EPIGRAPHE
La qualité de la
communication
dépend du sens de la
responsabilité
du communicateur.
A. Adnan
DEDICACE
A ma mère MUNGA
KISILA Emily
A mon père MBUYU
KABILA Patrice
Et à tous les
journalistes de la ville de Lubumbashi.
AVANT PROPOS
Quand l'éducation scientifique aura produit
tous ses effets, la presse elle-même en sera transformée. De
cette périphrase, le présent travail traduit ou dénote un
certain nombre d'années de préparation qui se sont soldés
par une expérience de travail dans le but de concilier les
théories à la pratique afin de sanctionner la fin du premier
cycle.
Cette préparation nous a été
facile suite à l'assistance de plusieurs personnes à qui nous ne
devons pas omettre de dire merci.
Nous remercions ici notre directeur, Christian KUNDA
MUTOKI parce que en dépit de ses multiples occupations, a bien voulu
nous dirigé avec sincérité, courage et
persévérance.
Au corps professoral et administratif de la
Faculté des Lettres et Sciences Humaines, particulièrement celui
du Département des Sciences de l'Information et de la Communication
ainsi qu'à tout le personnel scientifique pour toutes les connaissances
qu'ils nous ont transmises, recevez nos remerciements les plus
sincères.
Nos reconnaissances et sincères gratitudes vont
à mes parents Patrice MBUYU KABILA et Emily MUNGA KISILA pour les
sacrifices et amours, qu'ils ont consentis pour mon être.
Nos remerciements s'adressent également
à nos frères et soeurs, oncles et tantes ; grâce
à leurs conseilles, ceux qui nous ont assisté spirituellement,
matériellement et financièrement : Patrick Mbuyu, François
Mbuyu, Bonny Mbuyu, Gracia Kakala, Charles Mbuyu, Emeline Ngoy, Sandrine Kabwa,
Patient Mwamba, Trésor Kisila, Richard Kamwanga et son épouse
Lisette, Flavie Moma et son Mari, Onésime Kisila, Audray, Anicet
Kongolo, Patient Liya, Suzanne Kabwe, Patient Ilunga, qu'ils trouvent ici
l'expression de notre gratitude.
Dans la même optique, nous adressons nos
remerciements à tous les amis, connaissances et compagnons de lutte avec
qui nous venons de partager les temps difficiles : John HYOMBO, Samuel
YOGOLELO, Nestor WETSHOPENGE, Louis TAKOY, HERI KALUMUNA, Glory MUJINGA,
Trésor MAKENGA, Clémence MUSHIYA, Ticia SINDANI ; que ce travail
puisse couronner vos efforts et sacrifices.
A toutes et à tous Merci !
Jules MBUYU
0. INTRODUCTION GENERALE
Le journalisme est à la fois une profession et un corps
de métier, dans la mesure où le journaliste doit posséder
un savoir-faire technique et spécialisé et respecter un certain
nombre de règles. Dès lors, qu'est-ce qui différencie le
journalisme d'autres activités, telles que la médecine ou le
droit - qui peuvent être définies de la même façon ?
Peut-être la différence essentielle est-elle le rôle
particulier des organes d'information dans une société libre.
A ces propos, Tharcisse-Henri Kasongo-MWEMA Y'AMBAYAMBA, dans
audiovisuel lushois : former quels journalistes pour quels
médias ? pense que dans un contexte de compétition où
l'information de qualité est de plus en plus chère à
produire, il devient nécessaire aujourd'hui, de confier le travail
à des personnes compétentes1(*).
C'est ainsi que nous nous sommes proposés
d'étudier les fonctions qu'une conférence de rédaction
joue dans un organe de presse audio-visuel à l'instar de la RT
MALAÏKA.
A ce point de vue, l'objectif essentiel du journalisme est de
fournir au citoyen l'information exacte et fiable dont il a besoin pour
fonctionner dans la société libre où il vit.
0.1. Choix et Intérêt du sujet
a. Choix du sujet
Le choix s'avère être le fruit d'une mûre
et minutieuse réflexion du chercheur, celui-ci face à une
multitude des sujets, des domaines plus ou moins variés qu'il est a
même temps d'appréhender.
Dans ce cas, le choix de ce sujet nous est d'abord
dicté par l'observation faite dans la ville de Lubumbashi que certains
journalistes ne savent pas vraiment les fonctions qu'une conférence de
rédaction joue dans un organe de presse audiovisuel.
b. Intérêt du sujet
Si le choix est le fruit mûr et minutieuse
réflexion du chercheur, par contre, l'intérêt est devenu
l'avantage, le sentiment favorable qu'apporte un sujet de recherche aux
différents aspects de la société. Dans cet ordre
d'idée, l'intérêt est de trois ordres :
b.1 Intérêt personnel
Pour notre part, la formation en Sciences de l'Information et
de la Communication détermine la responsabilité du future
Journaliste, non seulement cette étude permet d'entrer en contact avec
les journalistes de MALAIKA, mais elle est d'intérêt capital dans
la mesure où elle nous fait voir clairement comment une
conférence de rédaction peut se dérouler et quelles sont
les fonctions qu'elle joue dans un organe de presse audiovisuel.
b.2 Intérêt sociétal
Ce travail présente un vif intérêt
considérable dans la mesure où nous donnons à la
portée du public ou mieux aux journalistes de la ville de Lubumbashi et
du monde entier, une lumière sur la conférence de
rédaction et ses différentes fonctions.
b.3 Intérêt scientifique
Encore de plus un intérêt
prépondérant à cette communauté parce que sa
constitue une source de recherche pour la génération future
scientifique mais aussi, ça annonce une idée claire sur la
conférence de rédaction.
0.2. Etat de la
question
S'agit-il de nous dire que nous sommes des nains hissés
sur les épaules des géants ou sur les épaules de
nous-mêmes.
Par opposition à la dernière affirmation, il est
important et impérieux pour nous de dire que l'état de la
question est l'inventaire de travaux qui ont été traités
antérieurement par rapport à ce que nous envisageons
actuellement.
Etablir un état de la question revient à
chercher toutes les avances scientifiques ou techniques, tous les écrits
sur le domaine dans lequel on veut travailler2(*).
Anicet Laurent QUENUM3(*), dans son mémoire pour l'obtention du
diplôme d'études supérieures spécialisées en
Sciences de l'Information et de la Communication portant sur « la
conférence de rédaction comme outil d'autorégulation et
espace de communication organisationnelle, cas de la Radio Bénin, avait
pour préoccupation majeure de savoir certaines réalités
souterraines de la vie des rédactions. Pour lui, la conférence de
rédaction est un espace de dialogue professionnel, de solidarité
et de fraternisation plutôt que des lieux d'affrontements.
Le point de convergence avec Anicet Laurent QUENUM
résulte dans le fait qu'il s'est focalisé sur la
conférence de rédaction entant qu'outil d'autorégulation
qu'il considère comme étant des écoles de
démocratie où se cultivent aussi bien des valeurs de discipline,
de responsabilité, d'amour du travail, d'émulation, de
tolérance voire de citoyenneté. Tandis qu'à la
différence de lui, l'étude de recherche évalue toutes les
fonctions que doit jouer chaque membre assistant à une conférence
de rédaction dans un organe de presse audiovisuel comme la RT
MALAIKA.
Au regard de tout ce qui vient d'être évoquer
ci-haut, d'une manière générale, la démarcation
n'est pas grande avec cet auteur précité
précédemment ; en effet, l'auteur en question
s'attèle aussi sur les conflits qui surgissent dans une
conférence de rédaction d'autant plus qu'elle est
constituée des personnes (journalistes).
Il faudra aussi dire qu'en dehors de ce travail, nous avons
consulté tout un éventail d'articles sur les sites internet ayant
trait à la conférence de rédaction.
Ainsi, dans notre sujet sous-examen « les
fonctions de la conférence de rédaction dans un organe de presse
audiovisuel, cas de la RT MALAIKA », il s'agit de donner les
fonctions que joue la conférence de rédaction dans cette
chaine.
0.3. Problématique
de recherche
Toute recherche scientifique, quelque soit son domaine doit
couvrir un certain nombre des problèmes dans la société.
Ce problème doit-être considéré comme un moteur de
recherche sur les faits et les phénomènes qui se produisent au
sein d'une communauté.
Pour procéder à une recherche, il sied de savoir
mieux poser des questions relatives aux faits observés et posés
des jalons pour y répondre.
Dans cette même perspective, le mot problématique
revêt plusieurs sens :
R. PINTO et M. Grawitz, définissent la
problématique comme étant un ensemble des questions que se posent
les chercheurs en vue d'une élaboration4(*).
Pour le Dictionnaire Petit Larousse, la problématique
est l'ensemble des questions qu'une science, philosophie se pose relativement
à un domaine donné5(*).
Pour notre part, le mot problématique est
définit comme étant un ensemble des problèmes qu'une
discipline scientifique se pose.
La RT MALAIKA dispose d'un équipement assez moderne.
Par celui-ci, elle devient l'une des chaines de la ville de Lubumbashi
disposant d'un très beau cadre.
Cela étant, la problématique majeure est de
trouver les fonctions que la conférence de rédaction joue chez
MALAIKA.
Ainsi on a :
· A quoi ressemble une journée de travail dans une
conférence de rédaction chez MALAIKA ?
· Du fait brut à l'information traitée et
consommable à travers les ondes de la RT MALAIKA, quelle est la
partition ou mieux les fonctions que jouent au quotidien les
journalistes ?
Telles sont les questions majeures qui résument
l'ensemble des idées qui spécifient la position du
problème suscité par notre sujet d'étude.
0.4. Hypothèses du
travail
Après avoir étudié ces questions, nous
allons maintenant donner des hypothèses. C'est-à-dire donner des
réponses provisoires aux questions que nous nous sommes posés au
départ. Ses hypothèses peuvent être affirmées ou
infirmées. L'hypothèse se base sur l'observation et aussi sur
l'expérience.
Pour cheminer avec rigueur ce travail, sans pour autant
sacrifier l'esprit de recherche qui nous caractérise, voici les
réponses provisoires :
Ø On y pense pas et pourtant ! Une journée
de travail dans la rédaction de presse à MALAIKA est toujours une
communauté d'hommes, une société en miniature et comme
telle qui se réunit pour la survie et la diffusion des informations.
Ø Alors, à la RT MALAIKA, chaque acteur à
toujours un rôle à jouer. L'activité de la rédaction
à MALAIKA s'exerce à travers un enchainement des processus
d'interactions. C'est l'orchestration d'un système complexe
composé d'acteurs exerçant des rôles et des
activités différenciés tout en étant fonctionnement
reliés au tour d'une même obligation des résultats.
0.5. Méthodes et techniques de recherche
0.5.1. Méthodes de recherche
Le dictionnaire Petit Robert6(*), définit la méthode comme l'ensemble des
démarches que suit l'esprit pour découvrir et démonter la
vérité.
