CHAPITRE I
> Théorie de la contribution partielle de
la surface du bassin au ruissellement
On constate que le ruissellement observé au nivaux de
la rivière :
9 Est fonction de la surface du sol saturé au fond de
la vallée, si au cours de la saison sèche, on mesure le
ruissellement sur un bassin versant on constate que la rivière
réagit très rapidement par orage alors qu'on n'observe pas de
ruissellement sur les versant, le volume ruisselé est réduit
pendant cette période sèche car la surface saturé du fond
de vallée est très étroite, souvent réduite au lit
mineur. Enfin de l'hiver, par contre lorsque tout le volume de la couverture
pédologue a été rehumécté jusqu'à
capacité au champ, la moindre averse réalimente la nappe,
laquelle va latéralement saturer une surface plus grande de la
vallée (Fig. 1.5.). Par conséquent, même s'il n y a pas de
ruissellement sur le versant en période humide, l'ensemble du bassin
versant va contribuer au volume écoulé par la rivière par
extension de la surface saturée. La nappe étant alimentée
directement par le drainage de l'ensemble du bassin.
9 En fonction de l'origine du ruissellement, la lutte
antiérosive devra donc s'organiser différemment : si comme dans
le premier cas, le ruissellement provient de la dégradation, de
l'état de la surface du sol. La lutte antiérosive devra
s'organiser essentiellement en protégeant cette surface du sol par la
couverture végétale ou en retardant la formation des pellicules
de battance.
Si par contre, le ruissellement s'organise à partir de
la saturation de sol, il est important d'organiser un certain drainage.
Aire saturée
Parcelle des D'érosion
Rivière
Pas de ruissellement Sur versant
Le ruissellement provient exdusiviement des aires
saturées Fig.1.5. contribution localisée du
ruissellement
22
La végétation va freiner le ruissellement et le
stocker provisoirement : elle va diminuer les points de crues d'énergie
disponible pour l'arrachement des matériaux. Enfin, si le ruissellement
ne se manifeste que localement sur un bassin versant, il est inutile
d'organiser des banquettes de diversion sur les versants et les pentes fortes,
puisque il s y forme très peu de ruissellement.
CHAPITRE I
I.8.1. Coefficient de ruissellement
Pour caractérisé la capacité d'un bassin
versant à ruisseler, un indice est très souvent utilisé en
hydrologie, de surface on peut déterminer « le rendement » de
l'averse compte tenu des caractéristiques de cette averse et du sol
(appelée aussi le coefficient de ruissellement) est définit comme
suit :
Cr
Hauteur d
' eau ruissellée
(HR enmm)
Hauteur d 'eau précipitée
(Hp en mm )
volume de ruissellem ent VR (I.16)
23
volume de
|
précipitat ion
|
VP
|
|
Ce coefficient est fortement influencé par la
couverture du sol et la pente comme montre (Tableaux I.10; I.11 suivants) dans
lequel les quelques valeurs de ce coefficient issue des normes. Ces valeurs
reflètent la capacité des sols à ruisseler en fonction
uniquement de la couverture de sol.
On remarque notamment le très fort taux de
ruissellement donné pour les routes et toitures. Comme on l'a vue, cela
s'explique par le fait que ces surfaces sont pratiquement
imperméables.
Tableau I.10. Valeur du coefficient de
ruissellement pour différentes couvertures du sol
Nature superficielle du bassin
versant
|
Coefficient de ruissellement
Cr
|
Bois
|
0.1
|
Prés, champs cultives
|
0.2
|
Vigne, terrains nus
|
0.5
|
Rochers
|
0.7
|
Routes sans revêtement
|
0.7
|
R. avec revêtement
|
0.9
|
Village toitures
|
0.9
|
|
Le coefficient de ruissellement est choisi par rapport à
HR pour les raisons suivantes :
- Il y'a des cas ou Cr varie peu avec la hauteur de
précipitation Hp, ce qui facilite sont étude ;
- Il est plus facile de comparer d'un bassin à l'autre
des valeurs de Cr.
|