III.B.3.b - Consignes et méthodes de saisies
La saisie est effectuée à partir
d'ortho-photographies aériennes. Elle est sous-traitée depuis
2003 à une entreprise basée à Lille qui emploie une
équipe de quatre à six photo-interprètes. Les
ortho-photographies sont commandées en fonction de l'offre disponible au
moment de la mise à jour, tous les quatre à cinq ans. Il n'y a
pas de vérification effectuée sur le terrain mais une
documentation exogène importante est fournie (listes des
établissements d'enseignement par exemple) et d'autres sources de
données (IGN, Google Street View) peuvent être
utilisées.
La saisie lors de la mise à jour est effectuée
manuellement. La classification automatique n'a pas été retenue
car elle prendrait autant de temps uniquement à contrôler qu'une
production manuelle. L'ensemble de la région Île-de-France est
couverte par les photo-interprètes. Un prestataire externe
réalise des contrôles sur des points aléatoires et des
points orientés en fonction des erreurs courantes qui ne sont pas
communiquées aux photo-interprètes.
Un cahier des charges très strict a été
mis en place afin de conserver les limites de la couche
géométrique unique pour garantir sa validité pour chaque
date de mise à jour. Les polygones ne peuvent être modifiés
que si cela correspond à une évolution réelle. Il n'est
pas possible de déplacer les limites des polygones.
Dans le cas d'un doute quant au découpage
précédent des limites, seule la responsable de la base à
l'IAU ÎDF est habilitée à effectuer la correction. La
méthodologie actuelle demande qu'une impression d'écran de la
zone concernée par la correction lui soit envoyée. Pour faire une
correction, la nouvelle limite est découpée dans les voisins du
polygone concerné et le résultat de ce découpage est
attribué au polygone par fusion (Figure 21).
Figure 21 : Exemple de saisie d'une correction de
limite (a) et d'un changement réel (b) (Source : exemple fictif
fondé sur l'entretien avec S. Foulard et la carte interactive du MOS
2008 de la carrière de granulats de Guernes).
Dans l'exemple illustré par la Figure 21, les limites
d'une des pièces d'eau fermées avaient été mal
dessinées. La limite du polygone est corrigée (a). Une autre
pièce d'eau, de petite taille, n'avait pas été saisie. Le
polygone est découpé à l'intérieur du
précédent, puisqu'il correspond à un changement
réel (b).
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