![]() |
Influence des technologies de l'information et de la communication sur l'éducation formelle des élèves des établissements secondaires publics de n'djaména; cas du lycée Félix Eboué I( Télécharger le fichier original )par Mathias Allafi Bamaré Ecole Normale Supérieure de N'Djaména - CAPEL 2 2014 |
CHAPITRE IIICADRE METHODOLOGIQUE 3.1 Cadre de l'étude et délimitation du champ d'investigation Pour mieux cerner notre objet d'étude, nous aurions dû avoir vau moins deux champs d'investigation, mais confronté aux facteurs temporels et financiers, nous sommes contraint de nous limiter à un seul établissement secondaire qu'est le Lycée Félix Eboué I. Le choix du Lycée Félix Eboué n'est guère un fait du hasard, car c'est l'un des plus grands Etablissement du Tchad avec une population scolaire cosmopolite composée de toutes les couches sociales, donc qui nous parait assez représentatif. 3.2 Présentation du Lycée Félix Eboué I Le Lycée Félix Eboué qui constitue notre univers d'étude est l'un des plus grands et anciens établissements d'enseignement secondaire du Tchad. Il a été créé d'abord comme Collège d'Enseignement Général (CEG) en 1959 avant d'être érigé en Lycée l'année suivante (1960). C'est plus tard en Juin 2002 qu'il est scindé en deux Lycées distincts. Ainsi, le Lycée Félix Eboué I qui nous sert de terrain d'enquête est dirigé présentement par un Proviseur en la personne de Monsieur SERVICE MOUDOU HARANG. La population scolaire de cet établissement s'élève à 3018. 3. 2.1 Situation géographique Implanté au Quartier Ardep-Djoumal à N'Djaména, le Lycée Félix Eboué I est limité au Nord par l'Université de N'Djamena, au Sud par l'Avenue Mobutu qui le sépare du Lycée Technique Commercial et l'Office de Radio et Télévision du Tchad (ONRTV), à l'Est par les bureaux de la douane et à l'Ouest par l'Ecole Normale d'Administration (ENAM). Le Lycée Félix Eboué I dispose des infrastructures d'accueil composées de quelques bâtiments en étage qui abritent vingt-neuf (29) salles de classe subdivisées comme suit : 7 TA, 1 TC, 5 TD, 4 1ere L, 4 1ere S et 8 classes de Seconde.
3.2.3 Personnel administratif Le Lycée Félix Eboué I a un personnel administratif composé de dix-huit (18) membres piloté par un Proviseur assisté de huit (08) Censeurs parmi lesquels on compte deux (02) dames. Le travail de discipline est assuré par huit (08) Surveillants. La gestion financière et matérielle est confiée à une intendante. Précisons que le staff administratif est appuyé dans sa tâche par un personnel d'appui composé de quatre (04) secrétaires, trois (03) bibliothécaires, deux (02) femmes de salle, quatre (04) sentinelles et trois (03) plantons. Tableau 1 : Personnel administratif
Source : administration LFE 1 3.2.4 Personnel enseignant Le personnel enseignant de l'Etablissement est composé des permanents qui sont les fonctionnaires de l'Etat et des vacataires recrutés et pris en charge financièrement sur les propres ressources du Lycée. On dénombre soixante-quatorze (74) enseignants dont quarante-sept (47) permanents et neuf (09) vacataires, chargés de l'encadrement pédagogique de quelques trois milles dix-huit (3018)20(*) élèves. Tableau 2 : Personnel enseignant
Source : administration du LFE 1
Tout travail de recherche qui se veut scientifique astreint son auteur à adopter nécessairement une méthodologie ou une démarche devant lui permettre d'élaborer et de présenter des résultats fiables. R. QUIVY et V. CAMPENHOUDT (1995 : 13) ont souligné cet aspect important de toute étude : « Il importe avant tout que le chercheur soit capable de concevoir et de mettre en oeuvre un dispositif d'élucidation du réel, c'est-à-dire dans son sens plus large, une méthode de travail 21(*) ». Il nous importe donc d'exposer notre méthodologie qui se structure de la manière suivante : nature de l'étude, échantillonnage, instruments de collecte des données, conduite de l'étude et difficultés. 3.3.1 Nature de l'étudePour mener à bien notre travail de recherche, nous avons opté pour une étude descriptive tant quantitative que qualitative devant nous permettre de mieux cerner notre objet d'étude. Elle est donc descriptive dans la mesure où notre préoccupation est de décrire les répercussions des TIC sur l'éducation des adolescents scolarisés tchadiens et les risques qu'elles comportent. * 20 Le nombre exact de la population scolaire n'est pas apparemment maîtrisé par l'administration, puisque nous avons eu des chiffres d'effectifs fluctuants variant d'un responsable à un autre. * 21 QUIVY, R. et CAMPENHOUDT, V. (1995). Manuel de recherches en sciences sociales. Dunod, Paris. 287 p. |
|