Les Bangoua à Baloumgou
Selon Mba Sa'a Ndep, un patriarche Baloumgou, les Bangoua
avaient commencé leur guerre sur le territoire Baloumgou vers 1957, un
Tassack, peu de temps avant la période du Maquis. Les Bangoua avaient
ouvert une guerre sans merci qui avait causé le départ d'une
bonne partie de la population qui était allé s'installé
à Bamena, Bangoulab, et vers les autres coins du Cameroun. Les Bangoua
incendiaient les maisons à leur passage, tuaient les populations,
s'acquéraient de leur bien si bien que certains blessés qui
allaient se soigné à l'hôpital Bagoua en ce temps
reconnaissaient parfois leur biens chez certains Bangoua. Ils pillaient tout
sur leur passage. Aujourd'hui, de nombreuses personnes à Baloumgou sont
des migrants retours, ceux donc les parents avaient fui les persécutions
des Bangoua et des Bangou.
Ces deux villages furent à l'origine du
dépeuplement et du dépècement du village Baloumgou,
aujourd'hui à l'origine de ses nombreux problèmes. Si aujourd'hui
certains sont rentrés Baloumgou, d'autres ont encore par ailleurs la
nostalgie de ce qu'a vécu leurs grands-parents qui sont mort hors de
leur village. André Ndjo Goujou de Bangoua et Ndjo Mebengoua de Bangou
avaient entreprit de faire disparaitre Baloumgou en se partageant ce territoire
donc ils s'étaient fixé une limite avec la rivière
Chekong. À en croire certains notables Bamena, Balengou, Baloumgou et
Bangoua, les limites du village Baloumgou étaient situé jusqu'
à l'hôpital Bangoua, à Kamna, Bangou-ville et Chweplang.
Aujourd'hui il ne reste plus que 50% de son territoire et d'autres villages
comme Bamena réclament encore une partie comme les leurs.
L'entrée des Bamena
Face à plusieurs agressions qu'à connu le
village Baloumgou, ni les Bamena, ni les Bazou, ni les Balengou, ni les Baloum
dont les ancêtres étaient ses fils ont intervenu pour venir
à leurs secours. Mais en 2008 lorsque Baloumgou cherchait le site qui
devait réceptionner son nouveau CES, on avait trouvé bon de le
construire à l'intérieure de la réserve forestière
de Baloumgou. Cependant, une surprise est intervenu à la dernière
minute ou les Bamena ont refusé la réalisation du dit projet tout
en disant que la réserve forestière faisait partie de leur terre.
Face à la faiblesse des autorités Baloumgou, le cas fut
étudié pacifiquement et la construction du CES fut
transportée au quartier Cité.
Selon le chef actuel Baloumgou, la Reserve forestière
de Baloumgou n'a jamais été la propriété des
Bamena. Toutefois, il y existe à l'intérieur une tranchée
qui a été mis sur pied par l'autorité compétente
dans le but de donner la part de chacun des villages.
D'autres sources pensent que si les Bamena reclament
aujourd'hui la propriété de la réserve forestière
de Baloumgou, c'est parce qu'à sa création, elle était
administrée par le département du Ndé dans les
années 1970. À cette époque, les 2 villages
étaient sous l'administration du Ndé et ce n'est qu'après
qu'une partie de cette forêt est revenu à Baloumgou qui
était cette fois sous l'administration de l'arrondissement de Bangou
pendant que Bamena est resté Dans le Ndé
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