B/ La Validation des Hypothèses
Hypothèse 1 : Le drive, un modèle de
e-commerce qui répond enfin à la GMS Alimentaire cf annexe
N°4 et N°9
Sous-hypothèse de réponse a : Le
concept du Drive est suffisamment mature pour la France
Sur la globalité de mon échantillon, 28% font
leurs courses en ligne. C'est la livraison à domicile (51%) qui
l'emporte devant le retrait en drive (41%) et le retrait en magasin (38%). Cela
signifie donc que le Drive est, en l'espace de quelques années, plus
attirant que le retrait en magasin. Cela n'est pas étonnant puisque
c'est de loin plus pratique.
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Effectif
40
80
70
60
50
30
20
10
0
1 2 3 4 5 NSP
Gain de temps
Modalités
Modalité Eff par Fréq par modalité
modalité (%)
1 11,000 9,244
2 3,000 2,521
3 9,000 7,563
4 19,000 15,966
5 67,000 56,303
NSP 10,000 8,403
La majorité des individus ont donné la note
maximale au Gain de temps que procure le commerce en ligne, 56% exactement.
Environ les trois quart de l'échantillon sont situés sur les
notes 4 et 5. Cela signifie bien que le commerce en ligne fait gagner du
temps.
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Effectif
45
40
50
35
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 NSP
Gain en pénibilité
Modalités
39
Eff par
Modalité
modalité
|
Fréqu par modalité (%)
|
1
|
15,000
|
12,605
|
2
|
8,000
|
6,723
|
3
|
18,000
|
15,126
|
4
|
24,000
|
20,168
|
5
|
44,000
|
36,975
|
NSP
|
10,000
|
8,403
|
Pour plus de la moitié de l'échantillon, le
commerce en ligne procure un Gain en pénibilité non
négligeable.

