b) Les économies réalisées
grâce aux imprimantes 3D
Le recours à la fabrication additive permet de disposer
de la bonne pièce de rechange (en plastique ou en métal) au bon
moment.L'utilisation des imprimantes 3D permet ainsi de gagner en
réactivité et en rapidité puisqu'il suffit simplement de
télécharger le design de la pièce de rechange fourni par
le constructeur via une librairie virtuelle et de lancer son impression.
Elle est donc particulièrement appropriée pour
un grand nombre de références de pièces de rechanges
critiques pour le fonctionnement des appareils et qui ont des consommations
erratiques.
L'intérêt est de répondre à la
demande des clients dans un délai très court et pour un
coût moindre puisque cette organisation ne nécessite nicoûts
d'immobilisation, ni coûts de transport.
Le simple changement d'une pièce défaillante
permet ainsi de prolonger la vie d'un produit. Avec un nouveau concept :
« réparer plutôt que jeter ». L'impression 3D
met ainsi fin à l'obsolescence programmée d'un grand nombre de
pièces. Nous avons en effet tous constaté que certains produits
ou articles ont des délais de fonctionnement programmés par le
fait même de leur mode de fabrication. La consommation des produits et le
marketing du jetable règnent en maître sur les articles que nous
achetons. L'argument qui consiste à dire « ce produit n'existe
plus dans notre catalogue » ou « le produit est trop
vieux, nous n'avons plus les pièces de rechange en stock »,
est en voie de disparition. Les industriels et les fabricants doivent tenir
compte de cette mutation afin de pouvoir adapter les structures de
réalisation de leurs produits. Cela permet également au
particulier de réaliser une belle économie puisqu'il ne lui est
pas nécessaire d`acheter un nouveau produit.
Avec le recours à l'impression additive, il est
maintenant possible de produire des pièces de rechange pour des machines
en fin de vie sans avoir à les acheminer depuis le fabricant.
Dans cette recherche d'optimisation des coûts,
économie rime parfois avec écologie.L'impression 3D
possèdeainsi un potentiel important en termes de développement
durable.
Si on prend l'exemple d'un fabricant de machine à
laver. Il doit en principe fournir des pièces de remplacement (souvent
à des prix exorbitants) à tous les magasins qui vendent ses
produits même si la plupart de ces pièces ne seront probablement
jamais utilisées. Mais le commerçant est tenu d'avoir ces
pièces en stock lesquelles selon toute vraisemblance ont
été fabriquées en Chine par exempleoù à
l'origine a été envoyé la matière première.
De Chine, les pièces ont ensuite été dirigées vers
l'entrepôt central qui les a réparties aux quatre coins de la
planète. Bref, une simple pièce de rechange en plastique peut
avoir fait deux fois le tour de la planète avant de se retrouver entre
les mains des clients. D'un point de vue écologique, c'est inacceptable.
D'autant plus que se développe aujourd'hui une prise de conscience
collective des consommateurs qui intègrent largement l'impact
écologique dans leur acte d'achat.
Pour conclure sur le marché des pièces
détachées, il faut préciser que c'est un
marchétrès rentable qui a un bel avenir devant lui.
Un exemple : Oscaro.com, le leader européen de
vente de pièces automobiles pour les particuliers sur internet.Cette
société vient de remporter le dernier trophée de roi de la
Supply Chain 2014 décerné par Supply Chain Magazine. Oscaro.com
songe à avoir recours à l'impression 3D pour gérer ses 500
000 références. De quoi accompagner sa croissance ininterrompue
de 30% par an et garantir la livraison de ses trois millions et demi de
clients.
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