ;
· L'homme doit pouvoir communiquer de mieux en
mieux ;
· L'homme est un agent de changement.
TYPE DE PROGRAMMES DE L'EDUCATION
PERMANENTE
Nous avons :
Ø Le programme formel du type classique ;
Ø Le programme fondamental essentiel basé sur la
lecture, l'écriture et le calcul,
Ø Le programme libéral du type
indépendant comme le cours par correspondance ;
Ø Le programme professionnel : lié à
une profession comme le recyclage.
LIEU DE L'EDUCATION
L'enfant est marqué par le milieu où il vit (la
famille, l'école, l'Eglise).
Ø LA FAMILLE : Du point
de vue chronologique, la famille est le premier milieu de l'éducation de
l'enfant ; elle est une micro société intégrée
dans un groupe social.
Les parents ont la part de responsabilité la plus
grande et la plus importante de l'éducation de l'enfant. Tous qu'ils
font, ils les font pour le compte de l'enfant et l'enfant pousse les parents
à tout faire pour lui.
L'éducation familiale a comme
finalités :
· L'épanouissement de la personnalité de
l'enfant c'est-à-dire avant tout, l'enfant a besoin de la
sécurité. Ce sentiment de la sécurité nait de la
satisfaction de premier besoin élémentaire par la mère,
d'où le rôle important que joue la mère au sein de la
famille.
La famille est structurée de deux
éléments qui influencent l'éducation de l'enfant.
0. La figure maternelle c'est-à-dire l'amour maternel
est le plus beau ou plus profond surtout le plus fidèle de tous les
sentiments humains. Il est la prolongation de stade foetal. Donc le petit
enfant fait connaissance avec les premières consignes et les
premières obligations avec les premières apparences d'une
morale.
Le rôle maternel dans l'enseignement ou dans
l'éducation s'adopte en fonction de sexe de l'enfant c'est-à-dire
le complexe s'oedipe qui apparait, normalement durant l'enfance et disparait si
un parfait équilibre entre parents et enfants a été
utilisé.
1. Figure paternelle : la mère était
considérée comme la principale responsable de l'éducation
des enfants et de la marche générale du ménage. Mais
l'harmonie familiale repose sans doute sur l'autorité du père.
A la naissance le rôle du père très
réduit croit tandis que celui de la mère diminue. Il y a
équilibre du rôle vers la 7ème année et
les deux tendent vers leur effacement progressif.
Ø L'ECOLE : elle est le
deuxième milieu social de l'éducation où l'enfant s'adapte
et s'intègre plus ou moins bien, elle doit être le lieu
d'élaboration de besoin d'agir, un lieu d'expérience. Donc,
l'école est le lieu de la vie elle-même et non le lieu de
préparation à la vie.
Elle n'est pas d'abord lieu où l'on enseigne, mais un
lieu où l'on apprend, car l'enseignement est ordonné à
l'apprentissage et non s l'inverse.
Ø LA SOCIETE : bien que la
famille et l'école soient de sociétés, il s'agit ici des
sociétés composées de l'Etat et de la
société générale avec tout ce qu'elle contient
comme institution et organisation. Le milieu socio-culturel exerce une
influence déterminante sur l'avenir intellectuel de
l'enfant(LUAMBA2013).
I.2.1. APERCU HISTORIQUE DE L'ENSEIGNEMENT AU CONGO
Pour ce qui nous concerne dans cette partie, nous allons nous
baser sur le processus évolutif de l'enseignement au Congo depuis l'Etat
indépendant du Congo jusqu'à nos jours(LUAMBA 2015).
I.2.1.1. ETAT INDEPENDANT DU CONGO (1807)
A cette époque, notre pays n'avait pas d'organisation
scolaire parce qu'avant l'arrivée des blancs, l'école comme telle
bien commencée ailleurs, n'existait pas.
Les congolais à l'époque organisaient une
éducation qui en somme était différente d'une tribu
à l'autre.
Cette éducation avait comme objectif, la
préparation des enfants à la vie maternelle ou paternelle, aux
moeurs et à l'activité du milieu. Cet apprentissage était
informel.
En 1807, la conférence de Berlin confia au Roi
Léopold II l'Etat indépendant du Congo comme sa
propriété privée.
I.2.1.2. L'ENSEIGNEMENT A LA PERIODE DU CONGO BELGE
(1880-1960)
Selon LUAMBA (2015) En 1880, le Congo est devenu une colonie
Belge par le traité conclu entre l'Etat indépendant du Congo et
l'Etat Belge par ce traité, la Belgique devient souveraine de toutes les
terres avec tous les droits et obligations y relatifs.
En 1890, le Roi Léopold II signa un décret
permettant la création des écoles à Boma et au Lac
Tanganyika. Ces études ouvertes étaient connues sous le nom de
colonie scolaire.
En 1892, un autre décret du même roi autorisa les
associations religieuses et philanthropiques de s'occuper de la formation des
enfants abandonnés.
Les religieuses crièrent à MOANDA une
première école des filles non reconnues par leurs parents.
En 1906, un décret du roi créa les écoles
professionnelles annexées aux ateliers des blancs et de l'Etat à
Boma, à Kinshasa et à Kisangani
Ces écoles professionnelles avaient pour but d'avoir la
main d'oeuvre semi-qualifiée capable de travailler d'une manière
pratique dans les ateliers des blancs. Ici aussi, ce sont les jeunes
arrachés des Arabes et qui ignoraient leurs parents qui furent
encadrés.
L'intention des églises à l'époque
étaient d'avoir les écoles dans chaque paroisse où ils
étaient bien accueillis, mais les indigènes considéraient
toujours les blancs comme les anthropophages c'est-à-dire les mangeurs
d'hommes.
En 1908, le parlement Belge vota une loi particulière
régissant le Congo-Belge appelée « charte coloniale du
Congo-Belge » ayant pour but de garantir la liberté de
l'enseignement et d'imposer au gouvernement Belge de favoriser et de
protéger sans distinction de culte, de culture, de nationalité,
les institutions et entreprises religieuses, scientifiques et charitables
tendant à civiliser les noirs.
