WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion rationnelle de la pêche aux filet maillant sur le lac Kivu en Répubique Démocratique du Congo

( Télécharger le fichier original )
par BAYONGWA Désiré NZIBONERA
Centre de Promotion de l'Education Continue (CEPROMEC) - DEA 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

A. La gestion de l'accord de pêche du Maroc : un exemple de réussite totale

Le royaume chérifien du Maroc se situe à l'extrême Nord Ouest de l'Afrique. Le littoral dispose de 3.600 kms de côtes soit cinq fois celui du Sénégal. Les côtes marocaines font partie des plus grands réservoirs de richesses halieutiques mondiales. De part sa position stratégique de proximité de l'Europe, le pays tire profit de son espace maritime estimé à un million de km2.

Au Maroc, les espèces capturées sont extrêmement variées et réparties en deux grands sous-ensembles : les espèces benthiques et les espèces pélagiques. Par espèce benthique, on entend espèce de poissons qui vivent près du littoral comme la daurade, le capelan, le grondin, le merlu, l'ombrine et la sole. Les pélagiques sont des espèces du grand large, généralement de surface comme la sardine, le maquereau, les thonidés, les anchois, et les chinchards.

Les espèces benthiques constituent les trois quarts des prises effectuées au Maroc. Elles représentent une part importante de la valeur commerciale réalisée par la pêche. Les stocks de poisson annuellement exploitables atteignent 1,5 million de tonnes dont six cents milles tonnes effectivement capturées.

Au Maroc, l'apport de la pêche dépasse les quatre milliards de Dirhams (DH) ². 90% des exportations sont destinées au marché japonais. La consommation intérieure demeure très faible et se chiffre à 6 kg/personne /an.

La conserverie traite le tiers des prises pélagiques, le reste étant destiné à la production de farine et d'huile de poisson. Cette forte proportion des prises utilisée dans la transformation engendre un gaspillage de protéine animale. Ces sous-produits sont surtout utilisés dans l'élevage, ce qui explique la très faible part de la consommation nationale de produits halieutiques. A cela, s'ajoute le problème de la conservation réfrigérée des produits ainsi que l'approvisionnement régulier du marché marocain devant satisfaire une forte demande.

En 1988, avec l'arrivée de 440 nouveaux bateaux équipés, la pêche côtière prend une place importante (75% des prises) et 30% de la production en valeur. La flotte côtière du royaume chérifien se compose de deux mille cinq cents unités dont quatre cents chalutiers, quatre cents senneurs ou sardiniers, milles palangriers, sept cents langoustiers et divers navires à vocation multiple.

Les chalutiers pêchent principalement les poissons "blancs", et les sardiniers les "bleus". Les activités des palangriers se déroulent dans les zones rocailleuses, celles des langoustiers se pratiquent au fond à l'aide de paniers en osier.

La pêche hauturière a démarré en 1973 sous l'impulsion du code des investissements maritimes. Faute d'infrastructures suffisantes, la flotte jadis basée à Las Palmas ne profitait pas au pays à cause des pertes de recettes d'exportations. Pour pallier une telle situation, il a été décidé en 1989, la base de pêche hauturière a été transférée à Agadir et à Tan Tan. Les principaux fournisseurs (en bateaux, intrants, etc.) des armateurs marocains sont les Espagnols, les Chinois et les Français.

B. L'accord de coopération en matière de pêche maritime entre l'union

européenne et le Maroc

Signé à Bruxelles le 26 février 1996, l'accord de pêche entre l'Union européenne et le Royaume du Maroc définit l'engagement des deux parties à donner, d'une part, une compensation financière, et d'autre part, la possibilité d'accès à la zone économique exclusive aux navires communautaires. Cet accord est d'une grande importance pour la pêche communautaire puisqu'il établit les conditions de pêche des bâtiments communautaires dans les eaux marocaines en tenant compte de l'exploitation rationnelle des ressources halieutiques.

Contrairement aux précédents accords, celui-ci tend à favoriser l'intensification de la coopération socio-économique en vue du développement conjoint des secteurs communautaires marocains de la pêche. Dans cette optique, il est prévu le renforcement du contrôle, notamment l'établissement d'un statut spécifique pour le corps des observateurs scientifiques et la mise en place d'un système d'observation mutuelle des contrôles à terre dans un port de chaque partie.

