CHAPITRE VI
Donc la relation se résume comme suite :
EN% =r1Cin + r2 S + r3 A + r4Q + r5Cr + T constante EN%
=-0.08Cin+ 0.01S+0.16A-0.02Q-166.13Cr +/-22.91.
B. Région Chélif : Cette
région donne une très bonne corrélation entre ces
paramètres le coefficient de régression multiple entre les cinq
paramètres approche de 1 est égale à 0.96 dont r1=-0.12 ;
r2=-0.01 ; r3=0.62 ; r4=0 ; r5=-196.78 ; et T = +/-18.39
EN%= -0.12Cin -0.01S+0.62A-196.78Cr +/-18.38.
VI.13. Conclusion
Au cour de ce travail nous avons essayé d'estimer une
relation typique qui assemble les différents paramètres agissants
sur le taux d'envasement, cependant les résultats obtenus n'ont pas
permet de tirer une relation mathématique pour toutes les
régions. Basant sur les données collectées, il a
été montré qu'une relation linéaire peut
modéliser la corrélation multiple qui existe entre le taux
d'envasement et les différents paramètres dans les deux
régions (Ouest et Chélif) pour donner une prévision avant
de construire l'ouvrage, la relation trouvée est sous la forme : Y=
a1X1+ a2X2+a3X3+a4X4+a5X5 +C avec a1, a2, a3, a4, a5 et C sont des constants
lies à la région
Y = % de l'envasement
X1 = la capacité initiale hm3
X2 = la superficie du bassin versant km2
X3 = l'apport liquide annuel hm3/an
X4 = le taux d'érosion par la méthode de Gavrilovic
m3/km2/an
X5 = le coefficient de ruissellement
S'agissant les autres Régions (Est et Centre), aucun fruit
n'a été récolté, et ce peut
être justifié par :
- il y a des bassins versant aménagées et d'autres
non.
- il y a des bassins boisés et autres
dégradés.
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Conclusion générale
Le phénomène de l'envasement touche les pays du
Maghreb, plus
particulièrement notre pays et s'accélère
à partir des années 2000 (précisément à
partir de 2003), il a un effet très grave sur l'économie
nationale et sur les ressources hydriques de notre pays.
Pour lutter contre ce phénomène :
Il faut tous d'abords trouver la méthode la plus
efficace pour estimer réellement le taux d'envasement avant de
construire un barrage afin d'éviter le gaspillage de l'argent
aléatoirement et de protéger l'économie nationale.
Etant donné l'importance du facteur état de
surface des parcelles cultivées sur les risques de ruissellement,
d'érosion et le transport solide, le rôle des agriculteurs est
prépondérant. Cet état dépend de l'utilisation du
sol, du système de culture, du travail du sol et du choix des outils.
La lutte préventive et curative contre ces
phénomènes se fera donc avec les agriculteurs ou ne se fera
pas.
C'est une action de longue haleine qui doit être
poursuivie. Elle sera assurée par des agronomes pour initier les
agriculteurs à intégrer définitivement dans leur
itinéraire technique les éléments de la lutte contre les
ruissellements et l'érosion. En outre, des actions préventives
doivent être conduites simultanément compte tenu des types
d'érosion. Cela consiste dans la prévision et la création
d'un réseau hydraulique lors du remembrement. Cette démarche se
fait aujourd'hui en concertation avec les agriculteurs et les membres des
Commissions Communales de Remembrement.
Toutefois, en dernier ressort, lorsque les ruissellements ne
peuvent être totalement évités, la création
d'ouvrages de retenues pour protéger le village reste nécessaire
et complémentaire des actions agronomiques et hydrauliques
étagées sur le bassin versant.
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