Effectif
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 NSP
Gain d'argent
Modalités
Modalité
|
Eff par modalité
|
Fréq par modalité (%)
|
1
|
35,000
|
29,412
|
2
|
35,000
|
29,412
|
3
|
23,000
|
19,328
|
4
|
8,000
|
6,723
|
5
|
7,000
|
5,882
|
NSP
|
11,000
|
9,244
|
40
Le gros point négatif du Drive, c'est son image «
argent » négative. En effet, selon la plupart des individus, le
Drive ne permet pas de gagner de l'argent par rapport à un magasin.
A la question "quel mode de retrait pratiquez-vous ou
pratiqueriez-vous?", les utilisateurs ont répondu en majorité la
livraison à domicile (51%) puis le Drive (41%) et enfin le Retrait en
magasin (38%). Plusieurs réponses ont été possibles
à cette question, ce qui a permis de s'exprimer sur ce que les gens
pratiquent aujourd'hui et à la fois pourraient pratiquer. Ainsi, le
Drive est la deuxième notion qui sort le plus, cela signifie qu'il
représente tout de même un marché encore peu connu, dont
les consommateurs restent méfiants.
Ceux-ci se concentrent aujourd'hui sur des concepts qui
existent depuis plus longtemps, comme le retrait en magasin et la livraison
à domicile, d'ailleurs, c'est sans doute le facteur "argent" qui freine
le Drive. En effet, nous observons dans la question portant sur la notation du
"Gain d'argent" que peut procurer le commerce en ligne que les résultats
sont m. en effet, d'après notre échantillon, le commerce en ligne
ne peut pas faire gagner de l'argent, mais par contre du temps et rend les
courses moins pénibles.
41
La livraison à domicile apparaît comme le concept
le plus approprié au commerce de vente en ligne. En second lieu se
positionne le retrait en magasin puis le retrait en Drive. Ces résultats
démontrent que la livraison à domicile reste le concept par
excellence au commerce de vente en ligne, cependant celui-ci ne peut pas offrir
un positionnement prix aussi bon que le retrait en Drive ou le retrait en
magasin. Une part significative a opté pour le Drive comme concept
d'excellence, cela représente tout de même 19% des
sondés.
Selon Anthony KHUNTZ, Système U s'oriente vers une
stratégie de double canal sur le concept, avec du drive
déporté (qualitatif) et du drive intégré magasin
(quantitatif). D'ici trois ans, Système U souhaite avoir passé la
moitié de son parc en Drive déporté.
En définitive, le concept de Drive
déporté ne parait pas satisfaire la plus grande partie de la
population, cependant une bonne part est prête à le pratiquer. De
plus, est tant de commencer à accroître ce concept car il est fort
d'une source de gain de Parts de Marché au niveau des enseignes.
Hypothèse 2 : Les Marques de Distributeur, des
marques à part entière qui influencent fortement le processus
d'achat des consommateurs cf annexe N°5, N°10 et
N°11
1) Sous-hypothèse de réponse :
Les MDD en France peuvent encore gagner "10 points" de PDM en
linéaires.
Selon les résultats de l'étude, 99% des
personnes interrogées consomment des MDD. De nos jours, les MDD
constituent un marché extrêmement développé, qui a
su s'adapter aux évolutions de la société et demandes des
consommateurs. Les MDD milieu de gamme sont les plus consommées (86 % de
l'échantillon). Suivent ensuite les MDD Premier Prix (42%) puis les MDD
hauts de gamme (30%). Il semble donc intéressant de se pencher sur le
potentiel énorme que proposent les MDD Hauts de gamme. En effet, le
marché des MDD Milieu de gamme semble arriver à maturité,
les Premier Prix plutôt moins satisfaire les consommateurs, celui-ci a
connu sa gloire.
Pour 84% des sondés, l'Offre générale des
MDD répond à leurs besoins en tant que consommateur. Cependant,
15% estiment que les MDD ne répondent pas totalement à leurs
besoins. De plus, la majorité des consommateurs interrogés (56%)
se positionne sur la volonté de voire apparaître en rayons
d'avantage de MDD, alors qu'une très grande majorité semble
satisfaite du choix proposé (84%). Ainsi, le développement du
nombre de produits MDD ne semble pas avoir de limites pour le moment.
42
Selon Jean Paul LISOIRE, « La MDD monte en puissance
depuis quelques années mais elle risque de stagner autour des 35%
à 45% de Parts de Marché. Mais il va falloir organiser l'offre
car les MDD cannibalisent l'assortiment et il faut garder les MN seul le
pourcentage des trois variables peut varier PP, MDD, MN. »
Le marché des MDD a donc encore un bel avenir devant
lui, c'est l'un des moyens d'optimisation de l'Offre pour les distributeurs des
plus intéressants à développer.
2) Sous-hypothèse de réponse :
Les MDD, reflet des valeurs de l'enseigne, doivent être
développées comme de véritables marques.
D'après Jean Paul LISOIR, les MDD permettent de
fidéliser le consommateur par un bon rapport qualité/prix
(rapport qualité/prix et 25% moins cher que les MN).
D'après les résultats du questionnaire, un peu
moins de la moitié (42%) des personnes interrogées sont
fidèles à une MDD particulière. Ce chiffre est
élevé, c'est quasiment la moitié de l'échantillon.
Ce chiffre démontre que les enseignes doivent développer et
accroître le positionnement de leur MDD comme une marque d'enseigne
à part entière. C'est donc un résultat très positif
pour les enseignes.
Le test du Khi2 entre la variable "Etes-vous fidèles
à une MDD particulière " et la variable "Parmi ces enseignes,
laquelle fréquentez-vous le plus ?" va permettre de voir s'il existe un
lien entre l'enseigne majoritairement fréquentée et la
fidélité portée à une MDD. Cela va donc permettre
de voir si l'enseigne joue un rôle déterminant sur la
fidélité liée à une MDD, et aussi de voir quelles
enseignes sont les plus performantes sur ce créneau.
Vue 3D du tableau de contingence
Lignes Colonnes
Khi2 (Valeur
observée)
Khi2 (Valeur critique)
|
19,023
23,685
|
|
|
|
DDL 14
p-value 0,164
alpha 0,05
Interprétation du test : Etant donné
que la p-value calculée est supérieure au niveau
de signification seuil alpha=0,05, on ne peut pas rejeter l'hypothèse
nulle H0. Le risque de rejeter l'hypothèse nulle H0
alors qu'elle est vraie est de 16,41%.
|
Oui
|
Non
|
Système U
|
9
|
4
|
Carrefour
|
6
|
13
|
Casino
|
1
|
0
|
Auchan
|
13
|
20
|
Intermarché
|
5
|
0
|
Leclerc
|
7
|
14
|
Casino/Géant
|
|
|
|
2
|
4
|
Casino
|
|
|
Carrefour Market
|
6
|
7
|
Monoprix
|
1
|
2
|
Hard Discount
|
0
|
1
|
Simply market
|
0
|
1
|
Shopi
|
0
|
1
|
Franprix
|
1
|
0
|
NSP
|
0
|
1
|
43
D'après les résultats
évoqués ci-dessus, il existe bien un lien entre
l'enseigne et la fidélité à une Marque de Distributeur.
Cependant le risque d'erreur entre la dépendance des ces deux variables
reste tout de même non négligeable puisqu'il est de 16%.
Cette analyse est
44
donc extrêmement intéressante puisqu'on observe
que la majorité des clients de Système U et Carrefour Market sont
fidèles à une MDD particulière puisque le poids des «
oui » est majoritaire par rapport à l'enseigne. En revanche, pour
les autres enseignes, le poids du « non » est majoritaire. Ce sont
donc les enseignes Système U et carrefour Market qui remportent le match
des clients les plus fidèles à la MDD de leur enseigne.
En définitive, les MDD doivent bien être
développées comme de véritables marques, fortes de valeurs
et des fondements de l'enseigne, puisqu'elles ont bien un lien avec la
fidélité des clients à la marque propre du
distributeur.
3) Sous-hypothèse de réponse :
Les consommateurs en demandent toujours plus, ils contribuent et continueront
à contribuer à leur essor.
A l'heure actuelle, les MDD représentent 30% en valeur
des ventes de produits de consommation de la distribution. En volume, plus de 1
produit sur 3 vendu en grandes surfaces soit 40 % en volume. La baisse du
budget alloué par les ménages aux produits de grande consommation
s'explique par la modification du comportement d'achat. En effet le
consommateur est de plus en plus soucieux de maîtriser son budget.
Celui-ci fait des choix arbitraires au dépend de l'alimentaire, entre
les nouveaux produits, les nouvelles technologies et les services. La MDD a
permis de répondre à ce nouveau besoin des consommateurs. De plus
la montée en puissance du Hard discount dans les années 2000 a
modifié la stratégie des distributeurs sur leur MDD. Ainsi ils
ont segmenté leurs MDD : MDD premier prix pour contrer le Hard discount,
MDD coeur de gamme. Cette stratégie payante continue d'être
demandée par les consommateurs.
Le choix proposé par les MDD est satisfaisant puisque
35% des sondés ont donné la note de 4 au large choix
proposé par les MDD. Seulement 3% estiment que le choix est très
satisfaisant, et 36% considèrent que le choix des MDD est plutôt
moyen. Les consommateurs estiment donc que le choix des MDD n'est pas encore
optimum. Concernant le prix, les sondés sont dans l'ensemble très
satisfaits, 72 % ont attribué une note comprise entre 4 et 5 quand au
Prix attractif. En terme de qualité, la moitié des sondés
est très satisfaite, 38 % de l'échantillon semble plutôt
satisfaite (note de 3 attribuée). Peu sont peu satisfaits de la
qualité (12%).
Le test du Khi2 entre l a variable "Large choix " et
la variable "Souhaiteriez-vous avoir d'avantage de choix de
MDD en Point de Vente ?" va permettre de voir s'il existe un lien entre la
satisfaction quand au choix proposé par les MDD et la volonté de
voire accroître le choix de MDD en PDV.
|
NSP
|
Non,
moins
|
Non, pas
plus
|
Oui, plus
|
1
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
0
|
1
|
8
|
18
|
3
|
0
|
0
|
17
|
26
|
4
|
1
|
1
|
23
|
18
|
5
|
0
|
0
|
1
|
2
|
NSP
|
0
|
0
|
0
|
1
|

