III.A.3 - Mise à jour
La mise à jour est externalisée. Elle a lieu
tous les quatre ans. Les sources utilisées sont principalement
l'ortho-photographie (BD Ortho®) et les images satellites
à haute résolution (Spot), mais également la BD
Topo®, le MNT, le SCAN 25, et le registre parcellaire graphique de
l'IGN.
Il existe une base entière par mise à jour. Les
différentes versions de la base sont millésimées en
fonction de la date des images utilisées pour produire les
données. La couche des changements est produite par des traitements de
superposition entre les deux couches dans un logiciel SIG permettant d'extraire
les changements et des données statistiques sur les évolutions
entre deux millésimes.
La question de la mise à jour n'a pas
été abordée dès le départ. Il a d'abord
été question de créer une nomenclature partagée
entre les différents utilisateurs et de définir les sources ainsi
que la méthode de production des données. Une fois la production
définie, la mise à jour consiste simplement à reprendre
entièrement la production.
III.A.4 - Avantages et inconvénients du
modèle
Ce modèle correspond à une historisation par
archivage, utilisant un traitement a posteriori afin d'extraire les
changements nécessaires aux statistiques du suivi des
évolutions.
III.A.4.a - Capacités
Ce modèle permet de stocker toute l'information en
fonction de la date de validité. C'est un système robuste et qui
satisfait ses utilisateurs. Il permet de connaître facilement
l'état d'un territoire à une date donnée ainsi que les
évolutions de surface entre deux dates en utilisant les
différentes couches. C'est un modèle simple et qui semble logique
à utiliser dans un SIG permettant d'afficher plusieurs couches.
III.A.4.b - Inconvénients
Toutefois, ce modèle peut atteindre rapidement sa
limite. Il ne permet pas d'obtenir des informations sur les évolutions
directement par requête dans la base de données. L'enregistrement
de l'information est en grande partie redondant. Il n'existe pas de lien
explicite au départ entre les données des différentes
versions. Celui-ci est obtenu ponctuellement grâce à l'extraction
des changements entre deux versions. Or, les utilisateurs commencent à
demander plus d'informations,
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notamment par rapport à la connaissance de
l'environnement sur l'évolution morphologique des espaces naturels et
agricoles (Source : entretien avec C. Schott).
Le principal inconvénient est la
nécessité de maintenir la cohérence
géométrique entre les différentes couches. Lorsqu'une
correction est nécessaire, il faut reprendre la correction pour toutes
les couches séparément. Les modifications
géométriques doivent correspondre à des changements
réels. Ceci est nécessaire pour ne pas fausser les
résultats lors de l'extraction des changements à cause de petits
polygones reliquats résultant, par exemple, d'une différence de
calage. Lorsque des images plus précises ont été
utilisées pour produire les données, comme ce fut le cas pour la
version 2008, il a été nécessaire de refaire
entièrement la base de 2000 pour la mettre en cohérence avec
celle de 2008. Ensuite, la base de 2008 a servi de référence
géométrique pour la mise à jour de 2012.
Par ailleurs, lorsqu'une correction intervient, les
données précédentes sont écrasées. Les
corrections doivent donc être contrôlées afin
d'éviter des manipulations pouvant réduire la qualité des
données, un retour en arrière n'étant pas possible.
Enfin, la base entière possède une date unique
en fonction de sa version. Mais les supports des données
utilisées peuvent posséder différentes dates de
validité qui sont renseignées en métadonnées.
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