UNIVERSITE DE
LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, POLITIQUES ET
ADMNISTRATIVES
Département des sciences politiques et
administratives
LUBUMBASHI/ RDC
GOUVERNEMENT PROVINCIAL DU KATANGA ET RECOUVREMENT DE
L'IMPOT FONCIER.
« Regard sur la DRKAT »
Par : AMURI TSHOMBA Jacques
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention du titre de Licencié en sciences politiques et
administratives.
Directeur : MPANGE KIHASULA
Pascal
Professeur
Année Académique 2013-2014
EPIGRAPHE
« Les fonctionnaires ne peuvent se mettre au service
d'intérêt particulier, mais se mettre au service de l'ensemble des
citoyens sans distinction d'ethnie, de sexe, de race ni de
religion »
Pierre DE
QUIRINIS, J.
DEDICACE
Aux agents de la Direction des recettes du Katanga (DRKAT);
AMURI TSHOMBA Jacques
AVANT PROPOS
Gloire soit rendu à DIEU tout puissant, pour nous avoir
donné l'intelligence, la sagesse et la persévérance, pas
pour nos bienfait et nos méritent mais par sa grâce et son
amour.
La dette de la reconnaissance est celle qu'on n'arrive pas
à payer totalement pourtant c'est elle dont nous voudrions nous
acquitter.
Voilà pourquoi nous avons une réelle obligation
de remercier durant les cinq ans d'études universitaires tous ceux d'une
façon ou d'une autre ont contribué à la réalisation
du présent travail qui est le fruit de la conjonction, de l'attention,
de la solitude, des conseils et du soutien dont nous avons été
bénéficiaire de la part de plusieurs personnes, car
« la vie de l'homme étant faible d'entraide ».
A ce point, nous pensons à remercier le professeur
MPANGE KIHASULA Pascal qui, en dépit de ses multiples occupations, a
accepté d'assurer la direction de notre travail.
Nous remercions également tout le corps professoral,
les chefs de travaux et les assistants de la faculté des sciences
sociales, politiques et administratives en général et ceux du
département des Sciences Politiques et Administratives en particulier
pour leur formation et encadrement pendant notre parcourt à
l'université.
Nous remercions également le professeur KITABA
KYAGHOANYS, le chef des travaux KAKEZ KAYEB Dieudonné pour les conseils
et les encouragements qu'ils ne cessent de nous donner.
A vous cher père AMURI TSHOMBA, pour votre endurance
considération et sacrifice, que DIEU vous comble une
bénédiction ;
A vous très chère mère SHAKO PAMBA, pour
votre affection et endurance de cette vie sur terre ;
A toi cher frère AMURI AWAZI pour l'amour et le courage
que tu ne cesses de témoigner à mon égard, trouve ici
l'expression de ma reconnaissance.
A toi Nadine MUTWALE pour ton amour, ta confiance ainsi que
ton soutien moral, matériel et spirituel que tu ne cesse de
témoignage à mon égard.
Pour vous mes frères et soeurs
A vous oncles et tantes,
A vous cousins et cousines,
A vous mes amis : Fanfan MPYANA, Chadrack KADJANGU,
Philipe KATATO, Fabrice DIALUNGANA, Patient MALOBA, Fiston KATOLO, Armelle
ILUNGA, Solange KAZEMBE, Constantin KITUNGWA.
Nos remerciements s'adressent également à nos
condisciples de la promotion trouvez ici toute ma gratitude.
A tous ceux qui, de loin ou de près m'ont
accompagné tout au long de ma vie jusqu'à ce jour, trouvent ici
l'expression de ma considération distinguée.
AMURI TSHOMBA Jacques
INRODUCTION GENERALE
I.
PRESENTATION DU SUJET
Depuis de longues années, les activités
économiques étaient soumises au seul mécanisme de la libre
concurrence, d'où l'on appliquait l'économie du marché.
L'Etat était seulement un gendarme national, étant donné
que le nombre de ses préoccupations était de réduire
pratiquement au rôle de protecteur de la vie économique.
De toute évidence, tout pays aspire à une
certaine élévation de son niveau de vie, à un certain
développement, à un certain épanouissement, à
certaine croissance pour atteindre son point de satiété
visé. Cependant, pour arriver à cette fin, l'Etat est
appelé a trouver des moyens suffisants pouvant lui permettre de cumuler
le plus des ressources financières dont il a besoin pour le
développement communautaire, cela, par l'intermédiaire des
entités qui le représentent.
Nous pouvons dire ici, que personne ne peut ignorer le
défi auquel les Etats africains sont confrontés et qu'ils sont
appelés à relever. C'est celui du sous-développement.
Développer un pays implique les recettes ou les moyens financiers
disponibles. Face aux aides extérieures qui ne viennent qu'à
compte goutte avec beaucoup de conditions, l'impôt reste l'unique moyen
par excellence du financement des plans du développement d'un Etat.
En revanche, après les
siècles passés, l'Etat gendarme se voit remplacer par l'Etat
providence. L'Etat est par ailleurs appelé à intervenir dans des
nombreux domaines de la vie communautaire et il devient le régulateur
de la vie économique par le fait de ses fonctions classiques ou
régaliennes.
Ainsi, cet élargissement des fonctions implique par
ailleurs, à l'Etat d'énormes dépenses à effectuer
et de remplir certaines missions. Pour remplir ses missions, l'Etat compte
surtout sur les ressources internes qu'externes. Alors que celui qui parle des
dépenses doit parler aussi des ressources nécessaires pour
pouvoir les couvrir.
C'est dans cette optique d'idée que nous avons
été permis dans notre travail qui sanctionne la fin du
deuxième cycle des études universitaires, alors notre regard est
focalisé sur : « Gouvernement provincial du
Katanga et Recouvrement de l'impôt foncier. Regard sur la Direction des
Recettes du Katanga. »
Il ya bon nombre des scientifiques, après avoir
estimé et affirmé que la plus grande source interne des recettes
publiques de Etat, c'est l'impôt et la taxe, ils ont
élaborés des nombreuses et diverses théories en
matières de politique fiscale pour accroitre les recettes de l'Etat.
Ces théories portent surtout sur les mécanismes
relatifs à l'élargissement de l'assiette fiscale, la
réduction des irrégularités (fraude fiscale,
évasion fiscale...) la stimulation des investissements privés
qu'étatique.
II. CHOIX ET INTERET
DU SUJET
II.1. CHOIX DU SUJET
Etant étudiant finaliste en sciences politiques et
administratives et par notre curiosité scientifique, nous sommes
parvenus au choix du dit sujet qui portera non seulement d'une analyse
objective des faits mais aussi des propositions et solution à y
apporter.
Trois principales raisons nous ont motivées pour le
choix de ce sujet à savoir :
Ø La curiosité scientifique d'étudier
l'impôt foncier au Katanga ;
Ø Le désir d'approfondir nos connaissances dans
le domaine fiscal ;
Ø Le souci de contribuer à la recherche des
solutions pouvant ajouter à l'amélioration de la mobilisation des
recettes fiscales dans la province du Katanga.
II.2. INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet se justifie à trois
niveaux :
· Sur le plan personnel, par le fait qu'il se
rapproche du domaine de notre formation universitaire comme futur gestionnaire
des entreprises et institutions publiques et privées ; ceci
constitue donc pour nous une ouverture dans le monde fiscal qui est un domaine
dans le quel notre regard est focalisé. En plus, cette étude nous
permettra non seulement de maitriser les concepts clés de notre sujet,
mais aussi de comprendre et expliquer le phénomène sous
étude.
· Sur le plan scientifique, ce travail constitue
une documentation sur la fiscalité intérieure de la RDC, que les
chercheurs pourraient consulter. Il constitue encore un fard à tout
chercheur qui entreprendrait les études sur les recettes publiques en
exploitant les théories de référence qui nous ont permis
d'expliquer le phénomène sous étude.
· Sur le plan pratique, celui-ci interpelle les
responsables de la direction des recettes du Katanga en premier lieu et les
dirigeants de la province du Katanga en second lieu, dans la mesure où
il se propose d'apprécier la gestion de l'impôt foncier au Katanga
et formuler des propositions visant l'amélioration de la situation de la
population.
III. ETAT DE LA QUESTION
Dans le souci de la recherche scientifique, un sujet peut bien
faire l'objet des multiples préoccupations et analyses. Evidemment, il
s'avère nécessaire de parcourir des différents
écrits existants ayant des rapports avec notre sujet de recherche.
A ce effet, l'état de la question n'est pas à
confondre avec un simple avancement d'idée des divers auteurs sur un
sujet bien déterminé, mais il s'agit au contraire d'une
synthèse des écrits existants qui permet au chercheur de tracer
une ligne de démarcation entre les travaux antérieurs et la
littérature qu'il propose de traduire dans un but de mettre son apport
qui serait si pas totalement différent de celui des autres. Mais
celui-ci peut, ce pendant avoir certaines similitudes.
Dans nos recherches nous avons eu à parcourir un
certain nombre de travaux qui se rapportent à notre sujet
d'étude. Il s'agit notamment de :
BEYA Bernard1(*), dans son mémoire
intitulé : « le recouvrement de l'impôt
cédulaire sur les revenus locatif à Lubumbashi », il a
apporté la lumière sur les préoccupations
énoncées, à
savoir : « démontrer la place de l'impôt
cédulaire sur les revenus locatifs dans l'ensemble des
recettes ». Il a démontré comment cet impôt
n'était pas équitablement réparti et cela handicapait
fortement les recettes. Enfin il a donné des pistes des solutions
permettant à l'Etat de maximiser ses recettes. Pour y arriver, il a
suggéré à la Direction Provinciale des Impôts la
conception d'un programme et des méthodes à administrer en
créant une antenne de service de contribution dans chaque commune, afin
de maximiser les recettes.
TAMBWE KADIOSHA2(*), dans son travail portant
sur : « l'incidence de l'impôt mobilier et son impact
sur les recettes économiques du Katanga », il a
constaté que le service habilité n'était pas en mesure du
rôle lui attribuer pour que cet impôt contribue au trésor
public. Il est arrivé à suggéré que le dit service
doit apporter une réforme fiscale afin d'assouplir les formalités
pour alléger le poids de l'impôt et occasionner les entrées
consistantes dans la caisse du trésor. Ensuite il a
suggéré notamment à l'Etat d'apporter une diminution sur
le taux de cet impôt afin d'atteindre un grand nombre de contribution qui
pourrait apporter plus de recettes et être plus avantageux que d'en
atteindre un nombre restreint, mais soumis à une forte imposition pour
ne pas récolter suffisamment des recettes.
MONGBANGA MWENE3(*), dans son mémoire intitulé :
« l'impôt foncier et son impact sur la maximisation des
recettes fiscales au Katanga », il est arrivé à
constaté que la DPI/Katanga est confrontée par des
problèmes premières sur l'évaluation ders matières
imposables relatives à l'impôt foncier sur le plan
matériel ; en fin il propose comme solution à la DPI/Katanga
d'aménager la réglementation de manière que le
contribuable soit le moins souvent possible amené à choisir entre
sa conscience et le paiement exact de l'impôt, que la dite direction face
les contrôles qui peuvent porter en raison des disponibilités
limitées des unités de personnel, sur des déclarations et
évaluations une mentalité et sincérité relative.
MATEMBO MWAMBA4(*), dans son mémoire ayant pour
sujet : « Etude évolutive de la perception de
l'impôt sur les revenus locatifs sur le financement du budget du
Katanga ». Pour lui, pour que la province lutte aux problèmes
de la non maximisation de l'impôt sur les revenus locatifs, elle doit
faire la sensibilisation de la population qui pour but d'informer plus la
population sur l'importance de l'impôt sur les revenus locatifs Auxquels
les contribuables doivent se sentir avec une dette civique vis-à-vis de
l'Etat.
Partant de l'analyse de nos prédécesseurs, nous
avons donné une ligne de démarcation en ce sens que le
gouvernement provincial du Katanga doit aider la Direction des recettes du
Katanga pour sensibiliser la population sur le droit civique. Nous avons
constaté que la population congolaise en général et celle
Katangaise en particulier n'a pas la culture de payer l'impôt. Et notre
travail entre en ligne de compte dans la sensibilisation du bien fondé
de l'impôt.
IV. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESE
IV.1. PROBLEMATIQUE
Tout travail scientifique est un fil conducteur, sa
problématique est indispensable pour une orientation de son
développement. Elle peut être posée d'une façon
affirmative ou interrogative et aussi d'une double acceptation :
Ø La problématique comme concept,
désigne l'ensemble des problèmes que suscitent une science, un
sujet d'étude dans un contexte idéologique donné.
Ø La problématique comme procès
relationnel est l'art de poser clairement les problèmes et aussi
à les résoudre en suivant leur transformation dans la
réflexion scientifique ou physiologique.
Depuis les modifications intervenues en mars et juillet 2004
conformément à l'ordonnance loi n°69-006 du 10
février 1969 relative aux impôts réels, telle que
modifiée et complétée à ce jour ; l'Ordonnance-loi
n° 69-009 du 10 février 1969 relative aux impôts
cédulaires sur les revenus, ces deux textes ont institué, en
matière d'imposition foncière et immobilière, trois types
d'impôt qui portent sur :
Ø la superficie des propriétés
foncières bâties et non bâties ;
Ø la superficie des concessions minières et
d'hydrocarbures ;
Ø les revenus provenant de la location des
bâtiments et terrains situés sur le territoire congolais.
Jadis considérés comme impôts d'Etat
c'est-à-dire revenant au pouvoir central, puis impôts
cédés aux entités territoriales
décentralisées par le Décret-loi n° 089 du 10 juillet
1998, l'impôt sur la superficie des propriétés
foncières bâties et non bâties et l'impôt sur les
revenus locatifs, à l'exception de l'impôt sur la superficie des
concessions minières et d'hydrocarbures, sont devenus des impôts
provinciaux depuis la promulgation de la Constitution de la République
Démocratique du Congo du 18 février 2006 et la loi n° 08/012
du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre
administration des Provinces.
Dans le cadre de la gestion et du recouvrement de ces
impôts, la Province du Katanga, à travers son assemblée
provinciale, mis sur pied une Régie Financière
dénommée Direction des Recettes du Katanga (DRKAT).
Les systèmes d'impôts permettent de moduler
l'imposition des superficies en tenant compte particulièrement de leur
nature, dans le souci d'une meilleure répartition des charges
publique.
Mais l'impôt foncier frappe aussi les revenus provenant
de la location des bâtiments et terrains situés sur le territoire
congolais. Le redevable de la contribution et le propriétaire, le
possesseur ou le titulaire du droit appliqué sur l'ensemble des
propriétés foncières bâties et non bâties.
C'est ainsi que dans le cadre du présent travail, ayant
le souci de voir comment cet impôt contribue dans le compte du
trésor public, notre problématique sera axée au tour de
la question que voici:
Pour quoi la Direction des Recettes du Katanga a difficile
à recouvrer l'impôt foncier, alors que ce dernier est
établi par le texte réglementaire?
C'est au tour de cette question que gravitera nos
recherches.
IV.2. HYPOTHESE
La question que nous nous sommes posée dans les lignes
précédentes nécessite certaines réponses
provisoires et c'est à l'issue de notre étude qu'elles seraient
confirmées ou infirmées.
Dans le cadre du présent travail, en guise
d'hypothèse la difficulté du recouvrement de l'impôt
foncier par les agents à travers le canal de la DRKAT serait du aux
facteurs endogènes et exogènes que voici :
v Le manque de culture et d'information en matière de
l'impôt foncier de la population ;
v La démotivation de la part de la population ;
v Le manque des moyens de transport suffisants pour permettre
le déplacement en vue d'atteindre les assujettis se trouvant dans les
milieux reculés de la province.
V.
METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Toute recherche à caractère scientifique dans
toutes les sciences en général et dans les sciences sociales en
particulier, doit comporter des procédés susceptibles
d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions
adaptées aux genres des phénomènes et des problèmes
en cause, nous citons les méthodes et techniques car une analyse ou une
étude sans ces éléments est purement dépourvue de
toute rigueur scientifique.
V.1. METHODE
Pour saisir les différents aspects de l'objet de nos
recherches, nous avons utilisé la méthode systémique pour
mieux saisir et cerner le problème traité. Ainsi, nous avons
choisi cette méthode parce que voulant chercher à comprendre les
phénomènes complexes dans le domaine de la fiscalité en
utilisant une vue d'ensemble globale, nous sommes partis d'un
phénomène par le quel nous avons considéré la DRKAT
comme un système bien.
La notion des systèmes s'articule autour des
idées essentielles ou principes fondamentaux suivant :
v La totalité : ici le
système est constitué d'un ensemble, d'un tout. L'idée
d'un ensemble est en rapport réciproque avec son environnement, ces
échanges, lui assurent une certaine stabilité ;
v L'interconnectibilité ou
l'interdépendance : l'idée d'un ensemble formé
des sous-ensembles en interaction, cette interdépendance lui assure une
certaine cohérence ;
v L'indispensabilité : l'idée d'un
ensemble indispensable par rapport à ses missions ou ses objectifs
à remplir ;
v La stabilité : l'idée d'un
ensemble stable subissant des modifications plus ou moins profondes dans le
temps, tout en conservant une certaine permanence et un certain
équilibre entre sous-ensemble ;
v La reproductibilité : l'idée
d'un ensemble reproductif dans la détermination des nouveaux objectifs
en adaptant les moyens au but5(*).
V.2. TECHNIQUES
Les techniques de recherches sont les outils que le chercheur
utilise pour collecter les données dont il à besoin. Dans notre
travail, nous avons fait recours au :
a. Technique documentaire
C'est une technique qui fait recours aux documents (ouvrages,
revues, travaux scientifiques, etc.), afin de procéder à une
observation indirecte.
b. Technique d'interview
Grâce aux multiples questions que nous avons eu et aux
discussions engagés avec les enquêtés, nous avons pu
également compléter notre démarche méthodologique.
VI. DELIMITATION DU
SUJET
Il est souvent conseillé par la méthodologie
scientifique bien entendu, que toute circonscrite dans le limite d'espace
géographique et de temps bien déterminé afin
d'éviter toute spéculation spoliée de sens.
Dans le temps, notre travail partira sur une période
allant de 2009 à 2013 par ce que l'année 2009 c'est
l'année de la création de la DRKAT. Période dans la quelle
nous voulons étudier l'impôt foncier et sa politique de
recouvrement.
