III.B - MOS IAU IDF
III.B.1 - Présentation
Le MOS (Mode d'Occupation du Sol) est une base de
données à grande échelle (20 cm de résolution
spatiale23) en format vecteur couvrant en continu la totalité
du territoire de l'Île-de-France. Il a été conçu
dans les années 80, avec un logiciel propriétaire. Sa mise
à jour constitue une innovation technique importante puisqu'il
n'existait pas d'autre modèle de base spatio-temporelle à
l'époque. La première version du MOS date de 1982. La
première mise à jour a été réalisée
en 1987, la dernière en 2012. Il y a eu huit mises à jour au
total.
Le MOS et son modèle d'historisation ont
été mis en place pour que l'IAU ÎDF, le bureau
d'études en aménagement et en urbanisme du Conseil
régional, dispose d'un outil lui permettant d'effectuer ses missions :
« proc[éder] à toutes études, enquêtes et
recherches ayant pour objet l'aménagement et l'urbanisme dans la
région Île-de-France24. » Ce modèle a
donc été créé afin de permettre le suivi de
l'urbanisation et d'évaluer les schémas directeurs.
III.B.2 - Contenu
La nomenclature du MOS comprend 5 niveaux de
précisions, dont le dernier contient 81 postes différents (voir
Annexes). La base actuelle est composée d'environ 580 000 polygones
enregistrés dans une seule table. Celle-ci est composée de
plusieurs colonnes :
- Un identifiant unique.
- Une géométrie.
- Une colonne d'attribut sémantique pour la
première version, puis une par date de mise à jour (neuf en
tout).
23 Source :
http://www.iau-idf.fr/cartes/base-de-connaissance/mos.html
Consulté le 21/02/2013.
24 Source :
http://www.iau-idf.fr/fileadmin/user_upload/IAU-IDF/pdf_statuts_IAU.pdf.
Consulté le 21/02/20123.
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À cela s'ajoutent des tables de statistiques de suivi
d'évolution (calculs numériques) de surface pour chaque poste de
la nomenclature calculées entre les dates de mises à jour, d'une
mise à jour à l'autre ou sur une période plus importante
(sur dix ans par exemple) en fonction des besoins des utilisateurs. Des couches
d'évolution et des couches d'occupation des sols à une date
donnée sont également pré-calculées en fonction des
mêmes besoins. Ces derniers calculs prennent du temps (de l'ordre du
mois), ils ne sont pas nécessairement effectués après
chaque correction de la base.
Il s'agit d'une base relationnelle, fondée sur la
technologie d'Esri : un fichier de géodatabase, c'est-à-dire un
support commun de stockage et de gestion des données d'ArcGis,
utilisable par un ordinateur ou par un serveur. Il est possible que le
fonctionnement change à l'avenir pour passer à ArcSDE (Spatial
Database Engine), logiciel d'Esri permettant la gestion des données
géographique sur un serveur et l'utilisation d'un SGBD comme
PostgreSQL/PostGis.
Ce système, dépendant de la technologie Esri, a
été choisi car il est capable de satisfaire les exigences d'une
base de données d'objets surfaciques en termes de topologie (ne supporte
pas les trous, les superpositions). Les règles topologiques sont d'abord
définies puis stockées dans la base de données.
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