CONCLUSION
La croissance démographique rapide continue à
poser un problème critique dans la plupart des pays en
développement où les besoins sont considérables au regard
des moyens réduits. Des grossesses trop nombreuses, des grossesses trop
rapprochées et des grossesses chez les adolescents ainsi que chez les
femmes de plus de 35 ans mettent en danger la vie des femmes et sont
responsables d'un tiers de décès de nourrissons. La
planification familiale est l'un des moyens les plus efficaces
pour améliorer la santé des femmes et des enfants.
Notre étude avait pour objectif de déterminer
l'implication des couples mariés dans la planification familiale.
Les hypothèses émises au départ
étaient :
- l'implication des couples dans la planification familiale
serait insuffisante,
- les couples mariés auraient de connaissances
insuffisantes sur la planification familiale,
- le taux d'utilisation des méthodes contraceptives
modernes par les couples mariés serait faible.
- Et il existerait une relation entre les
caractéristiques sociodémographiques et l'implication dans la
planification familiale.
Pour cette étude, la population cible était
constituée de tous les couples mariés, habitant la Zone de
santé de Binza-Météo. L'échantillon de
l'étude était de 384 couples mariés de cette zone de
santé.
La méthode utilisée dans cette recherche
était l'enquête basée sur l'interview accompagnée de
l'échantillonnage non probabiliste ou occasionnel.
Partant de nos principaux résultats, nous confirmons
l'hypothèse disant que 252 soit 65,6% des enquêtés
s'impliquent insuffisamment dans la planification familiale. Pour les
connaissances sur la planification familiale, l'hypothèse est
infirmée (sur 384 enquêtés, 295 soit 76,8% des
enquêtés ont des connaissances suffisantes sur la planification
familiale).En ce qui concerne le taux d'utilisation des méthodes
contraceptives, nous affirmons notre hypothèse que 132 soit 34,4% des
enquêtés utilisent les méthodes contraceptives et 98, soit
25,5% ont mentionné l'effet secondaire comme raison de nom implication
dans la planification familiale. Quant aux caractéristiques
sociodémographiques, l'hypothèse est affirmée (Les
différences sont significatives (P<0,05) entre le niveau
d'études et la profession, c'est-à-dire que 252, soit 65,6% des
enquêtés s'impliquent insuffisamment dans la planification
familiale dont 128, soit 73,1% sont du niveau primaire, 94 soit 59,9% sont du
niveau secondaire, 23 soit 76,7% sont sans niveau et 7 soit 31,8% sont du
niveau supérieur/universitaire. Et 138, soit 67,6% sont sans profession,
48 soit 47,1% sont des vendeurs/commerçants, 34 soit 82,9% sont des
travailleurs et 32 soit 86,5% sont d'autres professions) sauf l'âge et le
sexe.
Nous pensons que ces indicateurs serviront de base pour
prendre de décisions et orienter les informations nécessaires sur
la planification familiale afin d'améliorer la vie du couple
marié dans la zone de santé de Binza-Météo.
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