Dans l'espace, nos investigations seront menées
à la Direction des Recettes du Katanga (DRKAT en sigle), par ce que
c'est la dite Direction qui est chargé à percevoir cet
impôt.
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Pour plus de cohésion, de concision, de logique et
autre. Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail sera axé
sur trois chapitres dont :
- Chapitre I : CONSIDERATIONS GENERALES
Ainsi donc, dans ce chapitre il nous sera question de
remplacer notre objet d'étude dans son contexte proprement dit ou son
environnement et aussi de mieux situer les différents concepts de base
qui font la répartition principale de notre travail.
- Chapitre II : ANALYSE DU CHAMP D'INVESTIGATION
Aussi dans ce chapitre il nous sera question de faire
brève présentation du gouvernement provincial du Katanga et
Direction des Recettes du Katanga (DRKAT).
- Chapitre III : GOUVERNEMENT PROVINCIAL ET RECOUVREMENT
DE L'IMPOT FONCIER AU KATANGA.
Dans ce chapitre, il sera question d'identifier les
problèmes auxquels le gouvernement est buté et de
démontrer les stratégies utilisées par la DRKAT pour le
recouvrement de l'impôt foncier.
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS
GENERALES
Dans ce chapitre , il nous sera question de remplacer
notre objet d'étude dans son contexte proprement dit ou son
environnement et aussi des mieux situer les différents concepts de base
qui font la répartition principale de notre travail.
SECTION I. CADRE CONCEPTUEL
L'analyse à ce niveau comporte les différentes
caractéristiques et règles afférents à
l'impôt en vigueur tel que conçu en République
Démocratique du Congo en matière fiscale.
I.1. GOUVERNEMENT PROVINCIAL
Le gouvernement est une composante politique et administrative
du territoire de la République. Elle est aussi l'organe exécutif
de la province.
I.2. RECOUVREMENT
Le terme recouvrement vient du verbe recouvrer qui veut dire
opérer la réception de. Ainsi, le recouvrement est la
dernière phase de la procédure fiscale, qui consiste à
opérer l'encaissement réel de l'impôt. Il peut se faire
à l'amiable ou par contrainte.
Le recouvrement de l'impôt est l'ensemble des
opérations qui ont pour but de faire passer les sommes d'argent
correspondant à l'impôt de la caisse du contribuable aux coffres
du trésor.6(*)
C'est encore le processus par lequel se réalise la
perception de l'impôt, il s'agit donc des procédés par
lesquels l'impôt passe du patrimoine du contribuable à celui de
l'Etat.
Il existe différentes modalités de recouvrement
de l'impôt :
§
Recouvrement anticipatif
Compte tenu de la nécessité pour
l'administration de disposer en permanence des ressources pour
l'exécution des charges publiques, il peut être demandé aux
contribuables d'effectuer des paiements avant la date prévue d'acompte
sur les impôts.
§
Recouvrement direct ou forcé
Ce recouvrement ce fait lorsque l'assujetti ne
s'exécute pas dans le temps réglementaire. Alors le service
délègue quelques agents ayant reçu la formation d'officier
de police judiciaire qui vont jusque sur le champ du contribuable et l'obliger
à s'acquitter du dû de l'Etat par la saisie de ses biens et peu,
s'il échet, émettre des avis à tiers détenteurs.
I.3. L'IMPOT
La conception et la définition d'un impôt peuvent
se modifier dans le temps et évoluer dans l'espace, c'est-à-dire
elles peuvent varier suivant qu'on se situe sur le plan juridique, social ou
économique et en fonction des paramètres du moment.
Il existe donc plusieurs définitions en rapport avec
l'impôt à savoir :
Selon le dictionnaire la rousse, l'impôt est un
prélèvement obligatoire déterminé sur les
ressources ou les biens des personnes physiques ou morales et payé en
argent pour subvenir aux dépenses d'intérêt
général de l'Etat ou des collectivités locales.7(*)
Celle du professeur BUABUA WA KAYEMBE, définit
l'impôt comme une contribution annuaire à caractère
contributive repris par des personnes physiques ou morales habitant un Etant
en vue de la couverture des charges publiques.8(*)
Pour GASTON JEZE, l'impôt est une prestation
pécuniaire, recuise des personnes physiques ou morales, par voie
d'autorité, à titre définitif et sans contrepartie, en vue
de la couverture des charges publiques.9(*)
Mais il s'avère que par rapport à
l'évolution de cette notion d'impôt, nous rassure le professeur
KITOPI KIMPINDE, que cette définition de monsieur GASTON ne peut
être acceptée aujourd'hui que moyennant quelques retouches et cela
étant fait, de toutes les définitions par unanimité selon
lui, définit l'impôt comme une prestation pécuniaire
requise des personnes physiques ou morales de droit privé ou de droit
public, d'après leurs facultés contributives par voie
d'autorité, à titre définitive et sans contrepartie
déterminée en vue de la couverture des charges publiques ou
à des fins d'intervention de la puissance publiques.10(*)
Par conséquent, nous retiendrons cette
définition dans le cadre de notre rédaction, car elle renferme
tous les aspects liés à la notion de la fiscalité qui en
plus de son aspect financier considère l'impôt comme un
instrument de la politique économique et sociale.
I.4. L'IMPOT FONCIER
C'est un impôt assis sur deux bases, la superficie des
propriétés foncières bâties et non bâties.
L'impôt foncier est dû pour une année
entière sur la base de la superficie imposable existant au premier
janvier de l'année et son taux d'imposition est forfaitaire annuellement
variable en fonction de degré d'urbanisation de la localité
où se trouve l'immeuble ou la villa, terrain non bâti. Il varie
aussi en fonction de la localité subdivisée en catégorie
différente allant du 1er au 4è rang.
Des exceptions sont prévues pour les
propriétés foncières appartenant notamment aux
collectivités publiques, aux associations sans but lucratif : aux
ambassades, consulats et logements diplomatiques ou consulaires sous
réserves de réciprocité.
SECTION II. CADRE THEORIQUE
Il ya une précision quant
à la fiscalité pour ce qui est des autres qui se sont
penchés à la définir et ses différents concepts
qui constituent sa spécifié par rapport à d'autres
notions. Chaque auteur apporte ses précisions et cela conduit à
des controverses et désaccords qui résident dans nature de
l'approche qu'utilise chacun, elle varie selon le point de vue
considérer par l'auteur et nous tiendrons compte de cela tout au long de
notre rédaction.
II.1. FISCALITE
La fiscalité est une affaire des personnes physiques,
administrative et particulières. Elle se définit comme
étant l'ensemble des lois, des moyens permettant à l'Etat
d'alimenter la trésorerie par la perception des impôts.
Dans son sens le plus générale, le terme
fiscalité désigne l'ensemble des contributions obligatoires que
l'Etat et les collectivités territoriales prélèvent sur le
patrimoine des personnes, qu'il s'agisse des personnes physiques ou
morales.11(*)
En d'autre terme, la fiscalité est l'ensemble des
lois, règlements et pratiques relatifs à l'impôt.12(*)
Et, il est donc nécessaire de comprendre que
« la fiscalité est un terme générique regroupant
les impôts, les taxes et les prélèvements
parafiscaux ». Et, la masse la plus importante de ces ressources
provient de la fiscalité.13(*)
II.2. POLITIQUE FISCALE
Elle se rapporte à l'élaboration d'un
système ou d'un projet de reforme et suppose la détermination du
volume de la structure du prélèvement obligatoire, la
répartition de leurs charges entre les agents et la catégorie
sociale, la définition de leur modèle de calcul et de la
perception.
C'est donc cette manière disciplinaire et
détaillée de directive à suivre qui constitue la politique
fiscale.
II.3. REFORME FISCALE
Elle est mise en oeuvre des modifications ayant pour tout,
d'améliorer l'activité de recherche et de perception des
ressources fiscales d'un Etat pour une meilleure rentabilité du
système qui est donc un moyen impératif pour produire des
ressources budgétaires substantielles collectées et
apportées à ces derniers.
On peut illustrer cela par une nouvelle procédure
fiscale visée dans l'expose de la Loi N° 004/2003 du 13 mars 2003
portant reforme des procédures fiscales et la Loi N° 066/2003 de la
même date fixant les modalités de calcul et de perception des
acomptes et précomptes de l'impôt sur les bénéfices
et impôt sur les revenus.
II.4. EVASION FISCALE
C'est l'action du contribuable dont le but exclusif est de se
placer dans les conditions les plus avantageuses au regard de la Loi
fiscale.14(*) C'est
l'ensemble des procédures est non réprimé par la Loi.
Il y a évasion fiscale au sens propre du terme quand
celui qui devait payer un impôt ne le paie pas sans que la charge de
celui-ci soit supportée par un tiers.
Elle consiste en outre à échapper à
l'impôt en s'appuyant sur les Lois. La notion d'évasion fiscale
est plus large que celle de la fraude fiscale cette dernière n'est qu'un
cas particulier de l'évasion fiscale.15(*)
Ceux qui la pratique agissent dans un but de
détournement de la législation et comme conséquence
néfaste sur le plan fiscal, elle crée l'injustice sociale entre
les contribuables qui ont l'habitude de payer normalement leurs impôts et
rend le pays pauvre car il y a la diminution des recettes fiscales, la
soustraction des capitaux importants à l'économie du
pays.16(*)
II.5. FRAUDE FISCALE
Elle est la délinquance en matière fiscale qui
se traduit par la violation délibérée des lois fiscales
dans le but de se soustraire en tout ou en partie au paiement d'un impôt.
Elle consiste généralement en des faits et actes tels
que :
Ø La dissimulation des matières
imposables ;
Ø Les déclarations fiscales
inexactes ;
Ø Les omissions de déclarations;
Ø Les minorations des revenus ;
Ø Les majorations des charges,...
II.6. RECETTES FISCALES
Cette appellation tient du terme
« fiscalité ». La fiscalité vient du Latin
FISCUS (panier) qui est un ensemble des mécanismes dont tout pays du nom
de sa souveraineté et au non da sa politique fiscale met en branle des
techniques pour drainer vers le trésor public le maximum des ressources
financières dont il peut disposer pour résoudre aux objectifs
dévolutifs à l'impôt.
En somme, la fiscalité est définie comme
étant un ensemble des prélèvements pécuniaires
obligatoires effectués par l'administration publique à titre
définit et sans contrepartie immédiate pour l'équilibre du
budget.
II.7. L'IMPOT ET LA FISCALITE
Compte tenu de l'importance croissante du
prélèvement que la fiscalité opère sur les
contribuables et les redevables, celle-ci occupe une place essentielle dans la
vie économique d'un pays. Elle apparait comme un ensemble des lois et
des mesures prises par l'Etat lui servant à organiser le système
fiscal. Comme nous pouvons le constater, la confusion entre la fiscalité
et la notion de l'impôt est possible, c'est pourquoi il convient de
souligner que l'impôt est une prestation pécuniaire, il doit
fournir à l'Etat et aux collectivités publiques secondaires des
ressources suffisantes, faute de quoi il ne remplirait pas son rôle
fondamental sans oublier qu'il doit être suffisamment productif.
Tandis que la fiscalité est à la fois science
des impôts et l'ensemble des dispositions juridiques et administratives
qui organisent les impôts dans un Etat donné. L'impôt est
donc l'objet d'étude de la fiscalité.
La fiscalité joue un rôle capital dans la vie
d'une société, l'analyse de son impôt porte essentiellement
sur trois points à savoir :
- L'allocation des ressources ;
- La répartition des revenus ;
- La stabilité et la croissance
économique.
II.8. L'IMPOT ET LA PARAFISCALITE
La parafiscalité est le prélèvement
opéré sur les usagers par certains organismes publics ou
semi-publics, économiques ou sociaux en vue d'assurer leur
autofinancement.
Elle se démarque de la taxe et de l'impôt en ce
sens que les ressources qu'elle génère ne sont pas
comptabilisées dans le budget de l'Etat.
A. CARACTERISTIQUES ET REGLES DE
L'IMPOT
Au regard de ces définitions nous avons retenu les
caractéristiques suivant :
Ø L'impôt est avant tout une prestation,
car l'impôt déjà perçu n'est jamais remboursé
ou remboursable ;
Ø L'impôt à un caractère
pécuniaire, car le contribuable ne peut procéder à un
paiement en nature ;
Ø L'impôt est une destination
d'utilité publique en vue de la couverture des charges publiques,
il constitue donc la source principale des recettes de l'Etat lui permettant de
faire face aux défenses publiques.
Ø L'impôt est essentiellement un paiement
à caractère obligatoire, et au besoin forcé qui
oppose à la contribution volontaire, individuellement consentie et
à l'emprunt. C'est-à-dire que l'impôt est un
prélèvement imposé par le pouvoir par le pouvoir public au
moyen de son pouvoir de contrainte, et non un prélèvement
volontaire ou d'une faveur qu'on accorde à l'Etat le droit de lever
l'impôt est donc un attribut de la puissance publique, une manifestation
de l'imperium de l'Etat.
En outre, il est contraint car il trouve son sens dans la
souverain été de l'Etat, ce qui justifie pour le contribuable
l'appellation d'assujetti. Ce caractère forcé se manifeste
surtout en son tarif fixé unilatéralement et en ce qu'on a
besoin, son recouvrement est opéré par la force.
Ø L'impôt est sans contrepartie,
c'est-çà-dire que l'absence de corrélation directe entre
la prestation du contribuable et les services qu'il reçoit de l'Etat ou
de la collectivité publique considéré ; le
contribuable bénéficie sans nul doute des services de l'Etat,
mais il n'ya aucune corrélation directe entre ceux-ci et l'impôt
payé qui ne comporte aucune prestation directe de la part de l'Etat.
Ø L'impôt est établi et mis en
recouvrement d'après des règles établis par le
pourvoir public. Nous pouvons certainement nous référer ici
à l'arsenal juridique de la république démocratique du
Congo pour affirmer ce pont à partir de la constitution ainsi que
d'autres lois.
Ø L'impôt est requis des membres de la
collectivité, il est du par les individus en raison du fait qu'ils
font partie d'une communauté organisée. L'impôt est
perçu à titre définitive, le paiement de l'impôt ne
peut faire l'objet d'un remboursement. Donc quoi qu'il arrive, le contribuable
ne se verra jamais être restitué l'argent de l'impôt
exceptionnellement dans le cas de double imposition et d'erreur
matérielle.
Ø Le montant de l'impôt est porté au
budget ou au trésor public.
Ø L'impôt est sans affectation
préalable. Nul ne peut déterminer par avance à quoi
servira cet impôt payé. Et pour ce qui est des règles de
l'impôt, nous avons :
o La justice, les lois fiscales doivent être
élaborées de manière à ce que l'impôt de
chaque contribuable soit proportionnel à sa capacité
contributive. Ce que la contribution d'un citoyen aux dépenses publiques
doit être proportionnée et cela sans l'oeil vigilant de l'Etat.
o La certitude pour éviter l'arbitraire, le
législateur doit être précise et certain.
C'est-à-dire qu'il doit fixer par avance l'époque, le mode et la
qualité du paiement de l'impôt.
La commodité signifie que la levée de
l'impôt doit se faire à l'époque et selon le mode qui soit
le plus aisé pour le contribuable donc il doit être plus favorable
pour le contribuable et non les effrayer.
B. CLASSIFICATION DES
IMPOTS
Il sied de noter que les éléments
économiques sur lesquels peut se baser l'impôt sont multiples.
Mais généralement, tous ces éléments peuvent se
grouper en deux catégories fondamentales, au fait, il n'y a que deux
matières ou éléments imposables qui sont le revenu et la
fortune.
Cependant, la matière dont l'impôt atteint le
revenu et la fortune peut être forte différent. A ce point de vue,
on distingue l'impôt direct et l'impôt indirect.
a. L'impôt direct
L'impôt direct est celui qui frappe une matière
imposable de caractère stable et permanent de sorte que celui qui en est
assujetti n'a pas la possibilité d'en répercuter la charge sur
d'autres personnes.17(*)
Nous pouvons dire que l'impôt direct est perçu au
moyen d'un rôle qui est une liste des contribuables dressée par
l'administration fiscale et pèse sur le fait qu'un revenu ou qu'un
capital existant.
b. L'impôt indirect
L'impôt indirect est celui qui frappe ou frappe les
dépenses ou les consommateurs. En d'autre termes, le revenu ou la
fortune du contribuable ne sont pas frappés directement mais,
indirectement lors de leur emploi. Ce type d'impôt à une technique
d'imposer indirectement le contribuable sachant que celui qui l'acquitte devra
lui en répercuter la charge.18(*)
C. L'IMPORTANCE DE L'IMPOT19(*)
Dans le pays ou la bonne gestion de la chose publique de
l'Etat est une pratique, l'importance de l'impôt n'est plus à
démontrer. L'interventionnisme de l'Etat évolué et
dépassé l'étape primitive de la politique, il a atteint de
domaine socio-économique ou la population est indirectement
intéressée.
L'impôt revêt, dans tous les systèmes de
gouvernement une importance primordiale, il sert pour l'Etat la principale
source de revenus et il est donc tributaire de l'accroissement constant de la
mission.
a) Du point de vue politique
Il peut être un instrument de développement
social et un mécanisme de redistribution des biens et des revenus, voire
de la richesse. Alors l'impôt sera crée là où
l'autorité entend couvrir la dépense publique. En ce domaine
précis, l'intervention de l'Etat à travers l'impôt se
manifeste par des lois, des mesures et des textes réglementaires qui
incitent à la production.
b) Du point de vue juridique
L'impôt est l'objet et le produit d'un
prélèvement en argent au quel la puissance procède
d'autorité sur les ressources des particuliers.
c) Du point de vue socio-économique
Les ressources fiscales constituent un moyen par le quel
l'Etat peut définir rationnellement sa politique d'investissement
à court, à moyen et à long terme.
D. OBJECTIFS DE L'IMPOT20(*)
L'impôt contemporain a largement dépassé
son rôle primitif purement fiscal pour remplir une fonction extra fiscale
aux objectifs économiques et sociopolitique, ces objectifs mal connus ou
méconnus par ceux là même qui paient les impôts
méritent un développement qui pourrait pour l'effet de tasser
les ressentiments envers les impôts. Il a comme objectif la mobilisation
au près de chaque contribuable des ressources en numéraires dont
l'Etat a besoin pour s'acquitter de ses devoirs vis-à-vis de ses
citoyens.