Khi2 (Valeur observée) Khi2 (Valeur
critique) DDL p-value alpha
45
46
Interprétation du test :
H0 : Les lignes et les colonnes du tableau sont
indépendantes.
Ha : Il existe un lien entre les lignes et les colonnes du
tableau.
Etant donné que la p-value calculée est
inférieure au niveau de signification alpha=0,05, on doit
alternative Ha.
Le risque de rejeter l'hypothèse nulle H0 alors qu'elle
est vraie est inférieur à 2,54%.
La relation entre la satisfaction du large choix de MDD et la
volonté de voir apparaitre en rayon d'avantage de MDD est totalement
vraie. En effet, le risque d'erreur de rejeter ce lien n'est que de 2%. Ainsi,
plus les individus sont satisfaits du large choix des MDD et plus la
nécessité de voire d'avantage de MDD en rayon diminue. A
l'inverse, moins ils sont satisfaits du large choix de MDD et plus ils
souhaitent d'avantage de MDD en rayon. La variable de réponse «
non, pas plus » est croissante selon la satisfaction, ce qui semble
logique. La variable « oui, plus » parait cependant moins logique,
puisque plus les consommateurs sont satisfaits du choix entre les notes 3 et 4,
et plus ils souhaitent que l'offre de MDD s'élargisse. De plu, à
partir de la note de satisfaction de 4, la volonté d'accroitre
l'assortiment de MDD en Point de vente diminue. les consommateurs jouent donc
un rôle clé dans l'accroissement de la largeur d'assortiment des
MDD.
Pour 84% des sondés, l'Offre générale des
MDD répond à leurs besoins en tant que consommateur. Cependant,
15% estiment que les MDD ne répondent pas totalement à leurs
besoins. Je rappelle que la majorité des consommateurs interrogés
(56%) se positionne sur la volonté de voire apparaître en rayons
d'avantage de MDD, alors qu'une très grande majorité semble
satisfaite du choix proposé. Ainsi, le développement du choix de
MDD ne semble pas avoir de limites pour le moment.
Les consommateurs sont donc les moteurs du
développement des MDD, être à leur écoute et les
satisfaire constitue donc l'une des priorités à la course
à l'optimisation de l'Offre en magasin.
47
Hypothèse 3 : Le packaging, un moyen de
réponse à l'optimisation de l'offre en perpétuelle
mutation cf annexe N°7
1) Sous-hypothèse de réponse a
: Les consommateurs sont-ils prêts à consommer des
produits en vrac ?
Cette question porte un intérêt important pour
moi puisque je pense que le Vrac est un conditionnement qui a tout à
gagner dans les années à venir. Ainsi, il m'a semblé
intéressant de proposer une réponse à cette tendance
possible du Packaging. Ainsi, il en ressort les résultats suivants :
Peu de personnes consomment des produits vendus en vrac, il
sont seulement 20% dans mon échantillon. Les raisons du fait que le Vrac
soit peu développé concernent principalement le rapport avec
l'image que les clients se font des produits vendus en vrac. En effet, la
majorité des sondés attribue une note plutôt moyenne voire
faible à la qualité des produits vendus en vrac. 15% ont
attribué la note la plus basse sur l'échelle de Lickert, 26% y
ont attribué une note de 2, soit basse. Environ 30 % des individus
interrogés ont mis une note de 3, c'est-à-dire moyenne. Ils sont
seulement 20% à y avoir attribuer une note supérieure ou
égale à 4.
Nous pouvons alors supposer que ces 20% trouvant que le vrac
est plutôt qualitatif sont les mêmes 20% à consommer du
vrac. Le choix des produits vendus en vrac paraît plutôt moyen voir
mauvais. En effet, d'après les résultats observés, nous
voyons que seulement 16% des personnes est satisfaite du choix proposé
(notes de 3 et 4 sur 5), 40% peu voire très peu satisfaits (note de 1 et
2), et 34% semblent plutôt satisfaits voir moyennement (note de 3 sur 5).
En terme de praticité, le vrac ne répond pas aux attentes
actuelles des clients (plus de 40% ont attribué les notes les plus
basses, 1 et 2). Cependant, l'aspect écologique est parfaitement bien
identifié par les consommateurs, en effet, 70% de la population
étudiée considère que le vrac a un bon aspect
écologique.
Afin de voir s'il y a une corrélation entre certaines
réponses, nous allons procéder au test de contingence. Le test de
contingence entre la variable "Consommez-vous du vrac " et la variable
"Attribuez une note à la vision (qualité) que vous avez des
produits vendus en vrac " est modélisée de la façon
suivante :
48
Interprétation du test :
H0 : Les lignes et les colonnes du tableau
sont indépendantes.
Ha : Il existe un lien entre les lignes et les
colonnes du tableau.
Etant donné que la p-value
calculée est inférieure au niveau de signification
alpha=0,05, on doit rejeter l'hypothèse nulle
H0, et retenir l'hypothèse alternative Ha.
Le risque de rejeter l'hypothèse nulle H0 alors
qu'elle est vraie est inférieur à 2,23%.
Vue 3D du tableau de contingence
NSP Non
|
Oui
|
1
|
|
Lignes
|
|
|
Colonnes
|