A cette période du Congo-Belge beaucoup d'écoles
ont été créées dans plusieurs endroits en 1910
comme les pools de formation du personnel médical et infirmier dont le
pool A fonctionnait à l'Institut de Médecine tropicale à
Bruxelles et le Pool B au Congo.
Le pool du Congo organisait les écoles d'auxiliaires
médicaux, les aides infirmiers, les aides accoucheuses et les gardes
sanitaires.
En 1919, 4 écoles des gradés comptables
étaient créées et implantées à Lisala,
Kinshasa, Kongolo et Lokandu.
Les 1er groupes scolaires (écoles
officielles) dépendant du service territoriale dans le milieu sans
paroisse étaient fondées à Kinshasa, Buta, Boma et
Kisangani ; ces groupes scolaires étaient dirigés par les
religieux mais pris en charge entièrement par l'Etat, ainsi :
Ø Les pères des écoles chrétiennes
ont pris les écoles de Boma et Kinshasa ;
Ø Les frères de charité : les
écoles de Lusambo et Kabinda ;
Ø Les pères maristes : les écoles de
Kisangani ;
Ø Les pères salisiens : les écoles
de Buta et Lubumbashi.
Toutes ces écoles étaient utilitaires, elles
servaient surtout les besoins de promoteur et de l'exploitation du Congo.
Le programme Belge imposé et accepté par les
congolais était appliqué en 1958 jusqu'à 1960, soit deux
ans seulement. Concernant les écoles médicales, on en avait 20
pour tout le pays et 7 au Kasaï avant l'indépendance :
Ø Ecole de KOLE (Kasaï Oriental) ;
Ø Ecole de BUKUONDE (Kasaï Occidental) ;
Ø Ecole de MIKLAYI (Kasaï Occidental) ;
Ø Ecole de WEMBONYAMA (Kasaï Oriental) ;
Ø Ecole de TSHIKAJI (Kasaï Occidental) ;
Ø Ecole de Kananga (Kasaï Occidental) ;
Ø Ecole de DISELE (Kasaï Oriental).
Après l'indépendance, le nombre d'écoles
médicales quitte de 20 à 350 dont 37 aux Kasaï Occidental
démembré.
I.2.1.3. L'ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT APRES 1960
Il s'agit ici de l'organisation de l'enseignement après
l'indépendance et à travers les différents
régimes.
v De 1960-1965(la
première République)
A cette époque, on avait peu d'intellectuels congolais,
on comptait au secondaire 136 diplômés, 17 diplômés
de l'université dont 12 étaient à l'étrangers.
Sur le plan de l'enseignement, on avait continué avec
le même programme de la colonisation.
En 1961 ; on avait pensé à la
réforme de l'enseignement secondaire et primaire. La réforme
visait l'unification de structure et de programme d'enseignement en
général.
Pendant ces années (1961-1962), les troubles
déchiraient les pays avec la scission de Katanga pour devenir une
République à part, n'ont pas facilité cette
réforme. Malgré lui, le président KASAVUBU avait
signé le 17/10/1961 une ordonnance à cet effet dont l'application
aura lieu en 1962 après les troubles pour l'enseignement primaire.
L'enseignement secondaire doit être du niveau
international pour donner accès aux études supérieures et
universitaires de n'importe quel pays.
v De 1965-1997 (deuxième
République)
A cette époque, la réforme politique, la paix,
la circulation libre des citoyens était favorable pour
l'enseignement.
L'enseignement maternel en 1977
Il ne suivait pas le principe ni le respect des objectifs.
En 1994, il était confirmé par une circulaire
ayant pour objet l'ouverture des écoles et classes maternelles par
commissaire BULA MAKO, ministre de l'éducation.
L'enseignement primaire
Du point de vue organisation scolaire, la réforme de
1962 reste valable à la 2ème République.
L'enseignement secondaire
En 1967, l'introduction d'examens d'Etat comme critère
d'évaluation des élèves finalistes donnant lieu au
diplôme.
Les écoles techniques professionnelles et
médicales restent soumises au jury central.
Concernant les écoles secondaires médicales, le
président MOBUTU signa l'ordonnance n°66/299 du 14/Mai/1966
relative à l'enseignement médical et para médical avec
comme objectif :
ü Réorganiser l'enseignement technique
médical et para médical ;
ü Former rapidement les techniciens de la santé
dans plusieurs domaines en vue de servir les zones rurales dépourvues de
personnel de soins et la même organisation scolaire reste jusqu'à
nos jours
I.3. GENERALITES SUR LE
REDOUBLEMENT SCOLAIRE
On ne peut jamais parler du redoublement scolaire qui est une
dernière décision prise après l'évaluation sans
parler de l'évaluation des élèves qui est une voie nous
conduisant vers la décision du redoublement.
I.3.1. L'EVALUATION
Selon J.M DEKETELE(1983), dans son ouvrage de Docimologie,
l'évaluation dérive du verbe
« évaluer » qui signifie examiner le niveau
d'adéquation entre un ensemble d'information et un ensemble des
critères adéquats à l'objectif fixé, en vue de
prendre une décision.
L'évaluation des apprentissages des apprenants
constitue l'une des étapes les plus déterminantes et les plus
cruciales du processus éducatif.
On distingue trois types d'évaluations à
savoir :
1. L'EVALUATION DIAGNOSTIQUE
Elle se situe au début d'un cours pour
déterminer les points exacts ou l'instruction devrait commencer pour
chaque apprenant.
L'évaluation diagnostic permet également
d'étudier les causes d'échecs d'un apprenant qui ne s'adapte pas
au rythme des apprentissages pédagogiques au cours de l'année.
Elle peut prendre plusieurs formes :
ü Un test d'évaluation de connaissance ;
ü Un questionnaire de contrôle des connaissances
acquises dans un cours déjà étudié.
A l'issu de l'évaluation diagnostique, le professeur
détermine valablement le niveau du démarrage du nouveau cours.
2. L'EVALUATION FORMATIVE
Selon le professeur Marc champagne(1975)S, l'évaluation
formative est celle qui est pratiquée pendant l'enseignement. Elle a
pour but d'identifier les forces et les faiblesses tant des apprenants que de
l'enseignant lui-même. L'évaluation formative s'intègre
à l'action pédagogique. Elle sert à guider l'apprenant
dans ses apprentissages quotidiens.