Nous définissons le mot méthode avec Paul Robert
comme étant un ordre suivi pour exécuter quelques ouvrages de
l'esprit arrangent qui en résulte.7(*)
Ainsi définit, la méthode compte plusieurs
types qui ne sont ni unique, ni canonique, mais dans le cadre de ce travail,
nous nous sommes attelés à deux méthodes dont la
méthode dialectique et la méthode herméneutique.
0.5.1.1. Méthode dialectique
Pris dans son sens primitif, cette méthode est
axée sur la dialectique provenant du mot « dialego »
qui signifie s'entretenir, dialoguer. Chez les Grecs anciens, la dialectique
signifiait l'art d'atteindre la vérité en découvrant les
conditions renfermées dans le raisonnement de l'adversaire et en les
surmontant.
En effet, pour notre part, nous avons utilisés cette
méthode grâce aux dialogues faites entre les journalistes de
MALAIKA et nous.
0.5.1.2. La méthode herméneutique
La méthode herméneutique est la méthode
d'interprétation des textes. Elle consiste aussi à lire et
comprendre le livre et être capable de l'exposer.
C'est ainsi que nous avions préféré cette
méthode dans la mesure où nous avions eu à lire des livres
parlant de la conférence de rédaction et du journalisme en
général.
0.5.2. Technique de recherche
Pour que le résultat aboutisse, convainque de sa
vérité, le chercheur doit être menées non seulement
des méthodes, mais aussi des techniques entendues comme des moyens ou
des outils pour collecter des informations nécessaires afin de conduire
la recherche a bon port.8(*)
Il existe en effet, plusieurs techniques de recherche dont
pour notre part, nous avons utilisés les techniques de collecte des
données. Ces dernières aident un chercheur de bien
récolter les données afin de le traiter. Elles se
présentent sous plusieurs formes dont nous avons utilisés
l'observation documentaire et les questionnaires par interview.
a. Observation documentaire
Elle consiste à étudier et à analyser les
documents pour avoir des informations sur les phénomènes que l'on
étudie. Ainsi, la conception de ce document a nécessité un
passage au niveau des centres des documentations afin de collecter et mieux
cerner le sujet d'étude.
b. Les questionnaires par interview libre
Nous définissons avec Albert Bruno, comme une technique
qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux
personnes, l'enquêteur et l'enquêté, afin de permettre
à l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquêté concernant un objet précis9(*).
De ce fait, ces interviews se sont déroulées
avec les journalistes de la Radio et télévision MALAIKA sans
oublier les étudiants de la faculté des Lettres, du
Département des Sciences de l'Information et de la Communication ainsi
que certains professeurs.
Signalons ici que l'interview que nous avions eu à
mener était à question ouverte dans la mesure où,
l'enquêteur avait toute la latitude de dire tout ce qu'il voulait.
0.6. Délimitation du sujet
Délimiter un sujet de recherche, c'est restreindre son
champ d'investigation qui ne devait pas être interpréter comme une
attitude de faiblesse ou de fuite des responsabilités, mais bien au
contraire comme une loi de la démarche scientifique. Toutefois, la
démarche scientifique procède fatalement à un
découpage de la réalité. Ce découpage passe par
deux niveaux : le temps et l'espace.
0.6.1. Dans le temps
La présente étude se situe dans la
période de 2013. La sélection de cette date n'est pas un hasard,
mais s'avère important dans la mesure où c'est à cette
période qu'à été
lancée pour la première fois le signal de la RT MALAIKA. Pour
mieux expliquer cela, nous disons que c'est le 19 janvier 2013 que le signal
pour la radio a été lancé et celui pour la
télévision fut le 01 février 2013.
0.6.2. Dans l'espace
La zone choisi pour notre étude est la Radio
Télévision MALAIKA parce que organe de presse à des
journalistes travaillant dans cet organe de presse.
0.8. Subdivision du travail
Entrer dans le vif du travail, dégager les
différents chapitres du travail. Telle est l'étape qui va clore
la partie introductive.
Le travail est ainsi subdivisé en trois chapitres
chacun repartis en sections, des sections en paragraphes etc.
- Le premier chapitre analyse les cadres théorique et
conceptuel du sujet d'étude ;
- Le deuxième se penche sur la conférence de
rédaction et son déroulement ;
- Et le dernier étudie les fonctions de la
conférence de rédaction dans un organe de presse audio-visuelle
cas de MALAIKA.
Hormis tout ce qui précède, une conclusion va
clore ce travail.
0.7. Difficultés rencontrées
L'organisation et le fonctionnement de la réalisation
de ce travail à susciter plusieurs difficultés :
v D'abord, le nombre petit des journalistes disponible
à répondre à nos questions et le temps important mis pour
faire ce travail sont suffisamment minimes. Ceci est dit par le fait
contraignant de tous les journalistes occupés et qui s'adonnent à
la collecte, au traitement et à la diffusion des informations. De ce
fait, nous ne disposons que de temps limité entre 12heures et 14heures
(heure de pose) pour mener notre enquête.
v Ensuite, les sources documentaires pour l'élaboration
de notre étude sont très rares de telle manière qu'ils
nous étaient difficile de trouver les données relativement
valables, mais avec l'aide des bibliothèques, tels que : la
Bibliothèque Universitaire de Lubumbashi, Halle de l'étoile, Don
Bosco, la bibliothèque facultaire notamment celle de la Faculté
des Lettres et Sciences Humaines sans oublier quelques sites internet etc. nous
ont été utiles.
v Et enfin, les conditions de la vie qui sont des plus en plus
difficile par illustration les ressources financières en quantité
et en qualité suffisante nous ont empêchés d'atteindre tous
nos objectifs.
Chapitre premier :
DEFINITION DES CONCEPTS
I.0. Introduction
Le présent chapitre consiste à l'explication de
différents concepts se trouvant dans notre thème de recherche.
Ceci pour permettre à nos lecteurs d'avoir une idée claire et
nette sur chaque concept du sujet.
C'est ainsi que dans ce travail nous aurons deux types des
concepts : ceux dits opératoires : conférence,
rédaction, organe de presse, presse, audiovisuel ; ainsi que ceux
dits connexes : média, information, communication, journalisme et
journaliste.
Toujours dans ce chapitre nous donnerons quelques
modèles ou théories de communication. Et nous terminerons par une
brève présentation de notre champ d'études qui n'est autre
que la RT MALAIKA.
Section 1.
Définition des concepts opératoires
I.1.1. Conférence
Ce terme a plusieurs significations selon qu'on se trouve dans
telle ou telle autre discipline.
Pour le Dictionnaire de Poche Larousse, conférence
signifie réunion de personnes qui discutent d'un sujet commun10(*).
Pour notre part, le mot conférence est définit
comme étant une réunion de gens débattant d'un sujet et se
respectant mutuellement.
I.1.1.1. Types de
conférence
Il existe plusieurs types de conférence, entre
autres :
a. Conférence de
rédaction
C'est une réunion des journalistes au cours de laquelle
se fait l'inventaire des informations qui feront l'objet de traitement pour les
émissions d'informations11(*).
C'est aussi un cérémonial journalistique qui
ponctue la vie de toutes les rédactions de presse écrite, de
radio et de télévision12(*).
Pour notre part, la conférence de rédaction est
une réunion des journalistes d'un même média qui discutent
de la vie et du traitement de l'information.
b. Conférence de
presse
C'est une réunion au cours de laquelle une ou
plusieurs personnalités s'adressent aux journalistes et répond
à leurs questions13(*).
C'est aussi un événement médiatique au
cours duquel des personnalités qui font l'actualité convient des
journalistes à les écouter et, le plus souvent, à leur
poser des questions14(*).
Partant de ces définitions ci-haut, nous
définissons la conférence de presse comme étant le fait
qu'une ou plusieurs personnalités politiques, sportives,...appellent les
journalistes pour livrer une information.
Au nombre des personnes ou entités pouvant donner des
conférences de presse, on trouve des hommes politiques, des
célébrités, des équipes sportives, des avocats,
lors de procès, des studios de cinéma, des sociétés
commerciales lors de la sortie d'un produit, etc.
Le but recherché est d'obtenir une
publicité gratuite de la part des médias.
c.
Vidéo-Conférence
Appelée aussi visioconférence. C'est une
téléconférence qui permet à ses participants de
pouvoir se voir réciproquement, grâce à l'utilisation des
caméras et d'écrans qu'on installe pour la transmission des
images.
Il est un moyen de communication de plus en plus
utilisé par les entreprises. Ces dernières communiquent à
distance avec d'autres entreprises ou personnes en évitant de se
déplacer.
A cet effet, la vidéoconférence ou
visioconférence permet alors d'organiser des réunions de travail,
des conférences, formation ou autres réunions à distance
tout en donnant l'impression d'être tous présents dans la
même salle.
I.1.1.2. Rôle d'une
conférence
Chaque événement se produisant dans une
communauté d'hommes a toujours une importance. C'est ainsi que pour une
conférence, son rôle est triple :
- Réunir les membres qui doivent assister à
l'entretien ;
- Discuter de cet événement entre
acteurs ;
- Livrer les résultats des entretiens.
I.1.2. Rédaction
Ce terme nous le définissons comme étant
l'ensemble des techniques permettant à un individu de rédiger
quelque chose.
I.1.3. Organe de presse
Ces deux termes associés désignent une
publication, un média. Nous y reviendrons avec plus des détails
dans notre deuxième section consacrée aux concepts dits connexes
et cela en l'explication du terme média.
I.1.3.1. Types d'organe de
presse
Il existe plusieurs types d'organe de presse. Dans le cadre
de ce travail, nous citons la Radio, la Télévision, la
Presse-Ecrite, l'Agence de presse,...
I.1.3.2. Rôle d'un organe
de presse
Le rôle d'un organe de presse dépend de la nature
de la station. Par nature de presse, il faut entendre ici les stations
généralistes qui manipulent dans leur grille des programmes
plusieurs thèmes à la fois et les stations thématiques qui
se spécialisent dans un seul thème. Pour ce dernier type de
station, le thème peut-être la politique. C'est-à-dire 70%
concernent le thème de départ qui est la politique.
I.1.4. Presse
Ce terme a deux sens aujourd'hui :
0. Presse en parlant de la presse-écrite. Il s'agit de
la technique qui consiste à produire des journaux.
1. Presse, il a ici un sens général.
C'est-à-dire tout ce qui intéresse les médias. C'est entre
autres la presse audiovisuelle, la presse écrite, la presse
d'agence,...
I.1.5. Audiovisuel
L'audiovisuel désigne à la fois le
matériel, les techniques, méthodes d'information, de
communication ou d'enseignement associant le
son et l'
image15(*).
Ce terme peut aussi se référer à tout
travail qui utilise à la fois du son et de l'image et englobe ainsi les
équipements et les procédés utilisés pour la
télévision, le cinéma ou encore la vidéo. Il peut
être utilisé pour le multimédia.
Histoire
L'histoire de l'audiovisuel se confond avec l'histoire du
cinéma, de la prise de son et de télévision. Il semble que
la première définition du terme s'appliquait à tout ce qui
n'était pas livré ou de façon encore plus pragmatique,
tout document qui nécessite un appareil de lecture.