30
25
20
15
10
NSP
5
5
4
3
0
2
D'après le test du tableau de contingence, il
existe bien un lien entre ces deux variables. Ainsi, la raison principale pour
laquelle les personnes interrogées ne consomment pas de
vrac repose principalement sur la vision qualitative plutôt mauvaise
voire moyenne qu'ils en ont.
Enfin, 38% des individus seraient pour que les
magasins développent d'avantage le vrac, cependant la plus grande
majorité n'est pas pour.
Les consommateurs ne paraissent donc pas encore
prêts à voire se développer en magasin les produits vendus
en vrac. Cependant, c'est principalement parce qu'ils n'en sont pas satisfaits,
le vrac doit donc être totalement repensé.
Hypothèse 4 : Le merchandising, prémisse
d'une optimisation de l'offre, est-il assez flexible aujourd'hui ? cf annexe
N°6 et N°12
1) Sous-hypothèse de réponse : Les
consommateurs sont-ils sensibles aux efforts
de mise en avant de l'offre ?
Afin de répondre à cette interrogation, j'ai
étudié, d'une part, ce que pensent les sondés du balisage
des rayons, d'autre part j'ai voulu démontrer que l'implantation des
produits en rayon fait gagner du temps aux sondés.
L'implantation des produits en rayon
«L'implantation des produits en rayon vous semble-elle vous
faire gagner du temps ? »

Effectif
40
70
60
50
30
20
10
0
Non Oui Pas remarqué
Modalités
Le balisage des rayons
La majorité des sondés n'a pas remarqué
de gain de temps vis-à-vis des efforts de mise en avant des produits.
Cela s'explique par le fait que tout le monde ne porte pas d'attention
particulière à ce domaine, peu connu de la population. Cependant,
d'avantage de personnes sont d'accord pour dire que le gain de temps s'observe
par rapport à ceux qui ont
49

50
Le balisage, dans la majorité des cas (60%) est peu
visible. Seulement un tiers des individus trouvent ce balisage très
pratique, et 18% bien visible. Ainsi, ce résultat démontre la
défaillance du système de balisage en point de vente.
En définitive, les consommateurs semblent sensibles aux
efforts de la grande distribution concernant la mise en avant des produits, et
peu satisfait du balisage des rayons.
2) Sous-hypothèse de réponse : Les
consommateurs sont-ils satisfaits du
merchandising ?
Mesure de la performance de l'étiquetage

Effectif
40
60
50
30
20
10
Attribuez une note à ces propositions
concernant l'étiquetage des produits [Prix affiché correspondant
au prix en caisse]
0
1 2 3 4 5 NSP
Modalités
Nous voyons d'après les résultats concernant la
performance de l'étiquetage au niveau du prix affiché que la
majorité des sondés est plutôt très satisfaite de
l'étiquetage produits en magasin. 70% y ont attribué les notes de
4 et 5. Seulement 13% n'en sont pas satisfaits.