Fixée à cinq cents millions d'écus, la contrepartie financière de l'accord comprend d'une part 355 millions d'écus de compensation et d'autre part, des appuis financiers (121 millions) destinés au développement durable du secteur, au renforcement de la recherche scientifique (16 millions) et le reste aux actions de formation maritime.

Un tel accord entraîne des conséquences sur les ressources dans le temps et dans l'espace, comme le montre si bien le tableau suivant :

Tableau III.

Pêche Maritime (en tonnes)

ANNEE1995

ANNEE1996

Variations %

Pêche côtière

728 721

525 021

-28

Poisson pélagique

657 549

451 089

-37.4

Poisson benthique

71 262

73 932

3.7

Valeur totale débarquée (1000Dh)
TAN TAN
Safi
AL Hocceina

1 660 671
293 072
12 129
11 440

1 546 924
136 376
5 848
12 409

-6.8%
-53.5
-51.8
8.5

Pêche hauturière

 

 

 

Valeur (1000DH)
Poids (en tonnes)

3 842 000
113 766

3292 000
90 855

-14.3%
-1.2%

SOURCE : Ministère des Pêches maritimes et de la Marine marchande (Maroc)

Le tableau illustre l'existence de la forte pression que subit la ressource halieutique quelle que soit le type de pêche et les espèces concernées. Cependant, cette pression s'est exercée surtout sur la pêche des poissons pélagiques qui représente à elle seule 37,4% du volume de la production.

La difficulté majeure réside dans la persistance de la détérioration du niveau de la ressource maritime.

Or, douze mille unités artisanales vivent directement de l'activité de pêche dont l'évolution à court et moyen terme est un paramètre important dans le suivi et le contrôle de la ressource. La menace est suffisamment crédible compte tenu de la place qu'occupe la pêche dans l'économie marocaine. En effet, les 98 000 emplois directs que génèrent les activités du secteur sont non seulement la preuve que la pêche mérite l'attention toute particulière des autorités, mais aussi un facteur d'équilibre et d'harmonie sociale de toute la communauté des gens de mer du royaume chérifien. Ceci se confirme d'autant plus que la pêche devient, de nos jours, une affaire nationale sans distinction de qualification, de degré de spécialisation dans la formation professionnelle des acteurs en amont et en aval de la chaîne halieutique. C'est pourquoi dans ce domaine précis de leur coopération, les autorités administratives marocaines prennent toutes les dispositions idoines en faveur de leurs administrés, qu'ils soient matelot, technicien, contrôleur ou superviseur. L'objectif visé demeure l'effectivité de l'application correcte des protocoles signés dans le cadre de la sauvegarde des intérêts respectifs de chacun, tout particulièrement en haute mer où les navires étrangers ont tendance à se comporter comme des prédateurs.

Après quelques années, les résultats obtenus ont été largement satisfaisants du côté des autorités marocaines qui ont pu reconstituer une base de données suffisamment large. Concernant l'exercice dans sa zone économique exclusive (ZEE), le royaume en maîtrise quasiment la gestion. Ainsi cette dernière se réalise avec le minimum de gaspillage de ressource halieutique, ce qui le place parmi les premiers pays où les rejets après captures sont les moins importants.

Avec les deux cent soixante dix unités industrielles opérant dans la pêche, le Maroc est en passe de battre tous les records du point de vue de la présence de l'armement étranger évoluant dans ses eaux territoriales. Pourtant, cette situation ne constitue pas un obstacle infranchissable pour la flotte chérifienne. En effet, celle-ci est relativement bien déployée le long du littoral en fonction du type de pêche pratiquée dans le cadre global de l'aménagement du territoire conçu par les autorités.

L'exemple marocain est un cas d'école extrêmement intéressant pour toutes les nations de pêcheurs qui disposent de façade maritime encore attrayante pour les navires étrangers. Si l'U.E ne cesse d'amadouer son voisin du sud c'est parce que le royaume n'entend nullement brader ce sur quoi repose la satisfaction de ses besoins. C'est pourquoi, le Maroc est courtisé par l'U.E à chaque fois qu'il suspend les protocoles d'accords de pêche pour une raison ou pour une autre.