Aujourd'hui, une
oeuvre
audiovisuelle est définie par son contenu (programme
télévisé, documentaire, vidéoclip, etc.) ou par la
réglementation en vigueur dans un pays.
Des spécialistes de l'
époque
contemporaine comme
Marc Ferro et Pierre
Sorlin ont exploité des oeuvres
cinématographiques pour
une partie de leurs travaux.
La possibilité d'enregistrer des images et du son a
naturellement attiré l'attention des autorités militaires.
À partir de la fin du
XIXe siècle,
l'audiovisuel sert à la fois pour les opérations de
renseignement
militaire et pour la
propagande16(*).
Les moyens de communication ont connu une progression qui
semble logique. Avant, l'oral, l'image et l'écriture c'est les gestes
qui ont été utilisés les premières sur le plan
historique. Mais, depuis l'apparition de l'écriture, le mouvement des
progressions des moyens de communication s'est stabilisé. Certes, on
observe des progrès dans le transport du son, de l'image et de
l'écrit.
C'est entre 50.000 et 30.000 ACN que l'image a fait son
apparition sous forme des dessins ou des peintures dans les grottes de Blombos
en Afrique du Sud. Aujourd'hui, l'image est devenue un véritable moyen
universel de communication pouvant servir d'illustrations à un
récit, un discours argumenter ou sur les modes fonctionnels.
L'homme est passé par plusieurs moyens de communication
pour arriver à exprimer l'idée de sa pensée. Après
l'écriture, l'homme n'a plus créer des moyens pour la
communication mais grâce à la nouvelle technologie, il a
crée des supports pour communiquer à distance.
C'est ainsi que pour Tharcisse KASONGO MWEMA Y'AMBA YAMBA,
l'audiovisuel devient la combinaison des sons, de l'image ainsi que de
l'écrit17(*).
Section 2.
Définition des concepts connexes
I.2.1. Média
Le terme « média » est une
contraction de l'expression anglo-saxonne « mass media » et
signifie l'ensemble de moyens qui permettent à deux ou plusieurs
individus, à deux ou plusieurs groupe d'individus de transmettre des
informations au public ou de s'échanger des informations dans le but de
former ou de se former, de renseigner ou de se renseigner, d'instruire ou de
s'instruire, de cultiver ou de se cultiver, de distraire ou de se
distraire18(*).
Les médias sont multiformes. Ils se présentent
notamment sous formes de radio, télévision, journaux,
conférences de presse, discours, sermons, rassemblements populaires,
cours, séminaires, colloques, affiches, tracts, internet, panneaux
publicitaires, cinémas.
Pour Francis BALLE, les médias sont donc des
instruments dont on sert pour établir une communication avec les masses
dans l'objectif d'atteindre une longue publique19(*). Il donne trois familles des médias : les
médias autonomes, les médias de diffusion et les médias de
communication.
1. Médias autonomes : ce
sont les médias qui, pour fonctionner n'ont pas besoin des câbles
pour le raccordement (CD, DVD, livres, etc).
2. Médias de diffusion :
ce sont les médias qui utilisent les ondes hertziennes pour envoyer
l'information (radio, télévision).
3. Médias de
communication : ce sont les médias qui mettent en
relation des gens se trouvant sur une longue distance. Ici, le schéma
est circulaire. (téléphone).
I.2.2. Information
Ce terme est définit par plusieurs auteurs. Mais, avant
d'arriver à ses auteurs examinons d'abord son étymologie. Ce
terme vient du latin « in-formare » : donner
la forme.
Francis Ball définit ce concept en trois
dimensions20(*) :
1. Tout renseignement ou l'ensemble des renseignements sur un
individu ou sur une chose ;
2. Au XIXème siècle le concept évolue et
signifie ce qui provient d'une institution professionnelle ;
3. Au XXème siècle, ce terme devient
actualité (news) ; activité économique,
financière et sociale ; divertissement ; savoirs.
Pour François VEY, est information tout ce qui a
été donné au public via le journaliste21(*).
I.2.3. Communication
Au sens étymologique du terme, communication vient du
latin « communare » qui signifie mettre en commun,
mettre ensemble, mettre en relation.
Ce terme a aussi connu beaucoup de définitions dans son
évolution de différents auteurs.
C'est ainsi que SPERBER et WILSON, communiquer n'est rien
d'autre que coder et décoder le message22(*).
C'est aussi l'acte de transmettre des informations, des
idées et des attitudes d'un individu à un autre23(*).
I.2.3. Journaliste et
journalisme
a. Journaliste
Selon l'article 2 de la loi 96/002 du 26 juin 1996 est
journaliste toute personne oeuvrant au sein des catégories de
métier et se servant d'une manière régulière,
à la collecte, au traitement, à la production, à la
diffusion de l'information et des programmes à travers un organe de
presse et qui tire l'essentiel de ses revenus de cette profession24(*).
b. Journalisme
C'est le travail que se consacre le journaliste. Plusieurs
types de journalisme existent : d'actualité, d'investigation,
d'opinion, de sensation, le Grand reportage, spécial, en ligne, du
citoyen,...
Section 3. Quelques
théories ou modèles de communication
Pour expliquer la communication des chercheurs se servent des
modèles25(*). Le
phénomène de communication médiatisée a
donné lieu à l'élaboration d'un nombre impressionnant des
modélisations ou des schémas simplificateurs qui essayent de
décrire, de comprendre et d'expliquer la circulation des messages et des
symboles. Un modèle est une description et une représentation
schématique systématique et simplifiée d'une partie
réelle. Celles-ci sont composées au moyen des signes, des formes
géométriques ou graphiques et des mots en vue de rendre compte de
la complexité des phénomènes observables.
I.3.1. Le modèle
sociométrique
Ce modèle est mis au point par Jacob MORENO. C'est le
premier modèle à être partiellement systématique. Il
présente les réseaux de relations dans un groupe ainsi que la
structure des relations socio-affective en son sein. Dans ce modèle, la
communication est définie comme relation d'affinité (positive ou
négative, sympathie ou antipathie), mais en même temps aussi comme
un canal support privilégié du transport d'informations. En
effet, la structure informelle du groupe va faciliter ou non les messages ou
les informations.
I.3.2. Le modèle
transactionnel
Mis au point par Eric Berne, ce modèle fut en vogue
dans les années 1970. C'est un modèle systémique, il ne
s'occupe plus du contenu de message mais de sa forme générale.
Il met en exergue les jeux des relations et les types des
communications implicites s'établissant dans les relations
interpersonnelles. L'analyse transactionnelle permet le repérage de ce
système d'interaction, en boucle, qui fonctionne comme des jeux
répétitifs.
I.3.3. Le modèle
interactionniste et systémique
C'est par ce modèle qu'apparait une définition
nouvelle de la communication. Celle-ci est envisagée comme la
participation d'un individu à un système d'interaction qui le lie
aux autres. Dans ce modèle, comme dans un jeu d'échecs, il y a
des règles qui régissent les coups. C'est donc un couple
d'influence réciproque et simultanée intervenant entre deux
acteurs en interaction.
I.3.4. Le modèle de
l'orchestre
Ce modèle a été produit par Yves WINKIN.
Avec lui, la communication est définie comme une production collective
d'un groupe qui travaille sous la conduite d'un leader.
Ce modèle privilégie la communication comme une
production collective. Il y a une intégration des prestations de chaque
musicien dans l'expression collective finale.
Section 4. Brève
présentation de la RT MALAIKA
La RT Malaika est implantée en pleine capitale
cuprifère (Lubumbashi). Située sur l'avenue KIBANGU, dans la
commune de Lubumbashi au quartier KIMBWAMBWA. Cette chaine est l'initiative
privée de NAZEM NAZEMBE. Dirigée par Papy SEOUL KABWE BANZA.
Lancée pour la première fois le 18 juin 2011
mais le lancement officiel était pour le 19 janvier 2013 pour la radio
et le signal de la télévision était lancé le 01
février 2013.
Comme toute chaine, la RTM a pour mission de former,
d'informer et de divertir. La MTV est accessible en claire à la
télévision sur la fréquence : UHF 527.25 MHZ et sur
87.7 MHZ FM. La programmation est consacrée à l'information
sociale, culturelle, économique. Elle diffuse 24h/24.
I.5. Conclusion
Dans ce chapitre, il a été question de passer en
revue l'explication de différents concepts qui constituent notre sujet
ou étude. C'est entre autre conférence, rédaction, organe
de presse, presse, presse et audiovisuel pour les concepts
opératoires ; média, information, communication, journaliste
et journalisme pour les concepts connexes ; quelques modèles ou
théories de communication et une brève présentation du
cadre d'étude (RT MALAIKA).
Chapitre
deuxième :
LA CONFERENCE DE REDACTION
EN AUDIOVISUEL ET SON DEROULEMENT
II.0. Introduction
Le journalisme est un travail d'équipe. Le ou les
présentateurs ont besoin de savoir ce que vont leur ramener les
reporters. Les reporters ont besoin de savoir sous quel angle la
rédaction a choisi d'aborder l'événement. Le
rédacteur en chef a besoin de mobiliser ses troupes et d'organiser le
travail de la rédaction.
La conférence de rédaction devient au vu de tout
ce qui vient d'être insinuer ci-haut le moment où l'on se retrouve
tous et où on choisit et sélectionne ensemble les sujets du
jour.
C'est ainsi que dans ce présent chapitre, nous
aborderons la conférence de rédaction en Radio et la
conférence de rédaction en Télévision. Une petite
conclusion viendra clore ce chapitre.
II.1. La conférence de
rédaction en Radio
En Radio, généralement, la conférence de
rédaction comporte deux grandes parties :
- Son organisation ou ensemble d'acteurs ;
- Ses phases ou ses étapes.
II.1.1. Les acteurs
intervenants en conférence de rédaction en Radio et leurs
spécificités
Avant de donner la quintessence des acteurs intervenants dans
la conférence de rédaction en Radio, il faut dire que l'objectif
d'une conférence de rédaction est d'inventorier les informations
qui feront l'objet de traitement.
C'est au cours de cette conférence qu'on trie les
informations qui vont passer en attente des auditeurs. Cet inventaire permet
à l'équipe de la rédaction de retenir les informations qui
feront objet de l'émission d'informations.
a. Le rédacteur en
chef (Red'en chef)
C'est le patron de toute rédaction. C'est lui qui
préside la conférence de rédaction. C'est le garant de la
ligne éditoriale.
La Rédaction est dirigée par un rédacteur
en chef, désigné parmi ses pairs selon des critères
objectifs ou non, mais qui varient généralement entre la
confiance, l'ancienneté et l'expérience. Ce dernier est
aidé dans ses oeuvres par un rédacteur en chef adjoint qui peut
aussi assurer concomitamment les charges de secrétaire de
rédaction.