E. LES COMPOSANTES DE L'IMPOT
a. La matière imposable ou base
imposable
C'est l'élément économique sur le quel
l'impôt prend sa source. Cet élément peut être un
bien, un produit, un revenu résultant d'une activité, d'un
service ou d'un capital et même personne physique.
La recherche de la matière se fait par le recensement
ou la déclaration. Ce recensement est basé sur les lignes
extérieures tandis que la déclaration est faite par les
contribuables eux-mêmes.
Pour le calcul de l'impôt, c'est la somme sur la quelle
on applique le taux pour obtenir l'impôt d'où la quantité
de matière qui est prise en considération.
b. L'assiette de l'impôt
Ce sur quoi repose l'impôt, assoir l'impôt c'est
chercher la matière imposable, en constater le fait
générateur et en suite déterminer les bases de la
contribution de la l'assiette de l'impôt comporte une double
opération à savoir la constatation de l'exercice d'une
créance fiscale et l'évaluation de base d'imposition.
L'assiette au sens large, est l'ensemble des opérations
fiscales depuis la détermination de la matière imposable (champ
d'application) ainsi que son évolution.
L'assiette au sens restreint est l'évaluation de la
matière imposable, c'est-à-dire que la détermination des
éléments sur lesquels se calcul l'impôt.
c. Les fonctions de l'impôt21(*)
L'impôt étant qu'une institution qui remplit
d'importantes fonctions dans la vie d'un Etat, ces fonctions peuvent être
catégorisées en fonctions politiques et fonctions sociales.
v Les fonctions politiques de l'impôt
Dans la gestion de la chose publique, l'administration se sert
du revenu des impôts pour soutenir ses politiques financières,
économiques et monétaires.
§ Dans les finances publiques, l'impôt constitue
l'une des ressources des recettes reprises au budget de l'Etat.
§ Dans la conduite de la politique économique d'un
Etat, l'impôt est un instrument de premier ordre car il sert des mesures
d'encadrement de l'économie nationale.
§ Parlant de fonction monétaire de l'impôt,
celui-ci est un bon régulateur de la masse monétaire en
circulation dans un Etat.
v Les
fonctions sociales de l'impôt
L'impôt est considéré comme jouant le
rôle de redistribution des richesses et des revenus nationaux pour la
satisfaction de l'intérêt général, il joue aussi un
rôle humanitaire. Il permet de redistribuer les richesses et les revenus
nationaux ; de réaliser les objectifs d'intérêt
général.
d. Le fait générateur
Ce fait générateur est précisément
l'acte ou l'événement qui fait naitre l'obligation. Il ya lieu de
la définir comme le fait de l'acte juridique qui donne naissance
à la dette fiscale, ... Par simple fait de sa réalisation, le
fait générateur place le contribuable dans le champ d'application
de la loi fiscale et donne en même temps naissance à la
créance d'impôt au profit de l'Etat.
e. Le taux de l'impôt
C'est la proportionnalité déterminée par
la loi et exprimée en pourcentage. Il est appliqué à une
assiette donnée pour la détermination de l'impôt à
payer. Ainsi le taux peut être fixé à l'avance selon que
cet impôt est de quotité ou de répartition.
Le taux est généralement contenu dans un
document appelé tarif qui se porte en calcul de l'impôt. C'est
donc le pourcentage qu'on applique en matière pour obtenir
l'impôt.
F. LE CONTRIBUABLE ET LE REDEVABLE
§ Le contribuable, est toute personne assujettie au
payement d'un impôt direct ou toute personne physique ou morale qui paie
l'impôt. C'est-à-dire, que ceux qui ont la charge de la
contribution qui doivent le supporter.
§ Le redevable est une personne physique ou morale tenu
également au payement d'un impôt, d'une taxe même si la
charge doit en être finalement assumée par un tiers.
G. LES IMPOTS CONCERNES PAR LA DRKAT
Le système fiscal est un ensemble des lois,
règlements, instructions et usages administratifs qui fixent la
composition et l'organisation du prélèvement en fonction des
objectifs et de l'activité financière de l'Etat. Seul le
législateur dispose le pouvoir d'instituer un impôt, d'en
établir le dispositif et d'en autoriser la perception.
Mais avant, nous pouvons noter qu'à la faveur de la loi
n°005/2003 du 13 mars 2003 nous sommes rentrés officiellement au
terme « impôt » non pas pour traduire une quelconque
volonté de terroriser les contribuables comme cela était
rencontré il ya quelques années, mais non seulement pour de
raison de nous aligner à la terminologie universelle à l'heure de
la mondialisation et de rappeler le caractère contraignant des droits
dus à l'Etat à ceux qui pensaient que c'était devenu une
simple contribution volontaire de leur part.22(*)
C'est ainsi que nous allons utiliser dans ce point pour des
raisons de commodité qualifié les différents types
d'impôt qui couvrent la DRKAT.
A. IMPOT SUR LES VEHICULES
A ce niveau, il ya lieu de faire la différence entre
l'impôt sur les véhicules aux taxes de circulation routière
ainsi que les imprimés qui auraient été crée par
l'ordonnance loi n°88/29 du 15 juillet 1988. Cet impôt donne lieu
à l'opposition d'un timbre sur le véhicule appelé
vignette.
a) Champs d'application
Cet impôt frappe tout moyen de transport par route et
par eau à propulsion mécanique, animale ou humaine. Le fait
générateur de cet impôt est la mise en circulation du
véhicule qui fait du propriétaire du véhicule
personne physique ou morale qui utilise le moyen de transport. Il est dû
pour l'année entière pour les anciennes acquisitions et au
prorata temporis pour les nouvelles acquisitions au courant de l'année
d'imposition.
Ce pendant, la taxe spéciale de circulation
routière (vignette), elle est un droit requis pour l'utilisation des
routes pour tous les véhicules admis à circuler sur le
réseau public national quelque soit la qualité du
propriétaire du véhicule. Elle est due pour une année
civile entière quelque soit la date de la mise en circulation ou
celle de la mise hors service.23(*)
Cette taxe est différent à celui de
l'impôt sur le véhicule dans le sens que le dernier impôt
rée frappe les véhicules dans le sens définie ci-haut et
payé sans contre partie directe de la part de l'Etat au service du fisc,
alors que la taxe spéciale de circulation routière est assise sur
tous les véhicules admis à circuler sur le ré seau routier
en RD Congo.
Les exonérations sont établies par la loi et
concernent les véhicules appartenant à l'Etat, aux
collectivités locales, à certaines confessions religieuses, aux
Etats étrangers et affectés exclusivement à l'usage
d'agents diplomatiques ainsi que ceux appartenant aux organismes
internationaux.
b) L'assiette
La base imposable est constituée par le nombre des
cylindrées, chevaux vapeurs, poids respectivement pour les motos,
voitures, ros camions et la puissance du véhicule.
c) Déclaration
La déclaration contenant les éléments
imposables qui doit être souscrite et déposée au moment de
l'immatriculation pour les nouvelles acquisitions et avant le 1er
avril de chaque année pour les anciennes acquisitions.
La taxe spéciale de circulation routière est
perçue au même moment et avec les mêmes déclarations
que la vignette, toute les dispositions qui régissent la vignette
s'appliquent « mutatis mutandis » pour la taxe
spéciale de circulation routière sauf ces exceptions :
aucune déclaration n'est accordée pour cette taxe, en principe
l'Etat, les associations sans but lucratifs, doivent l'acquitter.
Par ailleurs en sus de taxes fiscales que sont la vignette et
la taxe spéciale de circulation routière sont également
perçu au titre de redevances administratives, les sommes pour la
délivrance des imprimés de valeur à savoir Carte Roses,
plaques minéralogiques, formulaires de déclaration
véhicules.
B. L'IMPOT SUR LES REVENUS LOCATIFS
v Base de
l'impôt
Sont imposables, les revenus provenant de la location des
bâtiments et des terrains situés en République
Démocratique du Congo, quel que soit le pays du domicile ou de la
résidence des bénéficiaires.
Sont assimilées à des revenus de location, les
indemnités de logement accordées à des
rémunérés occupant leur propre habitation ou celle de
leurs épouses.
Est également imposable à l'impôt sur les
revenus locatifs, la mise à disposition, à titre gratuit, des
bâtiments et terrains en faveur d'une entreprise ou de toute autre
personne pour usage professionnel. Dans ce cas, la base d'imposition est
déterminée suivant les tarifs minima prévus à
l'article 4 de la Loi n°83-004 du 23 février 1983.
Toutefois, cette disposition ne s'applique pas à la
personne physique qui utilise ses bâtiments et terrains pour une
exploitation professionnelle.
v Assiette
fiscale
L'impôt sur les revenus locatifs est perçu sur le
revenu brut de la location, qui implique la prise en compte du montant
principal du loyer ainsi que des sommes accessoirement acquittées par le
locataire au profit du bailleur.
C. L'IMPOT FONCIER24(*)
v Base de
l'impôt
L'impôt foncier un impôt sur le capital qui frappe
un élément économique sans considération de la
situation personnelle du contribuable. Il frappe soit la superficie
bâtie, soit non bâtie.
§ Base
légale
L'impôt foncier est établi par l'ordonnance-loi
n°69-006 du 10/02/1969 relative aux impôts réels telle que
modifiée et complétée à ce jour. Ces dispositions
sont complétées par bien d'autres qui permettent d'en assurer une
mise en oeuvre.
Jadis perçu au profit de l'administration centrale,
l'impôt foncier a été cédé aux entités
décentralisées en vertu des dispositions du décret-loi
n°089 du 10 juillet 1998 portant fixation de la nouvelle nomenclature des
taxes autorisées aux entités, des recettes administratives
d'intérêts commun et des recettes fiscales cédées
par l'Etat aux entités.
§
Assiette de l'impôt
L'impôt foncier est perçu sur la superficie des
propriétés foncières, que celle-ci soit bâtie ou
non. Ce pendant, cette base est très valable. Son évaluation et
la fixation du taux qui est applicable varient en fonction de plusieurs
critères.
a. Nature et statut de l'immeuble
§
Nature de l'immeuble
Parlant de la nature de l'immeuble, l'impôt foncier
varie selon qu'une villa, un bâtiment à étage ou
appartements.
§
Statut de l'immeuble
L'impôt foncier varie selon que l'immeuble appartient
à une personne physique ou morale.
b. Rang de la localité
Le rang de la localité est très
déterminant pour l'évaluation de l'assiette de l'impôt
foncier. Le territoire fiscal congolais est subdivisé en quatre
rangs.
L'arrêté ministériel n°019 du 08
octobre 1997 établit un classement en quatre rangs des
localités.
c. Mise en valeur du fonds
Bien que l'impôt foncier est perçu sur les
superficies bâties que sur les non bâties. Mais la
considération de cette situation est déterminante sur le taux
applicable. Par ailleurs, seules les superficies bâties situées en
milieux urbains sont concernées. Les concessions non bâties se
trouvant à la campagne ne sont pas imposables.
v Le
contribuable de l'impôt foncier
L'impôt foncier est dû par le propriétaire
de l'immeuble, même si par la convention de bail, le locataire s'est
engagé à le payer et si cette circonstance a été
portée à la connaissance de l'Administration. Le paiement
intégral incombe au propriétaire.
Nous pouvons dire qu'ici que l'administration n'intervient pas
pour effectuer la répartition éventuelle de l'impôt entre
propriétaires et locataires.
En cas de mutation d'une propriété par suite de
vente ou de toute autre cause, le nouveau propriétaire est tenu d'en
faire la déclaration à l'Administration des impôts, dans un
délai d'un mois prenant cours à la date de la dite mutation. A
défaut, le nouveau propriétaire est tenu au paiement de tous les
impôts fonciers restant dus relatifs à l'immeuble, solidairement
avec l'ancien propriétaire.
v Le
recouvrement de l'impôt foncier
Le recouvrement de l'impôt foncier compris au rôle
[en vigueur jusqu'au 31 décembre 2003] ou dans l'Avis de Mise en
Recouvrement au nom de l'ancien propriétaire d'un immeuble ayant
changé de titulaire, peut être poursuivi, en vertu du même
rôle ou du même Avis de Mise en Recouvrement, à charge du
débiteur effectif de l'impôt.
Ce débiteur reçoit un nouvel exemplaire de
l'avertissement extrait [du rôle] ou de l'Avis de Mise en Recouvrement
portant qu'il est délivré en vertu de la présente
disposition.
v Exemptions
et exonérations
§
Exemptions
L'exemption au paiement de l'impôt foncier est
accordée aux institutions administratives, aux associations sans but
lucratif et aux assujettis au revenu modeste.
Sont exemptés de cet impôt, les immeubles
à l'Etat, aux collectivités territoriales et aux
établissements publics de droit congolais n'ayant d'autres ressources
que celles provenant des subventions budgétaires. Il s'agit ici des
établissements publics administratifs et non des entreprises.
Sous réserve de réciprocité, sont aussi
exemptés de l'impôt foncier, les immeubles appartenant aux Etats
étrangères et affectés au fonctionnement des missions
diplomatiques ou consulaires.
Pour les associations sans but lucratif qui poursuivent
généralement des missions sociales, éducatives,
philanthropiques... Dans la mesure où elles ne sont pas
créées pour procurer un intérêt matériel
direct à leurs membres, l'Etat leur apporte à sa manière
son appui en les exonérant de certaines impositions.
§
Exonérations
Les exonérations de l'impôt foncier sont
accordées pour la promotion des activités agropastorales, celles
des oeuvres sociales ou philanthropiques ou en vertu du régime des
investissements.
L'exonération est aussi consentie aux immeubles que le
propriétaire a affectés à l'agriculture, à
l'élevage, à la préparation des produits agricoles ou
d'élevage si cette dernière activité représente au
moins 80% de l'ensemble des produits traités.
L'impôt foncier n'est pas dû, pour raison
d'exonération, pour les immeubles qu'un propriétaire ne
poursuivant aucun but de lucre, aura affecté :
o A l'exercice d'un culte public, à l'enseignement,
à la recherche scientifique, à l'installation d'hôpitaux,
d'hospices, des cliniques, des dispensaires ou d'autres oeuvres analogues de
bienfaisance ;
o A l'activité normale des chambres de commerce qui ont
obtenu la personnalité civile ;
o A l'activité sociale des sociétés
mutualistes et des unions professionnelles qui ont obtenu la
personnalité civile, à l'exception des locaux servant au
logement, à un débit des boisons ou à un commerce
quelconque.
v La
détermination du taux de l'impôt
Il est institué, à titre d'impôt foncier
sur les propriétés bâties et non bâties, un
impôt forfaitaire annuel, dont le montant varie suivant la nature des
immeubles et le rang des localités.
Toutefois, en ce qui concerne les villas situées dans
les localités de 1er, 2ème,
3ème et 4ème rang, l'impôt foncier
est imposé en fonction de la superficie bâtie.
v PERIODE
IMPOSABLE ET DEBITION DE L'IMPOT
a. Période imposable
L'impôt foncier est dû pour l'année
entière sur la superficie imposable existant au 1er janvier
de l'année qui donne son nom à l'exercice fiscal, sans que la
mutation de propriété dans le cours de ladite année puisse
donner lieu à dégrèvement. L'exercice fiscal coïncide
avec l'année civile.
Les immeubles nouvellement construits ou notablement
modifiés, sont imposables d'après leur superficie nouvelle,
à partir du 1er janvier qui suit leur occupation ou leur
transformation.
b. Débitions de l'impôt
Pour l'application du présent article, sont
considérées comme modifications notables celles qui sont
susceptibles d'entraîner une augmentation ou une diminution de la
superficie imposable d'au moins 20%.
Dégrèvement proportionnel de l'impôt
foncier est accordé sur réclamation du contribuable introduite
avant l'expiration des délais de réclamation, dans le cas
où un immeuble bâti, non meublé, est resté
totalement inoccupé et totalement improductif de revenus pendant au
moins cent quatre-vingts jours consécutifs dans le courant de
l'année d'imposition, et pour autant que le contribuable ait
avisé l'Administration des impôts dans les deux mois de
début de la vacance.
Lorsque la date d'expiration du délai de
réclamation se situe avant la fin de l'année pour laquelle
l'impôt est levé, la réclamation peut être
valablement introduite dans le mois qui suit l'expiration de ladite
année.
v LA
DECLARATION DES ELEMENTS IMPOSABLES
Toute personne physique ou juridique est tenue de souscrire
chaque année une déclaration énonçant tous les
éléments imposables ou exemptés.
La déclaration souscrite par le redevable ou son
représentant doit énoncer les éléments dont il est
propriétaire. Les déclarations doivent mentionner toutes les
indications nécessaires à l'application de l'Ordonnance-Loi.
Si le déclarant est illettré, il apposera
l'empreinte digitale du pouce droit à l'endroit de la déclaration
réservé pour la signature. La déclaration remplie,
datée et signée doit être remise au Vérificateur des
impôts dans le ressort duquel se trouvent les éléments
imposables, avant le 1er avril de l'année de l'exercice, pour
les éléments dont le redevable est propriétaire au
1er janvier.
En cas de perte ou d'acquisition d'une des exemptions
visées, le propriétaire est tenu d'en faire la déclaration
à l'Administration des impôts, dans un délai d'un mois
prenant cours à la date de perte ou d'acquisition de ladite
exemption.
CHAPITRE II. ANALYSE DU CHAMP D'INVESTIGATION
Pour faciliter la compréhension de notre étude,
il serait nécessaire de présenter notre cadre d'investigation
dont il est question ici, est :
§ Le gouvernement provincial du Katanga ;
§ La Direction des Recettes du Katanga
« DRKAT » en sigle.
Pour un Etat, une des ressources importantes, sure et
intarissable du financement des charges publiques est le payement des
impôts et taxes par habitants de son territoire. La province du Katanga
ne fait pas l'exception à cette réalité.
SECTION I. PRESENTATION DU GOUVERNEMENT PROVINCIAL DU
KATANGA
I.1. GENERALITE
La constitution du 18 février 2006 à mis en
vigueur la loi portant organisation des élections présidentiels,
législatives et provinciales sur toute l'étendu du territoire
nationale. Cette loi portant organisation des élections donne à
la population congolaise le droit de jouir d'une liberté
électorale, autrement dit chaque citoyen congolais à droit de
voter pour le candidat de son choix.
