Les
déplacements vers la ville
Les liens entre les migrants de retour et la ville, surtout la
ville d'où ils sont retournés au village restent. COURADE
(2000) évoque dans ce sens la « recherche
d'identités » par les migrants de retour. La majorité
d'entre eux soit 91,8% de migrants de retour vont encore en ville. Ils le font
à des rythmes divers et pour des raisons multiples
- les déplacements rares en ville : 16,3% de
migrants de retour vont rarement en ville. Les raisons majeures de ces
déplacements sont les visites aux membres de leurs familles, femmes et
enfants laissés en ville ou d'autres connaissances. A cette raison,
3,27% de personnes ajoutent les soins de santé. Il faut noter que ce
sont des déplacements qui ont lieu après plus d'une
année.
-les déplacements au moins une fois par an : ils
sont 29,5%, ceux qui se déplacent au moins une fois par an pour aller en
ville. Ils y vont pour des visites, des achats, les soins de santé et
les raisons de service.
-les déplacements au moins une fois par mois : les
retraits d'argent ou les soins de santé ou le contrôle des
activités ou encore les visites amènent 36,06% de migrants de
retour à se rendre en ville au moins une fois par mois.
-les déplacements au moins une fois par semaine :
ils sont motivés par les soins de santé pour une personne, les
achats pour trois, et les transactions bancaires pour deux autres. En tout
9,83% migrants de retour vont en ville au moins une fois par semaine. Cette
ville n'est autre que Bafoussam. Ces déplacements aussi fréquents
s'expliquent par la proximité de celle-ci.
Avec ces déplacements que les migrants de retour font
encore vers les villes, ceux-ci peuvent d'avantage connaître ce milieu
afin d'en dégager les avantages et les inconvénients.
Les
avantages et les inconvenients de la ville vus par les migrants de retour
Retournés à Baloumgou, les migrants ont des
points de vue divers sur la ville. Les avantages de la ville : ce sont les
points positifs, attrayants de la ville ; les inconvénients sont
les points répulsifs.
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