Elle permet à l'apprenant d'être enseigné
sur ses succès et sur ses échecs. Elle permet au professeur de
réfléchir sur ses méthodes d'enseignement, de les modifier
et de les adapter aux besoins des apprenants.
3. L'EVALUATION SOMMATIVE
C'est un jugement définitif qui met un terme à
une activité pédagogique. Elle vise à sanctionner les
apprentissages réalisés par les apprenants à la fin d'un
cours ou d'un programme, à la fin du trimestre ou de l'année
d'étude.
Elle cote les performances des apprenants qui permettront les
classements de ces derniers.
C'est à travers cette évaluation sommative de la
fin d'une année d'étude que la décision du redoublement
peut être prise ; l'apprenant n'ayant pas présenté le
succès lors de l'évaluation sommative c'est-à-dire qui a
échoué.
La conclusion de la décision est que ce dernier n'a pas
bien assimilé la matière qu'il a échouée.
Pour récupérer à ce manquement, il est
impératif qu'il reprenne le même programme d'étude afin de
mieux maitriser les matières qui ont présentées des
lacunes lors de l'évaluation.
Cette décision du redoublement scolaire émane
à 80% de cas des enseignants et des chefs d'établissement lors de
la réunion de délibération des élèves qui
l'en détermine les apprenants ayant présenté des
difficultés d'apprentissage, et ces difficultés sont
découvertes lors de l'évaluation qui donnera à son tour
cette conclusion du redoublement scolaire.
I.4. ETUDES ANTERIEURES
Plusieurs auteurs ont fait des recherches sur la situation du
redoublement scolaire, certains d'entre eux dont nous avons eu l'occasion de
consulter leurs recherches sont les suivantes :
D'après TSHIBUABUA, M (2015) ses études
menées sur les déterminants des échecs des
élèves finalistes du secondaire au jury central ou national dans
la ville de Kananga, cas de la sous-division, Mémoire inédit ISTM
Kananga.
-Selon l'auteur, il s'agit notamment des causes
ci-après qui sont les déterminants des échecs des
élèves. La faible adéquation entre les différentes
évaluations au cours du cursus de l'élève,
l'inefficacité de l'organisation du système éducationnel
à travers la formation continue des enseignants, le temps
consacré aux apprentissages, les critères de sélection des
élèves, la faible évaluation formative, les
problèmes liés aux documentations, la situation
socio-économique des enseignants, les problèmes d'accès
aux matériels didactiques et le nombre colossal d'élèves
par classe.
Pour Aicha Mohamed Walet et Ali (2010), l'étude des
déterminants pédagogiques de la réussite scolaire a fait
l'objet de nombreux travaux dans la littérature scientifique, pour
l'auteur, le temps d'apprentissage n'influence pas les résultats
scolaires. Ce qui veut dire que les élèves performant qui
réussissent.
CHAPITRE II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
2.1. PRESENTATION DU TERRAIN DE RECHERCHE
Pour une raison temporo-économique, le présent
travail a été mené dans deux écoles
d'enseignement médical de la ville de Kananga. Il s'agit de l'ITM
Monseigneur BAKATUSHIPA et l'IEM Kananga.
2.1.2. SITUATION HISTORIQUE DE L'ITM Monseigneur BAKATUSHIPA
L'ITM MONSEIGNEUR BAKATUSHIPA
Est une institution privée agréée, sous
l'initiative de Monseigneur BAKATUSHIPA, cette institution a été
fondée en 2009, Lundi le 07 Septembre de cette même année
avec la promotion de la première année hospitalière en
progression.
La direction de cette institution était entre les mains
de Madame TSHITUKA KABUTAKAPUA de 2009-2014 et monsieur MUKUZUMBU MUNJINJI de
2014-2015 et monsieur Joseph KANGOJI de 2015 jusqu'à nos jours.
Pour ceux ayant travaillé au provisorat, nous avons
monsieur MUKUZUMBU de 2009-2014 et monsieur Jean KAPANGISHA de 2014 à
nos jours.
Trois promotions sont déjà lancées sur le
marché depuis que cette institution a ouvert ses portes.
2.1 .3. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L'ITM Mgr
BAKATUSHIPA
L'ITM Monseigneur BAKATUSHIPA est une institution se trouvant
sur l'avenue BAKATUSHIPA, quartier TSHISAMBI, commune de KANANGA, ville de
Kananga, province du Kasaï Central dans la République
Démocratique du Congo partant de sa situation géographique
sanitaire, l'ITM Monseigneur BAKATUSHIPA siège dans l'aire de
santé de TSHISAMBI dans la zone de santé urbaine de Kananga,
Division provinciale de santé (DPS) Kasaï Central ;
Il est borné :
ü Au Nord par l'avenue Lulua ;
ü Au Sud par la localité BAKATUSHIPA et le
quartier Kele-Kele ;
ü A l'Est par l'avenue Magar et la rivière
Kele-Kele ;
ü A l'ouest par le lycée Kele-Kele et l'institut
Supérieur pédagogique de Kasaï Central de Kananga.
ORGANIGRAMME ITM MON SEIGNEUR BAKATUSHIPA
COGE
PREFECTURE
INTENDANCE
CORPS ENSEIGNANT
PREFET DE DISCIPLIBNE
SECRETARIAT
OUVRIERS
PROVISORAT
2.1.4. FONCTIONNEMENT
L'ITM Monseigneur BA KATUSHIPA renferme dans son sein quatre
classes qui représentent quatre promotions qui a cette institution, il
referme aussi huit enseignants avec des niveaux d'études divers et les
fonctions diverses parmi ces enseignants il y a cinq à temps plein et
trois à temps partiel.
Ses infrastructures sont : un bureau
considéré comme la direction de l'école, le provisorat, la
salle de séjour destinée à la défense
d'études de cas et de rapport de stage pour les élèves
finalistes, la réunion pédagogique et le rassemblement.