Le Gouvernement provincial du Katanga a été
solennellement investi pour conduire les affaires de l'Etat le 9 mai 2007.
Comme nous l'avons insinué précédemment,
le gouvernement provincial du Katanga donc l'organe exécutif de la
province. Il est composé d'un Gouverneur de province qui en est le chef,
secondé d'un vice-gouverneur de province et des ministres provinciaux.
Sa composition tient compte de la représentativité de la
femme.
Durant leurs fonctions, les gouverneurs de province et les
membres du Gouvernement provincial ne peuvent par eux-mêmes ou par
personne interposée, ni acheter, ni acquérir d'aucune
façon, ni prendre en bail un bien qui appartient au domaine de l'Etat,
en ce compris les provinces et ou les entités territoriales
décentralisées.25(*)
I.2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU GOUVERNEMENT
PROVINCIAL DU KATANGA
Le gouvernement provincial du Katanga dans son organisation
comme dans son fonctionnement, travaille avec deux organes à
savoir : le gouvernorat et le gouvernement.
A. LE GOUVERNORAT
C'est l'ensemble du Gouverneur de province
et de neuf membres qui constituent le Cabinet dirigé par un directeur du
cabinet du gouverneur de province.
Le pont entre le gouvernement provincial et le gouvernorat se
fait soit par le truchement du ministre près le gouverneur de province,
soit par une passerelle directe entre chaque ministère avec le cabinet.
Les membres du cabinet ont des fonctions similaires à celles de
ministres.
v Le
Gouverneur :
Il est le chef de l'exécutif provincial, il
représente l'autorité de l'Etat en province ; il
représente la province en justice et à l'égard de tiers.
Il est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par
les députés provinciaux au sein ou en dehors de
l'Assemblée provinciale. Il est investi par ordonnance du
Président de la République. Les ministres provinciaux sont
désignés par le Gouverneur au sein ou en dehors de
l'Assemblée provinciale.
Il nomme, relève de leurs fonctions et, le cas
échéant, révoque les ministres provinciaux. Il dispose
d'une Administration publique en province. A ce titre, tous les services
publics provinciaux et nationaux en province sont placés sous son
autorité.
Il promulgue les édits dans les quinze jours de leur
transmission ; à défaut la promulgation est de droit. Il
agit par voie d'Arrêté Provincial délibéré en
conseil des ministres, sans préjudice des pouvoirs propres qui lui sont
dévolus par les lois et les règlements nationaux ou les
édits provinciaux.
Il est secondé d'un vice gouverneur provincial
élu aux mêmes conditions que lui et qui le remplace en cas
d'empêchement.
v Les
ministres provinciaux
Ce sont les membres du Gouvernement Provincial.
Ils sont désignés par le Gouverneur de province
(au sein ou en dehors de l'Assemblée Provinciale pour un mandat de cinq
ans) qui, peut par ailleurs les relever voire les révoquer de leurs
fonctions.
Ils sont responsables de leurs départements
ministériels, dans lesquels ils appliquent la politique du Gouvernement
Provincial sous la coordination du Gouverneur de province.
Ils exercent le pouvoir réglementaire dans leur contenu
par voie « d'Arrêté du ministre provincial »
et, toutes les mesures provinciales sont délibérées en
conseil des ministres.
B. LE GOUVERNEMENT PROVINCIAL DU KATANGA
C'est une équipe de dix ministres Provinciaux,
remplissant des fonctions bien définies. Les dix Ministres sont en
principe chargés d'exécuter les décisions du Gouverneur de
province chacun dans son domaine ; ils sont les techniciens du gouverneur
de province. Les dix ministres sont les suivants :
1. LE MINISTRE PRES LE GOUVERNEUR DE PROVINCE
Les attributions de ce Ministère :
v
Attributions générales
o relations avec le Parlement Provincial ;
o Relations avec les corps consulaires et gestion des rapports
avec les agences du système des Nations Unies en collaboration avec
d'autres Ministères ayant la gestion technique des dossiers;
o Suivi des dossiers du Gouvernement auprès du
Gouverneur de Province ;
o Assistance aux autres Ministères dans leurs rapports
avec les organismes ou institutions étrangers ;
v
Hydrocarbure
En collaboration avec les services relevant du
Ministère National des Hydrocarbures, il veille :
o à l'application de la législation sur les
hydrocarbures;
o à la constitution et la bonne gestion des stocks
stratégiques des hydrocarbures pour les besoins de la Province ;
o au contrôle des autorisations d'importation, de
transports, de stockage, de commercialisation et de fournitures des produits
pétroliers ;
o au suivi et au contrôle de commercialisation des
hydrocarbures.
v Fonction
Publique
o Recrutement du personnel relevant de la Fonction Publique
provinciale et locale ;
o Gestion de la Fonction Publique provinciale et locale ;
o Application de la législation sur les agents de
carrière des services publics de l'Etat ;
o Recensement périodique des agents de carrière
des services publics locaux et provinciaux en vue de maîtriser les
effectifs et le budget y afférent.
2. LE MINISTRE DE L'INTERIEUR, DECENTRALISATION ET AFFAIRES
COUTUMIERES
Les attributions de ce ministère :
Intérieur, Sécurité et
Décentralisation.
· Politique d'administration de la Province ;
· Relation avec les partis, les regroupements politiques
et les institutions d'appui à la démocratie ;
· Identification, encadrement et recensement des
populations ;
· Migration : suivi et surveillance des mouvements des
populations à l'intérieur de la Province ;
· Gestion des réfugiés en Province ;
· Collaboration avec la Commission Electorale Nationale
Indépendante dans la préparation et l'organisation des
élections ;
· Coordination e la gestion des catastrophes naturelles
en collaboration avec les Ministères concernés ;
· Maintien de l'ordre public, de la sûreté
publique intérieure et protection des personnes et de leurs biens ;
· Politique de lutte contre le terrorisme ;
· Migration et surveillance des frontières de la
Province et application de la police des étrangers ;
· Gestion des matières relatives à la
protection civile notamment en rapport avec les maisons de gardiennage ;
· Elaboration des rapports périodiques sur
l'état sécuritaire de la Province ;
· Application de la législation sur les armes
à feu ;
v Affaires coutumières
· Proposition et exécution des normes relatives au
droit coutumier.
v Justice et
garde des sceaux
· Administration des :
o Cours et Tribunaux
o Maisons d'arrêt
o Prisons
· Exercice d'un droit de regard sur les activités
des Magistrats ainsi que des fonctionnaires et agents relevant de l'ordre
judiciaire oeuvrant dans la Province ;
· Notariat ;
· Séquestre d'intérêt
général ;
· Police des cimetières ;
· Relation avec les Associations sans but lucratif (ASBL)
et les établissements d'utilité publique ;
· Application du régime pénitentiaire et de
la législation sur l'enfance délinquante ;
· Conservation des copies des textes légaux et
réglementaires, Protocoles d'Accords et arrangement signés au nom
de la Province ;
· Publication au bulletin officiel ;
· Proposition des normes relatives au droit civil.
v Droits
humains
· Promotion et protection des droits humains et des
libertés fondamentales ;
· Diffusion et vulgarisation des droits de l'homme ;
· Suivi du respect des droits de l'homme ;
· Collaboration avec le Haut-commissariat aux Droits de
l'Homme, avec la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, et
avec d'autres Institutions Nationales,
· Régionales et Internationales en matière
des Droits de l'homme.
v Information, Presse et Communication
· Conception de la politique provinciale en
matière de Presse et Information ;
· Application de la «loi fixant les modalités
d'exercice de liberté de Presse» ;
· Organisation et gestion de l'espace informationnel et
communicationnel ;
· Contrôle de l'exploitation des organes de Presse
Publique et Privée ;
· Préservation de la bonne image de la
République et de la Province à travers les médias;
· Porte-parole du Gouvernement Provincial.
3. LE MINISTRE DES INFRASTRUCTURES, URBANISME, HABITAT ET
AFFAIRES FONCIERES
Les attributions de ce Ministère :
v Infrastructures
· Gestion et proposition des normes relatives à
l'aménagement de la Province ;
· Application de la politique nationale en matière
de conception, de construction, de modernisation, de développement,
d'aménagement et d'entretien des infrastructures routières,
aéroportuaires, scolaires, sanitaires, sociales, touristiques et
sportives, des bâtiments et des édifices publics
d'intérêt provincial et local ;
· Conception et application de la politique provinciale
en matière de construction, de modernisation, de développement et
d'entretien des infrastructures d'intérêt provincial et local ;
· Construction, aménagement et entretien de la
voirie, des routes d'intérêt général
financées par la Province et des équipements collectifs
provinciaux ;
· Préparation, passation, contrôle et
surveillance des marchés publics des travaux et de génie civil
d'intérêt provincial et les partenaires extérieurs en
collaboration avec le Ministère Provincial ayant le budget dans ses
attributions ;
· Surveillance, contrôle technique et financier des
études et des travaux en régie et en entreprise ;
· Expertise et contre-expertise des études, des
travaux et des biens mobiliers et immobiliers ;
· Promotion des matériaux et des techniques de
construction ;
· Recensement et identification des entreprises, bureaux
d'études et des indépendants agréés du secteur de
la construction et de l'énergie pour les besoins de la Province ;
· Collecte, exploitation et analyse des données
physiques, géographiques et socio-économique en rapport avec
l'aménagement de la Province ;
· Inventaire, analyse et interprétation des
données sur les infrastructures et les équipements collectifs
provinciaux et locaux financés par la Province ;
· Conception élaboration et diffusion des normes,
prescriptions, plans, cartes thématiques, schémas, programmes,
documents et toute étude relative à l'aménagement de la
Province;
· Application et diffusion des normes nationales,
prescriptions, plans, cartes thématiques, schémas, programmes,
documents et toute étude relative à l'aménagement du
territoire national ;
· Elaboration des normes légales ou
réglementaires en matière de construction ;
· Contrôle de l'application des normes
légales, réglementaires et techniques relatives à la
construction ;
· Application des normes légales et
réglementaires pour la protection contre les incendies et les
calamités naturelles ;
· Conception de la politique provinciale et application
de la politique nationale et provinciale et reconstruction en collaboration
avec les Ministères concernés ;
· Gestion du parc automobile, des engins et des
équipements de construction de la Province en collaboration avec les
Ministères concernés ;
v Urbanisme
et Habitat
· Aménagement de l'espace urbain en matière
d'urbanisme et d'habitat ;
· Gestion et administration du patrimoine immobilier de
la Province relevant du domaine privé de la Province ;
· Etude et promotion des techniques et des
matériaux de construction locaux ;
· Mise en oeuvre des plans nationaux et provinciaux de
l'habitat urbain et rural en collaboration avec le Ministère ayant le
Développement Rural dans ses attributions ;
· Elaboration des études en vue de la
création des nouvelles villes ou de modernisation des villes existantes
;
· Développement et promotion de la construction
des établissements publics tant pour le secteur public que privé
;
· Promotion des organismes de financement de l'habitat
;
· Elaboration des normes en matière de
construction des établissements publics ;
· Application des normes en matière de
constructions des immeubles ;
· Promotion des agences et courtiers immobiliers en
Province ;
· Enregistrement des agences et courtiers immobiliers
privés ;
· Actes de disposition des biens du domaine privé
de la Province.
v Affaires
Foncières
· Application et vulgarisation de la législation
foncière et immobilière ;
· Notariat en matière foncière et
cadastrale en collaboration avec le Ministère ayant dans ses
attributions la justice ;
· Délivrance et conservation des titres
immobiliers dans le respect de la législation nationale ;
· Lotissement en collaboration avec le Ministère
ayant dans ses attributions l'urbanisme et l'habitat ;
· Octroi des parcelles en vue de la mise en valeur.
4. LE MINISTRE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES
Les attributions de ce Ministère :
v Santé Publique
· Organisation, création et contrôle des
services publics médicaux et pharmaceutiques ;
· Contrôle et suivi de l'application de
l'enseignement technique médical au niveau secondaire (école
d'infirmiers A2) ;
· Agrément et contrôle technique des
établissements privés médicaux - sanitaires,
pharmaceutiques, laboratoires et d'enseignement médical technique ;
· Inspection, prévention sanitaire, actions
médicales et humanitaires ;
· Police sanitaire aux frontières (quarantaine
humaine internationale) ;
· Organisation et promotion de la médecine
traditionnelle y compris le domaine des plantes médicinales ;
· Avis préalable à l'agrément des
Associations Sans But Lucratif et Organisations Non Gouvernementales du secteur
de la santé ;
· Elaboration en application du programme de formation du
personnel de santé en collaboration avec les institutions et
Ministères concernés ;
· Elaboration et suivi de l'application des normes
relatives à la salubrité du milieu humain ;
· Application des normes relatives à la
santé ;
· Analyse et contrôle des aliments, des
médicaments et des produits phytosanitaires ;
· Collaboration avec l'ordre des médecins, l'ordre
des pharmaciens et les autres associations des professionnels de santé
pour l'assainissement du milieu médical ;
· Contrôle des produits cosmétiques et
d'hygiène corporelle ;
· Propositions d'engagement du personnel médical
et paramédical autre que celui de commandement de l'Inspection
Provinciale de la Santé ;
· Affectation du personnel médical,
conformément au statut des agents de carrière des services
publics de l'Etat ;
· Elaboration des programmes d'assainissement et de
campagne de lutte contre les maladies endémo-épidémiques
conformément au plan national ;
· Organisation des services d'hygiène et de
prophylaxie provinciale ;
· Application et contrôle de la législation
médicale et pharmaceutique nationale ainsi que l'organisation des
services de la médecine curative, des laboratoires médicaux et
des services pharmaceutiques ;
· Organisation et promotion des soins de santé
primaire.
v Emploi,
Travail et Prévoyance Sociale
· Conception et mise en oeuvre des politiques
provinciales en matière du travail, de l'emploi, des salaires, de la
formation professionnelle et de la prévoyance sociale ;
· Proposition des textes réglementaires en
matière de Travail, de l'Emploi et de la Prévoyance Sociale ;
· Suivi de l'Inspection en matière de travail, de
formation professionnelle et de prévoyance sociale ;
· Contrôle de l'application des dispositions
légales et réglementaires relatives aux conditions de travail et
de la protection des travailleurs dans l'exercice de leurs fonctions ;
· Recensement et suivi des Organisations Professionnelles
d'Employeurs et des Travailleurs ;
· Organisation, promotion et agrément des
mutuelles de prévoyance sociale conformément à la loi
nationale ;
· Conseils et recommandations aux employeurs et aux
travailleurs en matière du travail, de l'emploi, de la formation
professionnelle et de la prévoyance sociale ;
· Collecte et tenue à jour des données
statistiques relatives aux conditions d'emploi, du travail et aux
opérations de la prévoyance sociale ;
· Proposition des salaires minima provinciaux
conformément à la législation nationale.
v Affaires
Sociales
· Organisation, administration et gestion des centres
d'actions sociales tels que les centres de promotion sociale, les orphelinats,
les homes et hospices de vieillards, les centres d'apprentissage professionnel
pour les personnes vivant avec handicap ;
· Assistance sociale aux populations nécessiteuses
;
· Tutelle et reclassement des enfants en situation
particulièrement difficile en collaboration avec les autres
ministères concernés ;
· Réinsertion sociale, après
démobilisation des enfants soldats, des ex-combattants et des groupes
vulnérables non incorporés dans la nouvelle armée ;
· Elaboration des projets pilotes de lutte contre la
pauvreté en étroite collaboration avec d'autres Ministères
à caractère social et culturel ;
· Protection et insertion sociale des groupes
vulnérables en collaboration avec les autres Ministères
concernés ;
· Organisation de l'enseignement spécial à
l'intention des enfants vivant avec handicap en collaboration avec le
Ministère ayant en charge l'Enseignement Primaire, Secondaire et
Professionnel ;
· Organisation de l'éducation non formelle en
collaboration avec le Ministère ayant l'Enseignement Primaire,
Secondaire et Professionnel dans ses attributions.
v Affaires
humanitaires
· Coordination, évaluation et supervision des
programmes humanitaires en collaboration avec les autres Ministères
concernés ;
· Contrôle et suivi des activités des
organismes et ONG chargés des questions humanitaires en collaboration
avec les autres Ministères concernés ;
· Suivi et réinsertion des victimes des
calamités et catastrophes naturelles, aux déplacés et
autres populations vulnérables en cas de crise humanitaire ;
5. LE MINISTRE DES FINANCES, ECONOMIE ET COMMERCE
Les attributions de ce Ministère :
v
Finances
· Gestion et proposition des règles relatives aux
finances publiques provinciales ;
· Politique fiscale et parafiscale de la Province ;
· Mobilisation des ressources propres de la Province, des
recettes à caractère national et des ressources
extérieures destinées à la Province en collaboration avec
les autres Ministères ;
· Politique et gestion de la dette publique
intérieure de la Province en collaboration avec le Ministère
ayant dans ses attributions le budget ;
· Enregistrement des établissements provinciaux
des jeux de loterie et de hasard ;
· Proposition des règles et exécution des
emprunts intérieurs pour les besoins de la Province.
v
Economie
· Politique économique provinciale sous divers
aspects notamment la politique générale de la production, ainsi
que la politique et la réglementation du marché intérieur
par le contrôle et le suivi à priori des prix des produits locaux
de base et par le contrôle à posteriori des prix pour les autres
produits importés et des tarifs de prestation des services;
· Mise en valeur de l'ensemble de l'espace productif
provincial en collaboration avec le Ministère ayant dans ses
attributions l'Industrie, les Petites et Moyennes Entreprises et l'Artisanat
;
· Evaluation des besoins de l'économie provinciale
;
· Recensement des agents économiques en
collaboration avec le Ministère ayant dans ses attributions l'Industrie,
les Petites et Moyennes Entreprises et l'Artisanat ;
· Avis sur les diverses questions de politique
économique et financière ayant un impact sur les
approvisionnements, la production et les prix (fiscalité,
parafiscalité, douane, exonération, autorisation d'import-export,
tarification) ;
· Application de la politique, de la législation
et de la réglementation relative à la concurrence sur toute
l'étendue de la Province ;
· Elaboration des statistiques de production,
importation, exportation, vente et services au niveau provincial, sectoriel,
global, conjoncturel et structurel ;
· Conservation et publication périodique de ces
statistiques ;
· Réalisation des études techniques et
économiques concernant l'orientation économique en collaboration
avec le Ministère ayant dans ses attributions l'Industrie, les Petites
et Moyennes Entreprises et l'Artisanat ;
· Encadrement des activités économiques en
Province en collaboration avec le Ministère ayant dans ses attributions
l'Industrie, les Petites et Moyennes Entreprises et l'Artisanat ;
· Intégration de l'économie informelle en
collaboration avec le Ministère ayant dans ses attributions l'Industrie,
les Petites et Moyennes Entreprises et l'Artisanat ;
· Encadrement et promotion des investissements en
collaboration avec le Ministère ayant dans ses attributions l'Industrie,
les Petites et Moyennes Entreprises et l'Artisanat.
v
Commerce
· Promotion du commerce et étude sur les
orientations générales et sectorielles de la politique dans le
domaine du commerce ;
· Mesures susceptibles des produits provinciaux notamment
en identifiant toutes les entraves structurelles, administratives,
financières ou humaines ;
· Recherche des voies et moyens susceptibles de procurer
à l'industrie provinciale des débouchés nouveaux à
travers la rationalisation de la participation de la Province à des
foires et autres manifestations, l'exploitation de l'information
économique relative au commerce avec les provinces frontalières
nationales et celles des pays limitrophes ;
· Négociation, contrôle et suivi des accords
commerciaux interprovinciaux ;
· Organisation du petit commerce frontalier ;
· Contrôle et surveillance des prix des biens et
services ;
· Politique d'approvisionnement des produits
stratégiques ou de première
nécessité.
