2.6.4. Collecte des
données
Au moment de mesurer le DBH et la hauteur, un
intérêt était placé prioritairement sur le nom
botanique de l'espèce en présence. (cf. fiche en annexe2).
Un ruban adhésif (matérialisant le niveau de
mesure) est ensuite apposé perpendiculairement au fût de l'arbre.
Photo 6: Prise de circonférence d'un
Allanblackia floribunda à l'intérieur d'une
placette
Photo 5: Identification des espèces dans
la placette
2.6.5. Calcul et estimation du stock de
carbone
Le calcul du stock de carbone implique différentes
étapes. Les mesures de terrain fournissent les données
dendrométriques qui nous permettent de calculer la biomasse
aérienne contenue dans les arbres par l'utilisation des équations
allométriques. Puits la conversion de cette biomasse par un facteur de
conversion (CF).
De plus, ces variables issues de l'inventaire forestier sont
utilisées pour calculer la surface terrière (G) de tous les
arbres dans la parcelle.
2.6.6. Quelques
paramètres écologiques évalués
2.6.6.1. Densité et
distribution des arbres (N ha-1)
La densité (noté N), est le nombre d'arbres sur
pied à l'hectare. Pour obtenir la diversité relative, nous avons
appliqué les formules ci-dessous :
N =
n/S
N : densité (en arbres/ha),
n : nombre d'arbres présents sur la surface
considérée et S : surface considérée
(ha)
- Densité relative = (Nombre d'espèce/ Nombre
total d'espèces dans l'échantillon) ×100 ;
- Diversité relative = (Nombre d'espèce au sein
d'une famille/ Nombre total d'espèce). ×100 ;
Les deux premiers indices ci-dessus montrent l'augmentation du
nombre de familles ou d'arbres en fonction d'une surface croissante (Doucet et
al., 1996).
2.6.6.2. Surface
terrière G (m² ha-1)
(1)
La surface terrière d'un arbre est la surface de la
section transversale de cet arbre à 1,30m au dessus du sol (Rondeux,
1993). C'est la surface occupée par un arbre i à l'hectare. La
surface terrière d'un peuplement (G), représente donc la somme
des surfaces terrières des individus pris individuellement (g), qui
composent ce peuplement (Pardré et Bouchon, 1998). Elles se calculent
à l'aide des relations suivantes.
g
ð = 3,14 ;
Di : Diamètre du ligneux i
;
g : Surface terrière du ligneux i
(m²/ha).
(2)
ð = 3,14 ;
Di : Diamètre du ligneux i
;
d : densité du peuplement à
l'hectare ;
n : Effectif de la population dans la
placette.
Cette grandeur dépend à la fois de la grosseur
et du nombre d'arbres et est corrélée au couvert des arbres, ce
qui permet de quantifier le degré de compétition au sein du
peuplement, et les conditions d'éclairement du sol. Selon CRPF et
FOGEFOR (Formation à la gestion forestière) (2011) :
ü Un peuplement dense et âgé pourra avoir
une surface terrière élevée 25 à 50
m²/ha ;
ü Un peuplement plus jeune ou plus clair aura une surface
terrière faible : 5 à 15 m²/ha.
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