Effectif
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Attribuez une note à ces
propositions concernant l'étiquetage des produits [Etiquette
positionnée en face du produit]
1 2 3 4 5 NSP
Modalités
Le positionnement des étiquettes en face des produits
semble moins performant que le critère cité au dessus. En effet,
70% semble plutôt satisfaite (notes de 3, 4 et 5), mais tout de
même 30% ne le sont pas.
51
L'étude des variables sur les performances de
l'étiquetage démontre qu'en règle générale,
les clients sont satisfaits du service rendu. Cependant, l'étiquette
n'est pas toujours positionnée en face du bon produit, c'est ce qu'il
ressort principalement de cette étude. Quand au prix, il correspond le
plus souvent au prix indiqué selon notre échantillon.
En définitive,, les consommateurs sont bien sensibles
aux efforts de mise en avant des produits puisqu'ils répondent la
plupart de temps aux questions, très peu de personnes ne se prononcent
pas. Les notes attribuées sur l'échelle de Lickert concernant
l'étiquetage sont bonnes dans la plupart des cas.

Effectif
40
80
70
60
50
30
20
10
Les magasins vous semblent-ils suffisamment
animés
?
0
Non Oui
Modalités
La plus grande partie des personnes interrogées est
satisfaite de l'animation des magasins, cependant une part importante trouve
que ceux-ci ne sont pas suffisament animés, ils emble donc
intéressant de se pencher sur le sujet.

Effectif
45
40
50
35
30
25
20
15
10
5
0
Correctes Excessives et dérangeantes Moyennement
importantes Peu importantes
Les ruptures en magasins vous semblent-elles être
?
Modalités
52
Dans la majorité des cas, les ruptures sont loin
d'être excessives, la plus grande partie des sondés en
démontre un aspect plutôt positif, seulement 16% les trouves
excessives et dérangeantes. 46% les trouvent correctes voir peu
importantes.
Hypothèse 5 : Le point de vente «
version marketing one to one », c'est la tendance
du
53
commerce agroalimentaire de demain
|
cf annexe N°7 et N°13
|
1) Sous-hypothèse de réponse : Le format
de magasin joue un rôle essentiel dans
la fréquentation et la
fidélisation.
Afin de démontrer l'hypothèse
défendue dans la partie théorique, nous allons voir,
d'après les réponses aux questions du questionnaire portant sur
le format de magasin, si celui-ci a bien un rôle
clé dans la fréquentation d'après l'échantillon
répondant. Pour se faire, il est nécessaire de croiser plusieurs
variables.
> Test du Khi2 entre la variable "Magasin
fréquenté (Hyper/Super/proximité)" et
|
Absolument pas
|
NS Non, pas
P trop
|
Oui,
totalement
|
Oui, à peu près
|
Partiellem ent
|
Hypermarché
|
2
|
1
|
1
|
4
|
31
|
17
|
Petit magasin de proximité
|
0
|
0
|
1
|
0
|
3
|
4
|
Supermarché
|
0
|
0
|
3
|
7
|
24
|
21
|

35
30
25
20
15
10
5
0
Lignes
Colonnes
Vue 3D du tableau de contingence
la variable "satisfaction de l'Offre dans un unique point
de vente" :
54
Le test du Khi2 entre la variable "Magasin
fréquenté (Hyper/Super/proximité)" et la variable
"satisfaction de l'Offre dans un unique point de vente" démontre donc
que la superficie du magasin n'a pas un impact clairement identifié sur
la satisfaction de l'Offre clients, malgré que le choix
soit plus large en Hypermarché, le choix des Supermarchés et
magasins de proximité semble satisfaire notre
échantillon.
> Test du Khi2 entre la variable "Magasin
fréquenté (Hyper/Super/proximité)" et
la variable "Faites-vous vos courses..." :
|
|
Par nécessité mais aussi
Principalement par Uniquement par
par plaisir plaisir
nécessité
|
Hypermarché
Petit magasin
|
de
|
28
|
0
|
28
|
proximité
|
|
4
|
0
|
4
|
Supermarché
|
|
15
|
1
|
39
|
Vue 3D du tableau de contingence
Lignes Colonnes