6. LE MINISTRE DU BUDGET, PLAN, INDUSTRIES ET PMEA
Les attributions de ce Ministère :
v Budget
· Elaboration, suivi et contrôle de
l'exécution du budget de la Province ;
· Préparation du projet d'édit portant
règlement définitif du budget de la Province ;
· Etudes et programmation budgétaire ;
· Préparation, passation et contrôle des
marchés publics de la Province ;
· Encadrement de toutes les dépenses publiques de
la Province ;
· Liquidation de toutes les dépenses inscrites au
budget de la Province, notamment la paie des membres des Institutions
politiques, provinciales, coutumières et autres agents et fonctionnaires
provinciaux ;
· Gestion de la dette intérieure de la Province en
collaboration avec le Ministère ayant les finances dans ses attributions
;
· Gestion des crédits centralisés de la
Province ;
· Visa préalable à tout projet de
décision, de convention, d'acte d'administration ou toute autre
opération financière susceptible d'avoir une incidence sur les
recettes ou les dépenses publiques de la Province ;
· Suivi de l'exécution des recettes inscrites au
budget de la Province en collaboration dans ses attributions.
v Plan
· Planification et programmation de la politique de
développement économique et social de la Province, à
travers notamment :
· la préparation du plan de développement
économique et social, la programmation de son exécution et le
suivi de sa réalisation ;
· la coordination des travaux de toutes les commissions
créées en rapport avec l'élaboration, l'exécution
et le suivi de la réalisation d'un plan ;
· la préparation du budget des dépenses, la
programmation et le suivi de ces dépenses ;
· la mise sur pied, en collaboration avec tous les
organes de la Province concernés, des instruments scientifiques
permettant d'appréhender la vie économique et sociale de la
· Province dans son ensemble et dans ses
différents secteurs, notamment les prévisions des budgets
économiques provinciaux, les enquêtes de conjoncture, les comptes
économiques provinciaux, le tableau intersectoriel ;
· la coordination et l'intégration des
différents programmes sectoriels préparés par les autres
ministères, les entités territoriales
décentralisées et les autres acteurs économiques et
sociaux ;
· l'étude et l'appréciation de tous les
moyens humains, matériels et financiers qui doivent concourir à
la mise en oeuvre du plan économique et social ;
· la sensibilisation de la population en vue de sa
participation à partir de la base à l'élaboration et
à l'exécution du plan économique et social et ce, en
collaboration avec les services et organismes publics provinciaux
concernés ;
· l'évaluation des projets réalisés
dans l'exécution du plan de développement, des programmes
économiques et sociaux et des projets d'investissement et
l'établissement des rapports périodiques sur leur état
d'avancement ;
· Suivi des rapports interministériels ;
· Incitation et encouragement d'une politique de relance
de la production dans le cadre des investissements privés ;
· Participation aux actions de promotion des
investissements privés et publics.
v
Industrie
· Industrialisation de la Province et intégration
industrielle ;
· Encadrement de l'installation des établissements
industriels ;
· Promotion, encadrement technique et protection de
l'industrie nationale ;
· Protection de la propriété industrielle
et lutte contre la contrefaçon ;
· Application des normes nationales pour les biens
présents ou consommés dans la Province ;
· Application de la législation nationale sur la
métrologie légale et la normalisation en collaboration avec le
Ministère ayant dans ses attributions les Petites et Moyennes
Entreprises et l'Artisanat ;
· Application de la législation en collaboration
avec le Ministère ayant dans ses attributions les Petites et Moyennes
Entreprises et l'Artisanat ;
· Inspection technique des établissements
industriels ;
· Mise en valeur de l'espace productif provincial et
promotion d'un environnement favorable aux affaires ;
· Promotion des nouvelles technologies appliquées
à l'industrie, en collaboration avec la recherche scientifique ;
· Réalisation des études industrielles,
sectorielles et production des statistiques industrielles ;
· Protection des marques, brevets et inventions tant
nationaux qu'étrangers ;
· Elaboration et mise en oeuvre du schéma
directeur provincial d'industrialisation en collaboration avec les
Ministères concernés ;
· Mise en oeuvre du schéma directeur national
d'industrialisation.
v Petites et
Moyennes Entreprises et Artisanat
· Recensement des Petites et Moyennes Entreprises et des
Artisanats en collaboration avec le Ministère Provincial ayant
l'Economie dans ses attributions ;
· Politique de promotion des petites et moyennes
entreprises et artisanat ;
· Identification des opérateurs économiques
informels, leur organisation, leur encadrement et leur intégration dans
l'économie formelle en collaboration avec le Ministère Provincial
de l'Economie ;
· Politique et stratégie de micro-finance ;
· Protection des petites et moyennes entreprises et
artisanat ;
· Application de la législation nationale sur la
métrologie légale et la normalisation en collaboration avec le
Ministère de l'Industrie.
7. LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE, PECHE, ELEVAGE ET
DEVELOPPEMENT RURAL
Les attributions de ce Ministère :
v
Agriculture
· Encadrement de la production agricole et garantie de
l'autosuffisance alimentaire ;
· Elaboration de la politique provinciale, des programmes
agricoles et planification des objectifs provinciaux dans le domaine de :
· l'agriculture,
· la pêche,
· la pisciculture,
· l'horticulture et
· l'élevage.
· Agrément et contrôle des dispensaires,
cliniques et pharmacies vétérinaires ;
· Encadrement des associations agricoles ;
· Conception, exécution, suivi et
évaluation des programmes et projets de développement agricole
;
· Promotion des coopératives agricoles ;
· Promotion des produits de l'agriculture, de la
pêche de l'élevage destinés non seulement à
l'alimentation intérieure et à l'industrie nationale mais aussi
à l'exportation ;
· Surveillance zoo-sanitaire et gestion de la quarantaine
animale et végétale à l'intérieur du pays et aux
postes frontaliers et mise à jour permanente des mesures
réglementaires y relatives ;
· Orientation et appui des opérateurs tant
nationaux qu'étrangers intéressés à investir dans
les secteurs de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage vers
les sites à haute potentialité de production de manière
à minimiser les coûts d'exploitation ;
· Collecte, analyse et publication des données
statistiques d'agriculture, de pêche et d'élevage sous forme
d'annuaire ;
· Affectation du personnel autre que celui de
commandement, conformément aux statuts des agents de carrière des
services publics de l'Etat ;
· Proposition des normes relatives à la
réglementation sur les régimes agricoles, l'élevage, les
denrées alimentaires d'origine animale et végétale ;
· Exécution des programmes agricoles, application
de la législation nationale concernant l'agriculture, la pêche,
l'organisation, le contrôle des campagnes agricoles et fixation des prix
des produits agricoles ;
· Elaboration des programmes de campagne de santé
animale et application des mesures de police sanitaire
vétérinaire, notamment en ce qui concerne les postes frontaliers
et de quarantaine ;
· Organisation des campagnes de vaccination des animaux
contre les maladies azotiques, organisation des laboratoires, cliniques et
dispensaires de provenderie et application de la législation nationale
en matière vétérinaire.
v
Développement Rural
· Elaboration et suivi des projets de
développement dans les campagnes et mieux ruraux et périurbains
;
· Organisation et encadrement des paysans dans des
coopératives et conduite des politiques et stratégies de
développement rural ;
· Organisation et encadrement de la population rurale
pour l'accroissement de la production ;
· Aménagement et équipement de l'espace
rural ;
· Coordination et intégration des programmes de
développement en milieu rural ;
· Promotion du bien être social des populations
rurales par la sensibilisation et l'alimentation rurales ;
· Promotion et soutien de la pêche en milieu rural
;
· Aménagement, construction,
réhabilitation, entretien des infrastructures socio-économiques
de base en milieu rural et périurbain notamment :
· les voies de desserte agricole et cours d'eau,
· les sources d'eau, adduction granitaire et forage des
puits,
· l'électrification rurale, en collaboration avec
le Ministère ayant dans ses attributions les infrastructures, la
reconstruction et l'énergie.
· Application des plans nationaux et provinciaux de
l'Habitat rural en collaboration avec le Ministère ayant dans ses
attributions l'urbanisme et l'habitat.
8. LE MINISTRE DES SPORTS, LOISIRS, GENRE, FAMILLE, ENFANT,
CULTURE ET ARTS
Les attributions de ce Ministère :
v Sports et
Loisirs
· Promotion et organisation des activités
sportives et des loisirs sains ;
· En collaboration avec le Ministère Provincial
ayant en charge l'Education et la Jeunesse, organisation et contrôle des
établissements de formation et encadrement des jeunes talents sportifs
;
· Formation et recyclage des cadres techniques et
sportifs ;
· Promotion de l'éducation physique et des sports
;
· Enregistrement des établissements des loisirs
;
· Création, gestion et protection des
infrastructures sportives publiques et acquisition des équipements
sportifs ;
· Inspection des activités sportives provinciales
;
· Organisation du sport professionnel ;
· Promotion du sport féminin.
v Genre,
Famille et Enfant
· Protection et promotion du statut de la femme, de
l'enfant et de la famille ;
· Etude et mise en oeuvre de toute mesure visant à
mettre fin à la discrimination et à la violence contre la femme
en vue d'assurer l'égalité des droits avec l'homme ;
· Aménagement du cadre légal et
institutionnel pour assurer la participation de la femme au
développement de la Province et une représentation significative
au sein des Institutions Provinciales et Locales conformément à
la législation nationale en la matière ;
· Collaboration pour améliore le statut de la
femme et de l'enfant avec les Ministères ayant dans leurs attributions
respectives les matières ci-dessous :
· les droits humains,
· l'enseignement primaire, secondaire, professionnel,
supérieur et universitaire,
· la justice,
· la santé et les affaires sociales,
· les affaires humanitaires et la solidarité
nationale.
· Promotion et vulgarisation de toute étude et
recherche en rapport avec la condition de la femme et de l'enfant.
v Culture et
Arts
· Promotion et développement des activités
culturelles et artistiques ;
· Protection et conservation des sites, des monuments et
du patrimoine culturel et artistique de la nation en collaboration avec le
Ministère ayant le tourisme dans ses attributions ;
· Gestion des relations culturelles interprovinciales ou
découlant de l'application des protocoles d'accord de coopération
;
· Application des règles de protection des droits
intellectuels conformément à la législation nationale ;
· Gestion des archives, des bibliothèques
provinciales ainsi que des musées provinciaux;
· Promotion et développement des activités
culturelles et artistiques en rapport avec la lutte contre les antivaleurs.
9. LE MINISTRE L'EDUCATION, RECHERCHE SCIENTIFIQUE,
TRANSPORTS ET ENERGIE
v Education
Ø
Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
· Organisation de l'enseignement maternel, primaire,
secondaire, professionnel et spécial ainsi que l'alphabétisation
des citoyens conformément aux normes établies par le pouvoir
central ;
· Exécution de la politique générale
du Gouvernement Central dans le domaine de l'enseignement de base ;
· Contrôle de la qualité de l'enseignement
;
· Organisation et supervision des épreuves
d'évaluation de l'enseignement en Province ;
· Impression et diffusion des programmes scolaires pour
les établissements d'enseignement ;
· Diffusion des manuels scolaires ;
· Conception, création et mise en circulation des
matériels pédagogiques et autres supports didactiques ;
· Promotion des activités culturelles, sportives
et des loisirs au sein des établissements d'enseignement maternel,
primaire, secondaire, ,professionnel et spécial en collaboration avec le
Ministère ayant dans ses attributions le sport ;
· Gestion du personnel administratif et enseignant actif
et retraité des établissements d'enseignement public ;
· Négociation et recours aux partenaires
extérieurs pour un soutien institutionnel et infrastructurel aux
établissements d'enseignement public et aux services provinciaux du
Ministère ;
· Création des établissements primaires,
secondaires et professionnels conformément à la
législation nationale ;
· Diffusion et mise en application des programmes
spéciaux d'enseignement ;
· Publication des annuaires des statistiques
scolaires.
Ø
Enseignement Supérieur et Universitaire
· Création et gestion, conformément
à la législation nationale, des établissements
d'enseignement supérieur et universitaire, autres que ceux
déclarés d'intérêt national ;
· Négociation, suivi et gestion des dossiers des
bourses d'études et de stage à l'étranger ;
· Organisation, promotion et supervision des
activités culturelles, sportives et de loisir au sein des
établissements d'enseignement supérieur et universitaire
publics.
v Recherche
Scientifique
· Création et gestion des organismes
chargés de la recherche scientifique et technologique ;
· Négociation et suivi des accords de
coopération scientifique et technique ;
· Promotion de la recherche scientifique et technologique
;
· Orientation de la recherche scientifique et
technologique vers l'appui aux efforts de reconstruction et de
développement du pays ;
· Contrôle et évaluation des
activités liées à la recherche scientifique et
technologique provinciale ;
· Stimulation et promotion d'une éthique et d'une
culture de recherche scientifique ;
· Application des mesures de lutte contre le trafic
illicite des matières qui concourent à la mise en oeuvre de
l'énergie nucléaire ;
· Publication et diffusion des résultats de la
recherche scientifique et technologique, en veillant à ce que sur le
plan pratique, ils concourent au développement du pays ;
· Elaboration et application des règles pour
l'octroi des bourses d'études, de perfectionnement et d'encouragement
à la recherche.
v
Transports
· Organisation et gestion des transports (transport
aérien, terrestre, fluvial, lacustre, sur les routes et les voies de
communication, aérodromes et ports d'intérêt provincial et
local) ;
· Application et suivi de la réglementation sur
l'aéronautique civile ;
· Mise en oeuvre des programmes de la
météorologie ;
· Exploitation des infrastructures routières,
ferroviaires, fluviales, lacustres, aéroportuaires et de
météorologie ;
· Equipement des transports routiers et des voies de
communication autres que celles déclarées d'intérêt
national ;
· Application de la politique nationale des transports
;
· Développement coordonné de tous les
moyens et ses plateformes en Province ;
· Etude pour l'organisation et le développement
des activités du sous-secteur des auxiliaires des transports
(commissionnaires en transports, transitaires, courtiers, affréteurs,
agents de fret, consignataires, groupeurs, emballeurs, manutentionnaires,
agents de voyage, agents portuaires, etc.) ;
· Etude et élaboration des normes en
matière de conditionnement et d'emballage de marchandise pour transport,
la manutention et le stockage ;
· Application des lois et textes réglementaires en
matière de conditionnement et d'emballage de marchandise pour le
transport, la manutention et le stockage ;
· Octroi des titres d'exploitation et
sécurité des transports auxiliaires ;
· Application des plans directeurs nationaux de
développement des infrastructures de base notamment les ports,
aéroports, gares ;
· Gestion du trafic routier, de la circulation automobile
et proposition des règles y relatives.
Energie
· Elaboration et exécution du programme provincial
de production, de transport, d'utilisation et d'exploitation de
l'énergie renouvelable ;
· Suivi et contrôle technique des activités
relatives à la desserte en eau potable et en électricité
;
· Elaboration des règles relatives à la
production, au transport, à l'utilisation et à l'exploitation de
l'énergie renouvelable ;
· Mise en oeuvre des programmes d'hydrologie.
10. LE MINISTRE DES MINES,
ENVIRONNEMENT, JEUNESSE ET TOURISME
Les attributions de ce Ministère :
v Mines
· Application de la législation minière
;
· Gestion du domaine minier et des informations y
relatives conformément à la législation nationale ;
· Promotion de la mise en valeur des ressources
minérales ;
· Suivi et contrôle technique des activités
de prospection, de recherche et d'exploitation des ressources minérales
;
· Suivi et contrôle de commercialisation des
produits miniers ;
· Police en matière d'hygiène, de
salubrité et de sécurité dans l'exploitation des
ressources minérales ;
· Elaboration des programmes miniers et
minéralogiques d'intérêt provincial et leur
exécution conformément aux normes générales du
planning national ;
· Elaboration des cartes géologiques et
minières.
v Jeunesse
Education civique de la jeunesse :
· Organisation, administration et gestion des centres de
formation professionnelle et de production agricole de la jeunesse ;
· Organisation et promotion des rencontres provinciales
et internationales de la jeunesse en matière des sports et loisirs ;
· Education physique et éducation à la vie
en collaboration avec les Ministères ayant dans leurs attributions les
affaires sociales, la santé et la presse ;
· Promotion à la vie associative des jeunes.
v
Environnement
· Création et gestion des aires
protégées et réserves apparentées (parcs
d'intérêt provincial et local, réserves de chasse et des
ressources aquatiques) ;
· Gestion des forêts, des jardins zoologiques et
botaniques conformément à la législation nationale ;
· En collaboration avec le Ministère Provincial
ayant dans ses attributions les Mines, suivi de l'exécution des
études d'impacts environnementaux et sociaux et l'assainissement des
milieux ;
· Création et gestion des jardins zoologiques et
botaniques ainsi que des parcs d'intérêt provincial et local ;
· Réglementation de la chasse et de la
pêche, protection de la faune et de la flore ;
· Application de la réglementation nationale sur
la forêt ;
· Promotion et coordination de toutes les
activités relatives à l'environnement, à la conservation
de la nature et à l'exploitation des ressources forestières et
aquatiques ;
· Proposition des normes relatives à la
réglementation sur les régimes forestiers ;
· Elaboration des normes relatives à la
réglementation sur les régimes forestiers ;
· Elaboration des normes relatives à la
salubrité du milieu humain et le respect de l'environnement dans les
mines et carrières en collaboration avec les Ministères ayant
dans leurs attributions les mines et carrières et la santé
publique ;
· Création des établissements humains par
l'aménagement des zones vertes et parcs d'attraction en collaboration
avec le Ministère ayant dans ses attributions l'urbanisme ;
· Création et gestion des stations dites de
capture de la faune sauvage ;
· Création et gestion des
écosystèmes, des eaux et forêts ;
· Création des entreprises publiques oeuvrant dans
le secteur de l'environnement conformément à la
législation nationale ;
· Suivi des entreprises publiques et privées
oeuvrant dans les secteurs de l'environnement et de la conservation de la
nature ;
· Gestion et recyclage des immondices.
v
Tourisme
· Promotion du tourisme par tous les moyens
appropriés ;
· Promotion et organisation de l'industrie
hôtelière et de voyage ;
· Création des entreprises publiques dans les
secteurs de l'industrie hôtelière et de voyage ;
· Suivi et contrôle technique des entreprises
privées oeuvrant dans les secteurs précités ;
· Réhabilitation et équipement des
infrastructures et des sites touristiques d'intérêt provincial et
local ;
· Gestion du patrimoine historique, des monuments publics
d'intérêt provincial et local.