Le fruit de cette marque de respect résulte d'une gestion rigoureuse et d'un contrôle effectif de l'exploitation de ses ressources halieutiques dont dépend en grande partie l'activité de la pêcherie espagnole. En effet, l'Espagne, considérée comme la principale bénéficiaire de l'accord, n'offre pourtant pas une bonne image par les pratiques prédatrices de certains de ses bateaux.

C. Les perspectives de la pêche au Maroc.

La mondialisation et la compétition prônées par l'organisation mondiale du commerce (OMC) poussent les pays à accroître leur capacité dans tous les domaines. Désormais, le contexte international échappe peu à peu à l'emprise des politiques. Pour une meilleure participation à la mondialisation, chaque pays se doit de promouvoir des options stratégiques locales fondées sur le maintien des équilibres fondamentaux, sur une croissance forte et durable que la pêche peut parfaitement entraîner.

C'est dans ce cadre que s'inscrivent la mise en valeur de la filière, le renforcement de la recherche scientifique, la modernisation de la flotte, la mise à niveau des industries et la mise en place des mécanismes d'incitation. Le développement des opportunités de partenariat et de coopération multiple devrait impulser davantage l'apport de la contribution de la pêche marocaine à l'équilibre de la balance commerciale. L'élaboration et l'actualisation des plans d'aménagement des pêcheries devront être renforcées pour assurer de façon durable l'équilibre entre les capacités de pêche et la reproduction des ressources halieutiques.

Dans le domaine des exportations, le royaume du Maroc devra optimiser les opportunités du marché en diversifiant la gamme de ses produits, en s'orientant vers de nouveaux instruments financiers par l'augmentation de la part des produits transformés dans la composition des exportations.

Dans l'approvisionnement du marché local, un renforcement du système d'implantation d'entrepôts frigorifiques s'impose pour une bonne relance du niveau de consommation de poisson. Une telle politique a l'avantage non seulement de combler la carence en protéine des populations rurales de plus en plus démunies, mais également de favoriser la création d'emplois tout au long de la chaîne.

Au terme de cette analyse de la pêche marocaine, plusieurs considérations se dégagent. De tous les pays africains de l'Atlantique, seul le Maroc tire réellement un profit substantiel de la gestion de ses accords de pêche avec l'union européenne. Ce résultat est à mettre à l'actif de l'expertise des autorités administratives du Royaume chérifien qui n'ignorent pas la place centrale occupée par la pêche dans l'économie nationale. Le pays privilégié par sa position de carrefour entre l'Europe le monde arabo-berbère n'entend pas brader le secteur des pêches maritimes afin qu'il ne subisse pas la menace d'effondrement des pêcheries prévu un peu partout le long des côtes africaines par suite d'une surexploitation des puissants bateaux étrangers.

Les pêches maritimes au Maroc; Marocweb.co.ma, p. 1 ²Monnaie locale 1FF= 1.56DH (cours de mai 99) (A mettre au bas de la page)

2. Le Sénégal

Le diagnostique établi au niveau du secteur de la pêche artisanale montre que la pauvreté au sein des communautés se manifeste par de multiples privations liées à la faiblesse de niveaux de revenus et de consommation, aux difficultés d'accès au crédit, à la faible couverture des services sociaux essentiels (éducation, logement, santé, eau,....), ainsi qui a la forte vulnérabilité des acteurs (maladie, chocs économiques et catastrophes naturelles...).

Un certain nombre d'axes de recherche sont définis de façon concertée entre les acteurs de la recherche halieutique, ceux du développement et les professionnels de la pêche pour s'attaquer à la pauvreté, à savoir :

- La présence de l'environnement : durabilité de l'exploitation halieutique, amélioration des rendements des unités de pêche et des revenus des pêcheurs ;

- Le renforcement des capacités institutionnelles des communautés de base et des structures étatiques : formation, gestion organisationnelle (organisations professionnelles, réseaux, aspects genre, approche participative) ;

- Le renforcement des capacités de production des acteurs : technologies sélectives de pêche, technologies de conservation et de valorisation des produits halieutiques, ou les structures communautaires.