40
35
30
25
20
15
10
5
0
Hypermarché
Supermarché
Petit magasin de proximité
Le test du Khi2 entre la variable "Magasin
fréquenté (Hyper/Super/proximité)" et la variable
"Faites-vous vos courses..." démontre donc que la superficie du
magasin a un impact clairement identifié sur le plaisir ou non
procuré par le fait de faire ses courses. En effet, nous
55
nous rendons comptes que la majorité des sondés
qui fait ses courses en Hypermarché les fait aussi bien «
uniquement par nécessité » mais aussi « par
nécessité et par plaisir », donc la fréquentation de
l'Hypermarché dépend aussi de la volonté ou non des
consommateurs de prendre leur temps, se balader en magasin, prendre du plaisir.
Pour ce qui concerne les magasins de proximité, c'est la même
chose qu'en Hypermarché. Par contre, les Supermarchés en semblent
pas suivre du tout ce rapport avec le magasin, ce qui confirme bien le lien. En
effet, il y a un écart très important entre les variables de
plaisir en Supermarché, il en ressort donc que la majorité des
clients de Supermarché y vont uniquement par nécessité :
72% contre 27% par nécessité et par plaisir.
Selon Franck MARHINO, chaque besoin de consommation est
spécifique. En face de différents besoins, nous retrouvons un
format de magasin correspondant. En effet, pour un besoin urgent, le client
fera ses courses dans un magasin de proximité par exemple. Pour un
besoin de choix, le client qui voudra faire son plein de courses par exemple,
celui-ci préférera l'Hypermarché. Le format de magasin est
d'avantage lié à un type de population mais aussi à un
besoin spécifique sur l'instant t, c'est-à-dire très
volatile. Les courses en ligne répondent aussi à un besoin
à un instant t, il n'existe donc pas de format de magasin optimum mais
différents formats qui répondent aux différents besoins de
consommation. Le format gagnant actuellement en Hypermarché est le
magasin à taille humaine. Chez Système U, les Hyper sont
situés entre 5 000 et 8 000 m2, c'est le format qui fonctionne bien :
« du choix, mais pas du surchoix.
2) Sous-hypothèse de réponse :
Adapter son linéaire à sa demande actuelle, c'est
le futur de la GD
Afin de voir si des améliorations sont à
apporter sur les différents rayons qui constituent un magasin, j'ai
demandé à la population de noter globalement selon la
satisfaction qu'ils en ont de tous les rayons d'un magasin. Les
résultats par rayon démontrent ainsi la performance de chaque
rayon, ils sont les suivants :
56
> Caisse/Accueil

Effectif
45
40
50
35
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 NSP
Caisse/Accueil
Modalités
La plupart des sondés parait plutôt moyennement
satisfait voir satisfaite du service rendu en caisses et à l'Accueil des
magasins. Cependant les chiffres ne sont pas optimums.
Mesures de la performance du secteur Frais Métiers
> Le rayon Produits de la Mer

Effectif
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 NSP
PLM
Modalités
Le rayon PLM obtient des notes plutôt satisfaisantes,
cependant une part significative des individus n'en sont pas vraiment
satisfaits (25% ont attribué les notes
57
> Le rayon fruits et Légumes

Effectif
40
60
50
30
20
10
0
1 2 3 4 5 NSP
Fruits et légumes
Modalités
Le rayon Fruits et Légumes obtient de bonnes
performances, la plus grande majorité des individus y a attribué
une note de 4 (46%) et tout de même 14% des individus interrogés
en sont totalement satisfaits.
> Le rayon Boucherie

Effectif
40
60
50
30
20
10
0
1 2 3 4 5 NSP
Boucherie
Modalités
Le rayon Boucherie est le rayon du secteur Frais Métiers
qui satisfait le plus d'individus. En effet, 32% y ont attribué une note
de 3 et 45% une note de
58
> Le rayon BVP

Effectif
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 NSP
BVP
Modalités
Le rayon BVP s'en sort plutôt bien avec une satisfaction
moyenne comprise entre les notes 3 et 4 (environ 30% pour la note 3 et 30% pour
la note 4). Une partie des individus reste toutefois peu satisfaite de ce
rayon.
En définitive, le secteur des Frais Métiers
répond plutôt bien aux attentes des consommateurs puisque nous
avons vu qu'en générale, la majorité des répondants
sont plutôt satisfaits (entre 3 et 4 sur l'échelle de Lickert). La
concentration de satisfaction est axée vers la note la plus haute et non
la plus basse. Les rayons Métiers constituent donc, d'après cet
échantillon, des rayons qui plaisent, et qui méritent une
attention particulière, puisque ceux-ci ne sont pas cependant optimum.
En effet, nous avons vu que c'est le rayon BVP qui obtient le moins bon score,
et le rayon Fruits et Légumes le meilleur. Cela signifie qu'il serait
intéressant de se pencher sur les améliorations à apporter
aux rayons selon les priorités qu'on a pu observer dans cette
étude, à savoir concentrer ses efforts sur l'amélioration
du rayon BVP par exemple.
59
Mesure de la performance du Secteur PGC/FLS (Produits
Grande consommation/Frais Libre Service)
> Le rayon frais LS