A priori, le rédacteur en chef est un homme
censé inspirer respect. A défaut d'avoir de l'autorité, il
doit, ou du moins, il est souhaitable qu'il ait quelque chose de plus que ses
confrères: l'âge par exemple qui, dans la culture africaine, est
source de sagesse et de respectabilité. Et si ce n'est l'âge, au
moins l'expérience, le savoir-faire et un professionnalisme qui en
imposent. Car les jeunes confrères sous ordre ont grandement besoin de
modèles. Plus de modèles que de chantres et de
théoriciens. Il n'y a rien de plus insupportable qu'un chef qui n'est
fort qu'en instructions et qui s'illustre peu en pratique26(*).
Celui-ci a deux méthodes pour diriger une
conférence de rédaction27(*) :
- La première méthode est celle
autoritaire
Cette méthode consiste dans le fait que le
rédacteur en chef arrive avec sa liste de sujets et les répartit
parmi l'équipe.
- La deuxième méthode est celle du
management moderne
Cette méthode consiste dans le fait que le
rédacteur part des idées des journalistes, de leur point de vue
sur l'actualité, et on adapte ensuite en fonction des
incontournables : rendez-vous déjà, conférence de
presse, enquêtes en cours.
Le rédacteur en chef écoute les propositions de
sujets des journalistes et distribue un temps de parole équitable
à chaque journaliste afin de tirer le meilleur de chacun d'eux pour le
bien du média et des auditeurs.
Il doit laisser la possibilité aux journalistes de
débattre mais il doit aussi maitriser le temps. Une conférence de
rédaction doit durer une trentaine de minutes.
Il faut donc savoir arrêter un débat pour passer
à une autre question afin que toute l'actualité et toutes les
propositions de sujet soient couvertes équitablement.
En tant que garant de la ligne éditoriale de la radio,
le rédacteur en chef doit savoir trancher et décider, en dernier
ressort, des sujets qui seront traités. Il doit savoir expliquer
les raisons de son choix aux journalistes.
Le rédacteur en chef a pour rôle ou fonctions
de :
ü Hiérarchiser les informations, préparer
et animer la conférence de rédaction
ü Veiller à ce que tous les journalistes
prévus au planning soient là. C'est-à-dire il faut arriver
à l'heure ;
ü Il donne la parole d'abord aux présentateurs
pour une analyse critique des sujets prévus : si les reportages
étaient satisfaisants ou si il a manqué quelques chose et comment
rattraper prochainement ;
ü Il donne la parole aux journalistes pour une analyse
rapide des éditions précédentes ;
ü Il veille à ce qu'il n'y ait pas conflit ou
palabre inutile.
b.
Le secrétaire de rédaction
Celui-ci rédige le rapport final et assure le suivi des
décisions prises au cours de la conférence de rédaction.
Il a pour fonctions :
- De noter les idées des journalistes et leurs avis sur
l'actualité. Il doit noter au fur et à mesure les propositions
des journalistes ;
- De noter les angles sous lequel on va traiter les sujets
retenus et comment (papiers, sons, enrobés, invités)...
c. Chefs des rubriques
Il s'agit ici d'un chef qui a en son sein des journalistes
selon leur spécialité. Il peut s'agir de la politique
internationale, du sport, de la santé, de l'économie, des
loisirs, de la caricature, de la politique intérieure, de la
musique,...
Le chef des rubriques gère l'ensemble des journalistes
dans tel ou tel autre domaine.
d. Les journalistes
spécialistes
Ce sont les journalistes spécialistes dans un domaine.
Ces journalistes permettent à la rédaction lorsqu'il y a un
événement concernant tel ou tel autre domaine d'envoyer sur le
terrain ce `'journaliste-spécialiste''.
Il s'agit par exemple du journaliste spécialiste du
sport, de l'économie, de la musique, de la politique,... Ces
journalistes rédigent des papiers
Il est insensé que dans une zone de conflit que la
station envoie un journaliste spécialiste en matière sportive ou
soit dans un point de presse avec le Ministre des Affaires
étrangères qu'on envoie un spécialiste de la chronique
musicale.
e. Les Reporters
C'est l'ensemble des journalistes qui vont à la chasse
des informations en dehors de la rédaction. C'est d'habitude des
journalistes débout.
Ils suivent l'Agenda retenu par la rédaction ainsi que
l'angle (traitement journalistique appliquée à un reportage).
Les qualités vouées à un Reporter
sont :
o L'ouverture d'esprit et la polyvalence ;
o La curiosité ou l'attitude à s'étonner
ou s'émouvoir ;
o Le sens du contact, rapidité, disponibilité,
concentration, originalité dans l'écriture,...
Il faut alors signaler que le reportage a pour but de faire
voir, faire entendre, faire sentir et ressentir ce que le journaliste a vu,
entendu, senti et ressenti lui-même28(*).
f. Le
Réalisateur
C'est le responsable technico-artistique du journal
parlé. C'est à lui que revient la charge de tout le personnel
technique. Il est le metteur en ondes et prépare et dirige
l'émission au côté du présentateur ou animateur de
l'émission.
En Radio, la réussite d'un Journal Parlé revient
au Réalisateur.
II.1.2. Les étapes d'une
conférence de rédaction en Radio
Il faut souligner que naturellement, la conférence de
rédaction se tient toujours avant le Journal parlé. Mais,
l'intervalle d'heures est fonction de la nature de la Radio et de l'importance
de l'édition29(*).
II.1.2.1. Nature de la
Radio
Dans le métier du journaliste qui est le journalisme,
il existe généralement des stations d'informations
générales et des stations d'informations thématiques.
La première catégorie (stations d'informations
générales) est celle où les émissions
d'informations (journal parlé) sont noyées dans beaucoup d'autres
programmes d'informations : divertissement, sport, éducation,
détente, culture, découverte,...Ici c'est le cas de la RT
MALAIKA.
La seconde catégorie (stations d'informations
thématiques) est celle qui exploite un thème. Ceci est l'exemple
d'une Radio exploitant le sport comme Canal+ Foot ou Canal+ Sport ; 70%
des programmes sont constitués du sport ou du football.
C'est ainsi que pour une Radio généraliste, la
conférence de rédaction peut se tenir trois heures au moins avant
la diffusion du Journal parlé. Par contre, pour une Radio
thématique, la conférence de rédaction peut avoir lieu
toutes les heures selon les équipes commises à chaque
édition.
II.1.2.2. L'importance de
l'édition
En Radio, il existe plusieurs éditions. C'est le cas
d'un flash d'information, d'un bulletin d'information ou d'un journal
parlé à proprement parlé.
Le flash par exemple ne dépasse pas jamais une minute
et n'a donc pas besoin d'une conférence de rédaction formelle
(classique). Tout dépend du reflexe professionnel du journaliste qui
peut en discuter directement avec le Rédacteur en chef en vue d'explorer
compte tenu de l'importance de l'information qui fait objet du flash, la
possibilité d'arrêter une émission en cours et de balancer
le flash.
Par contre, le B.I. (5 minutes) et le J.P. à partir de
10 minutes, exigent nécessairement une conférence de
rédaction.
II.1.2.3. Les étapes
proprement-dites
En Radio, une conférence de rédaction comporte
généralement quatre étapes : l'inventaire des
informations sur table, appel des correspondants de presse, les reporters et
l'élaboration du conducteur.
a) L'inventaire des informations sur
table
Ce sont les informations qui atterrissent à la
rédaction sans que celle-ci ne fournisse beaucoup d'efforts. Ces
informations ne sont pas cherchées par les journalistes mais sont
disponibles à la rédaction. C'est par exemple :
- Communiqués officiels : informations
qui proviennent des institutions étatiques (présidence, mairie,
gouvernement,...) ;
Ex : Arrêté ministériel,
l'ordonnance-loi, décret,...
- Communiqués de presse : des
communiqués qui proviennent des différentes entreprises et
différentes organisations et ont pour objectif primordial de donner ou
livrer une information au grand public via la radio.
- Du monitoring : c'est une sorte de revue de
presse de grandes radios dans le monde qui peuvent servir de source
d'informations à la rédaction.
- L'Internet : c'est une grande source
d'information mais qui nécessite un grand recoupement, une grande
confrontation des sources.
- Dépêche : c'est une information
venant d'une agence de presse.
b) Les correspondants de presse
A cette étape, on fait le tour des correspondants de
presse (en les appelants au téléphone) s'ils ont les informations
intéressantes.
Ces correspondants font partie du Grand-Reportage. Cette
catégorie du journalisme demande un coeur dur et d'être fort. Il y
a des correspondants comme :
Ø Les envoyés spéciaux (ES) que
la station envoie à la rencontre d'un événement pour le
couvrir et retourner à la station.
Ø Les correspondants permanents statutaires
(CPS) : c'est un envoyé spécial permanent
c'est-à-dire une chaine statue quelqu'un (journaliste) dans un pays ou
ville pour donner des informations. Il est payé par la station.
Ø Les correspondants permanents
non-statutaires : ils ne sont pas payés comme les
correspondants statutaires. Ils sont généralement appelés
PIGISTE. Il est payé suivant les PIGES envoyées.
Mais, pourquoi faire le tour ? Ceci pour faire à
ce que la rédaction sache s'il y a des informations en leur possession
susceptibles d'être exploitées dans le J.P. soit par
dépêche ou encore par correspondance
téléphonique.
Par dépêche, il faut entendre le
fait que le correspondant ou l'envoyé spécial dicte l'information
à un journaliste de la rédaction pour qu'enfin qu'elle soit lue
par le présentateur.
Par correspondance
téléphonique, il faut entendre le fait sur le
correspondant ou l'envoyé spécial intervient directement dans le
journal par téléphone. Ici, il faut dire que cette correspondance
téléphonique peut-être faite en directe ou être
enregistrée au préalable pour un éventuel nettoyage.
c) Les Reporters (Reportage)
Sans reportage, il n'y a pas de journalisme. Le reportage est
geste professionnel premier, le geste de celui qui va chercher l'information
là où elle se trouve : sur le terrain.
Le Reporter est donc un journaliste qui va couvrir les
événements d'actualité pour les retransmettre aux
auditeurs. Pour cela, il doit préparer sa sortie, se documenter sur le
sujet en question, préparer son équipement, choisir ses
interlocuteurs, prévoir ses angles de traitement du sujet.
d) L'élaboration du conducteur
Le conducteur est le document rédigé par le
présentateur qui va permettre au technicien de mettre en ordre le
journal ou l'émission. C'est le mode d'emploi de la diffusion du
journal30(*).
Le conducteur est rédigé une fois que tous les
textes sont écrits, que la hiérarchie des informations a
été établie, que les éléments sonores sont
identifiés et que l'habillage a été posé. Il est le
tout dernier document rédigé avant de passer à
l'antenne.
L'utilisateur du conducteur est le technicien qui
réalise le journal ou l'émission. Le conducteur doit donc
indiquer simplement et très précisément les
différents éléments dans l'ordre de leur passage à
l'antenne. C'est très synthétique : des mots, des temps, des
numéros. (son/papier/lancement/brève/habillage).
Le conducteur doit indiquer également les
différentes sources que le technicien va devoir utilisé :
micro/MD/téléphone/CD/fichier son...
