II.1.1. PETITS MATERIELS, VERRERIE, REACTIFS, SOLVANTS
ET
EQUIPEMENTS 30
II.1.2. MATERIEL VEGETAL, ANIMAL ET D'ENQUETES 30
II.2. METHODES 32
32
II.3. ASSURANCE QUALITE 32
32
II.3.1.FACTEURS HUMAINS 32
II.3.2. FACTEURS INSTRUMENTAUX 33
II.3.3. FACTREURS PROCEDURAUX 33
II.3.4. FACTEURS ENVIRONEMENTAUX 33
III.1. PREPARATION DU MATERIEL VEGETAL ET DES REACTIFS
DU
CRIBLAGE CHIMIQUE 36
III.2. PROTOCOLES DU CRIBLAGE CHIMIQUE 36
36
III.3. PROTOCOLES DES ANALYSES BIOLOGIQUES 39
III.1. RESULTATS DE L'ENQUETE ETHNOBOTANIQUE 44
III.1.1. DONNEES RELATIVES AUX PERSONNES RESSOURCES
44
III.1.2. DONNEES RELATIVES AUX AUTRES PATHOLOGIES
SOIGNEES PAR
LES PLANTES RETENUES 46
III.1.3.DONNEES RELATIVES À L'ART DE GUERIR 51
VIII
III.2. RESULTATS DU CRIBLAGE CHIMIQUE 55
III.3. RESULTATS DES TESTS D'ACTIVITE ANTIPALUDIQUE
61
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 69
ANNEXES 76
INTRODUCTION
Selon l'OMS en 2003, plus de 40% de la population mondiale
vivant dans 102 pays étaient exposés à un risque variable
de paludisme et la moitié de cette population se trouvait en Afrique
sub-saharienne. On estime entre 300 et 500 millions de nouveaux cas par an.
Chaque année le paludisme est responsable de 20 à 50%
d'admissions dans les services hospitaliers africains et les pays les plus
pauvres ont les taux de mortalité et de morbidité les plus
élevés (Willcox et coll., 2004). Environ 90% des
décès dus au paludisme surviennent principalement chez les jeunes
enfants (OMS, 2010).
En RDC, La plus grande partie du pays est hyper
endémique (OMS, 2000b), avec des indices
parasitologiques moyens de 75% chez les enfants de moins de 3 ans, 68% chez les
4-15 ans et 22% chez les adultes (Lusakibanza et coll.,
2010).
L'endémie palustre représente donc un
problème de santé publique mondial majeur qui touche les plus
faibles et menace le développement économique des pays les plus
pauvres (Sachs, 2001) soit, plus de 12 milliards de $US, la
perte annuelle de PIB due au paludisme en Afrique (OMS,
2006).
Depuis plusieurs années, l'endémie est en
constante augmentation (Djomang, 2010).Conscient de cette
menace, la communauté internationale a multiplié des
stratégies pour faire face. La plus significative est "Roll Back
Malaria" (OMS, 2010).
Des enquêtes ont montré que les populations
africaines alternent entre les médicaments antipaludiques prescrits et
les traitements antipaludiques traditionnels (Njomang, 2008).
Faute d'avoir accès aux avantages de la médecine scientifique
(Benoit et coll., 2007) et de fois par certitude de
guérison (Sauvain, 1997), 80% de la population mondiale
se soigne des plantes. De surcroit, les molécules modernes
présentent des cas de résistance avérés
contrairement aux phytomédicaments (Togola, 2002).
Outre, le désir de participer au contrôle du
paludisme par la valorisation des plantes médicinales, nous sommes
portés par la volonté de promouvoir l'arsenal
thérapeutique traditionnel katangais et partant congolais ; mettre en
évidence les grands groupes chimiques bioactifs présents dans les
plantes anti malariques et évaluer la sensibilité de
Plasmodium falciparum aux extraits totaux de ces plantes. Ainsi nous
poserons des jalons vers la mise au point d'un MTA et ou l'isolement d'un
principe intéressant.
Plusieurs travaux antérieurs ont déjà
été menés en RD Congo dans cette perspective (Tona
et Coll., 1998 ,1999 et 2000). Notre contribution va consister en une
étude ethnobotanique, chimique et biologique de : Acassia
polyacantha de WILD (Fabaceae), Albizia adiantifolia (Schumach)
W. Wight (Fabaceae), Anisophyllea pomisofera
Engl&Brehmer(Rhizophoraceae), Azadirachta indica L.
(Meliaceae), Bobgunia madagascariensis(Desv) J.H. Kirkbide et Wiersema
(Fabaceae), Cajanus cajan (L) Millsp (Fabaceae), Cassia
occidentalis L(Fabaceae), Ocimum omblei L(Labiaceae),
Landolfia kirkii .K.SCHUM (apocynaceae), Phyllanthus
muellerianus(kuntze) ex ELL (Euphorbiaceae), Pterocarpus angolensis
DC, Entada abyssinica STEUD ex A. RICH (Mimosaceae), Zizyphus
resinosa L.(Rhamnaceae).
Le choix porté sur ces espèces ainsi que les
parties utilisées ont été motivés par les
résultats d'enquête préalablement menée
auprès des personnes ressources dans la ville de Lubumbashi.
Le criblage chimique va porter sur la recherche des groupes
bioactifs. Le choix de ces groupes rend compte des soucis de rapprocher les
vertus thérapeutiques de ces composés aux usages populaires de
ces plantes. Le test biologique va porter sur l'évaluation in vitro de
la sensibilité de Plasmodium falciparum aux extraits
méthanoliques de ces plantes ; Le parasite sera issu du sang d'un
individu impaludé.
Le choix porté sur les extraits méthanoliques
est motivé par le grand pouvoir extracteur de ce solvant et celui
porté sur Plasmodium d'un sujet de Lubumbashi, par le souci de
travailler sur les souches présentes dans la population cible. Notre
étude s'est étendue sur une période allant de septembre
2011 à septembre 2012.
Le présent travail hormis l'introduction et la
conclusion, s'articule autour de quatre parties. La première partie est
essentiellement bibliographique alors que la deuxième présente le
matériel, les méthodes ainsi que les paramètres pouvant
assurer la qualité des résultats obtenus. La troisième
aborde les protocoles expérimentaux et la dernière partie
s'évertue à présenter les résultats et les
discuter.
Première Partie :
DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Généralités sur le
paludisme
2. Espèces végétales retenues et
groupes chimiques bioactifs
Première Partie :
DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES
Dans cette partie, sont présentées, les
généralités sur le paludisme, les connaissances
ethnobotaniques, botaniques, pharmacologiques et chimiques des espèces
végétales sous études ainsi que des groupes chimiques
bioactifs.
I.1. GENERALITES SUR LE PALUDISME
Ce point présente le paludisme, sa prise en charge en
biomédecine et en medecine traditionnelle.
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