3.2. Interprétation des
résultats
Nous avons évalué et comparé les
caractéristiques sociodémographiques et l'implication dans la
planification familiale.
A part quelques différences non significatives, la
différence est significative entre les caractéristiques
sociodémographiques et l'implication dans la planification familiale.
Notre estimation était que l'implication des couples
dans la planification familiale serait insuffisante.
Les données du tableau n°1 expliquent que sur 7
indicateur investigués : 172 soit 44,8% des enquêtés
sont dans la tranche d'âge de 16-25 ans, 318 soit 82,8 sont de sexe
féminin, 175 soit 45,6% sont du niveau primaire, 204 soit 53,1% sont
sans profession, 178 soit 46,4% sont dans d'autres religions, 202 soit 52,6 %
sont de l'ethnie Kongo et 146 soit 38,0% ont une taille de ménage de six
ou plus. Des grossesses trop nombreuses, des grossesses trop rapprochées
et des grossesses chez les adolescents ainsi que chez les femmes de plus de
35 ans mettent en danger la vie des femmes et sont responsables d'un tiers
de décès de nourrissons. La planification familiale est l'un
des moyens les plus efficaces pour améliorer la santé des
femmes et des enfants. Dans les pays en développement, plus de cent
millions de femmes mariées ou qui vivent avec un homme affirment ne pas
disposer des moyens de contraception dont elles ont besoins (MANFRED, 2004).
Il ressort de cette étude que 122 soit 31,8% des
enquêtés ont comme source d'information le relais
communautaires.
Les résultats du tableau n°3 indiquent que 165
soit 43,0% des enquêtés ont définit la planification
familiale comme la limitation de naissance. La possibilité qu'a une
femme d'espacer ou de limiter le nombre de grossesses a des conséquences
directes sur sa santé et son bien être, aussi bien que sur l'issus
de sa grossesse. En permettant aux femmes d'exercer leurs droits en
matière de procréation, les programmes de planification familiale
peuvent également améliorer la situation sociale et
économique des femmes et de leurs familles (OMS, 2002).
Au regard du tableau n°4, 178 soit 46,4% des
enquêtés ont mentionné améliorer la santé de
la mère et de l'enfant comme avantage de la planification familiale. Une
enquête effectuée par FATINA, en 1992 au Nigéria, a
constaté qu'au moins 85 % des femmes et au moins 65 % des
hommes étaient d'accord pour dire que l'espacement aide une mère
à reprendre ses forces avant d'avoir un autre enfant, protège la
santé des enfants. En même temps, en Ouganda, les enquêtes
ont constaté que les femmes qui jugeaient de façon positive
l'espacement des naissances avaient d'autres avantages, dont le fait d'avoir
les enfants plus âgés qui peuvent s'occuper de leurs cadets. Une
femme a déclaré que l'espacement aide les femmes à
paraître plus jeunes.
Dans le tableau n°5, 231 soit 60,2 % des
enquêtés préfèrent l'intervalle de deux ans.
Il ressort du tableau n°6 que 133 soit 34,6% des
enquêtés préfèrent avoir six enfants et plus. Il y a
encore près de 123 millions de femmes dans le monde, principalement dans
les pays en développement, qui n'ont pas recours à la
contraception bien qu'elles aient exprimé le souhait d'espacer les
naissances ou de limiter le nombre de leurs enfants. Sur l'ensemble de
grossesses se produisant chaque année dans le monde, 38 % ne sont
pas désirées et près de 6 grossesses sur 10 se concluent
par un avortement provoqué (O.M.S, 2000).
Les données du tableau n°7 indiquent que 186 soit
48,4% ont mentionné notre désir comme raison du nombre d'enfant
préféré.
Le tableau n°8 montre que, 252 soit 65,6% des
enquêtés n'utilisent pas les méthodes contraceptive et 60
soit 15,6% utilisent le préservatif. Il y a encore près de 123
millions de femmes dans le monde, principalement dans les pays en
développement, qui n'ont pas recours à la contraception bien
qu'elles aient exprimé le souhait d'espacer les naissances ou de limiter
le nombre de leurs enfants. Sur l'ensemble de grossesses se produisant chaque
année dans le monde, 38 % ne sont pas désirées et
près de 6 grossesses sur 10 se concluent par un avortement
provoqué (O.M.S, 2000).
Les résultats du tableau n°9 montrent que 132 soit
34,4% des enquêtés utilisent les méthodes contraceptives
et 98 soit 25,5% ont mentionné l'effet secondaire comme raison de nom
implication dans la planification familiale.
Au regard du tableau n°10, 295 soit 76,8% des
enquêtés ont des connaissances suffisantes sur la planification
familiale dont 133 soit 77,3% sont dans la tranche d'âge de 16-25 ans,
118 soit 75,6% sont dans la tranche d'âge de 26-35 ans et 44 soit 78,6%
ont l'âge de 36 ans et plus. Aucune différence significative n'a
été observée entre l'âge par rapport aux
connaissances sur la planification familiale.
