2.1.5 Fardeau du paludisme.
Source :
www.nfe.org/index.php/portails
- pays/Afrique..
En Afrique le paludisme représente 10% de charge
totale de morbidité du continent [36].
Selon le rapport de Roll Back Malaria (RBM,
[37] ; en Afrique ; le paludisme est responsable de
40% des dépenses de santé publique ; de 30 à50% des
admissions dans les hôpitaux et de pas moins de 50% des consultations
externes dans les zones de forte transmission. Pour la seule Afrique, son poids
économique est estimé à environ 12 milliards de dollars
annuels. Selon les mêmes estimations ; le paludisme ralentit la
croissance économique des pays africains d'environ 1,3% par an. Ces
chiffres augmentent chaque année. Cette situation s'explique notamment
par la détérioration des systèmes de santé, la
résistance accrue des parasites aux médicaments et des vecteurs
aux insecticides, les guerres [38]qui perturbent le
fonctionnement normal du système de santé et l'organisation de la
riposte, le changement climatique qui entraine aussi la propagation de
nombreuses maladies parasitaires par l'intermédiaire des moustiques, la
densification de la population [39], la déforestation,
ainsi que les travaux d'aménagement hydrique
[40].Cette maladie ne fait pas seulement perdre des vies et la
productivité, mais handicape l'éducation des enfants et le
développement social ; par l'absentéisme et les
infirmités neurologiques associées aux formes graves de la
maladie [41].
Selon le même auteur, environ un enfant sur dix
souffrirait de troubles neurologiques après un paludisme
cérébral ; que ce soit l'épilepsie, des troubles
d'apprentissage, des changements de comportement, et la perte de
coordination ou des troubles de la parole.
Ces troubles peuvent entrainer un inconfort physique et conduire
à la stigmatisation dans la communauté ; réduire la
capacité des individus au travail en imposant un fardeau
économique supplémentaire.
2.2 Programme MILDA
La revue du programme paludisme , réalisé en
2011 selon la méthodologie de l'OMS et des partenaires RBM a permis de
mettre en exergue les forces et faiblesses de la lutte contre le paludisme au
Cameroun. Pour la mise en oeuvre de la lutte anti-vectorielle, des micro- plans
opérationnels annuels sont élaborés conformément
aux priorités définies dans le plan stratégique
2010-2015[42] .Au cours de l'année 2011, le Cameroun a
mené une campagne de distribution de masse de MILDA pour la couverture
universelle dans tous les districts de santé du triangle
national.
Le coût en vies humaines du au paludisme est le plus
important dans les pays en développement ou cette maladie fait au moins
un million de morts chaque année. Les jeunes enfants sont les plus
touchés. La technologie PermaNet, développée par
Vestergaard Frandsen, combat le paludisme en utilisant les moustiquaires
imprégnées d'insecticides de longue durée. Cette
technologie élaborée contrôle la diffusion lente et la
migration de l'insecticide approuvé par l'OMS depuis le fil vers la
surface de la moustiquaire, permettant ainsi une efficacité durable
même après plusieurs lavages. Le besoin de MILDA
nécessaires à la prévention des maladies vectorielles
s'est accru, car la majorité des personnes ayant une moustiquaire ne
retraitent pas leurs produits à l'issu de la période
d'utilisation conseillée, rendant ces moustiquaires incapables de
repousser et de tuer les moustiques et augmentant ainsi le risque pour les
utilisateurs de contracter le paludisme
2.1.1 Mission du
programme : Assurer un accès universel aux interventions les plus
efficaces de prévention, de promotion et de traitement du paludisme
à un cout abordable à toute la population Camerounaise.
|