2.2. SITUATION HISTORICO-GEOGRAPHIQUE DE L'IEM KANANGA
2.2.1. SITUATION HISTORIQUE
L'IEM Kananga est une institution officielle
créée en 1935 par l'ordonnance N°78/Hygiène du
26/04/1935 par le gouvernement général du Congo. L'école
débuta à fonctionner à MATAMBA, secteur situé
à 25Km de la ville de Kananga. Elle forma les aides infirmiers.
En 1955, l'école fut transférée à
Kananga où l'on forma les infirmiers du niveau A3.
En 1988,il y a eu l'ouverture d'un cycle long par la lettre
N°MS1256/242/88 du 15/06/1988 du directeur chef de service chargé
de l'enseignement.
En 2004, la section de technique d'assainissement a vu le jour
par la lettre n°MS1256/20/001/MU/2004 du 16/01/2004 et enfin l'option
d'accoucheuse sans oublier l'assistanat en pharmacie.
En 2011, l'IEM Kananga a été
réhabilité parla société de gestion de
réhabilitation urbaine (SGRU).
A partir de 1988 ou l'IEM Kananga a ouvert son cycle long, il
a déjà lancé sur le marché vingt-sept promotions
d'infirmiers du niveau A2, douze promotions en accoucheuse,
technique d'assainissement et d'assistanat en pharmacie.
2.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'IEM Kananga est une institution se trouvant dans l'aire de
santé de TSHISAMBI, dans la zone de santé de Kananga, district
sanitaire de Kananga.
Cette institution se trouve dans le quartier TSHISAMBI, dans
la commune de Kananga, la ville de Kananga, dans la province du Kasaï
Central, dans la République Démocratique du Congo.
Elle est bornée :
ü Au Nord par le cimetière du quartier
hôpital ;
ü Au Sud par le complexe Hospitalier de Kananga ;
ü A l'Est par l'avenue du cimetière ;
ü A l'ouest par l'avenue de dispensaire.
2.2.3. FONCTIONNEMENT
L'IEM Kananga renferme en son sein quatre sections qui
sont :
Ø L'hospitalière ;
Ø L'accoucheuse ;
Ø La section de l'Assistanat en pharmacie ;
Ø La section de technique d'Assainissement.
Ses infrastructures sont classées selon les
orientations c'est-à-dire il y a le bureau pour le Directeur des
études, la préfecture, quatre provisorats en fonction de chaque
orientation, une salle de séjour pour la réunion et la
défense des études de cas et rapport de stage pour les
élèves finalistes, une bibliothèque, une salle technique
pour la démonstration, un laboratoire technique, une salle des
enseignants ; chaque promotion fonctionne dans sa propre salle de classe.
Les installations hygiéniques pour les enseignants
séparées avec celles des élèves.
L'IEM Kananga renferme en son sein un Directeur des
études, quatre préfets, quatre proviseurs, 22 enseignants
à temps plein et 16 enseignants à temps partiel, un
secrétaire, un chargé de discipline, les garçons et filles
de salles ; trois manguiers comme arbres fruitiers dans la cour scolaire.
L'effectif global du personnel enseignant et administratif de l'IEM Kananga est
de 245 et le cours commence à 7h45 pour prendre fin à 14h05'.
HUISSIER
SENTINELLES
COMMIS
SURVEILLANCE
PREFET DE DISCIPLINE
ENCADREURS
PERCEPTEUR
ENCADREURS
CAISSIER
ENCADREURS
ENCADREURS
TENDANCE
COMITE DE GESTION
DIRECTEUR
SECRETARIAT
CHEF DE SECTION TECHNIQUES D'ASSAINISSEMENT
CHEF DE SECTION ACCOUCHEUSE
CHEF DE SECTION INFIRMIERE
CHEF DE SECTION D'ASSISTANT EN PHARMACIE
PROVISEUR A.P
PROVISEUR S.I
PROVISEUR T.A
PROVISEUR ACC.
MAITRE DE STAGE
MAITRE DE STAGEACC.
ENSEIGNANT
ENSEIGNANT
ENSEIGNANT
ENSEIGNANT
2.3. DEVIS DE L'ETUDE
L'étude est quantitative transversale utilisant un
devis descriptif réalisée à partir d'interview avec les
enseignants de l'ITM Monseigneur BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga.
2.4. DESCRIPTION DE LA
POPULATION CIBLE ET ECHANTILLON
2.4.1. POPULATION
Selon AMULI JIWE et NGOMA (2011) la population cible est un
ensemble d'éléments (individus, spécimen, dossier,
école...) qui ont des caractéristiques communes.
La population de notre étude est faite de l'ensemble
d'enseignants de l'ITM Monseigneur BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga, tous
habitant la ville de Kananga.
2.4.2. ECHANTILLON
D'après AMULIJIWE et NGOMA (op-cit),
l'échantillon est une fraction d'une population sur laquelle porte
l'étude. Ainsi dans le cadre notre étude ; cet
échantillon comprenait 27 enseignants à temps plein, travaillant
dans des écoles médicales précisément l'ITM
Monseigneur BAKATUSHIPA et l'IEM Kananga.
2.5. METHODES, TECHNQUES ET
INSTRUMENTS DE COLLECTE DES DONNEES
2.5.1. METHODES
Pour WENU B. (2012), la
méthode est l'ensemble d'opérations intellectuelles pour les
quelles une discipline cherche à atteindre une vérité
qu'elle poursuit, la démontrer et la vérifier. Partant de notre
étude, la méthode utilisée est celle documentaire et
d'enquête.
2.5.2. TECHNIQUES
Selon MICRO ROBERT (1988), une technique est un ensemble des
procédés utilisés pour la résolution d'une
situation. Ainsi, nous avons utilisé une technique d'interview et un
questionnaire pour la collecte des données.
2.5.3. INSTRUMENTS
Pour Micro Robert (op-cit) l'instrument est l'objet
fabriqué servant à exécuter quelque chose. L'instrument
utilisé dans cette étude est le check List permettant de
récolter les données.
2.6. PROCESSUS DE COLLECTE DES
DONNEES
Grâce à la lettre de recherche n°014 nous
délivrée par le secrétaire Général
académique de l'ISTM/Kananga, nous avons eu à entrer en contact
avec les autorités scolaire et enseignants de l'IEM/Kananga et l'ITM
Monseigneur BAKATUSHIPA. Après l'avoir fait valider, le terrain
d'enquête rendu facilement accessible pour récolter les
données que vous trouverez en annexe.