Effectif
40
70
60
50
30
20
10
0
1 2 3 4 5 NSP
Frais LS
Modalités
La majorité des répondants est satisfaite du
rayon Fais LS, les trois quarts des effectifs ont attribué une note
comprise entre 3 et 4.De plus, la motié de l'échantillon est
très satisfaite de l'offre proposée en point de vente (50% ont
noté 4 le rayon Frais
> Le rayon liquides

Effectif
40
60
50
30
20
10
0
1 2 3 4 5 NSP
LIiquides
Modalités
Ce rayon est sans aucun doute le rayon du magasin qui
satisfait le plus les individus interrogés. En effet les notes sont
quasiment toutes comprises entre 3 et 5. C'est l'unique rayon qui rassemble 20%
des sondés sur la note de 5, et plus de 80% des individus sur les notes
comprises entre 3 et 5.
60
> Le rayon épicerie

Effectif
40
60
50
30
20
10
0
2 3 4 5 NSP
Epicenie
Modalités
Le rayon Epicerie est le seul rayon qui ne remporte pas la
note de 1. Il satisfait donc une très grande partie des individus
interrogés. 90% des réponses sont concentrées entre la
note de 3 et 4. C'est une valeur sure en point de vente.
De manière générale, les notes
attribuées sur l'échelle de satisfaction de Lickert
démontrent que le secteur PGC/FLS s'en sort plutôt très
bien, c'est la dominante du commerce aujourd'hui. Ce secteur semble donc
connaître une phase ou il devient de plus en plus difficile de
s'améliorer.
Le secteur Non Alimentaire
> Le rayon Textile

Effectif
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 NSP
Textile
Modalités
D'après les résultats observés, on voit
que ce rayon ne répond pas, du moins en majorité, aux exigences
des clients. En effet, un peu moins de 60% de la population
étudiée y a attribué les deux plus mauvaises notes (1 et
2). Seulement 30% des répondants paraissent satisfaits. Quand à
ceux qui sont très satisfaits, ils sont seulement 7%. C'est le rayon qui
a les moins bons résultats de tout le magasin d'après mon
panel.
61
> Le rayon Bazar

Effectif
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 NSP
Bazar)
Modalités
Le rayon Bazar s'en sort un peu mieux que le Textile. En
effet, plus de la moitié des répondants ont attribué les
deux plus mauvaises notes au rayon (1 et 2). Ils sont 30% à en
être plutôt satisfait, et environ 15% à en être
très satisfait. Ce rayon, comme le Textile, ne répond pas
totalement aux attentes des consommateurs, cependant il y contribue tout de
même.
Pour conclure sur le secteur Non Alimentaire, c'est le secteur
qui regroupe les deux rayons les moins bien notés par notre panel en
terme de satisfaction. Cela s'explique par le fait, comme nous l'avons vu dans
la partie théorique, ainsi que dans l'interview de Franck MARHINO,
responsable Marketing Enseigne Hypermarché, que le non alimentaire perd
des parts de marché en grande distribution, ce ne sont plus des rayons
qui portent la tendance de la grande distribution alimentaire. La concurrence
est très forte sur ce secteur, non pas entre les enseignes alimentaires,
mais surtout avec les magasins spécialisés et Internet.
D'après Franck MARHINO, « les magasins U sont
principalement spécialisés à prédominance
alimentaire. Contrairement aux magasins Carrefour par exemple, plutôt
spécialisés sur le non alimentaire. Cependant, nous voyons les
effets de leur stratégie (en perte de PDM) et la notre (croissance
permanente et gain de PDM). Système U est moins dépendant du non
alimentaire. Pour exemple, lors de croissances externes du groupement
Système U, les résultats montrent en générale une
croissance du CA de la partie alimentaire, notre savoir-faire est reconnu par
nos clients. »
En définitive, il paraît donc indispensable, dans
le cadre d'une optimisation de l'offre en magasin, de privilégier
certains rayons plutôt que d'autres. Adapter son linéaire à
la demande actuelle, c'est bien ça, le futur de la grande distribution.
L'hypothèse est donc bien validée.
3) Sous-hypothèse de réponse c
: L'Assortiment, entre standardisation et
adaptation, le positionnement « adaptation » est la
tendance d'aujourd'hui.
Modalité Effectif par modalité Fréquence par
modalité (%)
NSP 2,000 1,681
Non 44,000 36,975
Oui 73,000 61,345

Effectif
40
80
70
60
50
30
20
10
0
Effectif (Achetez-vous des produits Locaux /
Régionaux en magasin?)
NSP Non Oui
Modalités
62
Tout de même 60% des sondés consomme des produits
locaux/régionaux. 38% n'en consomment pas.