Voici ici un exemple d'un conducteur du journal de 10
minutes :
Source
|
Contenu
|
Durée
|
MD1 plage 3
|
Jingle début journal
|
|
Micro 1
|
Titres journal (4 titres)
|
40 secondes
|
MD 1 plage 4
|
Virgule fin titres
|
2 secondes
|
Micro 1
|
Lancement procès Aly
|
15 secondes
|
Téléphone (02 36 54 28)
|
Joseph K. en direct palais justice
|
1 minute
|
Micro 1
|
Pied procès
|
10 secondes
|
Micro 1
|
Brève accident KATONGOLA
|
20 secondes
|
MD 1 plage 5
|
Virgule
|
2 secondes
|
Micro 1
|
Lancement élections France
|
20 secondes
|
MD 2 plage 1
|
Son élection
|
56 secondes
|
Micro 1
|
Brève PPRD
|
15 secondes
|
Micro 1
|
Lancement choléra Lubumbashi
|
20 secondes
|
MD 2 plage 2
|
Jules M. Papier choléra
|
1 minute
|
MD 1 plage 5
|
Virgule
|
2 secondes
|
Micro 1
|
Lancement Kabila
|
15 secondes
|
Micro 2
|
Maxime M. Papier Kabila.
|
1 minute
|
Micro 1
|
Brève hôpital
|
20 secondes
|
MD 2 plage 3
|
Enrobé école Manono
|
2 minutes
|
Micro 1
|
Au revoir
|
30 secondes
|
MD 1 plage 6
|
Jingle fin journal
|
6 secondes
|
|
|
Durée totale : 10 minutes 03
|
II.2. La conférence de
rédaction en Télévision
La Télévision est le média qui ouvre une
fenêtre sur le monde. La télévision met chaque jour
l'information en image pour le public. Elle permet de traiter l'information
d'actualité.
C'est d'ailleurs à ce niveau où la
télévision manipule le son et l'image que se trouve sa
spécificité que la Radio qui ne manipule que le son.
II.2.1. Organisation de la
conférence de rédaction en Télévision
Pour les informations télévisées, la
conférence de rédaction a pour objectif primordial de prendre
connaissance des faits, de choisir les éléments d'information
à traiter et de pré-organiser ce que sera le J.T.
C'est ainsi que la sélection des sujets d'informations
qui vont constituer le journal ou l'actualité est la première
phase journalistique et la même la plus essentielle dans une
conférence de rédaction en télévision. Cette
sélection se fait lors de la conférence de rédaction.
Clairement, il s'agit d'énumérer les points
suivants :
- Le choix initial que les journalistes font pour les
constituer un événement susceptible de faire des sujets
intéressants ;
- Le choix du traitement retenu pour le sujet
intéressant en termes des genres (brève, dossier, reportage,...),
des rubriques en termes d'angles (direct, en duplex, en faux direct ou
archives).
Il est nécessaire de dire que le même sujet
d'actualité peut être abordé sous plusieurs angles :
économique, social, sanitaire,... Ces mêmes sujets retenus seront
étudié en termes des moyens humains et techniques.
Bref, tout est dicté par l'actualité et la ligne
éditoriale.
- Le choix de la place du reportage dans la hiérarchie
de l'information opérée pour le J.T. Ce dernier est en effet
constitué des reportages et des interviews.
En guise de rappel, nous disons
que le travail du journaliste et télévisuel en particulier met en
scène plusieurs techniques. Trois dispositifs pour ouvrir des
fenêtres sur le monde à partir du studio : le duplex, le direct,
le plateau de situation,...
a. Le duplex : c'est une
intervention en direct d'un journaliste (reporter, envoyé
spécial ou correspondant) situé à un point
éloigné du plateau ; le duplex peut-être
simultané ou non. Le présentateur du journal
télévisé interviewe en direct et à distance des
invités, des experts ou des journalistes. A côté du duplex,
il y a aussi le multiduplex qui consiste à une intervention en direct de
plus d'un journaliste à la fois.
b. Le direct : en
Télévision, le direct concerne un programme
télévisé susceptible d'être reçu par les
téléspectateurs en même temps que les faits sont
captés par les caméras.
Alors, le direct s'oppose au différé. Ce dernier
consiste en une diffusion des séquences audiovisuelles dans un
intervalle de temps plus ou moins long après leur enregistrement.
A côté de ces deux variantes, il existe aussi une
autre variante appelée le faux direct. Ce dernier signifie que le
programme télévisé est diffusé mais avec un
décalage horaire relativement court. C'est pourquoi il est
conseillé qu'en faisant le faux direct, de ne jamais citer l'heure et ne
pas tenir compte de l'atmosphère. Ceci pour éviter que les
téléspectateurs ne le découvrent.
c. Le plateau de situation : il
s'agit du plateau que l'on organise en télévision en dehors du
plateau normal du J.T. pour le renforcer.
Le plateau de situation permet de recevoir un ou plusieurs
invités interrogés par un journaliste autre que le
présentateur. Ce genre de plateau est généralement
entretenu pour des situations d'informations qui requièrent une
importance particulière.
Le plateau de situation met en scène à la fois
le travail journalistique et la réalité du terrain. Il apporte un
complément d'information en fin de reportage (plateau de situation
enregistré) ou permet de couvrir une actualité à chaud et
sur place (plateau de situation en direct)31(*).
II.2.2. Les étapes de
travail
En dehors de ce qui a été dit sur les
étapes de la conférence de rédaction en Radio, la
conférence de rédaction en Télévision comporte les
Quatre temps forts dans la vie d'une rédaction : la conférence
prévisionnelle est hebdomadaire. Chaque jour, la conférence de
rédaction rassemble tous les journalistes, la deuxième
conférence de rédaction élabore en comité restreint
le conducteur du journal télévisé. Après la
diffusion du journal télévisé, la conférence
critique réunit tous ceux qui ont participé à la diffusion
pour un débriefing à chaud. La qualité de construction et
la cohérence du Journal télévisé dépendent
de ces réunions qui rassemblent une partie ou l'ensemble des
professionnels. Les rendez-vous de la rédaction : prévoir,
produire, s'évaluer.
§ La conférence
prévisionnelle :
Elle a lieu une fois par semaine, pour planifier les
reportages et anticiper sur les événements récurrents ou
prévisibles. Elle
réunit les cadres
éditoriaux, les journalistes rédacteurs et les journalistes
caméramen, les assistants et les documentalistes. Toutes les
sollicitations extérieures sont passées en revue, rejetées
ou retenues. Les sujets sélectionnés sont consignés dans
l'agenda de la rédaction.
§ La conférence de
rédaction proprement-dite:
Elle a lieu 8h ou 6 h avant la diffusion du JT, pour
construire le journal du jour. Elle se tient avec l'ensemble des
journalistes de la rédaction et selon la dimension de la
télévision, les responsables et les équipes techniques.
Elle débute par la revue de presse du jour, la consultation de l'agenda
prévisionnel puis chacun exprime son point de vue, ses propositions. Le
rédacteur en chef choisit les sujets à traiter et
précise les angles des reportages à réaliser. Au fil
du tour de table s'élabore le pré-conducteur du Journal
Télévisé (JT). La réunion dure entre 20 minutes et
45 minutes.
§ La conférence
préparatoire :
Elle se tient 4 ou 2 heures avant le JT. Le rédacteur
en chef, son adjoint ou le chef d'édition, les scripts, le
présentateur, fixent la hiérarchie définitive du
conducteur du JT. Ce conducteur
définitif sert de guide à l'ensemble
des équipes de production (caméraman de plateau, régisseur
vidéo, mixeur son, truquiste, présentateur...).
§ La conférence critique ou le
defriefing
Cette conférence a lieu juste après le JT.
Celle-ci est à chaud, il s'agit de pointer les points forts et les
points faibles avec l'ensemble des journalistes et des techniciens
impliqués dans la diffusion, de passer en revue les problèmes
techniques rencontrés, les ratés, ou les succès
journalistiques. Des informations qui seront partagées le lendemain en
début de conférence de rédaction.
En effet, Un visionnage critique peut être
organisé pour revisionner tout ou partie du journal et
améliorer la fabrication des JT suivants.
II.3.1. Le niveau de
l'élaboration du JT/JP
En Radio comme en Télévision, le journal est
toujours alimenté par des reportages qui sont rendus en
différé à l'antenne. C'est-à-dire qu'il y a un
certain décalage horaire avec le moment réel du surgissement de
l'élément.
Dès lors, le reportage en différé ne
peut-être programmé s'il n'a subit d'avance une opération
de nettoyage appelée MONTAGE.
Voici ici le plan du reportage :
N°
|
Elément
|
Plan
|
Timing
|
1.
|
Arrivée du président de la République
|
Plan général
|
5''
|
2.
|
Atterrissage à l'aéroport international de la
LUANO
|
Plan rapproché
|
2''
|
3.
|
Monte le véhicule vers la présidence
|
Gros plan
|
6''
|
4.
|
Entretien avec le Gouverneur de province du Katanga
|
Plan moyen
|
4''
|
A la radio, le son est recueillis par un technicien ou le
journaliste lui-même étant donné le matériel
utilisé et généralement souple et léger. Alors, le
montage consiste au choix des extraits les plus significatifs et les plus
pertinents du son.
En radio comme en télévision, un bon reportage
varie entre 1'30'' à 2'. Mais, à la télévision les
choses deviennent complexe dans la mesure où le reportage, lors de la
descente sur terrain du journaliste, il se fait accompagné d'un
cameraman qui est un opérateur de prise des vues (OPV) et d'un
opérateur de prise des sons (OPS).
C'est ainsi qu'après la prise des vues, ceci sous
l'instruction du journaliste (reporter), l'actualité filmée sous
forme des rushs (plans filmés selon un ordre non ordonné et
destinés à subir une opération de montage), est
amené sur le banc de montage. Le monteur devient alors un technicien
important. C'est lui qui donne la vie au reportage. Pour se faire, le reporter
peut se faire assisté pour le montage d'un réalisateur ou alors
dispose lui-même de bonnes connaissances en réalisation.
II.3.1. Niveau de la diffusion
du JT/JP
Dans le processus de diffusion d'un JT/JP, la pièce
maitresse sur le plan technique est le réalisateur. Il est le
responsable technico-artistique de toute la production audiovisuelle.
Le réalisateur se définit selon trois
approches : cinématographique, radio et
télévision.
a. Approche
cinématographique : le réalisateur est compris
comme une personne chargée de la conception et de la réalisation
de l'ensemble cinématographiques. Il intervient à tous les
niveaux c'est-à-dire de la création du scénario
à la mise en scène de la prise de vue au montage.
Le réalisateur est, en puissance, le patron du produit
fini ; mais il en est avant tout le responsable : sur le plateau, il
se fait directeur d'acteurs, exigeant de tous le maximum de justesse,
d'efficience et de fidélité qu'il se fait la création. Il
doit assurer la continuité du jeu chez des acteurs qui tournent des
scènes dans un ordre violant constamment les règles de la
progression dramatique32(*).
b. Approche
radio : le réalisateur est le metteur en ondes ;
il prépare et dirige l'émission aux côtés du
présentateur.
c. Approche
télévision : Le réalisateur est celui
qui orchestre et dirige le travail des techniciens notamment les cadreurs.