Ainsi, l'introduction de nouvelles technologies de pêche (sennes tournantes, casiens pliants à seiche, palalangues) a-t-elle contribué à l'amélioration des captures et des revenus des acteurs et par là à la réduction de la pauvreté.

L'amélioration des technologies de transformation et de conservation des produits halieutiques a contribué à la fabrication de produits de plus grande qualité et à la réduction des pertes après capture, la génération d'emplois pour les femmes transformatrices, l'augmentation de leurs revenus et la réduction de la pauvreté.

La contribution de la recherche en Sciences Sociales

Les Sciences Sociales, fortement marginalisées dans la définition des politiques de pêche, se trouvent aujourd'hui confrontées aux problèmes de leur légitimité scientifique.

Jusqu'au début des années 1980, la biologie était quasi hégémonique dans le dispositif de recherches halieutiques au Sénégal. Cette étude faite reposait sur un présupposé qui sort de la production le pivot de toutes les activités de la filière pêche. Cette démarche a très vite montré ses limites. Les biologistes se sont trouvés confrontés à des problèmes importants pour expliquer la forme, le niveau et l'évolution de l'effort de pêche à partir des seules variables biologiques(état des stocks, abondance relative des espèces,.....) surtout l'approche par les stocks de ressources halieutiques présentaient l'inconvénient d'expliquer l'impact à posteriori de la pression anthropique, mais demeurait finalement silencieuse quant aux déterminants de cette dernière, compliquant ainsi la localisation des efforts de régulation par les politiques publiques.

Malgré sa relative marginalisation, la recherche en sciences sociales a cependant produit d'importants résultats ayants largement été mis à profit de processus de prise de décision et dans l'élaboration des politiques de pêche.

Suivi économique des unités de pêche

Ces travaux ont permis d'estimer ces coûts et revenus de la pêche artisanale et de dresser ses comptes d'exploitation. Ces éléments d'information ont permis de mieux cerner les facteurs conditionnant la rentabilité financière des investissements en pêche artisanale, de mieux apprécier les tendances et opportunités du sous-secteur artisanal en vue d'optimiser les investissements en son sein. Ils ont également illustré le dynamisme du sous-secteur par rapport à son homologue industriel et les éléments de différenciation en son sein (évolution de coûts et revenus relatifs d'unités de pêche démarsale et pélafique côtières).

Etude économique des armements cordier et sardinier

L'essor remarquable des pirogues glocières à la ligue et des sennes tournantes est elbé de poirer avec une dégradation de résultats économiques des cordiers et des sardiniers. Les études sur les deux pêcheries ont permis de mettre en évidence les lacunes dans la gestion des ces unités et de proposer de nouvelles orientations par la relance de ces armements. Leur caractère `'encadre'', faisant la part, belle aux interventions publiques, a notamment été opposé à la dynamique d'autofinancement des pêcheries artisanales. Paradoxalement, en effet, leur productivité du travail est inférieure à celle des unités des pêches artisanales, portant moins capitalisées.

Travaux sur la commercialisation

Les travaux réalisés sur la production ont clairement montré qu'une des contraintes majeures pesant sur l'activité de la pêche artisanale se situait au niveau de la valorisation des débarquements et non pas seulement dans la capacité de renouvellement des ressources exploitées.

Les conclusions des études sur le mareyage ont permis de remplacer dans son contexte réel le rôle du mareyage dans la dynamique de la pêcherie artisanale de remettre en cause des jugements négatifs suivant peu fondés, d'éclairer les choix des décideurs publics pour identifier des projets d'aide à la commercialisation. En particulier, le préjugé selon le quel le mareyage capturait une part trop importante de la plus value afférente à la filière, compliquant ainsi sa capitalisation, a été battu en brèche. Les études empiriques ont montré que les mareyau contribuaient à la capitalisation du secteur en aurant afin de s'assurer des approvisionnements réguliers abondants. Du côté des pêcheurs, la nécessité de se prévenir contre le caractère aléatoire de leur activité semble justifier la passation de contrats lays, à tout le moins pluri annuels. Ces derniers paraissent ou demeurait répondre à des efforts historiques de régulation inter ou intra communautaire, constituant ainsi de véritables institutions.