Effectif
40
60
50
30
20
10
0
Que pensez-vous de leur rapport Qualité /
Prix ?
NSP Plutôt bas Plutôt bon Plutôt moyen
Plutôt très
bon
Modalités
Le rapport
qualité/prix des
produits locaux et
régionaux est largement satisfaisant. Seulement 10% le
trouvent très bon, 43% plutôt bon, 34% plutôt moyen, 4%
plutôt bas.
Modalité Effectif par modalité Fréquence par
modalité (%)
NSP 9,000 7,563
Plutôt bas 5,000 4,202
Plutôt bon 52,000 43,697
Plutôt moyen 41,000 34,454
Plutôt très bon 12,000 10,084
Ainsi, les produits locaux et régionaux ont une image
sur le rapport qualité/prix satisfaisant. Cependant ils ne paraissent
pas présenter un rapport qualité/prix exceptionnel mais
plutôt bon voir moyen dans la majorité des cas.
Il est donc intéressant d'effectuer un test du Khi 2
entre les deux variables présentées ci-dessus, à savoir
s'il existe un lien entre les individus consommant des produits
régionaux et locaux et l'image qu'ils se font de leur rapport
qualité/prix.
|
Plutôt très bon
|
Plutôt bon
|
Plutôt moyen
|
NSP
|
Plutôt bas
|
Oui
|
12
|
42
|
17
|
0
|
2
|
Non
|
0
|
10
|
23
|
8
|
3
|
NSP
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
63
64
Khi2 (Valeur observée)
|
40,915
|
Khi2 (Valeur critique)
|
15,507
|
DDL
|
8
|
p-value
|
< 0,0001
|
alpha
|
0,05
|
Interprétation du test :
H0 : Les lignes et les colonnes du tableau sont
indépendantes.
Ha : Il existe un lien entre les lignes et
les colonnes du tableau.
Etant donné que la p-value
calculée est inférieure au niveau de signification
alpha=0,05, on doit rejeter l'hypothèse nulle
H0, et retenir l'hypothèse alternative Ha.
Le risque de rejeter l'hypothèse nulle H0 alors
qu'elle est vraie est inférieur à 0,01%.

Vue 3D du tableau de contingence
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Oui Non
NSP
Il existe bien un lien entre les personnes qui
consomment des produits locaux et régionaux et la satisfaction qu'ils en
ont du rapport qualité/prix. Ainsi, la majorité des individus qui
les consomment y attribuent une bonne satisfaction tandis que c'est l'inverse
pour ceux qui n'en consomment pas. L'image du rapport qualité/prix de
ces produits est donc à travailler afin de séduire d'avantage de
clients.
65
Selon Franck MARHINO, « la très forte relation de
proximité des magasins U représente un axe stratégique
majeur. En effet, les associés U sont de véritables acteurs
locaux. Ils contribuent au développement de leur région. En
effet, ceux-ci sont investit dans la ville, ils créent de l'emploi,
sponsorisent des évènements sportifs, achètent des
produits locaux pour la plupart. Système U a une part importante de son
offre commandée en direct, les produits locaux constituent une
proximité de l'offre qui complète cette relation proche entre le
magasin et sa clientèle. »
Hypothèse 6 : Le développement des SI au
service de l'optimisation de l'offre cf annexe
N°14
Pour analyser l'intérêt de développer les
Systèmes d'Information au service de l'Optimisation de l'Offre, il m'a
semblé impossible d'interroger mon échantillon sur le sujet car
cela n'aurait eu que peu de représentativité étant
donné la spécifité du sujet. Ainsi, l'analyse
présentée ci-dessous porte sur l'interview de Jeff BETBEDER, Chef
de Projet dans la Direction de l'Organisation.
1) Sous-hypothèse de réponse :
La Proposition d'Assortiment, outil fort de diffusion de la "Bonne
Offre".
La proposition d'assortiment est un outil de diffusion de
l'offre indispensable aujourd'hui. Cela permet à une centrale nationale
par exemple, de diffuser des préconisations aux centrales
régionales, puis de diffuser cette offre retravaillée en centrale
régionale aux points de vente. Ainsi, l'offre diffusée correspond
totalement aux attentes stratégiques de l'enseigne, aux attentes
régionales des centrales, puis aux attentes des points de vente puisque
celle-ci est retravaillée par les chefs de rayon. Celle-ci est
aujourd'hui encore trop peu utilisée en point de vente, il est pourtant
indispensable selon moi de travailler l'assortiment
régulièrement, en fonction de cette proposition faite par les
pôles situés en amont.
2) Sous-hypothèse de réponse :
La Proposition de commande : l'outil de gestion des approvisionnements,
indispensable à l'optimisation de l'offre.
Cet outil développé par de nombreuses enseignes
est complémentaire à la proposition d'assortiment. Cet outil
communique avec celui présenté ci-dessus. Utiliser en point de
vente ces deux outils d'offre permet une synergie extrêmement forte pour
le magasin. Ainsi, la gestion de l'assortiment est facilitée, le gain de
temps est considérable. Il suffit de remplir un certain nombre de
paramètres pour chaque référence (stock minimum, stock de
sécurité, seuil
66
de déclenchement de la commande et ainsi l'outil
propose la validation de la commande, le gain de temps est considérable
lors de la passation de commande.
Le développement des SI en grande distribution a donc
un réel intérêt et potentiel de développement pour
l'optimisation de l'offre.
67
|