II.4. Conclusion
Après ce long survol sur ce qui est du travail de la
conférence de rédaction et son déroulement, nous disons
que le journalisme est un travail qui demande de la disponibilité, de
la maitrise de la matière, de l'adaptabilité, et autres
qualités du journaliste.
Tout au long de ce travail, il a été question de
placer un mot sur ce qui est de la conférence de rédaction en
Radio et de la conférence de rédaction en
Télévision. Enfin, nous avons donnés les
éléments sur les équipes techniques en RTV.
Chapitre
troisième :
LES FONCTIONS D'UNE
CONFERENCE DE REDACTION DANS UN ORGANE DE PRESSE AUDIOVISUEL (cas de
MALAIKA)
III.0. Introduction
Dans la vie d'une rédaction, les journalistes doivent
remplir un certain nombre de fonctions. C'est ainsi que dans ce chapitre, il
sera question pour nous de passer en revue les quelques fonctions que la
conférence de rédaction de la RT MALAÏKA s'est
assignées.
En effet, les différentes fonctions sont
entre-autres : la distribution des tâches aux journalistes de
Malaïka ; la bonne réalisation des éditions
d'information par les journalistes de Malaïka ; la bonne
exécution de différents genres journalistiques à
Malaïka ; le respect de la ligne éditoriale de la RT
Malaïka ; le respect du code de l'éthique et de la
déontologie journalistique.
II.1. Des attributions des
tâches aux journalistes de Malaïka
Avant de passer à l'explication des tâches que
les journalistes de la RT Malaïka exécutent, nous disons
qu'aujourd'hui, les journalistes ne connaissent pas l'intégralité
des contextes dans lesquels leur activité va être regardée,
lue ou écoutée. Cela fait à ce que la profession
d'informer a maintenant une extension dans le domaine du journalisme.
C'est ainsi que le journaliste professionnel doit faire montre
de ses qualités et de ses capacités :
- Respecter la temporalité dans
l'élaboration d'information
De nos jours, ce qui fait la différence entre les
professionnels et les non-professionnels c'est la temporalité à
laquelle ils sont soumis. Il y a les journalistes qui s'installent dans le
temps de l'événement et des journalistes qui se fixent. Par
exemple, à la RT Malaïka, on se rend compte qu'il y a les
éditions d'information ou magazines de reportages et d'information qui
sont hebdomadaires. A cet effet, certains journalistes livrent les informations
en temps réel c'est-à-dire alors que l'événement ou
le fait se déroule et d'autres journalistes livrent des formats un peu
plus reculés dans le temps.
A ce sujet, Bill Kovach et Tom Rosenstiel33(*) pensent que ce qu'il y a
d'irréductible dans le métier de journaliste c'est
entre-autres :
§ La recherche de la vérité ;
§ La loyauté vis-à-vis de
l'audience ;
§ La vérification ;
§ L'individu face au sujet couvert et au
pouvoir ;
§ La capacité d'ouvrir un espace de dimension et
un espace social ;
§ La capacité d'être porteur de
sens ;
§ La facilité d'être compréhensible
par tous et celle d'écrire en sa propre conscience.
Voici ici les quelques tâches qui caractérisent
les professionnels de l'information :
1. La vérification de l'information ou le
recoupement
Aujourd'hui, le journaliste doit être capable de
vérifier les 3 C (le contenu, le contexte et le code). Lorsqu'une
information circule dans un univers, ces 3 choses sont à absolument
vérifier pour être sûr de sa validité.
2. La maitrise du langage
De plus en plus, il faut arriver à maitriser le langage
de la vidéo qui n'est pas forcément celui de l'audiovisuel.
3. Le journaliste avec sa
rédaction
On se demande si on ne va pas avoir des journalistes sans
journaux mais des journalistes sans rédaction. Une partie des
journalistes (gens précaires) choisit à un moment donné
d'être journaliste sans rédaction, en travaillant de temps en
temps sur plusieurs titres, plusieurs médias, sans être cumulards,
en développant leur propre sphère d'activité qu'ils
arrivent eux-mêmes à financer. Cette tendance-là, on peut
la regretter, soit s'en féliciter.
Alors, pour mieux circonscrire les problèmes de la
diffusion de l'information, il convient de les situer entre les devoirs et les
droits de l'information. Une bonne information est garantie à la fois
par un environnement juridique pour promouvoir la liberté d'action des
journalistes et protéger les droits des tiers, et pas des règles
ou des principes qui relèvent de la déontologie et
l'éthique34(*).
Les journalistes de Malaïka sont contraints de respecter
le droit à l'information et le devoir de l'information.
Par droit à l'information il faut comprendre le droit
que les citoyens ont pour accéder à tous les faits de
l'actualité, que ceux-ci résident dans les
événements eux-mêmes ou dans l'expression de jugements ou
d'opinions. A condition par conséquent, que ces faits soient
présentés de manière intelligible pour chacun, faute de
quoi la liberté se retournerait en privilège pour quelques
uns35(*).
Ici, il existe aussi un droit à être
informé. Lorsque quelqu'un n'est pas informé, il n'est pas
complet dans la société moderne. Bref, pour être entier,
éclairé, conscient, l'homme doit avoir des
événements une connaissance précise et complète,
tant sur le plan national que sur le plan international.
Par devoir de l'information, l'Etat à le devoir de
donner aux citoyens tous les éléments qui leur permettent de
vivre la communauté au plan politique. La participation des citoyens
à la vie collective est tributaire d'une information de bonne
qualité.
Le devoir d'informer est corrélé aux droits
d'imprimer, au droit de critiquer et au droit de rapporter les faits36(*).
III.2. De la bonne
réalisation des éditions d'information par les journalistes de
Malaïka37(*)
Pour arriver à bien réaliser une bonne
édition d'information, les journalistes de Malaïka passent par une
préparation assidue. Ceci par le fait que le rôle primordial d'un
journaliste est de retransmettre les informations de façon
adaptée et objective.
En effet, à Malaïka, tout le monde est
appelé à se retrouver au plus tard 8h30' au conseil de
rédaction.
Le conseil commence par la prière, suivi des critiques
du travail (le journal) de la journée précédente question
de réajuster là où il faut. Ces critiques n'appellent pas
débat même pas des justifications.
Après cette étape, c'est la proposition des
sujets sans quoi le journal ne peut pas avoir lieu. C'est-à-dire qu'au
moins chaque membre de la rédaction propose un sujet d'information et le
conseil se met à débattre sur les sujets (avoir des arguments
pour convaincre). Un sujet d'information dans la rédaction de
Malaïka lors du conseil de rédaction peut ou n'est pas être
adopté.
Lorsque le sujet est retenu, on propose des angles. Cette
proposition n'est pas forcément pour le journaliste qui propose mais
à tout le conseil même les angles et plans en termes d'images.
Puis, on conclut le conseil pour la réussite du travail par un voeu et
s'il y a des communiqués à annoncer au responsable ou à
ses adjoints.
Maintenant il faut avoir un bon de tournage fait à la
rédaction signé par deux services : rédaction et
service d'exploitation. Ce bon est acheminé au service qui gère
les cameras. Celui-ci à son tour va affecter les cameramen.
Sur terrain, les journalistes y vont pour suivre tout ce qui a
été proposé à la rédaction. Mais, il se fait
que sur terrain, qu'il y ait des informations imprévisibles, le
journaliste et son cameraman tournent cet événement puis on le
propose au responsable de la rédaction.
III.3. De la bonne
exécution de différents genres journalistiques
On entend par Genres journalistiques, les types d'articles.
Ici, le journaliste adopte cinq (5) attitudes :
ü Il relate : les articles
d'information c'est-à-dire les articles écrits à partir
des données de base communiquées aux journalistes et
complétées par un travail personnel. Dans cette catégorie,
nous avons : la brève, le filet, la Synthèse, l'Echo, la
Revue de presse et l'Infographie.
ü Il raconte : ce sont les
Récits. Le journaliste décrit un événement, une
situation un personnage. Dans cette catégorie, nous avons : le
Reportage, le Portrait, le Compte rendu, l'article historique.
ü Il approfondie : il s'agit des
études. Le journaliste abandonne la posture de reporter et se plonge
dans la recherche des faits propres à éclairer un sujet. Dans
cette catégorie, nous retrouvons : l'Analyse, l'Enquête, le
Dossier, etc.
ü Il donne la parole : il s'agit
des opinions extérieures. Le journaliste s'efface partiellement et ce
sont les personnes étrangères qui prennent la parole. Dans cette
catégorie, nous retrouvons : l'Interview, la Table ronde, le Micro
trottoir, la Tribune libre et les courriers des lecteurs.
ü Il commente : il s'agit du
Commentaire. Le journaliste est appelé parfois à donner son avis.
Sont considérés comme commentaire : Editorial, Billet,
Critique, Chronique et Dessin de presse.
A la RT MALAIKA, à l'exception de l'enquête, les
autres genres sont traités et il y a aussi les journalistes
spécialistes : culture, sport, environnement,
société. Ceci pour permettre un bon décryptage d'un sujet
concernant tel ou tel autre sujet.
III.4. Du respect de la ligne
éditoriale de la RT MALAÏKA
Une ligne éditoriale définit l'identité
de tout support rendant un contenu publique. Elle peut ainsi s'appliquer
à toutes sortes de publications (un journal ou un magazine papier, un
essai, un site internet, un blog, une émission de radio ou de
télévision...) ou même parfois à diverses
entités éditoriales (une maison d'édition, une chaine de
télévision, une société de presse, une
radio...).
Quelle soit explicitement formulée, la ligne
éditoriale est l'élément fondateur de toute publication.
Elle apporte une cohésion globale à un ensemble de contenus. Sa
formulation permet de construire l'identité d'une publication,
établir clairement son territoire (ses domaines) et
éventuellement sa couleur idéologique. Plus le sujet sera clair,
plus le lecteur pourra le distinguer, le différencier par rapport
à d'autres travaux. La ligne éditoriale permet de
fidéliser avec ses lecteurs, auditeurs,
téléspectateurs.
Elle est un fil rouge. C'est-à-dire les limites que les
journalistes ne doivent pas dépasser. C'est la philosophie
générale qui dicte le choix des thèmes abordés.
Si au sein d'une rédaction, une ligne éditoriale
permet d'arbitrer le choix et la hiérarchisation des sujets, elle influe
également sur la rédaction. En effet, elle donne une base, une
ligne directrice pour tous ceux qui génèrent du contenu (textes,
images et vidéos). Selon le support de la publication et l'orientation,
l'on veut lui conférer, la ligne éditoriale peut aussi
déterminer le ton, le choix des angles et du traitement des sujets. Face
à un événement, elle peut par exemple amener un
rédacteur ou un journaliste à privilégier les interviews
de personnalités éminentes ou, au contraire,
préférer mettre en valeur les réactions de lecteurs. La
ligne éditoriale établit alors un positionnement entre
l'information, l'analyse de faits, les commentaires et la prise de position.