2.7. CRITERES DE SELECTION DE
L'ECHANTILLON
a) critères d'inclusion
Ø Tous les enseignants à temps plein de l'ITM
Monseigneur BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga
Ø Tous les enseignants de l'IEM Kananga et de l'ITM
Monseigneur BAKATUSHIPA ayant donné l'accès à nos
enquêtes
Ø Tous les enseignants de l'IEM Kananga et de l'ITM
Monseigneur BAKATUSHIPA ayant accepté de donner leur point de vue en
rapport avec notre interview.
b) critères d'exclusion
Tous les enseignants n'ayant pas répondu aux
critères cités ci-haut ont constitué les
critères d'exclusion.
2.8. CONSIDERATION D'ORDRE
ETHIQUE
Pour arriver à collecter les données
nécessaires, certaines règles éthiques ont
été respectées. Il s'agit du respect de l'anonymat et la
confidentialité.
2.9. DIFFICULTES RECONTREES
Les difficultés auxquelles, nous avons
été butés lors de cette étude sont les
suivantes :
Ø Difficultés d'ordre économique
Ø Surcharge intellectuelle par le fait que nous
étions tantôt au cours, tantôt en stage et sur le terrain
pour la réalisation de notre travail de fin de cycle.
Ø Les intempéries nous ont tardé à
faire avancer le travail tel que la pluie et la chaleur.
CHAPITRE III. PRESENTATION
DES DONNEES ET
INTERPRETATION
DES RESULTATS
Dans ce chapitre, nous allons présenter les
données trouvées tout au long de notre recherche d'une part, et
d'autre part nous allons interpréter les résultats de ces
données pour bien comprendre le fond de notre recherche.
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
III.1.1 PRESENTATION DES
DONNEES SOCIO CULTURELLES
Tableau 1 : situation synthétique de notre
échantillon
Ecoles
Sujets
|
ITM/Mgr BAKATUSHIPA
|
IEM KANANGA
|
TOTAL
|
Enseignants
|
5
|
22
|
27
|
Sources : Registre
matriculé des enseignants pour l'année scolaire 2015-2016
Commentaire : D'après ce tableau,
nous avons choisi cinq enseignants de l'ITM Mgr BAKATIUSHIPA et 22 enseignants
de l'IEM Kananga pour avoir les différentes opinions en rapport avec le
redoublement scolaire.
Tableau 2 : répartition des enseignants
selon le sexe
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Masculin
|
20
|
74,1
|
Féminin
|
07
|
25,9
|
Total
|
27
|
100
|
Source : Registre
matriculé des enseignants de l'ITM/Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM
Kananga pour l'année scolaire 2015-2016
Commentaire : en observant les
données de ce tableau, nous constatons que sur 27 enseignants
enquêtés 20 sont du sexe masculin soit 74% et 07 soit 25,9% sont
du sexe féminin ; ce que ce qui nous conduit à
déclarer une prédominance masculine dans ces deux écoles
médicales de la ville de Kananga.
Tableau 3. Répartition des enseignants selon
l'âge
Age
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
30 à 39 ans
|
12
|
44,5
|
40 à 49 ans
|
8
|
29,6
|
50 ans et plus
|
7
|
25,9
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : registre matriculé des
enseignants de l'IEM Kananga et de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA 2015-2016
Commentaire
- Le premier groupe est celui dont l'âge varie entre 30
et 39 ans présentant 44,5% de l'effectif global. C'est un groupe qui est
présent dans le corps professoral
- Le deuxième groupe est celui d'enseignants dont
l'âges varie entre 40 à 49 ans ; présentant 29,6% de
l'effectif global.
Tandis que le troisième groupe est constitué de
ceux ayant plus de 50 ans soit 25,9% de l'effectif.
Tableau 4. Répartition des enseignants selon le
statut familial
Statut familial
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Marié
|
20
|
74
|
Célibataire
|
7
|
26
|
Divorcé
|
0
|
0
|
Veuf (veuve)
|
0
|
0
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : registre matriculé des
enseignants de l'IEM Kananga et de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA de 2015-2016.
Commentaire :ce tableau montre que sur
27 enseignants qui ont répondu , 20 sont mariés soit 74%de
l'effectif et sept seulement sont des célibataires soit 26%
Tableau 5. Répartition des enseignants selon le
niveau d'étude
Niveau d'études
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
A3 et D4
|
0
|
0
|
A2 et D6
|
05
|
18,5
|
Graduat
|
19
|
70,5
|
Licence
|
3
|
11
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : registre matriculé des
enseignants de l'IEM Kananga et de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA
Commentaire : sur 27 enseignants qui ont
répondu à nos questions d'enquête, le niveau de graduat
domine avec 70,5% par rapport aux autres niveaux.
Tableau 6. Répartition des enseignants selon
l'ancienneté
Nombre d'années
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1 à 9 ans
|
16
|
59,3
|
10 à 19 ans
|
7
|
25,9
|
20 à 29 ans
|
4
|
14,8
|
30 à 39 ans
|
0
|
0
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : registre matriculé des
enseignants de l'IEM Kananga et de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA
Commentaire : ce tableau réparti
les enseignants en quatre groupes selon leur ancienneté :
· Quatre enseignants soit 14,8%% accusent
l'ancienneté allant de 20 à 29 ans par rapport aux autres
groupes ; suivi du groupe d'enseignants dont l'ancienneté varie
entre 10 et 19 ans soit 25,9% ; en suite viennent ceux ayant
l'ancienneté variant entre 1 à 9 ans soit 59,3%
III.1.2. PRESENTATION DES
REPONSES DES ENSEIGNANTS
Dans cette partie, il est important de présenter les
réponses des enseignants suite aux questions posées pour
découvrir les opinions de tout un chacun en ce qui concerne la mise en
oeuvre de la décision du redoublement de classe. Ces réponses se
présentent de la manière suivante :
Question n°1 : vous entant
qu'éducateurs, pensez-vous que le redoublement de classe soit une
meilleure solution pour vos enfants ?
