CONCLUSION PARTIELLE
Les résultats de notre étude nous ont permis de
comparer l'utilisation des créditset son affectation par les
différentes catégories. Nous avons constaté que
lacatégorie crédible est composée essentiellement des
femmes mariées suivi desveuves et les célibataires qui
constituent la catégorie la moins crédible engestion de
microcrédits.
Nous avons également observé que la
participation et l'implication de l'hommesur les activités
socio-économiques de la femme reste capitale.Les microcrédits
sont une arme efficace pour lutter contre la pauvreté car,
ilscontribuent réellement au développement
socio-économique des familles en essayant de résoudre tant soit
peu, les épineux problèmes del'alimentation, habitat et autres
effets qui jadis, étaient l'apanage de l'hommedans le foyer.
A cet effet, l'homme ne croise pas le bras, mais plutôt
il participe, il encourage lafemme dans sa lutte. Cette gestion
collégiale semble souder le foyer autour d'unintérêt
commun.
Dans cette partie, nous avons vérifié le pouvoir
explicatif des certains facteurs des clients qui contribuent au risque de
crédit au sein de l'IMF TUJENGE.
Le secteur d'activité influence le risque de
crédit. Les résultats nous confirment que l'activité
exercée par l'emprunteur a un impact sur le remboursement de
crédit et pour notre cas le secteur commerce présente moins de
risque que d'autres secteurs.
L'expérience du client avec l'IMF influence
négativement le risque de crédit pour dire que plus le client
à de l'expérience avec l'IMF moins il est risqué pour
cette institution.
Les relations qui unissent
les membres dans le groupe influencent positivement le risque de
crédit. Nos résultats confirment que les relations familiales
augmentent le risque de non remboursement au sein de l'IMF TUJENGE alors que
ceux liés par une relation d'affaire présentent moins de risque
de crédit au sein du groupe concerné.
L'ancienneté du
client influence négativement le risque de crédit. Nos
résultats montrent que le client qui a une grande expérience
dans son activité présente moins de risque pour
l'institution.
Le capital propre est un facteur qui influe
négativement le risque de non remboursement par l'emprunteur. Nos
résultats montrent que le niveau du capital influe sur l'activité
de l'emprunteur et peut déterminer aussi le niveau de son rendement;
donc plus il est élevé, plus la probabilité de
remboursement est élevé.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail s'était proposé de faire une analyse
de risques de crédit au sien de TUJENGE. L'objet de notre étude
était d'identifier la catégorie de femmes crédible,
décliner leurs caractéristiques et ressortir les variables qui
différencient ceux qui ont remboursé et ceux qui n'ont pas
remboursé mais, aussi évaluer les contributions du
microcrédit dans la vie de bénéficiaires.
Pour mener à bien cette étude, nous sommes
partis de l'hypothèse selon laquelle la catégorie de femmes
crédibles est celle constituée de femmes mariées. Les
variables qui sont susceptibles d'influencer sont : Capital propre,
l'activité du client, l'expérience du client avec
l'institution,l'inefficacité des agents chargés de crédit,
les relations des membres au sein du groupe et l'irresponsabilité du
client à faire face à ses engagements vis-à-vis de
l'institution.
Le premier chapitre est consacré aux théories
explicatives, Le deuxième chapitre est consacré au cadre
théorique explicatif de la micro finance et nous a permis de donner
quelques notions de crédit, mais aussi de définir des concepts
du risque de crédit et d'autres éléments fondamentaux
alors que le troisième chapitre s'insiste sur la méthodologie,
le quatrième chapitre porte sur l'analyse de la situation des femmes
bénéficiaires de crédit de TUJENGE.
Après analyse de dossiers de femmes
bénéficiaires, les résultats de notre étude nous
ont permis de comparer l'utilisation des crédits et son affectation par
les différentes catégories. Nous avons constaté que
lacatégorie crédible est composée essentiellement des
femmes mariées suivi desveuves et les célibataires qui
constituent la catégorie la moins crédible en gestion de
microcrédits.
