3.3.2. Conclusion
Les résultats obtenus dans la parcelle CIV11 viennent
confirmer l'allure générale obtenue par les données issues
du maillage systématique 500 m X 500 m, des données
récoltées par la campagne de sondages de 2010. L'anisotropie est
toujours présente et la grande continuité est dans la direction
nord-ouest sud-est.
Il ressort qu'il existe une dépendance spatiale dans la
profondeur du plancher argileux qui n'est pas observée par un
échantillonnage d'une maille de 500 m de côté.
En effet, l'effet pépite élevé obtenu par
la maille d'échantillonnage de 500 m correspondrait au palier d'un
échantillonnage de 100 m par exemple vue que la portée dans ce
cas est de 600 m environ.
Un échantillonnage avec une maille systématique
d'environ 300 à 350 m de côté ou encore une maille
rectangulaire avec la longueur dans le sens nord-ouest sud-est permet
d'appréhender la variabilité du sol. Ceci se justifie dans la
mesure où une distance de séparation de 300 m environ garantie
une structuration des données à plus de 50% et représente
également moins de la moitié de la portée. Une
dépendance spatiale assez acceptable pour l'interpolation et c'est la
proportion que recommandent Kerry & Oliver (2004). Nos résultats
sont soutenus par ceux de Chilès & Delfiner (2012) qui montrent que
le sous-échantillonnage diminue le palier totale et donc une
structuration faible des données. Néanmoins, un
sur-échantillonnage peut entrainer une augmentation de l'effet
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de pépite c'est le cas observé par Akhavan &
al. (2010) qui après avoir triplé la taille de
l'échantillon a perdu toute structuration des données
3.4. Cartographie des principaux facteurs
influençant la régénération et évaluation de
l'aptitude à la régénération du
chêne-liège en Maâmora
3.4.1. Facteurs topo-édaphiques
3.4.1.1. Profondeur du plancher argileux
La carte de la profondeur du plancher argileux est issue de
deux sources différentes. Les courbes d'iso-profondeurs
élaborées en 1992 à partir des travaux de Lepoutre (1965)
et basés sur des pas d'échantillonnage allant jusqu'à 40m
et qui concernent 26 groupes. Le reste des données provient du
traitement de la variabilité spatiale obtenue sur la base des
données issues de la campagne de sondages à la tarière de
2010 menée par la société TTOBA. A ces dernières
données, s'ajoutent celles issues du sondage à la tarière
réalisées lors de cette étude et qui ont servi à
l'analyse du pas de sondage pour la parcelle CIV11Les courbes d'iso-profondeur
sont d'une meilleure qualité car prennent plus en considération
la variabilité spatiale. Ceci est d'autant normal car ces courbes sont
issues des travaux de Lepoutre qui a foré avec des pas
d'échantillonnage allant jusqu'à 40 m (Lepoutre, 1965).
L'épaisseur du sable surmontant la couche d'argile, en
Maâmora, varie de 40 cm à 330 cm avec les plus grandes
épaisseurs se trouvant dans la Maâmora occidentale
c'est-à-dire les cantons A et B (Figure 18).
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