L'élaboration d'une ligne éditoriale est
également un atout important pour le référencement car
elle engage le rédacteur vers une écriture plus ciblée.
A Malaïka, l'on exclut tout ce qui est politique
nationale. Ceci pour des raisons stratégiques. Mais les informations
politiques traitées sont celles internationales.
La politique chez Malaïka souffre du blackout
jusqu'à nouvel ordre est cela selon la ligne éditoriale. Cette
ligne éditoriale veut que les informations traitées sur
Malaïka soient entre-autres le sport, la culture, l'économie, la
santé, l'environnement....
Bref, il faut les informations de proximité.
C'est-à-dire ce qui concerne le bassin d'arrosage de la chaine et les
journalistes doivent respecter.
III.5. Du respect du code de
l'éthique et de la déontologie journalistique
Lorsque le public fréquente les médias, il ne
s'agit pas seulement d'une fréquentation passive ! En même
temps, il s'inquiète des dysfonctionnements, d'écarts, de
dérapages, de fautes qui lui paraissent incompatibles avec la conception
qu'il a du rôle de l'information dans la société. Etant
donné l'importance de l'information dans la vie sociale, le public exige
et attend des médias une information fiable. Une information fiable
dépend du comportement professionnel irréprochable du journaliste
qui doit gagner la confiance de ceux qui le lisent ou l'écoutent.
D'où l'importance de l'éthique professionnelle et du cadre
déontologique pour assurer la crédibilité du journaliste
et garantir au public une information de qualité.
L'éthique fait appel à des valeurs, à la
conscience de chacun (journaliste). Elle échappe à toute sanction
comme l'impose la déontologie. Ici, les convictions morales,
philosophiques ou religieuses agissent en guise de sanctions. L'éthique
est la mise en jeu personnel d'un ensemble de valeurs librement adoptées
par un individu, en fonction d'une fin qu'il se donne et qu'il estime bonne.
Par éthique de l'information, il faut donc entendre l'ensemble des
préceptes que le journaliste estime bon d'appliquer dans le champ
spécifique du journalisme. Comme éthique normative,
l'éthique de l'information couvre un champ d'application qui inclut les
droits et les devoirs, les codes de déontologie et leur surveillance par
divers organes (HAM, UNPC, OMEC, JED, etc.), la régulation des pratiques
de l'information : coutumes, moeurs, valeurs et activités des
journalistes ; rôles des médias ; et leurs relations
à leur public.
Selon Jacky MPUNGU pense que la déontologie constitue
l'ensemble des règles, droits et devoirs qui régissent une
profession, la conduite de ceux qui l'exercent leurs rapports avec le
public38(*).
La déontologie est un ensemble de règles
précises, internes à la profession des journalistes et que ces
derniers s'imposent eux-mêmes comme devoirs pour réguler leurs
pratiques et, de cette manière, dissuader les pouvoirs publics
d'intervenir dans la régulation du journalisme. C'est dans le cadre de
la déontologie répondent à trois objectifs
généraux :
- Assurer à l'ensemble de la population l'information
exacte, honnête et complète qu'elle est en droit d'attendre,
offrir une protection contre les abus et dérives, d'où le respect
de la vérité en raison du droit que le public a de connaitre, par
le traitement rigoureux de l'information, le respect des sources
confidentielles, le renoncement à des méthodes déloyales,
la rectification des informations inexactes ;
- Protéger ceux qui font le métier d'informer
contre toutes formes de pressions ou de contraintes qui les empêcheraient
de délivrer à la population l'information ainsi définie ou
les inciterait à agir contre leur conscience ;
- Assurer le mieux possible la circulation de l'information
dans la société, conformément à la mission
fondamentale de la presse. Ce troisième principe concerne autant le
libre accès des journalistes aux sources de l'information (au non du
droit du public à l'information) que le libre accès du public
à l'information par les médias (doit d'informer, droit de
réponse, chien de garde, chien de chasse).
La Presse via les journalistes doit faire appel à des
valeurs, à la conscience de chacun. Aussi, les journalistes doivent
avoir un certain nombre de règles précises, internes à la
profession journalistique et que ces derniers s'imposent eux-mêmes comme
devoir pour réguler leurs pratiques39(*).
L'Ethique et la Déontologie doivent conjuguer des
efforts pour empêcher la virulence de certains reproches adressés
à la Presse dans la production de l'information.
A ce sujet, François VEY dit : le droit à
l'information, à la libre expression et à la critique est une des
libertés fondamentales de tout être humain. De ce droit du public
à connaitre les faits et les opinions procède l'ensemble des
devoirs et des droits des journalistes. La responsabilité des
journalistes vis-à-vis du public prime sur toute autre
responsabilité, en particulier à l'égard de leurs
employeurs et des pouvoirs publics40(*).
La mission d'information comporte nécessairement des
limites que les journalistes eux-mêmes s'imposent spontanément.
Tel est l'objet de la déclaration des devoirs formulée ici. Mais
ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans
l'exercice de la profession des journalistes que si les conditions
concrètes de l'indépendance et de la dignité
professionnelle sont résolues.
III.6. Conclusion
Dans ce chapitre, il a été question de donner
les fonctions que la RT MALAIKA doit respecter. C'est entre-autres : la
distribution des tâches aux journalistes de Malaïka ; la bonne
réalisation des éditions d'information par les journalistes de
Malaïka ; la bonne exécution de différents genres
journalistiques à Malaïka ; le respect de la ligne
éditoriale de la RT Malaïka ; le respect du code de
l'éthique et de la déontologie journalistique.
CONCLUSION GENERALE
« Qui commence bien, fini bien,
dit-on. »
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
les «fonctions de la conférence de rédaction dans un
organe de presse audiovisuel. Cas de Malaïka »
Cependant, comme dans tout travail scientifique, il est
important de savoir ce dont il est question dans le travail. Ainsi dans ce
présent travail, nous nous sommes proposés comme
problématique celle de savoir :
· A quoi ressemble une journée de travail dans une
conférence de rédaction chez MALAIKA ?
· Du fait brut à l'information traitée et
consommable à travers les ondes de la RT MALAIKA, quelle est la
partition ou mieux les fonctions que jouent au quotidien les
journalistes ?
Etant donné qu'un travail dit scientifique doit
emprunter un cheminement méthodologique pour atteindre son but de
manière non seulement efficace mais aussi efficiente.
Ainsi, en raison de son meilleur éclaircissement, la
méthode DIALECTIQUE et HEURMENEUTIQUE nous ont apparu les plus
présentes et les plus convaincantes pour la construction de ce
présent travail ainsi que la technique d'observation documentaire et les
questionnaires par interview libre.
Etant soulevé plus précédemment, notre
préoccupation majeure qui consiste à savoir ce dont est question
dans ce travail, nous avons orienté notre réflexion en donnant
certaines réponses à cette préoccupation.
Ø Une journée de travail dans la
rédaction de presse à MALAIKA est toujours une communauté
d'hommes, une société en miniature et comme telle qui se
réunit pour la survie et la diffusion des informations.
Ø Alors, à la RT MALAIKA, chaque acteur à
toujours un rôle à jouer. L'activité de la rédaction
à MALAIKA s'exerce à travers un enchainement des processus
d'interactions. C'est l'orchestration d'un système complexe
composé d'acteurs exerçant des rôles et des
activités différenciés tout en étant fonctionnement
reliés au tour d'une même obligation des résultats.
Sur ce, notre travail a porté sur trois
chapitres :
· Le premier a porté sur la définition des
concepts. Dans ce chapitre, il a été question de passer en revue
l'explication de différents concepts qui constituent notre sujet ou
étude. C'est entre autre conférence, rédaction, organe de
presse, presse, presse et audiovisuel pour les concepts
opératoires ; média, information, communication, journaliste
et journalisme pour les concepts connexes ; quelques modèles ou
théories de communication et une brève présentation du
cadre d'étude (RT MALAIKA).
· Le deuxième chapitre s'est appesanti sur la
conférence de rédaction en audiovisuel et son déroulement.
Dans cet autre chapitre, il a été question de placer un mot sur
ce qui est de la conférence de rédaction en Radio et de la
conférence de rédaction en Télévision. Enfin, nous
avons donnés les éléments sur les équipes
techniques en RTV.
· Enfin, le troisième chapitre a parlé du
sujet lui-même qui : « les fonctions de la
conférence de rédaction dans un organe de presse audiovisuel. Cas
de Malaïka ». Ce dernier chapitre a expliqué tour
à tour comment les tâches sont distribuées aux journalistes
de Malaïka ; la bonne réalisation des éditions
d'information par les journalistes de Malaïka ; la bonne
exécution de différents genres journalistiques à
Malaïka ; le respect de la ligne éditoriale de la RT
Malaïka ; le respect du code de l'éthique et de la
déontologie journalistique.
Etant une oeuvre humaine, tout travail scientifique est
partout et toujours soumis à une observation scientifique. Les critiques
et suggestions sont importantes pour l'amélioration du travail.
A cela, nous serons comblés de joie, si ce travail
suscite d'autres critiques où on nous dira ce que nous n'aurons pas
dû dire et que nous avons dit ou ce que nous aurions dû dire et que
nous n'avons pas dit.
BIBLIOGRAPHIE
I. Loi
La loi 96/002 du 22 juin 1996 fixant les modalités de
l'exercice de la liberté de la presse
Dictionnaires
1. Dictionnaire de Poche Larousse, Kinshasa,
sà.e., 2010.
2. Dictionnaire Petit Robert, 2004.
3. Petit Larousse, Dictionnaire français,
Paris, s.e., s.d..
II. Ouvrages
1. BALLE F., et EYMERY, K., Les nouveaux médias,
Paris PUF, 1994.
2. Bill Kovach&Tom Rosenstiel, Elements of journalism,
s.l., Three River Press, 2011.
3. BRUNO A., les méthodes des sciences sociales,D
Paris, éd. Mont Chrestien, 1979.
4. CHIMBU MUSEBA, B., Guide du journaliste,
Lubumbashi, s.e., 2012-2013.
5. DIKANGA KAZADI J.-M.&EKAMBO J.-C., Les sciences de
l'information et de la communication en RDC : les traces ignorées
d'un champ de recherche, Paris, l'Harmattan, 2014.
6. F. VEY, Les métiers du journaliste, Paris,
Flammarion, 1997.
7. Linard, A., Droit, déontologie et éthique des
médias, s.l., s.é., s.d.
8. MPUNGU MULENDA SAIDI J., Initiation au cinéma,
PUL, Lubumbashi, 2012.
9. MPUNGU MULENDA SAIDI, Information et Communication,
Lubumbashi, PUL, 2011.
10. MUCCHIELLI, A., « Les modèles de
communication », in la communication. Etat des savoirs, paris,
éd. Sciences humaines, 1998.
11. MULUMBATI NGASHA, A., Introduction à la science
politique, Lubumbashi, éd. Africa, 1977.
12. MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie
générale, Lubumbashi, éd. Africa, 1980.
13. Pinto R.& M. Grawitz, Méthodes des sciences
sociales, Paris, éd. Dalloz, 1971, p195.