Nous avons également observé que la
participation et l'implication de l'homme sur les activités
socio-économiques de la femme reste capitale. Les microcrédits
sont une arme efficace pour lutter contre la pauvreté car, ils
contribuent réellement au développement socio-économique
des familles démunies en essayant de résoudre tant soit peu, les
épineux problèmes de l'alimentation, habitat et autres effets qui
jadis, étaient l'apanage de l'homme dans le foyer.
A cet effet, l'homme ne croise pas le bras, mais plutôt
il participe, il encourage la femme dans sa lutte. Cette gestion
collégiale semble souder le foyer autour d'un intérêt
commun. Il s'ensuit que le secteur commerce est moins risqué que les
autres secteurs d'activités. Cependant, les relations familiales
présentent plus de risque de remboursement que les relations d'affaire
en présente moins ; l'ancienneté et l'expérience de
l'emprunteur ont une influence sur le remboursement de crédit. Ainsi, en
grande partie, le capital propre, les relations entre les
membres,l'ancienneté de l'emprunteur, l'expériencedu client avec
l'institution et le secteur d'activité sont là les
éléments qui différencient le niveau de remboursement des
clients.
Notre modèle se traduit selon l'hypothèse
stipulant qu'il existe une relation de causalité entre le remboursement
de crédits et un certain nombre des facteurs comme les relations entre
les membres d'un même groupe, l'expérience du client avec
l'institution, l'ancienneté de l'emprunteur, le capital propre du
client, le montage du dossier, le suivi de proximité et l'impact de
l'environnement et certains éléments de la conjoncture. Les résultats obtenus confirment
l'hypothèse de notre modèle.
Les relations entre les membres et le secteur
d'activités, influencent positivement le risque de crédit ;
l'Ancienneté du client dans l'activité, l'Expérience du
client avec l'institution et le Capital propre du client influencent
négativement le risque de crédit selon notre modèle de
régression.
Néanmoins, notre travail ne peut pas prétendre
épuiser le débat sur la catégorie de femmes
crédible au sien de l'IMF TUJENGE; certes notre analyse comme tout
oeuvre humaine présente quelques limites pouvant faire l'objet des
recherches ultérieures. En effet, si nous avons relevé l'apport
des certains facteurs, nous n'avons pas pris en considérations l'effet
que pourrait entraîner d'autres facteurs, notamment l'Age de
l'emprunteur, la taille du ménage, taux d'intérêt,
l'épargne du client, niveau d'étude de l'emprunteur,
etc. qui peuvent aussi influencer le risque de crédits, mais aussi
d'autres institutions financières présentent d'autres
réalités pouvant faire l'objet de recherche.
Ceci nous pousse à formuler les recommandations
suivantes :
Que TUJENGE recrute des agents de recouvrement pour appuyer
les chargés de prêts sur le terrain serait un atout majeur.
Ensuite, il faudrait voir avec les clients qui ont eu des problèmes
(connus des Chargés de prêts ou des dirigeants de l'institution)
la manière la plus souple pouvant leur permettre de rembourser petit
à petit leur crédit et si possible les encadrer et les
encourager.
Que TUJENGE détecte les impayés liés
à une mauvaise foi afin de saisir les autorités
législatives (le Tribunal de Première Instance compétent
en la matière) pour l'ouverture d'une procédure
réglementaire à leur encontre. Donc le service juridique de
TUJENGE devra s'atteler à la mise en place de la procédure
pouvant permettre la réalisation des garanties des débiteurs
insolvables
Que TUJENGE intensifie des suivis auprès des clients
expérimentés afin d'éviter des influences entre les
clients et les chargés des prêts.
Que TUJENGE encourage la garantie, caution solidaire qui
facilite bien le remboursement des crédits mais aussi il permet à
chaque membre du groupe de se porter garant pour les autres membres.
Que TUJENGE regroupe des prêts familiaux en des groupes
de trois ou quatre familles pour ainsi constituer un seul groupe ; cela
permettrait le remboursement aisé étant donné que les
relations familiales créent une sorte de négligence entre les
membres familiaux. Un suivi intensif auprès de ces derniers serait l'une
des solutions.
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