III.C.3 - Mise à jour
C'est le système GCVS qui permet la mise à jour
de la BDUni et l'historisation des données. Concrètement, GCVS se
présente sous la forme d'un module ajoutant de nouveaux outils à
GeoConcept : extraction, réconciliation, update seul,
édition de rapport, gestion des conflits, recherche des modifications
(IGN, 2007-A).
L'extraction crée la base client. GVCS permet ensuite
de synchroniser les bases clients, extraites de la base serveur contenant la
France entière, et la base centrale du serveur : c'est la
réconciliation. L'update seul est une synchronisation à sens
unique : du serveur au client. L'édition des rapports est
28 Un des intérêts du middleware est
qu'il permet de palier aux problèmes de compatibilité entre les
systèmes d'exploitation des postes clients (Windows, Mac) et du serveur
(Linux).
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automatique après chaque réconciliation et
update seul. Ils permettent de savoir si les opérations de mise à
jour se sont bien déroulées. La gestion des conflits règle
les problèmes générés par la modification
simultanée d'un même objet par plusieurs clients au moment de la
réconciliation. La recherche des modifications est un « garde-fou
» servant à limiter les oublis de réconciliation
régulière en trouvant les zones de mise à jour client non
répercutées dans la base serveur.
La mise à jour est réalisée
principalement grâce au mécanisme de réconciliation.
D'autres mécanismes de mises à jour peuvent être
employés (voir Annexes pour plus de détails).
III.C.3.a - Mise à jour par zone de
réconciliation
![](Recherche-d-un-processus-d-historisation-de-base-de-donnees-d-occupation-des-sols-applique-au-ref34.png)
Figure 23 : Exemple d'une mise à jour du
réseau routier à l'aide d'une zone de réconciliation
(Source : ortho- photographie IGN, département des
Hautes-Pyrénées)
Les collecteurs de données modifient leur base client
et font remonter ces modifications à la base serveur. Les informations
fournies par les deux bases sont ainsi « réconciliées
».
L'opérateur réalise d'abord la mise à
jour sur sa base client en effectuant les modifications manuellement. Puis, il
délimite une « zone de réconciliation » qui intersecte
le ou les objets modifiés. Enfin, il fait remonter les modifications
à la base serveur, à travers GCVS. Ces outils (tracé,
réconciliation, etc.) se présentent sous la forme d'un module
ajouté au logiciel GeoConcept.
L'intérêt de la zone de réconciliation
est de mettre à jour la base de données serveur par ensemble
cohérent de modifications. Par exemple, la transformation d'un carrefour
en rond-point implique de nombreuses modifications. Créer une zone de
réconciliation sur le rond-point permet d'englober ces modifications
indiquant l'unique changement réel. L'ensemble des objets ayant subi la
modification sont liés par un même « numrecmodif ». La
Figure 23 montre un exemple fictif d'une mise à jour de ce type. Les
tronçons du départ ont été scindés en deux,
ce qui résulte en leur modification et la création de deux
nouveaux tronçons. Le rond-point a été créé.
Afin de répercuter ces modifications de façon cohérente,
la mise à jour est effectuée en traçant une zone de
réconciliation englobant toutes ces modifications.
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