III.5. PISTE DES SOLUTIONS
Apres avoir soulevé les difficultés de la SNCC
d'une part et identifier les causes des conditions de vie des retraités
d'autre part, nous commençons par demander à ceux qui sont encore
dans la vie active de prendre soin des cotisations sociales car leur pension de
retraite en dépend ; leurs conditions socio-économiques
à la retraite à leur tour dépendent de cette pension donc
ces dernièresdépendent des cotisations socialeset c'est ces
cotisations sociales qui alimentent les caisses de l'INSS.Ainsi la meilleure
solution d'être mieux à la vieillesse ou à la retraite
c'est de mieux cotiser.
Pour sa part l'INSS, nous le suggéronsà revoir sa
politique de la retraite et à corriger les lacunes de son corps
administratifs afin d'octroyer régulièrement la pension de
retraite aux ayants droit. L'objectif étant d'accroitre les 52% du
tableau 16 et de remonter les 46% du tableau 12.
Quant à l'Etat congolais, à travers ;son
gouvernement, devra lui, sortir la SNCC de cette situation chaotique afin de
donner la possibilité à ses employés d'avoir
régulièrement le salaire et de cotiser aussi
régulièrement.
Voici ce que nous pensons pour la relance la SNCC:
v Faire un état des lieux de chemin de fer qui est dans un
état déplorable ;
v S'efforcer pour l'ouverture du chemin de fer de Bangwela qui
offrait les avantages à la SNCC ;
v Le rail était rentable à l'époque avec
450000tonne/an. Actuellement il est défaillant avec plus de
600000tonnes, cet écart accuse la mauvaise politique du gouvernement en
matière de transport d'où il faudra revoir ladite politique pour
l'avenir de la SNCC ;
v Réhabiliter les ouvrages, les ponts, les
matériels roulants surtout profiter du soutien de la BM pour le faire vu
que les ressources de la SNCC ne sont pas bien canaliser ;
v Recycler le personnel qui a de l'expérience avec moins
de 65ans(hommes) et moins de 60ans(femmes), licencier le reste et engager les
jeunes universitaires à leurs places qui ont encore l'envie de mieux
faire ;
v Mettre en place des mécanismes visant à
contraindre les opérateurs miniers du Katanga à emprunter le rail
pour le transport de leurs minerais et à quitter la route afin de les
stimuler à s'impliquer à la relance de la SNCC ;
v Faire enfin un état des besoins et les financer
même par les institutions financières internationales (FMI ou BM)
vu que le budget de l'Etat ne priorise pas cette question, ce fonds sera
rembourser par les recettes de la SNCC après sa relance.
CONCLUSION
Le sujet dont nous venons de finir le développement est
intitulé : « pension de retraite et conditions
socio-économiques des retraités de la SNCC
LUBUMBASHI » ; Etant indispensabledans le processus de
l'émergence, les conditions socio-économiques de la population,
s'inscrivent actuellement parmi les priorités des dirigeants de la
RDC.C'est avec cette motivation, que nous nous sommes également
intéressés à cette question afin de constituer ce travail
qui atteste la fin de notre cycle de graduat. Les questions à ce sujet
étant non exhaustives, notre étude a eu comme objectif
d'expliquer les conditions socio-économiques des retraités en
fonction de la pension de retraite.
Pour ce faire, nous l'avons axée sur les questions
suivantes ayant formées une problématique :
La pension de retraite octroyée aux retraités
est-elle suffisante ?
L'institut national de sécurité sociale en tant
qu'institution chargée d'allouer cette pension remplie-t-elle sa
mission ?
Les arriérés sur salaire des fonctionnaires
pendant la vie active ont-t-il un impact à la retraite ?
Etant particulièrementintéressé par les
conditions socio-économiques de la population et avec quelques lectures,
nous avons été apte àrépondre à ces trois
questions en termed'hypothèses de recherche en accusant les variables
suivantes comme étant la base des conditions socio-économiques
des retraités de la SNCC : L'insuffisance de la pension de
retraite; l'incapacité de l'INSS à allouer de manière
régulière la pension de retraite aux retraités et
l'incapacité actuelle de la SNCC à payer ses fonctionnaires
pendant la vie active.
Pour mener notre recherche, nous nous sommes appuyés
surles méthodes historiques, déductives et comparatives
auxquelles nous avons ajouté l'observation documentaire et l'interview
comme techniques utilisées.
Le développement de ce travail a porté
essentiellement sur trois chapitres où nous avons respectivement
détaillé les concepts de la thématique, identifier les
théories pouvant expliquer le phénomène observé et
présenter le champ de vérification des
phénomènesobservés ainsi que présenter et
interpréter le résultat de l'étude.
Après étude nous avons constaté que la
précarité des conditions de vie des retraités de la SNCC
s'explique premièrement par le fait que la SNCC est dans une situation
difficile, qui ne donne pas à ces employés la possibilité
de cotiser à l'INSS pour prétendre au bénéfice
d'une pension de retraite consistante à la vieillesse.Ce manque des
cotisations consistantespendant la vie active se traduit par une insuffisance
de la pension avec seulement 15% des retraités satisfaits de leur
pension de retraite ; par la suite cette insuffisance inflige la
misère àses retraités. Deuxièmement, nous avons
trouvé que l'INSS n'est pas à mesure d'allouer cette pension de
manière régulière aux retraités avec un taux de
régularité de 52% laissant ainsi les 48% autres dans
l'irrégularité de réception de cette pension.
Cette irrégularité étant expliquée
par le nombre élevé des bénéficiaires de la pension
par rapport aux actifs cotisants.
Toutefois, pour palier à cette insuffisance et
irrégularité de la pension, la majeure partie des
retraités font recours à des sources secondaires du revenu qui
sont soit les enfants, soit le petit commerce, soit l'épouse ou
l'époux.79% est le taux du recours des retraités à ces
sources secondaires.
Sans une intervention rapide du Gouvernement à la
relance de la SNCC, le départ à la retraite des fonctionnaires de
la SNCCreste difficile par crainte des mauvaises conditions de vie à la
retraite, l'accès des jeunes diplômés à cette
société demeure aussi difficile. En conséquencele taux de
chômage s'accentuesur le marché d'emploi.
Au reste, ces observations ne sont pas à leurs justes
proportions à cause de la complexité que présente ce
sujet. Par conséquent, mutatis mutandis, au regard de la similitude des
conditions socio-économiques des congolais, nous estimons par
extrapolation que la méthode inductive justifierai la
généralisation de nos constants à un nombre important des
retraités.
Cela dit, à l'air actuel, la retraite est une question
qui mérite plusieurs réflexions par les grands scientifiquespour
sortir les retraités de cette spirale de misère qui fait parler
d'elle à travers le monde en général, l'Afrique en
particulier.
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