Les travaux de monographie sur les grands marchés d'éclatement ont permis de mieux comprendre les mécanismes de distribution locale des produits de la mer, leur importance dans l'alimentation, le rôle des femmes dans la distribution.

- La compréhension des mécanismes économiques et sociaux qui permettent l'approvisionnement des principaux marchés urbains et ruraux des pays ;

- L'identification des facteurs clés intervenants dans la formation des prix tout au long de la filière ;

- L'estimation fiable des flux commerciaux en volume en fonction des principes origines et destination.

Approche régionale des pêcheries

Des programmes multidisciplinaires d'étude de milieux aquatiques (casarance, fleuve, sine saloum) ont été conduits. Les études historiques ont situés les grandes périodes de développement de la pêche, en relation avec les dynamiques des peuplements et les mutations technologiques. Les études de sociologie contemporaine ont permis d'évaluer la répartition ethnique des unités de pêche et de mettre en relief les difficultés de mise en oeuvre de politiques de gestion des pêcheries en zone estuarienne du fait de tentions accrues pour le partage des zones de pêche.

D'autres études ont cependant montré la capacité de régulation collective de certains groupes concurrents, parvenus à s'entendre sur la limitation des quantités pêchées (Kuyars). L'analyse des circuits de distribution de poisson frais et transformé a contribué à l'identification des contraintes qui pèsent sur la valorisation des débarquements : enclavement absence de moyens de conservation, difficultés d'écoulement vers les autres régions du Sénégal.

3. La pêche au Nigeria

Plan d'action du NEPAD (The New Partnership for Africa's Development) pour le Développement des pêcheries et de l'aquaculture en Afrique

Le NEPAD est conscient du fait que la pêche continentale et maritime apporte une contribution vitale à la sécurité alimentaire et aux revenus de millions d'Africains, ainsi qu'à la réduction de la pauvreté sur le continent et à son développement économique. Il constate également que le développement de l'aquaculture offre des opportunités et enregistre des succès en nombre croissant dans la région. Une série de consultations techniques se sont tenues à l'échelon régional dans le cadre du programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine (PDDAA), lesquelles ont permis d'identifier les domaines dans lesquels des investissement permettent de préserver, voire d'accroître ces effets bénéfiques, en les complétant par un train de mesure prioritaires pour chacun d'entre eux. Le Plan d'action du NEPAD pour le développement des pêcheries et de l'aquaculture en Afrique présente ces domaines propices aux investissements dans les pêcheries continentales, côtières et maritimes dans l'aquaculture :

Pour les pêcheries continentales :

· Amélioration de la bonne gestion des pêcheries et définitions de l'accès aux ressources, notamment pour les pauvres ;

· Amélioration de la productivité par la gestion du poisson après capture ;

· Durabilité de la production par le biais de la gestion intégrée des ressources aquatiques ;

· Appui à la gestion transfrontière ;

· Amélioration de l'accès aux marchés, notamment pour les producteurs, les conditionneurs et les mareyeurs artisanaux ;

· Promotion du développement des entreprises par le biais d'institutions et de cadres politiques habilitants ;

· Intégration accrue de la pêche continentale dans les politiques et les initiatives nationales et régionales relatives à la sécurité alimentaire.

Pour les pêcheries côtières et maritimes :

· Préparation et mise en oeuvre de plans de gestion à long terme des pêcheries et politique d'appui pour une production durable

· Création de capacités dans les pays africains destinés à mettre pleinement en valeur les effets positifs de la pêche maritime et côtière

· Amélioration de la bonne gestion des pêcheries et de la gestion participative

· Amélioration de la gestion de l'environnement côtier et maritime

· Renforcement de l'accès des pêcheries africaines au commerce régional et international de produits halieutiques

· Appui aux activités d'après capture par le biais de politiques et d'investissements appropriés

· Promotion du développement des entreprises par le biais d'institutions et de politiques habilitantes

· Renforcement de l'attention accordée aux pêcheries côtières et maritimes dans les politiques et les initiatives nationales et régionales relatives à la sécurité alimentaire

4. Situation en RD Congo

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry