Les
avantages de la ville
Avantage de la ville
|
Effectif
|
%
|
Travail bien rémunéré
|
25
|
40,98
|
Vie moderne
|
8
|
13,11
|
Ouverture
|
12
|
19,67
|
Diversité des activités
|
3
|
4,91
|
Déplacement facile
|
4
|
6,55
|
Aucun avantage
|
9
|
14,75
|
Total
|
61
|
100
|
Source : enquête de terrain,
Août 2008
-les avantages de la ville : 14,75% de
migrants de retour ne trouvent aucun avantage à la ville. Cependant, 41%
trouvent par contre que la ville offre un travail bien
rémunéré. Pour 13,11%, il y a la vie moderne et ses
commodités, 19,67% de personnes la trouvent ouverte. D'autres migrants
de retour, 4,91% apprécient la diversité des activités et
6,55% la facilité des déplacements. Ces avantages de la ville
sont les points de vue des migrants de retour.
-Les inconvénients de la ville :
Ce sont les points négatifs de la ville, ce qui lui est reproché.
Ils sont représentés dans le tableau 23.
Les inconvénients de la
ville
Inconvénient de la ville
|
Effectif
|
%
|
Vie chère
|
15
|
24,59
|
Insécurité
|
24
|
39,34
|
Pas de sociabilité
|
6
|
9,83
|
Nuisances
|
8
|
13,11
|
Chômage
|
5
|
8,19
|
Aucun inconvénient
|
3
|
4,91
|
Total
|
61
|
100
|
Source : enquête de terrain,
Août 2008
Les migrants de retour affirment que la ville est chère
et que le niveau de vie est trop élevé. Il s'agit de 24,6% ;
aussi, 39,34% trouvent que la ville est un lieu d'insécurité.
Pour 9,83% de personnes, il y a trop d'individualisme et peu de
sociabilité. D'autres, 13,11% reprochent à la ville les nuisances
environnementales. Pour 8,19% de migrants de retour, l'inconvénient en
ville est le chômage. Bien que plusieurs y trouvent des
inconvénients, 4,91% de migrants de retour ne trouvent aucun
inconvénient à la ville.
Les inconvénients et les avantages que les migrants de
retour trouvent à la ville, associés aux déplacements vers
la ville constituent les facteurs d'attraction ou de répulsion de la
ville. Ils justifient le désir que certains ont de repartir en ville ou
de demeurer définitivement à Baloumgou.
Le
désir d'un nouveau départ par les migrants retours
L'idée du nouveau départ vers la ville a
été émise par FRANQUEVILLE (1987),
COURADE (2000) et GUBRY (2002). Le village
est utilisé comme un refuge temporaire, à cause de
difficultés qui y sont rencontrées. L'idée d'un autre
départ n'est pas éloignée de certains migrants de retour
qui trouvent plus d'avantages à la ville qu'ils n'en trouvent au
village.
|