I-3-3 L'observation directe
Cette technique a été très importante
dans le cadre de cette recherche en ce sens qu'elle nous a permis de constater
nous-mêmes et d'étudier les comportements des élèves
au sein des différents groupes et d'ainsi pouvoir analyser d'autres
faits importants pour notre étude. Mais la programmation des
leçons à observer n'a pas été facile.
Néanmoins avec les affinités et surtout l'expérience que
nous avons de l'emploi d'instituteur, nous avons réussi à
planifier des sorties en collaboration avec les enseignants titulaires de
classe, leurs directeurs et le premier responsable de la Circonscription
d'Education de Base. Comme démarche, nous avons échangé
avec monsieur l'Inspecteur, Chef de la Circonscription d'Education de Base de
TENADO le 16 mai 2013 afin que cette programmation soit bien
élaborée. Grâce à son intervention et à la
bonne volonté des directeurs et maîtres d'école, nous avons
pu observer trois leçons dans trois écoles différentes le
28 mai 2013.
Les séquences d'interactions dans les travaux de groupe
des élèves de toutes les leçons observées ont
été filmées.
I-4 Les méthodes d'analyse des données
I-4-1 La méthode qualitative
Nous baserons notre étude sur la méthode
qualitative. Elle correspond au mieux à une telle étude du fait
qu'elle permet de prendre en compte chaque aspect et de chercher à
comprendre ses influences sur l'individu comme sur le groupe d'individus. C'est
pour cette raison que nous nous sommes limités à sept classes
à l'école primaire. Les données recueillies seront
compilées sous forme de tableaux selon la catégorie de
participants.
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I-4-2 La méthode analytique
Nous utiliserons aussi la méthode analytique qui nous
permettra d'apprécier et d'analyser les données
accumulées. Cette méthode procède par voie d'analyse des
données recueillies afin de mieux cerner les appréciations et les
préoccupations des enquêtés, de déterminer et
d'expliquer les rapports qui existent entre les différentes
données cumulées.
I-4-3 La méthode comparative
La méthode comparative nous amènera à
comparer deux leçons identiques que nous avons suivies dans deux classes
à égal niveau, avec deux enseignants différents et dans
deux zones aux réalités différentes.
Nous pensons par ces trois méthodes aboutir à une
analyse fiable des données recueillies.
I-5 La validation et l'administration des outils
Avant l'administration des outils, nous les avons soumis
à la validation par la méthode des juges à des enseignants
pétris d'expérience. Il s'agit d'un
élève-inspecteur du primaire, deux
élèves-conseillers pédagogiques itinérants, tous en
formation à l'Ecole Normale Supérieure de l'Université de
Koudougou. Pour les acteurs sur le terrain, nous avons demandé des
amendements à un Instituteur Principal (IP) et à un Instituteur
Certifié (IC). Tous ces acteurs ont chacun plus de dix années
d'expérience en classe. Après dépouillement, les
différents amendements pertinents ont été
intégrés. Ce qui a validé nos outils et nous nous sommes
déporté sur le terrain pour les enquêtes. D'abord, les
premières expériences ont été faites dans les
classes (CE2 et CM1) de l'école de KOLONKANDE le 22 mai 2013. Puis, nous
avons poursuivi l'administration des outils dans les classes de CP2 et de CM2
de l'école de Hankuy « A » à DEDOUGOU le 24 mai 2013.
Ensuite, le 28 mai 2013, nous avons passé dans les trois écoles
de la CEB de TENADO. Enfin, la dernière sortie suggérée
par le Directeur de mémoire a eu lieu le mardi 04 juin 2013 dans la
classe du CP2 de D5 afin de suivre une leçon précise : la
décomposition additive du nombre 60.
En somme, nous avons effectué au total quatre (04)
sorties et observé huit (08) leçons qui ont concerné les
classes du CP2 au CM2. Nous n'avons pas eu la chance d'être reçu
par un
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maître titulaire de la classe du CP1. Des six divisions
que compte le cycle du primaire, seule donc la classe du CP1 n'a pas
été considérée dans notre population
d'étude.
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