Abstract
The present study was conducted in the reserve of Dimonika
Biosphere Reserve, located in the Department of the Kouilou, southwest of the
Congo Brazzaville. She has had for goals (1) know the floristic diversity woody
from the study site, (2) to obtain the data on the woody biomass air and the
carbon sequestered at the site level of study, (3) to have the proposals for a
sustainable management of the forest resource model in the perspective of the
process REDD+.
the study was based, on the one hand, on the interviews
socio-economic with the riparian populations having permits to know the factors
of deforestation and degradation of resources of the reserve and the type of
relations that the bordering maintain with the reserve and with managers. On
the other hand, a floristic inventory on a parcel of permanent 1hectare in the
village Dimonika Biosphere Reserve has been achieved. A total of 417 trees with
DBH greater than or equal to 10 cm, consolidates into 18 families, 34 genera
and 37 species was inventoried and measure in a parcel.
The results of the study reveal that the two main factors of
deforestation and degradation of the RBD are the land clearing and the gold
washing. The quality of the relations between populations and managers do not
promote a involvement and full participation of the latter. Estimates of stocks
of C (carbon) are of 129 tC/ha for the equation of Chave et al. , 2005 and of
38 tC/ha for the equation of Djomo who et al. , 2010. However, we consider the
equation of Chave et al.,2005 because it is close to the existing reality in
the literature.
By elsewhere in the plot the entity who stock the more is
constituted of trees belonging to the family Moraceae (36 %) and a type of
legume (14 %) for the equation of Djomo who et al. ,2010, the families of
Olacaceae (26 %) and Irvingiaceae (19 %) for the equation of Chave et al.
,2005. Finally, there is a variation in carbon stock between the classes of
diameters. These data demonstrate, the ability of a secondary forest to store
carbon and that this stock mainly depends on the species and diameter classes.
The implementation of the draft REDD+To Dimonika Biosphere Reserve and the
sustainable management of the RBD need to act on the levers of deforestation
through a public awareness, an accession and full participation of local
populations to the process while offering them the more sustainable
alternatives to the assaults that they bear in the reserve.
Key words: floristic diversity, carbon stock,
mechanism REDD+, Model Forest Dimonika Biosphere Reserve, Republic of the
Congo.
INTRODUCTION
1. Contexte et justification
La République du Congo est un pays d'Afrique centrale
de 342.000 km2 de superficie, occupée par 65% de forêt,
soit 22.235.000 ha (FAO, 1994). A ce titre, elle joue un rôle majeur dans
les équilibres environnementaux et socio-économique du pays et
dans la sous -région.
La forêt du Congo repartie en trois (03) principaux
massifs : le Mayombe dans le Kouilou (1,5 millions ha), le Chaillu dans le
Niari et la Lékoumou (3,5millions ha), situés au sud du pays,
puis le massif du nord Congo (17 million ha), (FOSA, 2007), représente
plus de 10% des forêts du bassin du Congo et 12% des forêts denses
humides d'Afrique centrale (UICN, 2012).
Le massif du Mayombe (1,5 millions ha), situé à
près de 60 km de l'Océan Atlantique, est recouvert par une
forêt ombrophile, planétaire, guinéo congolaise de type
relativement sec. C'est dans ce contexte qu'il figure parmi les douze zones
prioritaires à conserver dans le cadre du partenariat sur les
forêts du Bassin du Congo (Kampé, 2005).
Le Mayombe est une chaine montagneuse qui est localisée
dans quatre aires protégées d'Afrique centrale :
ü la réserve de biosphère de Luki
(République Démocratique du Congo) ;
ü la réserve de Mayumba (République du
Gabon) ;
ü la réserve de biosphère de Dimonika
(République du Congo) ;
ü la zone de Kacongo au Cabinda (République de
l'Angola).
D'après l'Agence Congolaise de la Faune et des Aires
Protégées (ACFP), le Congo dispose d'un réseau de 18 aires
protégées pour une superficie de 3.665.402 ha,
représentant 11,6% du territoire national (UICN, 2012). Il ressort des
travaux réalisés à travers le Réseau des Aires
Protégées d'Afrique Centrale (RAPAC) dans le cadre de la mise en
place de ses programmes, que Dimonika est devenue une composante de la
réserve transfrontalière regroupant les aires
protégées de Luki en RDC, de Mayumba au Gabon et de Kacongo en
Angola. Le Programme MAB lui a octroyé le statut de réserve de
biosphère, selon les dispositions du chapitre 19 du protocole de
candidature de l'UNESCO, sur la base de :
ü une carte pour les études de terrain;
ü une carte de zonage au 1/25.000ème ou
1/50.000ème;
ü une carte de végétation ou de la
couverture des sols.
Ce massif, abrite la toute première Forêt
Modèle du Congo et la deuxième dans la réserve
transfrontalière du Mayombe, après celle de Luki en
République Démocratique du Congo.
Au moment où des grands cercles de réflexions se
créent autour des approches visant à atténuer le
réchauffement climatique sur la Terre, l'avènement de Forêt
Modèle à Dimonika a lieu en l'absence de données
scientifiques disponibles sur le Mayombe au Congo. Il représente sur
cette base un important puits/source de carbone encore très mal
évalué.
A ce titre, cette étude s'est avérée
indispensable, pour contribuer à la connaissance des quantités de
carbone séquestrées dans la région.
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