SECTION II. PRESENTATION DE LA
DIRECTION DES RECETTES DU KATANGA
II.1. HISTORIQUE
Cette Direction à été créée
par l'édit N°004/2009 du 25 septembre 2009, la Direction des
Recettes du Katanga. Le recouvrement des impôts et taxes requiert au
préalable l'existence d'une organisation appropriée et structure.
C'est dans cette optique d'idée qu'il avait crée au gouvernorat
de la province, à l'époque « région du
Shaba » une structure dénommée service de recouvrement
et de contrôle des recettes de la région crée par
l'arrêté régional N°90/068/SHABA du 25 janvier 1991
sur décision N° 77/A-R/SHABA du 04 décembre 1990 de
l'assemblée régionale du Shaba.
Devant les nouvelles réalités découlant
du décret loi N°89 du 10 juillet 1998 portant fixation de la
nouvelle nomenclature des taxes autorisées, aux entités
administratives décentralisées des recettes fiscales
cédés par l'Etat aux entités et de l'arrêté
interministériel N° 002/CAB/MIN/AFF. INTER et FIN/99 du 20 mai 1999
portant modalités de perception et de répartition des taxes,
recettes d'intérêts communs et des contributions
cédées aux entités administratives
décentralisés ; il s'est posé un problème en
termes d'effectifs et de compétences qui a conduit a un recrutement
croissant des nouvelles unités à partir de 2004, chargées
particulièrement de la mobilisation des recettes des impôts
cédés.
Ce service ainsi crée en 1991 à connu à
travers le temps plusieurs mutations et dénominations. Celui-ci
était appelé, à l'investiture du gouvernement provincial,
service de la mobilisation des recettes provinciales.
Apres l'investiture du gouvernement provincial, ce dernier
soucieux de la réalisation de son plan triennats de développement
qui requiert d'importantes ressources financières, a jugé bon de
procéder à l'évaluation préalable de l'organisation
existante chargée de la mobilisation des recettes susceptible de lui
permettre l'atteinte de cet objectif. Il ressort de cette évaluation que
l'organisation trouvée place était embryonnaire :
§ L'inexistence des fichiers ou répertoires des
redevables assujettis au paiement des impôts provinciaux ;
§ La non maîtrise, voire même l'absence des
données statistiques afférents à plusieurs taxes ;
§ L'insuffisance de professionnalisme en matière
fiscale des agents commis à la tache ;
§ L'existence de deux protocoles de collaboration conclus
entre la province et l'administration des impôts pour le recouvrement en
équipe mixte des impôts provinciaux, naguère appelés
« impôts cèdes », ce pendant cette
collaboration a été entravée par l'indisponibilité
permanente de l'administration des impôts réoccupée de ses
urgences internes.
Force est de constater qu'une telle structure ne peut pas
garantir la mobilisation d'importante des ressources financières
requises à la réalisation du développement de la province
du Katanga dont l'objectif ultime est la transformation de l'environnement
socio-économique de la province qui est au profit de la population. Cela
est d'autant plus vrais au regard de l'abondance de la matière
constituée des recettes fiscales et non fiscales dont le recouvrement
doit être métriser à savoir :
§ Les recettes à caractère national faisant
l'objet de la retenu à la source de 40% au terme des articles 175 de la
constitution ainsi que 54 et 55 de la loi N° 08 /012 du 31 juillet
2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration
des provinces ;
§ Les recettes fiscales issus des impôts
provinciaux notamment l'impôt sur les concessions minières,
l'impôt foncier, l'impôt sur les revenus locatifs et impôt
réel sur les véhicules automoteurs dont conformément
aux articles 171 et 204 de la constitution ainsi que 43 et 53 de la loi
numéro 08/012 supra.
§ Les recettes et taxes d'intérêt
commun ;
§ Les recettes issues des taxes spécifiques de la
province en l'occurrence des taxes fiscales, administratives et des
rémunérations ;
§ Les recettes exceptionnelles ;
§ Les recettes des participations.
Il ressort de ce qui précède les nombres des ces
impôts et taxes exigent peu leur encadrement, leur maximisation, mieux
leur canalisation au trésor provincial, une prise en charge efficace
d'un personnel suffisant qualifié, compétent et travaillant plus
au moins avec des méthodes de gestion modernes, Ce qui nécessite
la création du service public provincial susceptible de répondre
a cet objectif primordial
II.2. NATURE JURIDIQUE
La direction des recettes du Katanga est un service public
provincial sous tutelle du ministère provincial des finances dans ses
attributions, doté d'une personnalité juridique et d'une
autonomie administrative et financière.
II.3. MISSIONS
La Direction des recettes du Katanga exerce les missions de
prérogatives en matière des recettes fiscales, non fiscales et
autres revenant à la province du Katanga sur toute son étendue.
Elle vient aussi en appui aux entités territoriales
décentralisées dans le cadre de la mobilisation des recettes de
leurs compétences.
Les missions et prérogatives visées à
l'article 2 du présent édit comprenant notamment celles
concernant :
§ L'assiette, les contrôles, les recouvrements et
les contentieux des impôts provinciaux et locaux ;
§ Les contrôle, l'ordonnancement, les recouvrements
et traitements des contentieux des recettes non fiscales ;
§ La tenue et la suivie des statistiques des recettes
à caractères nationales et celles relatives aux matières
compétentes et concurrentes ;
§ L'étude et la soumission à
l'autorité compétente des projets, d'édits,
d'arrêtés, des circulaires et des décisions à la
matière.
Elle est constituée par tout texte et toute convention
ayant une incidence sur la matière des recettes fiscales à
caractères nationales et non fiscales revenant à la province ou
toute autre décision au régime dérogatoire au droit
commun. Elle vient aussi en appui aux entités territoriales
décentralisées dans le cadre de la mobilisation des recettes de
leurs compétences.
La Direction des Recettes du Katanga dispose d'un budget dont
les ressources provenant de :
§ Une allocation budgétaire égale a 22% des
recettes provinciaux fiscales et non fiscales réalisées dont 20%
pour les dépenses de rémunération et de fonctionnement et
2% pour les dépenses d investissement dans la phase
d'implantation ;
§ 50% des pénalités fiscales et non
fiscales recouvertes constituent la caisse du contentieux ;
§ Des subventions du gouvernement provincial ;
§ Des dons et legs.
La quotité de 20% des recettes non fiscales
encaissées prévues à l'alinéa premier du
présent article sera repartie de la manière suivante :
§ 80% sont destinés à la
rémunération du personnel et au fonctionnement de la
Direction ;
§ 20% reviennent à chaque service d'assiette au
prorata de ses réalisations.
En cas de dépassement des assignations
budgétaires mensuelles, la direction des recettes du Katanga
bénéficie d'une rétrocession de l'ordre de 20% du surplus
sous forme de plus value destinée à la motivation du
personnel.
II.4. SRTUCTURE FONCTIONNELLE DE
LA DIRECTION DES RECETTES DU KATANGA
La structure de cette direction est subdivisée en
directions, divisions, bureaux, centres et cellules. Sont rattachés
à la direction, les divisions et bureaux ci-après :
II.4.1. DIVISIONS
§ La division des impôts provinciaux et locaux
(DGI) ;
§ La division des recettes non fiscales et autres
(DGR) ;
§ La division de recouvrement (DR) ;
§ La direction de suivi (DS) ;
§ La division de l'administration et des finances
(DAF) ;
§ La division de l'inspection (DI) ;
§ La division urbaine des recettes de Lubumbashi
(DRL) ;
§ La division urbaine des recettes de Likasi
(DRLI) ;
§ La division urbaine de Kolwezi (DRKO).
Elles sont subdivisées en bureaux et cellules.
II.4.2. BUREAUX
§ Le secrétariat de direction (SD) avec comme rang
de bureau ;
§ Bureau juridique, contentieux et études
(BJCE) ;
§ Bureau informatique (BI) ;
§ Bureau des recettes du Haut-Katanga (BHK) ;
§ Bureau des recettes du Haut-Lomami (BHL) ;
§ Bureau des recettes du Tanganyika (BT) ;
§ Bureau des recettes du Lualaba (BL) ;
§ Bureau des recettes du Péage (BP).
Les Directions des recettes sont subdivisées en bureau
et centres, tandis que les bureaux des recettes des districts sont
subdivisés uniquement en centres des recettes fiscales et non fiscales
situés dans les territoires et /ou communes.
La direction des recettes du Katanga est dirigée par un
directeur nommé et le cas échéants, relevé de ses
fonctions par le gouvernement de province, sur proposition du ministère
provincial ayant les finances dans ces attributions, et âpres
délibération au conseil provincial des ministres.
Le directeur supervise et coordonne l'ensemble des
activités de la direction des recettes du Katanga. A ce titre, il
dispose de tous les pouvoirs nécessaires pour l'accomplissement des
taches dévolues à la direction.
En cas d'absence ou d'empêchement, l'intérim du
directeur est assuré par un chef de la division, désigné
par le ministre provincial ayans les finances dans ces attributions, sur
proposition du directeur.
La Division de gestion des impôts provinciaux et locaux
est chargée de toutes les missions et prérogatives concernant
l'assiette et le contrôle des impôts qui relevant de
compétence exclusive de la province du Katanga.
A ce titre, elle est chargée de :
§ La tenue d'actualisation et de suivi de
répertoire de contribuables ;
§ La définition des orientations,
l'élaboration du programme de référencement, en
matière d'identification des contribuables ;
§ L'élaboration et l'exécution des
procédures et missions d'assiette, la condition et la supervision des
procédures d'assiette sur toutes les matières fiscales ;
§ L'élaboration et la mise en oeuvre du programme
des recherches et regroupement ;
§ La tenue et la mise à jour d'une banque des
données des regroupements ;
§ La fixation des objectifs quantitatifs et qualitatifs
du contrôle fiscal ;
§ La programmation et la réalisation des missions
de contrôle ;
§ L'évaluation des performances et la
consolidation des résultats des contrôles ;
§ L'application de la politique en matières de
répression des infractions fiscale et du suivi des dossiers au
près des instances judiciaires ;
§ L'élaboration des statistiques.
La Division de gestion des recettes non fiscales est
chargée de toutes les missions et prérogatives concernant les
opérations de contrôle et d'ordonnancement des taches
administratives, fiscales, rémunératoires et autres droits ainsi
que le suivi et le contrôle de la part de 40% des recettes à
caractère nationale revenant à la province, des recettes
exceptionnelles, des participations et de service émergeant aux budgets
annexes relevant de compétence de la province du Katanga.
A ce titre, elle a pour tache :
§ Le contrôle avant l'émission du titre de
perception de la régularité de toutes les opérations de
constatation et de liquidation ainsi que mener, les cas échéants,
les enquêtes et investigations qu'appelle la motivation de toute
décision de renvoi, pour redressement des dossiers non
conformes ;
§ La gestion de la documentation de l'assiette et des
dossiers individuels des assujettis ;
§ L'élaboration des statistiques des recettes
ordonnancées.
La Division de recouvrement est chargée de :
§ La définition des stratégies et de la
fixation des objectifs quantitatifs et qualitatifs en matière de
recouvrement ;
§ La perception des sommes dues au trésor
provinciale au titre de tous les impôts, taxes, redevances et autres
droit relevant de la compétence de la province ;
§ L'établissement et l'analyse des soldes, des
recettes à recouvrir et la définition de la politique en
matière de recouvrement des créances jugées
recouvrages ;
§ L'émission et la gestion des imprimés
relatives aux opérations de recouvrement ;
§ L'apurement des comptes courants des redevables des
impôts, taxes, redevances et autres droits relevant de la
province ;
§ L'élaboration des statistiques des recettes
recouvertes et non recouvertes ;
§ La poursuite des opérations de recouvrement des
recettes et la délivrance des acquis libératoires.
La Division de suivi des centres des recettes fiscales et nom
fiscales est chargée d'assurer la coordination des activités des
divisions urbaines et des bureaux des recettes des districts. A ce titre, elle
s'occupe :
§ Du suivi des opérations d'assiette et de
recouvrement menées par les Divisions urbaines et bureau des recettes
des districts concernant les recettes fiscales, non fiscales et
autres ;
§ De la centralisation des statistiques des recettes
ordonnancées et recouvert par les Divisions urbaines et bureaux des
recettes du district.
La Division de l'administration et des finances a pour
attribution :
§ La gestion du personnel affecté à la
direction des recettes du Katanga ;
§ La formation en cours des carrières des
agents ;
§ La gestion des biens, meubles et immeubles mis à
la disposition de la direction des recettes du Katanga ;
§ L'élaboration et le suivi du budget de la
direction des recettes du Katanga ;
§ La gestion des crédits alloués à
la direction des recettes du Katanga ;
§ La coordination, l'harmonisation et le suivi de la
gestion de la part des pénalités revenant à la direction
des recettes du Katanga.
La Division de l'inspection contrôle les divisions, les
bureaux des recettes et les autres bureaux rattachés à la
direction des recettes du Katanga sur base d'un pro gramme des contrôles
préalablement approuvé par la direction ou les cas
échéants pour des contrôles spontanées sur
instruction de cette dernière.
Les Divisions urbaines des recettes ainsi que les bureaux des
recettes des districts sont chargés de mener dans leur ressort respect,
les opérations d'assiette et de recouvrement des taxes, redevances et
autres droits dus par les contribuables ou assujettis conformément aux
textes légaux et réglementaires.
Le secrétariat de direction est chargé
de :
§ La coordination des activités du
secrétariat du directeur ;
§ La constitution des dossiers soumis au directeur ou
évoqués par lui.
Le bureau juridique, contentieux et étude est
chargé :
§ Des études juridiques, fiscales des
fonds ;
§ De l'élaboration des projets des textes en
matière fiscale et non fiscale révélant de la
compétence de la province ;
§ De l'émission des avis sur tout projet de
décision tendant à admettre au régime fiscal d'exception
tout assujetti aux impôts et taxes reconnus à la
province ;
§ De la proposition des retraits éventuels des
agréments aux régimes fiscaux d'exception ;
§ De l'élaboration des rapports d'activités
de la direction des recettes du Katanga ;
§ De la communication et de la vulgarisation de la
législation ainsi que de la réglementation fiscale et non
fiscale ;
§ De la centralisation et de l'analyse statistique des
recettes ;
§ De suivi des relations avec les autres administrations
fiscales ;
§ De l'élaboration, de la coordination et de la
supervision des procédures contentieuses sur les impôts, taxes,
redevances et autres droit dont les projets des décisions sont soumis
à la signature du directeur ;
§ De suivi des instances en cours dans le cas de recours
juridictionnel ;
§ De l'examen de la soumission au directeur des
réclamations contentieuses, les cas échéants, les projets
de décision y relatif. STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE DE LA DIRECTION DES RECETTES DU KATANGA
DIRECTEUR
Division de l'inspection
Division de gestion des impôts PROV et locaux
Division de GS des recettes non fiscale et autres
Division urbaine des recettes de Lubumbashi
Div. urbaine des recettes de Kolwezi
Div. urbaine des recettes de Likasi
Division administrative et financière
Division de suivi
Division de recouvrement
Bureau de suivi des opérations d'assiette
Bureau central de l'inspection
B. U. de GS de l'IF et sur les css° minières
Bur urb de GS des IF sur les concessions
Bureau des taxes fiscales
Bureau des ressources humaines
Bureau des recettes fiscales
B.U. de GS des IF et sur les CSS° minières
Bureau de documentation
Bureau de l'inspection de Lubumbashi
Bureau de taxation
Bur urb de gestion de l'IRL
Bureau Urbain de gestion de l'IRL
B.U. de GS de l'impôt réel sur les
véhicules
Bureau des taxes administratives
Bureau de suivi des opérations de recouvrement
Bureau des recettes non fiscales
Bureau de l'inspection de Kolwezi
B.U. de l'impôt sur les revenus locatifs
Bureau urbain de GS de l'impôt réel sur les
véhicules
Bureau de l'inspection de Likasi
Bureau de contrôle fiscal
B.U. de gestion des recettes non fiscales
Bur urb de GS de l'impôt réel sur les
véhicules
Bureau des taxes rémunératoires
Bureau de l'inspection de Kolwezi
Bur urb de recouvrement
Bureau urbain de recouvrement
Bureau des taxes exceptionnelles et de participation
Bureau urbain de suivi des centres
Bureau urbain de suivi des centres
Bur urb de suivi des centres
Bureau urbain adtif et financier
Bureau urbain administratif et financière
Secrétariat de la direction générale
Bureau juridique contentieux et études
Bureau informatique
Bureau des recettes du Haut-Katanga
Bureau des recettes du haut-Lomami
Bureau des recettes du Tanganyika
Bureau des recettes de Lualaba
Bur de péage
CHAPITRE III. GOUVERNEMENT PROVINCIAL ET RECOUVREMENT DE
L'IMPOT FONCIER AU KATANGA
Dans ce chapitre il nous sera question de montrer comment le
recouvrement de l'impôt foncier se réalise et quels sont les
mécanismes mis en place pour la réussite de la tache que le
gouvernement provincial du Katanga à attribuer à la DRKAT.