Il ressort du tableau n°11 que 295 soit 76,8% des
enquêtées ont des connaissances suffisantes sur la planification
familiale dont 247 soit 77,7% sont du sexe féminin et 48 soit 72,7% sont
de sexe masculin. Il n'existe pas de différence significative entre le
sexe par rapport aux connaissances sur la planification familiale. Une nouvelle
étude réalisée par SAUDEK et al en 2000 a estimé
que dans les pays en développement, 17 % de femmes mariées
en âge de procréer ont un besoin non satisfait de planification
familiale. Parmi les diverses régions, le niveau le plus
élevé de besoin non satisfait aux fins d'espacement est
en Afrique sub-saharienne, où il se situe à 16 % des
femmes mariées. La proportion la plus élevée de
besoin non satisfait d'espacement de naissances se situe également en
Afrique sub-saharienne à hauteur de 66 % de l'ensemble de besoins
non satisfaits de planification familiale.
Les résultats du tableau n°12 montrent que sur 384
sujets enquêtés, 295 soit 76,8% ont des connaissances suffisantes
sur la planification familiale dont 129 soit 82,2% sont du niveau secondaire,
127 soit 72,6% sont du niveau primaire, 21 soit 95,5% sont du niveau
supérieur/universitaire et 18 soit 60,0% sont sans niveau.
La différence est significative (P<0,05) entre le
niveau d'étude par rapport aux connaissances sur la planification
familiale.
Le tableau n°13 montre que 295 soit 76,8% des
enquêtés ont des connaissances suffisantes sur la planification
familiale dont 162 soit 79,4% sont sans profession, 98 soit 96,1% sont des
vendeurs/commerçants, 24 soit 64,9% ont d'autres profession et 11soit
26,8% sont des travailleurs. Il y a une différence significative
(P<0,05) entre la profession par rapport aux connaissances sur la
planification familiale.
Les données du tableau n°14 expliquent que 295
soit 76,8% des enquêtés ont des connaissances suffisantes sur la
planification familiale dont 140 soit 78,7% sont dans d'autres religions, 81
soit 77,1% sont catholiques, 41 soit 75,9% sont protestantes et 30 soit 69,8%
sont kimbanguiste. Aucune différence significative n'a été
observée entre la religion par rapport aux connaissances sur la
planification familiale.
Les résultats du tableau n°15 indiquent que sur
384 enquêtés : 295 soit 76,8% ont des connaissances
suffisantes sur la planification familiale dont 140 soit 69,3% sont de l'ethnie
Kongo, 93 soit 91,2% sont des Ngala, 39 soit 84,8% sont de Luba et 23 soit
67,6% sont des Swahili. La différence est significative (P<0,05)
entre l'ethnie par rapport aux connaissances sur la planification familiale.
Au regard du tableau n°16, 252 soit 65,6% des
enquêtés s'impliquent insuffisamment dans la planification
familiale dont 110 soit 64,0% sont dans la tranche d'âge de 16-25 ans,
105 soit 67,3% sont dans la tranche d'âge de 26-35 ans et 37 soit 66,1%
ont l'âge de 36 ans et plus. Il n'y a pas de
différence significative entre l'âge par rapport à
l'implication dans la planification familiale.
Il ressort du tableau n°17 que 252 soit 65,6% des
enquêtés s'impliquent insuffisamment dans la planification
familiale dont 209 soit 65,5% sont de sexe féminin et 43 soit 65,2%
sont de sexe masculin. Aucune différence significative n'a
été observée entre le sexe masculin et féminin par
rapport l'implication dans la planification familiale.
Les données du tableau n°18 indiquent que 252 soit
65,6% des enquêtés s'impliquent insuffisamment dans la
planification familiale dont 128 soit 73,1% sont du niveau primaire, 94 soit
59,9% sont du niveau secondaire, 23 soit 76,7% sont sans niveau et 7 soit 31,8%
sont du niveau supérieur/universitaire.
La différence est significative (P<0,05) entre le
niveau d'étude par rapport à l'implication dans la planification
familiale.
Au regard du tableau n°19, 252 soit 65,6% des
enquêtés s'impliquent insuffisamment dans la planification
familiale dont 138 soit 67,6% sont sans profession, 48 soit 47,1% sont des
vendeur/commerçant, 34 soit 82,9% sont des travailleurs et 32 soit 86,5%
sont d'autres professions. Il y a une différence significative
(P<0,05) entre la profession par rapport l'implication dans la planification
familiale.
Le tableau n°20 montre que 252 soit 65,6% des
enquêtés s'impliquent insuffisamment dans la planification
familiale dont 128 soit 71,9% sont d'autres religions, 54 soit 51,4% sont de la
religion Catholique, 46 soit 79,3% sont protestants et 24 soit 55,8% sont
kimbanguistes.
La différence est significative (P<0,05) entre la
religion par rapport l'implication dans la planification familiale.
Les données du tableau n°21 expliquent que sur 384
enquêtés, 252 soit 65,6% s'impliquent suffisamment dans la
planification familiale dont 148 soit 73,3% sont de l'ethnie kongo, 58 soit
56,9% sont ngala, 29 soit 63,0% sont de l'ethnie luba et 17 soit 50,9% sont
swahili. Il existe une différence significative
(P<0,05) entre l'ethnie par rapport à l'implication dans la
planification familiale.
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