Tableau 7 : Réponses des
enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
10
|
37
|
Oui
|
12
|
44,4
|
Sans avis
|
05
|
18,5
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : protocoles distribués
aux enseignants de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga 2015-2016
Commentaire : en observant les
données de ce tableau, nous constatons que les enquêtés ont
donné leur point de vue, la grande partie d'enseignants soit 44,4% sont
d'accord que le redoublement est une meilleure solution pour les enfants. Dix
ont dit non soit 37,1% et aussi cinq enseignants soit 18,5%n'ont pas
donné leur avis.
Question n°2 : Est-il pertinent de
faire reprendre à un lève toutes les matières quand il en
a échoué à certaines d'entre elles ?
Tableau n°8 Réponse des
enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
13
|
48,2
|
Oui
|
8
|
29,6
|
Sans avis
|
6
|
22,2
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : protocoles distribués
aux enseignants de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga.
Commentaire : il ressort de ce tableau
que 13/27 soit 48,2% n'acceptent que les élèves reprennent
toutes les matières ; par contre il y a un groupe
représentant 29,6% qui n'acceptent que les élèves
reprennent toutes les matières ; 22,2% de ceux qui sont
enquêtés ne présentent pas d'avis à propos de cette
question.
Question n°3 : les
élèves qui redoublent, améliorent-ils leur
rendement ?
Tableau 9. Réponse des enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
7
|
25,9
|
Oui
|
18
|
66,6
|
Sans avis
|
2
|
7,4
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : protocoles distribués
aux enseignants de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga.
Commentaire : En observant les
données de ce tableau nous constatons que 66,6% d'enseignants ne
constatent pas que les élèves améliorent leur rendement
après avoir repris la classe, tandis que 25,9% constatent une
amélioration du rendement des élèves après le
redoublement. Dans ce même tableau 7,4% ne présentent pas d'avis
à cette question.
Question n°4 : Dans l'état
actuel de chose, accepteriez-vous que votre enfant redouble ?
Tableau 10. Réponse des enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
4
|
14,8
|
Oui
|
19
|
70,4
|
Sans avis
|
04
|
14,8
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Sources : protocole distribués aux enseignants de
l'ITM BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga
Commentaire : les résultats de ce tableau montrent
que les enseignants 70,4% acceptent que leurs enfants redoublent.
Question NO5 : seriez-vous d'accord que le
redoublement de classe soit supprimé pour raison
économico-financière ?
Tableau 11. Réponse des enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
19
|
70,4
|
Oui
|
3
|
11,1
|
Sans avis
|
05
|
18,5
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Sources : protocoles distribués aux enseignants de
l'ITM Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga
Commentaire : Il ressort dans ce tableau le
résultat d'un refus de la suppression du redoublement de classe pour de
raisons économico-financières dont 70,4% d'enseignants
enquêtés présentent un avis certaine à cette
possibilité et 11,1% d'enseignants acceptent de supprimer le
redoublement de classe pour des raisons économico-financières.
Parmi eux, 18,5% sont sans avis
Question NO6 : les élèves devant
le redoublement, acceptent-ils facilement ?
Tableau 12. Réponse des enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
20
|
74,0
|
Oui
|
03
|
11,2
|
Sans avis
|
4
|
14,8
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Sources : protocoles distribués aux enseignants de
l'ITM Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga
Commentaire : partant de ce tableau, nous constatons que
les enseignants à 74% ont répondu par non ; pour eux, leurs
élèves n'acceptent pas facilement le phénomène
redoublement même s'ils ne sont pas capables de réussir.
Question No7 : étés-vous
d'accord que le redoublement de classe est l'un des moyens pouvant
améliorer le système éducatif ?
Tableau 13. Réponse des enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
15
|
55,5
|
Oui
|
10
|
37,0
|
Sans avis
|
2
|
7,4
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Sources : protocoles distribués aux enseignants de
l'ITM Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga
Commentaire : En rapport avec les résultats de ce
tableau, 55,5% ne sont pas d'accord que le redoublement est l'un de moyens
pouvant améliorer le système éducatif. Mais certains
d'entre eux présentent d'avis contraire soit 37,% qui disent que le
redoublement améliore le système éducatif ; 7,4%
d'enseignants ne présentent pas d'avis à ce propos.
Question n°8: le redoublement scolaire peut-il
être appliqué pour raison d'âge ?
Tableau 14. Réponse des enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
24
|
88,8
|
Oui
|
3
|
11,2
|
Sans avis
|
0
|
0
|
TOTAL
|
27
|
100
|
Source : protocoles distribués aux enseignants de
l'ITM Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga
Commentaire : Il ressort dans ce tableau que 88,8%
d'enseignants enquêtés nient l'influence de l'âge sur le
redoublement de classe.
Question n°9 : Lors de la décision du
redoublement, les parents des élèves acceptent
facilement ?
Tableau 15. Réponse des enseignants
Répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Non
|
25
|
92,6
|
Oui
|
1
|
3,3
|
Sans avis
|
1
|
3,7
|
TOTAL
|
22
|
100
|
Source : protocoles distribués aux enseignants de
l'ITM Mgr BAKATUSHIPA et de l'IEM Kananga.
Commentaire : En rapport avec les résultats que
les parents des élèves n'acceptent pas que leurs enfants
redoublent la classe.
III.2. INTERPRETATION DE RESULTATS
Dans cette séquence, nous essayons d'interpréter
les résultats obtenus aux questions de notre enquête, les quels
résultats constitués par les réponses fournies par les
enseignants de l'IEM et de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA ayant constitué notre
échantillon.
Au total neuf questions ont constitué notre technique
de collecte des données et les réponses étaient
présentées dans neuf tableaux allant de 7à15.
Du tableau numéro 7, 12 enseignants sur 27 soit 44,4%
affirment que le redoublement est une meilleure solution. Ce
phénomène aiderait l'enfant à s'améliorer
prochainement, tandisque dix enseignants soit 37% ne veulent pas le
redoublement de classe, ils aiment le favoritisme.