SECTION I. POLITIQUE GOUVERNEMENTALE ET QUESTION DE
RECOUVREMENT DE L'IMPOT FOCIER
L'Etat congolais dans le souci de maximiser les recettes en
province, l'Etat congolais a rétrocède, un nom de la
décentralisation, le recouvrement de certains impôts en
l'occurrence, l'impôt foncier. Pour êtres plus pragmatique, la
province du Katanga, a crée un service de recouvrement de recettes, la
direction des recettes du Katanga, DRKAT en sigle.
Direction des Recettes du Katanga se retrouve un outil
policier entre les mains de l'autorité publique, qui est à
recouvrer les recettes après de petites et moyennes entreprises y
compris l'impôt foncier prélevé, la population dont il est
question ici est celle constituée en grande partie d'exploitants ou
contribuables.
La culture fiscale
Chaque peuple du globe a sa culture qui soit souveraine. Dans
ce contexte, la mutation culturelle d'un peuple comporte la sauvegarde des
traditions positives car, aucun peuple ne peut se développer en dehors
de sa propre culture. Pour contrer le courant de la mondialisation qui
s'aventure dans l'effacement des cultures des autres peuples, la multiplication
de centres culturels locaux ne peut souffrir d'aucune résistance
La question du recouvrement de l'impôt foncier a
toujours été une préoccupation majeure dans la mesure
où, l'Etat congolais détenteur du pouvoir public n'a pas sus
éduquer la population congolaise sur la notion du recouvrement de
l'impôt foncier. Le manque de la culture du dit impôt met le
service chargé de recouvrement dans des difficultés d'exercer sa
politique de maximisation des recettes dans le domaine foncier.
C'est à la population qu'il est demandé de payer
cet impôt, l'exercice de ses fonctions de recouvrement bien entendu, la
Direction des Recettes du Katanga se trouve butée à une
difficulté liée au refus ou à la résistance du
contribuable de s'acquitter de ses redevances la population réagit suite
au manqué de connaissance du fond du problème.
L'Etat n'a pas eu le temps matériel d'informer la
population de méandres de paiement d'impôt foncier. Le
système de communication a fait défaut. Le DRKAT étant un
néologique, pouvoir public étant on est en droit d'expliquer
clairement à la population non seulement la notion, c'est-à-dire,
les tenants mais aussi le but en terme d'aboutissants.
IL s'ajoute politique urbanistique qui cause défaut
aux agents de la DRKAT non seulement à Lubumbashi mais dans la Province
toute entière car les agents dans le souci de faire la descente sur
terrain sont bités au problème des constructions anarchiques
parfois qui conduit à la non accessibilités à ces derniers
à exploiter tout le terrain car les voies sont par fois inexistantes
pour atteindre certains coins de nos villes du Katanga.
La démotivation de la population
La démotivation se justifie par le fait que la
population qui est sensé payer les différents impôts au
départ elle ne pas préparer pour dire instruite dans la mesure
où l'Etat congolais qui est appeler à joué son rôle
de formation et d'information n'est pas en mesure de répondre à
ses attributions régaliennes.
Cette faiblesse de l'Etat congolais qui n'a pas mis en place
une politique économique bien approprier qui consiste à recouvrir
les recettes, gérer et affecter pousse la population à être
désintéresser de sa politique fiscale.
Le feed back est exprimé à un taux faible pour
les raisons évoquées ci-dessus.
Schéma explicatif
Direction des Recettes du Katanga
L'Etat
Population Katangaise
Le schéma démontre que, l'Etat a mis en chantier
la DRKAT, laquelle lui doit des comptes par une flèche de retour
ramenant des recettes récoltées. L'ETAT impose à la
population de payer l'impôt. En principe, il s'établit un rapport
de communication muet entre l'Etat et la population et, cette dernière
réagit froidement parce que ne comprennent pas ce qu'est
réellement la DRKAT.
Elle redoute d'un être exploitée initialement
comme c'est souvent le cas dans les pays pauvres où, la bourgeoisie
comprendore utilise les moyens de contrainte pour rançonner la
population surtout, si celle-ci semble ignare.
Cette population qui juge négativement les actions non
seulement de l'Etat mais aussi les agents qui à travers la politique
se tapent des grattes ciels à l'étranger grâce à
l'argent du trésor public alors que les sommes dépensées
du trésor devraient facilement résoudre ses problèmes
majeurs et quotidiens qui est encours au quel la population est
confrontée.
Les formes élémentaires de la corruption comme
les pratiques délictuelles les plus élaborées sont
enchâssées dans un contexte de production et de répartition
des rentes publiques. La «prédation» des ressources concourt
au processus de transformation de l'État dans le sens de
l'informatisation des services publics. Elle est une « anomie ».
La mise en place de nouvelles institutions reposant sur un
État impartial et des services publics efficaces est d'autant plus ardue
qu'elle un changement radical du mode de gestion politique et
économique.
La «bonne gouvernance » conduit à une
bonne politique, un cadre réglementaire offrant un environnement
favorable à la croissance, la fourniture de services publics efficaces
contribue à réduire la pauvreté.26(*)
Les Indicateurs de Gouvernance, publiés par la
Banque mondiale (Kaufman publié sur la base de six critères
(responsabilité citoyenne, stabilité politique,
efficacité des pouvoirs publics, qualité de la
réglementation, État de droit, maîtrise de la corruption),
place la R. D. Congo en dernière position en Afrique (avec le Soudan et
la Guinée équatoriale).
Le Comité épiscopal démontre que,
tout peut s'acheter au Congo : une décision judiciaire, un titre
universitaire, un diplôme scolaire, une carte d'identité, un
permis de conduire, un passeport, une nomination politique, une promotion
administrative, un titre foncier, un certificat de naissance...27(*)
Il est un point commun à toutes les administrations :
l'arsenal réglementaire dont elles disposent est soit insuffisant, soit
pléthorique, ce qui de toutes les manières leur laisse une grande
marge d'interprétation.
La Fédération des entreprises du Congo
dénonçait au début de 2010 « la création
d'impôts par des entités administratives
décentralisées sans fondement légal », le
foisonnement de redevances et taxes à l'initiative d'institutions ou
entreprises publiques, l'immixtion des services non autorisés dans les
contrôles et recouvrements, sans la requête préalable des
services d'assiette concernés.28(*)
Dans un environnement où la confiante n'a pas de place
la coopération est inexistante entre l'Etat qui élabore des
textes et la population qui est censée réagir pour
préoccupation étatiques de le recouvrement de l'impôt
foncier.
Il faut donc comprendre que l'Etat ne saurait tout
maîtriser, prévoir, programmer, ni résoudre l'ensemble des
contradictions de la société, mais qu'il peut les
réguler grâce à la responsabilité publique a tout
intérêt à conduire à une séparation entre
préparateur et régulateur, afin de sortir du
« modèle de m'entre-soi », dans lequel les
mêmes élites passent d'une fonction à l'autre, et à
définir de réelles procédures de régulation
publique, d'évaluation, ainsi que des critères d'évolution
dans le temps et dans l'espace.
La régulation est une fonction d'autant plus
importante que les secteurs s'ouvrent à une concurrence oligopolistique
et qu'il y a lieu d'établir une transparence des règles du jeu,
notamment de l'affectation des gains de productivité et de la rente
inhérente aux réseaux infrastructures entre consommateurs,
entreprises du secteur, personnels, fournisseurs, autorités publiques
locales.
C'est nécessaire parce que l'opérateur d'un
service public se trouve très souvent en position de force par rapport
à l'instance publique qui lui a confié la mission de service
public, que cet opérateur, qu'il soit public ou privé, est
spontanément tenté d'abuser de cette situation pour s'accaparer
ou détourner la rente.
SECTION II. PROCEDURES DE
RECOUVREMENT DE L'IMPOT FONCIER
Le recouvrement désigne l'ensemble des
opérations menées par l'administration fiscale qui concourent
à la perception pour le compte de l'Etat, des collectivités
locales et des établissements publics des recettes que leurs doivent les
différents contribuables. Il s'entend de toutes les opérations
conduisant à la perception, par le receveur des impôts, des sommes
dues au trésor public par les contribuables au titre d'impôts ou
d'autres droits et taxes.
Le recouvrement en soit comprend deux modes :
Ø Recouvrement de droit commun ;
Ø Recouvrement forcé ou action en
recouvrement.
I.1. RECOUVREMENT DE DROIT COMMUN
Du point de vu de droit commun, il convient de noter que Le
couvrement de droit commun comprend à son tour deux types :
Ø Le recouvrement par voie de la déclaration
auto-liquidative
Ø le recouvrement par voie d'avis de mise en
recouvrement (AMR)
a. Le recouvrement par voie de la déclaration
auto-liquidative
Ce recouvrement consiste au paiement de l'impôt en
même temps que le dépôt de la déclaration.
C'est-à-dire qu'après le paiement de l'impôt, le
contribuable est obligé de passer à l'administration pour
déposer son preuve de paiement qui fera l'objet de sa
déclaration.
Il est important de préciser que le recouvrement par
voie de rôle subsiste dans certains services de l'administration fiscale
où les nouvelles procédures introduites par la loi
n°004/2003 du 10 mars 2003 portant réforme de procédures
fiscales ne sont pas encore d'application.
b. Le recouvrement par voie d'avis de mise en
recouvrement
Ce recouvrement concerne les impôts, les
suppléments d'impôt et d'autres droits établis par
l'administration des impôts. Cela veut dire que les impôts qui
n'ont pas été payés dans les délais légaux
ainsi que ceux qui sont établis lors d'un contrôle fiscal. Ici
l'administration des impôts rend exigibles les créances dues par
le contribuable au titre d'impôts ou autres droits.
I.2. RECOUVREMENT FORCE
Comme indique bien son nom, cette procédure intervient
Lorsque les contribuables ne se sont pas acquittés de leurs dettes
fiscales dans les délais prescrits, alors l`action en recouvrement
forcé est déclenché au moyen du titre de perception (pour
les droits d`enregistrement) ou de l'Avis de mise en recouvrement (AMR) qui
sont des actes constatant une créance fiscale et rendus
exécutoires par le défaut de règlement de ladite
créance au terme du délai d'exigibilité de l`impôt
ou du droit d'enregistrement.
La notification de l'avis de mise en recouvrement ou du Titre
de perception au redevable lui ouvre un délai de quinze (15) jours pour
s'acquitter de sa dette fiscale.
· Si le contribuable avant ce terme s'acquitte de sa
dette, la procédure de recouvrement est terminée.
Avant le terme de ce délai, il a la faculté
d'introduire un recours contentieux et demander un sursis de paiement ou un
moratoire (qui est un acte traduisant l'accord des parties pour un paiement
échelonnés de la dette, pour une durée par elles
convenue).
Le non paiement injustifiés d'une
échéance donnée rend caduc le moratoire. C'est donc tout
simplement une faveur extra légale pratiquée par l'administration
fiscale en vue d'entretenir la relation de partenariat et de confiance avec les
contribuables) qui est suspensif de la procédure de recouvrement.
· Si par contre au terme de ce délai, il ne
s'acquitte pas et ne conteste pas, le receveur est fondé à
engager des poursuites qui peuvent être de droit commun ou suivant des
mesures particulières.
a. Les actions préalables aux mesures de
poursuites
Il s'agit ici de la mise en demeure ou l'invitation à
payer, de la contrainte et du commandement. La mise en demeure concerne les
impôts recouvrés par voie de la déclaration
auto-liquidative et intervient dans le cas de déclaration sans paiement
ou de la déclaration avec paiement insuffisant.
La mise en demeure est adressée aux contribuables pour
leurs invités à payer les impôts endéans huit jours
à daté du jour de la remise de l'invitation. La contrainte
intervient c'est pour contraindre l'assujetti ou le contribuable à
s'acquitter.
Et après, le receveur du centre émetteur de
l'avis de mise en recouvrement donne mandat au receveur des impôts du
nouveau domicile du contribuable ou territoire fiscale où ce dernier a
des créances, de poursuivre le recouvrement de la créance
fiscale. Le commandement est un acte qui intime l'ordre à l'assujetti.
b. Les mesures exceptionnelles de poursuite
Sont des avis portant réquisition de payer, qui est
adressée aux dépositaires, détenteurs ou débiteurs
des sommes appartenant ou devant revenir au débiteur de l`administration
(loyers, dettes, dividendes); les invitant à verser en lieu et place de
ce dernier les sommes qu`ils détiennent ou qu`ils doivent, à
concurrence des impositions dues par ce contribuable.
Les mesures de poursuites visent les contribuables qui,
malgré la mise en demeure, la contrainte et le commandement, ne
s'acquittent pas de leurs dettes fiscales, alors l'administration des
impôts utilise maintenant ces trois options de poursuite qui
sont :
§ Les avis à tiers détenteurs ;
§ Les saisies mobilières et
immobilières ;
§ Les vents.
v L'avis
à tiers détenteur
C`est un avis portant réquisition de payer, qui est
adressée aux dépositaires, partenaires, détenteurs ou
débiteurs des sommes appartenant ou devant revenir au débiteur de
l`administration (loyers, dettes, dividendes); les invitant à verser en
lieu et place de ce dernier les sommes qu`ils détiennent ou qu`ils
doivent, à concurrence des impositions dues par ce contribuable.
Il y a l'avis à tiers détenteur dans la mesure
où l'administration des impôts constate que l'assujetti à
des partenaires d'affaires ou les banques, est alors l'administration envoie
aux banques un avis qu'ils doivent exécutés dans un délai
de dix jours.
L'avis à tiers détenteur possède
plusieurs étapes qui sont :
o la Contrainte extérieure : le receveur
du centre émetteur de l`avis de mise en recouvrement donne mandat au
receveur des impôts du nouveau domicile du contribuable ou territoire
fiscale où ce dernier a des créances, de poursuivre le
recouvrement de la créance fiscale.
o le Blocage des comptes bancaires : Le receveur
principal des impôts demande aux différentes Domiciliataires des
comptes du débiteur de bloquer ceux-ci.
o la Fermeture d`établissement : Le
receveur principal des impôts procède à la fermeture
d`office et immédiate de l`établissement en y apposant des
scellés jusqu`à acquittement de la dette. Si c`est un
établissement produisant ou vendant des denrées
périssables, cette fermeture doit être
précédée 48H avant, d`une notification de sommation
d`arrêt de production. Elle consiste Arrête les activités du
débiteur jusqu`au paiement des sommes dues.
v La saisie
mobilière et immobilière
Il y a saisie des biens lorsque l'administration constate
l'expiration du délai fixé dans le commandement, alors les biens
saisissables font l'objet d'un inventaire d'un huissier fiscal qui dresse
à cet effet un procès-verbal de saisie selon les formes
prescrites par la loi. Elles peuvent être précédées
des mesures conservatoires administratives.
o Le délai de la saisie : ici
l'administration donne au contribuable huit jours après la
réception du commandement de payer qui demeure non
exécuté.
o Modalités de saisies
opérantes :
- La saisie conservatoire, qui est une mesure de garantie par
laquelle consistant à rendre indisponibles les biens mobiliers corporels
ou incorporels du redevable débiteur ;
- La saisie-vent, c'est une poursuite par laquelle, le porteur
de contrainte procède à la saisie et à la vente des biens
meubles corporels appartenant au débiteur (détenus par lui
même ou par des tiers) pour se faire payer ;
- La saisie-attribution, Procédure par laquelle l`agent
de poursuite appréhende entre les mains d`un tiers (adressé au
tiers saisi et dénoncée au débiteur) les sommes d`argent
appartenant au redevable débiteur.
o
Procédures de saisie
Le porteur de contrainte doit :
- dresser un acte de saisie ressortant le montant de la
créance et la nature des biens objet de la saisie ;
- Effectuer un inventaire des biens saisis et le constater sur
le procès verbal indiquant le délai d`un mois ouvert au
débiteur pour procéder à la vente des objets saisis ;
- apposer des scellés sur les biens meubles saisis ;
- designer le gardien.
Dans le cas de la saisie conservatoire et la saisie
attribution, l`acte de saisie doit être notifié par acte
d`huissier au débiteur dans un délai de huit jours suivant
l`établissement du procès verbal de saisie. L`agent de poursuite
peut transformer la nature de la saisie (de conservatoire en vente de biens
meubles ou attributions de sommes d`argent) par simple acte de conversion qu`il
signifie au débiteur.
o Effets de
la saisie
- le débiteur est dessaisi de ses biens qui sont
indisponibles pour lui et pour tout autre tiers au risque de se rendre coupable
de détournement de biens saisis;
- elle démembre le droit de propriété
;
- Et si le contribuable ne s`acquitte pas de sa dette fiscale
dans un délai de Trente (30) jours, les biens seront sur autorisation de
la Direction des impôts, vendus ;
- Enfin la saisie qui interrompt la prescription permet
d`exercer le privilège du trésor pendant deux ans à
compter de la date de mise en recouvrement.
v La
vente
Les biens saisis font l'objet, huit jours après la
signification au contribuable du procès-verbal de saisie. La vente peut
connaitre plusieurs ajournements, succession pour défaut d'adjudicateur
ou si l'adjudication ne peut se faire qu'à vil prix. Les ventes des
biens immobiliers de saisie sont faites par le notaire. La saisie conservatoire
est transformée en saisie d'exécution sur décision du
responsable du service opérationnel.
o
Délai de mise en à l'oeuvre
Lorsque la direction vient de terminer toutes les
étapes de la saisie, elle passe par la vente qui sera organisée
un mois après la saisie s`il n`y a pas eu extinction de la dette
fiscale.
o
Modalités de Vente
La vente présente deux modalités que
voici : la Vente à l`amiable et la vente forcée.
- La vente à l'amiable : parlant de la vente
à l'amiable, Le contribuable lui-même procède le pouvoir
pour la vente de ces biens en vue de solder sa dette (dans un délai d`un
mois à compter de la notification du procès verbal de
saisie).