14. R. Paul, Les méthodes scientifiques, Paris,
éd. Dalloz, 1991.
15. Warren. K. Agée et alli. Médias,
9ème éd. Bruxelles, De Boeck Université.
III. COURS, MEMOIRE
1. DIKANAGA KAZADI J.-M., Cours de Méthodologie de
l'Information II, G2 SIC, UNILU, 2012-2013, inédit.
2. DIKANGA KAZAD, J-M., Cours de méthodologie de
l'information I, G1 SIC, UNILU, 2011-2012, inédit.
3. DIKANGA KAZADI, J.-M., Cours de Méthodologie de
l'information II, G2 SIC, UNILU, 2012-2013, inédit.
4. Kamba C., Information et Communication, Cours
de G2 S.I.C, UNILU, 2012-2013.
5. KASONGO MWEMA, Th., Cours de sociologie de la
communication, L2 SIC, UNILU, 2012-2013, inédit.
6. Mpala Mbabula L., Cours d'Initiation à la Recherche
Scientifique, G2 SIC, UNILU, 2012-2013.
7. Quenum, A.L., La conférence de rédaction
comme outil d'autorégulation et espace de communication
organisationnelle, cas de la Radio Bénin, mémoire du
D.E.S.S., Université Cheik Anta Diop, Dakar, 1990-2000.
IV. WEBOGRAPHIE
www.wikipedia.org.conferencedepresse.com/conference-de-presse.
Page consulté le 10 février 2014.
V. AUTRES DOCUMENTS
1. Entretien avec Emma-Placide PAKABILOND, Secrétaire
de rédaction à la RT MALAÏKA
2.
Isabelle Giannattasio
Mazeaud, De l'audiovisuel aux multimédias [
archive],
Département de la Phonothèque et de l'Audiovisuel, BNF.
3. Observatoire européen de
l'audiovisuel, L'avenir des aides d'Etat pour l'audiovisuel,
Strasbourg, Les Éditions du Conseil de l'Europe,ý 2012,
45 p. (
ISBN
9789287173782).
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
AVANT PROPOS
III
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. Choix et Intérêt du
sujet
1
a. Choix du sujet
1
b. Intérêt du sujet
2
b.1 Intérêt personnel
2
b.2 Intérêt
sociétal
2
b.3 Intérêt scientifique
2
0.2. Etat de la question
2
0.3. Problématique de recherche
4
0.4. Hypothèses du travail
5
0.5. Méthodes et techniques de
recherche
5
0.5.1. Méthodes de recherche
5
0.5.1.1. Méthode dialectique
6
0.5.1.2. La méthode
herméneutique
6
0.5.2. Technique de recherche
6
a. Observation documentaire
7
b. Les questionnaires par interview
libre
7
0.6. Délimitation du sujet
7
0.6.1. Dans le temps
7
0.6.2. Dans l'espace
8
0.8. Subdivision du travail
8
0.7. Difficultés
rencontrées
8
Chapitre premier :
9
DEFINITION DES CONCEPTS
9
I.0. Introduction
9
Section 1. Définition des concepts
opératoires
9
I.1.1. Conférence
9
I.1.1.1. Types de conférence
9
a. Conférence de
rédaction
9
b. Conférence de presse
10
c. Vidéo-Conférence
10
I.1.1.2. Rôle d'une
conférence
11
I.1.2. Rédaction
11
I.1.3. Organe de presse
11
I.1.3.1. Types d'organe de presse
11
I.1.3.2. Rôle d'un organe de
presse
11
I.1.4. Presse
11
I.1.5. Audiovisuel
12
Section 2. Définition des concepts
connexes
13
I.2.1. Média
13
I.2.2. Information
14
I.2.3. Communication
14
I.2.3. Journaliste et journalisme
14
a. Journaliste
14
b. Journalisme
15
Section 3. Quelques théories ou
modèles de communication
15
I.3.1. Le modèle
sociométrique
15
I.3.2. Le modèle transactionnel
15
I.3.3. Le modèle interactionniste et
systémique
16
I.3.4. Le modèle de l'orchestre
16
Section 4. Brève présentation de
la RT MALAIKA
16
I.5. Conclusion
16
Chapitre deuxième :
17
LA CONFERENCE DE REDACTION EN AUDIOVISUEL ET SON
DEROULEMENT
17
II.0. Introduction
17
II.1. La conférence de rédaction
en Radio
17
II.1.1. Les acteurs intervenants en
conférence de rédaction en Radio et leurs
spécificités
17
a. Le rédacteur en chef (Red'en
chef)
18
b. Le secrétaire de
rédaction
19
c. Chefs des rubriques
20
d. Les journalistes
spécialistes
20
e. Les Reporters
20
f. Le Réalisateur
21
II.1.2. Les étapes d'une
conférence de rédaction en Radio
21
II.1.2.1. Nature de la Radio
21
II.1.2.2. L'importance de
l'édition
22
II.1.2.3. Les étapes
proprement-dites
22
a) L'inventaire des
informations sur table
22
b) Les correspondants de
presse
23
c) Les Reporters
(Reportage)
23
d) L'élaboration du
conducteur
24
II.2. La conférence de rédaction
en Télévision
25
II.2.1. Organisation de la conférence de
rédaction en Télévision
25
En guise de rappel, nous disons que le travail du
journaliste et télévisuel en particulier met en scène
plusieurs techniques. Trois dispositifs pour ouvrir des fenêtres sur le
monde à partir du studio : le duplex, le direct, le plateau de
situation,...
26
II.2.2. Les étapes de travail
27
II.3.1. Le niveau de l'élaboration du
JT/JP
28
II.3.1. Niveau de la diffusion du
JT/JP
29
II.4. Conclusion
30
Chapitre troisième :
31
LES FONCTIONS D'UNE CONFERENCE DE REDACTION DANS UN
ORGANE DE PRESSE AUDIOVISUEL (cas de MALAIKA)
31
III.0. Introduction
31
II.1. Des attributions des tâches aux
journalistes de Malaïka
31
III.2. De la bonne réalisation des
éditions d'information par les journalistes de Malaïka
33
III.3. De la bonne exécution de
différents genres journalistiques
34
III.4. Du respect de la ligne éditoriale
de la RT MALAÏKA
34
III.5. Du respect du code de l'éthique
et de la déontologie journalistique
34
III.6. Conclusion
34
CONCLUSION GENERALE
34
BIBLIOGRAPHIE
34
TABLE DES MATIERES
34
.
* 1 DIKANGA KAZADI
J.-M.&EKAMBO J.-C., Les sciences de l'information et de la communication
en RDC : les traces ignorées d'un champ de recherche, Paris,
l'Harmattan, 2014, p.45.
* 2 Mpala Mbabula L., Cours
d'Initiation à la Recherche Scientifique, G2 SIC, UNILU,
2012-2013.
* 3 Quenum, A.L., La
conférence de rédaction comme outil d'autorégulation et
espace de communication organisationnelle, cas de la Radio
Bénin, mémoire du D.E.S.S., Université Cheik Anta
Diop, Dakar, 1990-2000.
* 4 R. Pinto & M. Grawitz,
Méthodes des sciences sociales, Paris, éd.
Dalloz, 1971, p195.
* 5 Petit Larousse,
Dictionnaire français, Paris, s.e., s.d., p. 358.
* 6 Dictionnaire Petit Robert,
2004.
* 7 R. Paul, Les
méthodes scientifiques, Paris, éd. Dalloz, 1991, p.13.
* 8 A. MULUMBATI NGASHA,
Manuel de sociologie générale, Lubumbashi, éd.
Africa, 1980, p.30.
* 9 A. BRUNO, les
méthodes des sciences sociales, Paris, éd. Mont Chrestien,
1979.p.207.
* 10 Dictionnaire de Poche
Larousse, Kinshasa, s.e., 2010, p.85.
* 11 DIKANAGA KAZADI J.-M.,
Cours de Méthodologie de l'Information II, G2 SIC,
UNILU, 2012-2013, inédit.
* 12 CHIMBU MUSEBA, B.,
Guide du journaliste, Lubumbashi, s.e., 2012-2013, p.1.
* 13 Dictionnaire de Poche
Larousse, op.cit., p.85.
* 14
www.wikipedia.org.conferencedepresse.com/conference-de-presse.
Page consulté le 10 février 2014.
* 15
Isabelle Giannattasio
Mazeaud, De l'audiovisuel aux multimédias [
archive],
Département de la Phonothèque et de l'Audiovisuel, BNF.
* 16 Observatoire
européen de l'audiovisuel, L'avenir des aides d'Etat pour
l'audiovisuel, Strasbourg, Les Éditions du Conseil de
l'Europe,ý 2012, 45 p. (
ISBN
9789287173782).
* 17 KASONGO MWEMA, Th.,
Cours de sociologie de la communication, L2 SIC, UNILU,
2012-2013, inédit.
* 18 MULUMBATI NGASHA, A.,
Introduction à la science politique, Lubumbashi,
éd. Africa, 1977, p.157.
* 19 BALLE F., et EYMERY, K.,
Les nouveaux médias, Paris PUF, 1994, p.103.
* 20 Cf. DIKANGA KAZAD, J-M.,
Cours de méthodologie de l'information I, G1 SIC, UNILU,
2011-2012, inédit.
* 21 Ibidem.
* 22 Ibidem.
* 23 Warren. K. Agée et
alli. Médias, 9ème éd.
Bruxelles, De Boeck Université, p.32.
* 24 La loi 96/002 du 22
juin 1996 fixant les modalités de l'exercice de la liberté de la
presse
* 25 Cf. MUCCHIELLI, A.,
« Les modèles de communication », in
la communication. Etat des savoirs, paris, éd.
Sciences humaines, 1998, pp.65-78.
* 26 Quenum, A.L.,
op.cit. p.10.
* 27
www.wikipedia.org.conferencedepresse.com/conference-de-presse.
Page consulté le 10 février 2014.
* 28 Cf. DIKANGA KAZADI, J.-M.,
Cours de Méthodologie de l'information II, G2 SIC, UNILU,
2012-2013, inédit.
* 29 Ibidem.
* 30
www.wikipedia.org.conferencedepresse.com/conference-de-presse.
Page consulté le 10 février 2014.
* 31
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* 32 MPUNGU MULENDA SAIDI J.,
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* 33 Bill Kovach&Tom
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* 34 Linard, A., Droit,
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s.d., p.19.
* 35 BALLE, F., Op.cit.,
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* 36 Warren. K. Agée et
alli. Médias, 9ème éd.
Bruxelles, De Boeck Université, p.57.
* 37 Entretien avec
Emma-Placide PAKABILOND, Secrétaire de rédaction à la RT
MALAÏKA
* 38 MPUNGU MULENDA SAIDI,
Information et Communication, Lubumbashi, PUL, 2011, p.52
* 39 Kamba C.,
Information et Communication, Cours de G2 S.I.C, UNILU,
2012-2013.
* 40 F. VEY, Les
métiers du journaliste, Paris, Flammarion, 1997, p.110.
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