Concernant la matière à reprendre en de
redoublement, le tableau numéro 8 indique 13 enseignants sur 27 soit
48,2% proposent que l'élève qui reprend devrait être
exempté ou dispensé des cours réussis mais 8 enseignants
soit 29,6% gardent la traduction selon la quelle l'élève qui
reprend l'année doit reprendre toutes les matières. Ces derniers
ne veulent pas des rénovations dans le système d'enseignement.
A la question de savoir si l'élève qui reprend
peut améliorer le rendement, le tableau numéro 9indique que 18
enseignants soit 66,6% le confirment, 25,9% des enquêtés
infirment. A ce sujet, l'élève qui reprend l'année, s'il
est consciencieux des causes de son redoublement de classe peut s'amender et
améliorer le rendement. Dans ce sens le redoublement peut être
considéré comme un moyen pouvant améliorer d'une
façon partielle, le système éducatif intellectuel,
malgré le non exprimé.
Le tableau numéro 10 concerne les enfants des
enseignants enquêtés. A 70,4% ces enseignants acceptent que leurs
propres enfants, en cas d'échec puissent reprendre l'année en
application des règles officielles fixant les critères de
redoublement de classe. Cette situation n'est pas acceptée par les
parents des élèves confirment à 92,6% des
enquêtés au tableau numéro 15. Les parents voient l'aspect
économico-financier gaspillé pour les études de leurs
enfants et non l'aspect formation et bonne formation. Il est de même pour
les élèves se trouvant dans cette situation, cette idée
est exprimée par 74% d'enseignants au tableau numéro 12.
A la question relative à la suppression du redoublement
de classe pour des raisons économico_ financières, les
résultats exprimés par le tableau numéro11 indique le
refus de suppression du redoublement de classe par les élèves.
Ce refus est exprimé par 70,4% des enquêtés. Autrement
dit, les enquêtés sont pour le maintient du système de
redoublement fondé sur les critères optés par la
réglementation scolaires en RDC. Quant à l'influence de
l'âge sur le redoublement 92,6% d'enseignants ont dit non. Autrement dit
le redoublement frappe tout élève sans distinction
d'âge.
Cela étant, cette discussion nous amène à
la conclusion dans les lignes qui suivent.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
CONCLUSION
La fin d'une chose vaut pure que son commencement
déclare la Bible. Notre travail a porté sur « les
opinions des enseignants des écoles médicales infirmières
de la ville de Kananga sur le redoublement scolaire à l'IEM Kananga et
à l'ITM Mgr BAKATUSHIPA pour l'année scolaire
2015-2016 ».
Notre étude à commencée depuis le 15
Septembre 2015 jusqu'au 30 juin 2016.
En menant nos enquêtes sur terrain, en ce qui concerne
ce phénomène, nous nous sommes posé plusieurs questions
dont la principale est la suivante : « quelles sont les opinions
des enseignants des écoles médicales infirmières de la
ville de Kananga sur le redoublement scolaire ? ».
Pour récolter ces données sur terrain, nous
avons utilisé la méthode documentaire et d'enquête, la
technique d'interview et celle de questionnaire nous ont aidés à
nous mettre en contact avec les enseignants. Le check-list comme instrument de
collecte des données.
Notre échantillon enquêté était
fait de 27 enseignants à temps plein dont : 22 enseignants de l'IEM
Kananga et 05 enseignants de l'ITM Mgr BAKATUSHIPA ce dernier ayant une seule
section
Notre recherche était répartie en trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion :
- Le premier chapitre parle de la recension des écrits
pertinents ;
- Le deuxième chapitre traite sur la
méthodologie du travail ;
- Et le troisième parle de la présentation des
données et interprétation des résultats.
Après notre analyse, nous avons trouvé les
résultats qui suivent :
ü La majorité d'enseignants selon les
résultats obtenus dans les différents tableaux ci-dessus en
termes de % confirment que le redoublement trace une ligne de conduite qui
permettrait d'améliorer le rendement des élèves
concernés par ce phénomène, dans notre pays,
conformément au tableau n° 7,9,10,11 respectivement 44,4%, 66,6%,
70,4% et 70,4% .
ü Certains des enquêtés à travers les
mêmes tableaux, déclarent que le redoublement de classe affecte
négativement la psychologie des élèves et la vie
économico-financière des parents. conformément aux
tableaux 8, 12, 13, 14, et 15 respectivement 48,2%, 74%, 55,5%, 88,8% et 92,6%
Cette dernière catégorie d'enseignants se basent sur les
idées des auteurs des pays développés ou l'enseignement a
déjà subit plusieurs reformes scolaires.
ü Quelques enseignants se sont abstenus. Leur attitude
n'est pas justifiée. Ils ont leur raison.
SUGGESTION
Au vu de ces résultats, nous suggérons ce qui
suit :
Ø Aux autorités du pays :
Qu'elles veillent aux facteurs favorisants le
redoublement : « motivation non consistante des
enseignants, la partialité des enseignants et des autorités
scolaires... » ;
Qu'elles dotent les écoles médicales en
matériels d'enseignement ;
Qu'elles songent à reformer le système
d'enseignement à cette matière.
Ø Aux autorités scolaires :
Que les chefs d'Etablissement organisent les séminaires
pédagogiques afin de former les enseignants en didactique pour
l'enseignement efficace.
Qu'elles assistent régulièrement les enseignants
au cours ;
Qu'elles veuillent sur les antivaleurs en matière des
points scolaires.
Ø Aux parents et élèves:
Qu'ils acceptent ce phénomène qui est encore de
rigueur chez nous.
Qu'ils continuent à supporter leurs enfants en cas de
redoublement de classe.
Qu'ils s'intéressent à la scolarité de
leurs enfants, qu'ils ne favorisent pas le passage frauduleux des classes.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES GENERAUX
1. AVALOS.S, l'enseignement aux enfants de
munis,
ERD/OTTAWA 1967.
2. A.MORINOT, Histoire de l'Afrique
noire, PUF Paris, 1958.
3. BOMBOIR, A ; La pédagogie
corrective, PUF, Paris, 1970.
4. BROCH.H, et AL. Grand Dictionnaire de
la psychologie,
Paris, éd, Française vol 9, 1991.
5. CHANEL,E : Les Grands
thèmes de la pédagogie
contemporaine, centurion, 1970.