- La vente forcée : elle intervient lorsque le
contribuable n'a pas pu vendre ces biens pour payer sa dette fiscale au
délai accordé. Et elle Effectuée par un
Commissaire-priseur, qui fera la vente à l`amiable les biens saisis.
o Conditions
préalables à la vente
- Obtenir l`autorisation de la direction des
recettes ;
- vérifier la présence de tous les biens saisis
et leur bon état (si il y a disparition ou détérioration,
l'agent fiscal est appelé à établir un procès
verbal de recollement qui ne liste que ces biens. Le contribuable en est
redevable) ;
- effectuer la publicité de la vente par affiches et
par voie de presse écrite ou parlée.
o
Procédure de vente Forcée
- elle s`effectue dans un lieu public (Recette Principale des
Impôts) ;
- elle est effectuée par un commissaire priseur ou a
défaut, le porteur de contrainte ;
- c'est une vente aux enchères ouverte à tout
venant et concédée au plus offrant, dernier enchérisseur
;
- elle est arrêtée lorsque le prix des biens
vendus est jugé suffisant pour assurer le règlement de la
créance de l`Etat et les frais y relatifs ;
- elle doit avoir un procès verbal de vente qui est
établi par le receveur des impôts ;
- le produit de la vente est reverse à la caisse du
receveur et une quittance matérialisant l'extinction de la dette qui est
délivrée au contribuable.
NB : éventuellement, les biens restants sont restitue
au contribuable, si le produit de la vente s`avère insuffisant à
couvrir la dette, le produit de la vente vient en diminution de la dette et le
recouvrement est poursuivi pour le restant du ; Le contribuable peut
être enchérisseur ou même peut faire arrêter la vente
en s`acquittant de sa dette et les pénalités.
Quelque soit le niveau de l'action, en recouvrement, le
contribuable peut interrompre la poursuite en s`acquittant de sa dette
fiscale.
LA CONCLUSION
Nous voici au bout de notre travail
intitulé : « Gouvernement provincial du Katanga et
recouvrement de l'impôt foncier : regard sur la Direction des
Recettes du Katanga ». Ce dans ce même ordre d'idée nous
nous sommes posé la question de savoir pour quoi la Direction des
Recettes du Katanga a difficile à recouvrer l'impôt foncier, alors
que ce dernier est établi par le texte réglementaire?
Nous sommes arrivés au résultat selon le quel,
la difficulté du recouvrement de l'impôt foncier par la
DRKAT est causée par le problème que voici :
v Le manque de culture et d'information en matière de
l'impôt foncier de la population ;
v La démotivation de la part de la population;
v Le manque des moyens de transport suffisants pour permettre
le déplacement en vue d'atteindre les assujettis se trouvant dans les
milieux reculés de la province.
Pour saisir les différents aspects de l'objet de nos
recherches, nous avons utilisé la méthode systémique pour
mieux saisir et cerner le problème traité. Ainsi, nous avons
choisi cette méthode parce que voulant chercher à comprendre les
phénomènes complexes dans le domaine de la fiscalité en
utilisant une vue d'ensemble globale, nous sommes partis d'un
phénomène par le quel nous avons considéré la DRKAT
comme un système bien.
Elle à été appuyer par certains nombres
des techniques à savoir (la technique documentaire et la technique
d'interview).
L'Etat congolais qui à crée un service public
qui à comme mission de concilier l'efficacité économique
et l'efficacité sociale, qui est la première
responsabilité de ce dernier, l'autorités publiques et donc du
politique doit exprimer une volonté forte d'intérêt
général car la finalité du service public est de
répondre aux besoins des utilisateurs commun.29(*)
Les autorités publiques doivent agir en
régulateurs responsables, d'une part, en assujettissant les services
publics à des règles de droit établies, précises
mais limitées, sous le contrôle des juridictions nationales et
communautaires ; d'autre part, en oeuvrant au développement de
contre-pouvoirs et de participations, à la fois internes et externes aux
opérateurs des services publics. Cela concerne tant les consommateurs
que le personnel et ses syndicats car le citoyen contribue et
bénéficie à la fois.
Les personnes publiques n'ont pas vocation à conserver
l'argent, et le citoyen doit pouvoir décider par lui-même ou par
ses représentants du montant de l'impôt foncier par rapport aux
missions de l'Etat et de l'affectation de la dépense.
Il en a va de la démocratie sous son aspect financier.
Il s'agit aussi de mettre un contrôle sous tous les organes qui sont
acteurs des finances publiques. Le citoyen doit pouvoir directement ou
indirectement contrôler que l'argent est bien employé.
L'Etat, en tant qu'entité politique et aussi en tant
que regroupement d'administrations, est un acteur des finances publiques.
Les collectivités locales et leurs administrations
(collectivité territoriale lieu de légitimité infra
étatique, collectivité locale plus larges, regroupent des
syndicats intercommunaux par ex.).
Expériences d'animation, mobilisation pour la
citoyenneté active en RDC à faire:
ü Identifier et présenter les expériences
de mobilisation sociale ou d'engagement citoyen pour le changement ;
ü Identifier les étapes, les moyens
mobilisés, les cibles, les outils, le rôle et les techniques du
médiateur dans la mise en oeuvre de l'expérience.
ü La promotion de l'Etat de Droit et des droits de
l'Homme (séparation ou partage de pouvoirs, décentralisation,
etc.)
ü La promotion de la gouvernance: actions contre la
corruption, promotion de la participation, de la citoyenneté, reddition
des comptes, etc.
ü Le développement social, économique,
culturel ;
ü La réduction des inégalités
sociales et lutte contre les injustices ;
ü La protection de l'environnement, Etc.
La responsabilité sociale c'est l'obligation qu'ont
les acteurs publics de répondre de leurs actes devant le corps social
auquel ils appartiennent.
Une démarche opérationnelle, politique
(processus tri-articulé). La responsabilité sociale c'est la
dynamique des rapports entretenus par les principaux acteurs du jeu politique
(Gouvernements, Entreprises privées et société civile)
pour produire des politiques publiques plus efficaces (garantissant
l'intérêt général, promouvant les droits reconnus et
assurant le progrès). C'est un label porté vers la garantie de
qualité des services rendus et du respect des droits des citoyens
(consommateurs).
C'est nous nous disons avec MUTAMBA MUKONKOLE que
« l'Etat, matérialisé par les institutions doit faire
preuve des capacités régulatrices »30(*).
En définition face à ce dossier
néanmoins, nous souhaiterons que l'Etat prenne soins de jouer bien ses
différents rôles dont ceux, d'une part, d'informer la population,
d'autre part, de vulgariser et de mobiliser.
Le politique devra être infaillible. Il est le
distributeur universel il conçoit, planifie, dispose et mobilise toutes
les ressources nécessaires et suffisant dont l'exécutant peut
avoir besoin à son niveau et face à ses responsabilités
spécifiques et compétitives.31(*)
Aussi longtemps que ce rôle ne sera pas joué de
manière tangible, il s'établira un dualogue entre l'Etat et la
population en matière de recouvrement de l'impôt foncier à
travers la DRKAT.
La communication est l'approche de changement, processus
culturel, éducatif qui consiste à motiver les individus, les
groupes, les organisations, les institutions, une société,
à prendre conscience des besoins et des droits afin de susciter des
initiatives conduisant aux solutions susceptibles d'améliorer leur
situation socio-économique et culturelle qui est le
procédé qui aide l'individu, le groupe ou la collectivité
à déterminer l'assiette de ses besoins dans le
phénomène socioculturel ; à mettre sur pied une
stratégie et un plan d'actions fondé sur les besoins
identifiés qui conduit à la mobilisation des ressources.
L'Etat congolais est appelé à mettre en place un
certain nombre de stratégies à savoir :
ü Disposer des moyens (intellectuels, matériels,
humains) à mobiliser en fonction du problème pour atteindre un
but, un objectif de changement social, modifier les comportements, les
organisations, les institutions et obtenir un plus dans le sens du
progrès ;
ü Avoir une vision, stratégie, objectif, mission,
actions, dispositif commun entre celui et la population, mettre en place la
politique de mobilisation grâce à :
o Vidéo-débat, Théâtre-forum,
Photos-parlantes, Groupe de parole ou catharsis, Groupe de travail,
Conférence et réunions ;
o Focus group, Interviews et entretiens, Tribune d'expression
populaire, Ecole de la gouvernance.
Une fois que l'Etat congolais aurait répondu aux
besoins de la population du Katanga, le comportement de la population se
présentera sous une autre forme en selon le schéma
suivant :
Qualité des services et maximisation des recettes
Satisfaction citoyenne
Bonne gouvernance
Direction des recettes du Katanga.
Population
L'Etat congolais
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
· AUBY J.M et DUCOS-ADER, Droit public : droit
fiscal et droit financier, 3è éd. Sirey, paris,
1969
· BERNARD et AL, dictionnaire économique et
financier, éd. Seuil, Paris, 1978
· BUABUA WA KAYEMBE, traité du droit
zaïrois, PUZ, Kinshasa, 1993
· GANSHOF VAN DER MEERSH W.J., la preuve en
matière d'impôt directs, Bruxelles, 1970, p6
· MICHEL ROCARD, le service et ses missions, in
université de tous les savoirs. Le pouvoir, l'Etat, la politique,
paris, Odile Jacob, 2002
· MUTAMBA MUKONKOLE, Moise Katumbi Chapwe :
L'incarnation de la volonté politique, Lubumbashi,
Les immortels, 2010
· NKAYILU, l'économie générale
des nouvelles procédures fiscales applicable à la DCI,
2003
· VAN LIERDEC, législation sociale des finances
publiques et de Droit fiscal, CRP, KINSHASA, 2000
· ZUKA, La fiscalité administrative
décentralisée au Congo-zaïre, éd. Finances
management et développement, Kinshasa, 1998
2. DOCUMENTS OFFICIELS
· 45ème réunion de
l'assemblée plénière de l'épiscopat congolais,
2009
· Code des impôts mis à jour au 30 septembre
2003
· Loi n°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes
fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.
· Discours du président de la FEC du 08
février 2010
3. MEMOIRES
· BEYA Bernard, le recouvrement de l'impôt
cédulaire sur les revenus locatifs à Lubumbashi, mémoire,
UNILU, 1996
· MATEMBO MWAMBA, Etude évolutive de la perception
de l'impôt sur les revenus locatifs sur le financement du budget du
Katanga, mémoire, UNILU, 2011
· MONGBANGA MWAMBA, l'impôt foncier et son impact
sur la maximisation des recettes fiscales, mémoire, UNILU, 2009
· TAMBWE KADIOSHA, l'incidence de l'impôt mobilier
et son impact sur les recettes économiques du Katanga, mémoire,
UNILU, 2011
4. THESE
MPANGE KIHASULA, efficacité, efficience
décisionnelles et contingence managériale dans une entité
territoriale décentralisée cas de la ville de Lubumbashi,
thèse de doctorat en SPA, UNILU, Lubumbashi, 2012
5. REVUE
Pierre Jacquemont, la résistance à la bonne
gouvernance dans un Etat africain, réflexions autour du cas
congolais, in revue tiers monde, 2010/4 n°204
6. NOTES DE COURS
· KALUNGA TSHIKALA, droit fiscal, L1
fiscalité, ISC/Lubumbashi, 2014
· KITOPI KIMPINDE, Droit fiscal, L1 Eco Pub,
UNILU, 2008
· KOLA GONZE, Droit fiscal international, L2
Droit, UPC, 2007.
· MANLAMBA, Aspects fiscaux et financiers de la
fiscalité, ISC, KINSHASA, 2005
· MBAYA KABAMBA, législation fiscale et
douanière, G3 SPA, UNILU, 2011
7. DICTIONNAIRE
Le dictionnaire la rousse, 2009
TABLE DES MATIERES
INRODUCTION GENERALE
i
I. PRESENTATION DU SUJET
1
II. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
II.1. CHOIX DU SUJET
2
II.2. INTERET DU SUJET
2
III. ETAT DE LA QUESTION
3
IV. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
5
IV.1. PROBLEMATIQUE
5
IV.2. HYPOTHESE
6
V. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
7
V.1. METHODE
7
V.2. TECHNIQUES
8
VI. DELIMITATION DU SUJET
8
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
8
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES
10
SECTION I. CADRE CONCEPTUEL
10
I.1. GOUVERNEMENT PROVINCIAL
10
I.2. RECOUVREMENT
10
I.3. L'IMPOT
11
I.4. L'IMPOT FONCIER
12
SECTION II. CADRE THEORIQUE
13
II.1. FISCALITE
13
II.2. POLITIQUE FISCALE
13
II.3. REFORME FISCALE
14
II.4. EVASION FISCALE
14
II.5. FRAUDE FISCALE
15
II.6. RECETTES FISCALES
15
II.7. L'IMPOT ET LA FISCALITE
15
II.8. L'IMPOT ET LA PARAFISCALITE
16
A. CARACTERISTIQUES ET REGLES DE L'IMPOT
16
B. CLASSIFICATION DES IMPOTS
18
C. L'IMPORTANCE DE L'IMPOT
18
D. OBJECTIFS DE L'IMPOT
19
E. LES COMPOSANTES DE L'IMPOT
19
F. LE CONTRIBUABLE ET LE REDEVABLE
21
G. LES IMPOTS CONCERNES PAR LA DRKAT
21
CHAPITRE II. ANALYSE DU CHAMP D'INVESTIGATION
29
SECTION I. PRESENTATION DU GOUVERNEMENT PROVINCIAL
DU KATANGA
29
I.1. GENERALITE
29
I.2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU GOUVERNEMENT
PROVINCIAL DU KATANGA
30
SECTION II. PRESENTATION DE LA DIRECTION DES
RECETTES DU KATANGA
54
II.1. HISTORIQUE
54
II.2. NATURE JURIDIQUE
56
II.3. MISSIONS
56
II.4. SRTUCTURE FONCTIONNELLE DE LA DIRECTION DES
RECETTES DU KATANGA
57
II.4.1. DIVISIONS
57
II.4.2. BUREAUX
58
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA DIRECTION DES
RECETTES DU KATANGA
59
CHAPITRE III. GOUVERNEMENT PROVINCIAL ET
RECOUVREMENT DE L'IMPOT FONCIER AU KATANGA
61
SECTION I. POLITIQUE GOUVERNEMENTALE ET QUESTION DE
RECOUVREMENT DE L'IMPOT FOCIER
61
SECTION II. PROCEDURES DE RECOUVREMENT DE L'IMPOT
FONCIER
65
I.1. RECOUVREMENT DE DROIT COMMUN
65
I.2. RECOUVREMENT FORCE
66
LA CONCLUSION
72
BIBLIOGRAPHIE
76
TABLE DES
MATIERES.........................................................................................78
* 1 BEYA Bernard, le
recouvrement de l'impôt cédulaire sur les revenus locatifs
à Lubumbashi, mémoire, UNILU, 1996
* 2 TAMBWE KADIOSHA, l'incidence
de l'impôt mobilier et son impact sur les recettes économiques du
Katanga, mémoire, UNILU, 2011
* 3 MONGBANGA MWENE,
l'impôt foncier et son impact sur la maximisation des recettes fiscales,
mémoire, UNILU, 2009
* 4 MATEMBO MWAMBA, Etude
évolutive de la perception de l'impôt sur les revenus locatifs sur
le financement du budget du Katanga, mémoire, UNILU, 2011
* 5 MPANGE KIHASULA,
efficacité, efficience décisionnelles et contingence
managériale dans une entité territoriale
décentralisée cas de la ville de Lubumbashi, thèse de
doctorat en SPA, UNILU, Lubumbashi, 2012.
* 6 AUBY J.M et DUCOS-ADER,
droit public : droit fiscal et droit financier, 3è
éd. Sirey, paris, 1969, p23
* 7 Le dictionnaire la rousse,
2009
* 8 BUABUA WA KAYEMBE,
traité du droit zaïrois, PUZ, Kinshasa, 1993, P.13
* 9 GASTON JEZE, cité par
MBAYA KABAMBA, législation fiscale et Douanière, G3SPA,
UNILU, 2011
* 10 KITOPI KIMPINDE, Droit
fiscal, L1 Eco Pub, UNILU, 2008
* 11 KALUNGA TSHIKALA, droit
fiscal, L1 fiscalité, ISC/Lubumbashi, 2014
* 12 MBAYA KABAMBA,
législation fiscale et douanière, G3 SPA, UNILU, 2011
* 13 MANLAMBA.K., Aspects
fiscaux et financiers de la fiscalité, ISC, KINSHASA, 2005
* 14 BERNARD et AL,
dictionnaire économique et financier, éd. Seuil, Paris,
1978, P.561
* 15 KOLA GONZE, Droit
fiscal international, L2 Droit, UPC, 2007.
* 16 VAN LIERDEC,
législation sociale des finances publiques et de Droit fiscal,
CRP, KINSHASA, 2000, P.78.
* 17 KALUNGA TSHIKALA, op.cit,
p22
* 18 KALUNGA TSHIKALA, IDEM
* 19 W.J. GANSHOF VAN DER
MEERSH, la preuve en matière d'impôt directs, Bruxelles,
1970, p6
* 20 ZUKA, La
fiscalité administrative décentralisée au
Congo-zaïre, éd. Finances management et développement,
Kinshasa, 1998, P11
* 21 KALUNGA TSHIKALA,
IBIDEM
* 22 NKAYILU N,
l'économie générale des nouvelles procédures
fiscales applicable à la DCI, 2003, P13
* 23 MBAYA KABAMBA, Note de
cours de la législation fiscale et douanière, G3 SPA, UNILU,
2011
* 24 Code des impôts, mis
à jour au 30 septembre 2003, p10
* 25 Loi n°08/012 du 31
juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre
administration des provinces
* 26 Pierre Jacquemont, la
résistance à la bonne gouvernance dans un Etat africain,
réflexions autour du cas congolais, in revue tiers monde, 2010/4
n°204, p129
* 27 45ème
réunion de l'assemblée plénière de
l'épiscopat congolais, 2009
* 28 Discours du
président de la FEC du 08 février 2010
* 29 Michel
Rocard, « Le service et ses missions », in
Université de tous les savoirs. Le pouvoir : l'Etat, la
Politique, paris, Odile Jacob, 2002, p149
* 30 MUTAMBA MUKONKOLE,
Moise Katumbi Chapwe : L'incarnation de la volonté
politique, Lubumbashi, Les immortels, 2010, P26.
* 31 Idem, p20
|