3.4.1.2. Pente du plancher argileux
La pente du plancher argileux est une carte plus ou moins
délicate. Elle est déduite elle-même de deux cartes
différentes comme mentionné en §2.2.3.2. L'étude de
la variabilité de la profondeur du plancher argileux faite dans le
chapitre précédent ressort clairement que le pas
d'échantillonnage de la maille carrée de 500 m de
côté est trop important pour prendre en considération toute
la variabilité spatiale de la profondeur du plancher argileux. Ceci
implique que la carte de la profondeur du plancher argileux
élaborée est une carte avec une faible précision. Cette
donnée couplée avec le MNT ASTER GDEM de 30 m de
résolution spatiale, il va s'en dire que la précision de la pente
du plancher argileux est faible (propagation d'erreurs).
La carte de la pente du plancher argileux, en Figure 19,
montre que les fortes pentes du plancher argileux se trouvent en Maâmora
orientale alors que les faibles pentes sont en Maâmora occidentale.
Figure 18. Carte des classes de profondeur du plancher
argileux en Maâmora
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Figure 19. Carte des pentes du plancher argileux de la
forêt de la Maâmora
48
49
3.4.2. Carte pédologique
La carte pédologique montre qu'il existe sept types de
sols en Maâmora. Ces sols ont différentes influences sur la
régénération et le développement du
chêne-liège. Ces sept types de sol sont en quatre classes à
savoir les sols isohumiques, les sols peu évolués, les sols
à sesquioxyde de fer et enfin les sols hydromorphes (Figure 20).
3.4.3. Pente du terrain
La pente du terrain naturel est généralement
faible (environ 4%). Elle est par endroit assez élevée et
atteindre près de 50%, mais sur des faibles distances (Figure 21). Ces
mêmes résultats sont obtenus lors des prospections sur le terrain
et de même par TTOBA lors de la prospection par sondage à la
tarière pédologique et mesure de la pente du terrain à
l'aide du clinomètre.
3.4.4. Continentalité
Il existe huit zones homogènes
déterminées par les courbes d'isohyètes. Ces zones
délimitées à partir des stations
météorologiques situées au sein et aux alentours de la
forêt. Ces stations énumérées par Mandouri (1990)
sont au nombre de treize et bien réparties dans toute la forêt ;
la période d'observation de treize ans comme le montre l'annexe 3.
La Figure 22 illustre l'effet de continentalité avec
une décroissance des précipitations allant de 410 mm environ
à l'est (dans le canton E) aux alentours de 580 au nord-ouest de la
forêt.
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