6. CHRAHAY.M, Peut-on lutter contre
l'échec scolaire ;
Bruxelles, Boech université 1996.
7. CREMIN,AL : l'école,
marché, éducation progressive aux
Etats Unis, édition internationale, Paris,
1975.
8. DEBESSE M & MIALARET, Traité
des sciences
pédagogiques, Tome 1 et 5,
PUF, Paris, 1969-1970.
9. DEFRANCE, Le plaisir d'Enseigner,
l'Ecole et la société,
Paris, découverte 1997.
10. DEKETELE J.M. Docimologie introduction
aux concepts et
aux pratiques, Louvain-la-Neuve,éd.,
Cabay, 1983.
11. DE LANSHERE, G., Dictionnaire de
l'évaluation et de la
recherche en éducation, Paris, PUF,
1979.
12. DESS, Textes et Normes de
l'enseignement des sciences de
santé, Kin., 2004.
13. EKWA.M, L'école trahie,
Kinshasa, Médias-Paul, 2004.
14. FOULQUIE.P, Dictionnaire de la langue
pédagogique, Paris,
PUF,
1971.
15. GCCHANG & M.RAD, Education et
formation au Tchad,
Paris, 2002.
16. ISABELLE.D, Rendement de pays
sous-développés,
Paris, 1965.
17. MERLE.P, Sociologie de l'Evaluation
scolaire, Paris, 2004.
18. NGONGO DISASHI, P.R., Science de
l'enseignement
Relation et communication
pédagogique, Kinshasa, Ed.
Pringho, 2007.
19. RAFFESTIN, A., Désorientation
à l'éducation permanente,
difficultés et contradictions, 1978.
20. SCOER, L.A, l'évaluation des
élèves dans la pratique de la
classe, Paris, PUF, 1975.
REVUE :
CHAMPAGNE,M. et GOLDSHIMID,B : Le cours
magistral, Lausanne (suisse), chaire de pédagogue et de didactique,
1975
NOTES DE COURS
1. LUAMBA M.C., Organisation et
législation scolaire, 3ème Graduat, ISTM Kananga,
2015-2016.
2. LUAMBA M.C., (op-cit) : Introduction
au problème de l'éducation 1èr Graduat, ISTM
Kananga, 2013-2014.
3. MIANGWA, F., Didactique spéciale,
2ème Graduat, ISTM Kananga, 2014-2016.
4. MUKALA, E., Initiation à la
recherche scientifique, 2ème Graduat, ISTM Kananga,
2014-2015.
5. MUKADI L.N., Techniques de communication
et Evaluation pédagogique, 2ème Graduat, ISTM Kananga,
2014-2016.
6. MUKADI L.N. (op-cit) : Ethique et
Déontologie de l'enseignement, 3ème Graduat, ISTM
Kananga, 2015-2016.
Table des matières
RESUMES................................................................................................................................................................I
EPIGRAPHE............................................................................................................................................................II
DEDICACE.............................................................................................................................................................III
REMERCIEMENT..................................................................................................................................................IV
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET
SYMBOLES.............................................................................................V
INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
PROBLEMATIQUE
3
0 .2. BUT ET OBJECTIFS
5
0.2.1. BUT :
5
0.2.2. OBJECTIF GENERAL
5
0.2.3. OBJECTIFS SPECIFIQUES
5
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
0 .4 DELIMITATION DU TRAVAIL
5
0.5. DOMAINE ET TYPE D'ETUDE
5
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAP I. RECENSION DES ECRITS PERTINENTS
5
I.1. DEFINITION OPERATIONNELLES DES CONCEPTS
CLES
5
I.1.1. OPINION
5
I.1.2. ENSEIGNANT
5
I.1.3. ECOLE
5
I.1.4. ECOLE MEDICALE INFIRMIERE
5
I.1.5. REDOUBLEMENT
5
I.2. GENERALITES SUR L'ENSEIGNEMENT
5
I.2.1. APERCU HISTORIQUE DE L'ENSEIGNEMENT AU
CONGO
5
I.2.1.1. ETAT INDEPENDANT DU CONGO (1807)
5
I.2.1.2. L'ENSEIGNEMENT A LA PERIODE DU CONGO
BELGE
5
I.2.1.3. L'ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT APRES
1960
5
I.3. GENERALITES SUR LE
REDOUBLEMENT SCOLAIRE
5
I.3.1. L'EVALUATION
5
I.4. ETUDES ANTERIEURES
5
CHAPITRE II. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
5
2.1. PRESENTATION DU TERRAIN DE RECHERCHE
5
2.1.2. SITUATION HISTORIQUE DE L'ITM Monseigneur
BAKATUSHIPA L'ITM MONSEIGNEUR BAKATUSHIPA
5
2.1 .3. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L'ITM Mgr
BAKATUSHIPA
5
2.1.4. FONCTIONNEMENT
5
2.2. SITUATION HISTORICO-GEOGRAPHIQUE DE L'IEM
KANANGA
5
2.2.1. SITUATION HISTORIQUE
5
2.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
5
2.2.3. FONCTIONNEMENT
5
2.3. DEVIS DE L'ETUDE
5
2.4. DESCRIPTION DE LA POPULATION CIBLE ET
ECHANTILLON
5
2.4.1. POPULATION
5
2.4.2. ECHANTILLON
5
2.5. METHODES, TECHNQUES ET INSTRUMENTS DE COLLECTE
DES DONNEES
5
2.5.1. METHODES
5
2.5.2. TECHNIQUES
5
2.5.3. INSTRUMENTS
5
2.6. PROCESSUS DE COLLECTE DES DONNEES
5
2.7. CRITERES DE SELECTION DE L'ECHANTILLON
5
2.8. CONSIDERATION D'ORDRE ETHIQUE
5
2.9. DIFFICULTES RECONTREES
5
CHAPITRE III. PRESENTATION DES DONNEES ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
5
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
5
III.1.1 PRESENTATION DES DONNEES SOCIO
CULTURELLES
5
III.1.2. PRESENTATION DES REPONSES DES
ENSEIGNANTS
5
III.2. INTERPRETATION DE RESULTATS
5
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
5
CONCLUSION
5
SUGGESTION
5
BIBLIOGRAPHIE
5