CHAPITRE II
Les différentes méthodes possibles sont :
· Collectes d'échantillons à hauteur d'une
section de mesure pour suivre dans le temps les variations du transport solide,
puis mesurer par filtration au laboratoire.
· Le vers topographique et la bathymétriques du
Lac ou de retenue artificielle pour évaluer l'apport global de
sédiments pendant une période déterminée (entre
deux instants connus).
L'utilisation de traceurs de sédiment où
l'éliment dont les signatures permette d'étudier surtout les taux
de sédimentation (comme Pb218, C5137).
II.4.1. La mesure du transport en suspension
En pratique, on mesure une concentration en matière en
suspension (MES) qui correspond à la quantité de matériaux
en suspension recueillie à travers une membrane poreuse (la taille
moyenne des pores 0.2 um). Elle s'exprime en (mg/l) de l'eau brute.
Aujourd'hui, il est possible de mesurer la quantité de
sédiments en suspension transportée par un cours d'eau, la
méthode la plus rigoureuse pour obtenir une estimation de la charge
solide consiste à procéder, comme pour la mesure de débit
liquide, à une intégration de différentes concentration et
des vitesses sur plusieurs verticales. Cette technique nécessite un
matériel de prélèvement adapté aux
caractéristiques de la section de mesure. Le contrôle de la charge
solide est possible grâce aux programmes d'échantillonnage
intensifs avec des pompes automatique ou de manière indirecte avec
l'installation de turbidimètre.
II.4.2. Matériel de
prélèvement
Il existe du matériel de prélèvement qui
peut être classé en trois catégories principales :
· Les prélèvements instantanés :
ils sont constitués d'un récipient largement ouvert qui peut se
refermer, de façon quasi-instantanée, à la moyenne d'une
commande appropriée.
· Les prélèvements à pompe : un
embout formé d'un type métallique faiblement coudé,
fixé sur un lest ou une perche permet d'effectuer, à l'aide d'un
tuyau
CHAPITRE II
flexible et d'une pompe, des prélèvements en
divers points de la section mesurée.
· Les prélèvements par intégration
: on prélève des échantillons durant un intervalle de
temps suffisamment long pour atténuer les fluctuations des
concentrations, ils peuvent fonctionner point par point ou par
intégration le long d'une verticale. Dans ce dernier cas
d'échantillon recueilli permet de mesuré le concentration moyenne
pondérée par les débits sur toute une verticale, le plus
simple d'entre eux est constitué d'une bouteille à large col
fixée à une perche. à travers le bouchon, passe un
ajustage d'admission qui doit être dirigé face au courant tandis
qu'un deuxième conduit, dirigé vers l'aval, permet à l'air
de s'échapper, des système obéissant au même
principe peuvent être installée sur des Saumon de lestage.
II.4.3. Calcul du débit solide en
suspension
On considérera la section S d'un cours d'eau de
largeur L, chaque vertical V peut être défini par son abscisse l
(distance à l'une des deux rives), et sa profondeur total P. si un point
d'une vertical V1 situé à la profondeur P, sont mesurées
à la fois, la vitesse du courrant V et concentration c de
matériaux en suspension, le débit solide sur la surface de la
section s'écrit :
qs=CVxds (II.1)
qs : débit solide sur l'ensemble de la section
S par intégration s'obtient :
?s
|
= ? ? = ? ?
q s c x V x ds = ??
|
Cx Vdldp
|
|
43
s s s
[Kg /s]
?s : Débit solide du cours d'eau.
La concentration moyenne dans la section est définie par
le rapport :
Cm= ?s / ?L
(II.2), ?L : le débit liquide total sur
section = ? ?
q L V x ds
s
Cette méthode pour mesurer la quantité de
sédiments transportés par un cours d'eau est évidement
très coûteuse.
|