2.3.c RETENIR LE TERRITOIRE PERTINENT, UNE PRIORITE DANS LE
DST
70 Voir en annexe une liste plus large de
structures de DST : Annexe n°2 : Principaux lieux de dialogue social
territorial.
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Le choix du territoire d'intervention est une condition sine qua
non de la réussite du DST.
Face à la diversité des périmètres
possibles, il convient de cerner qui sont les acteurs légitimes à
impliquer dans le projet. Cela revient à se poser la question suivante :
quel échelon de territoire est le plus pertinent pour traiter l'enjeu
retenu ? Or face à la multiplicité des territoires possibles et
évoqués plus haut, le territoire pertinent doit émerger en
fonction des objectifs du projet et des acteurs jugés nécessaire
à l'accomplissement de l'action collective. Cet enjeu est important car
il doit permettre au projet d'être cohérent et de cimenter
l'action des divers acteurs impliqués dans la durée. En effet,
d'après Annette Jobert, « le territoire est défini par la
nature et les objectifs des projets, les acteurs qui les portent et l'action
collective qu'ils déploient pour les faire aboutir » (Jobert
2009).
C'est pourquoi dans les projets de DST, certains territoires
d'intervention correspondent à des découpages classiques
(région, département, commune, etc.). Globalement, ces lieux de
DST sont conduits par le haut. On est ici dans une logique « Top-Down
».
Mais d'autres structures de DST définissent des
périmètres spécifiques en fonction des objectifs à
atteindre, de la population touchée, des acteurs impliqués, des
compétences et connaissances locales, etc. Dans ce cas, on est sur une
logique « Bottom-Up » où le territoire défini prend
sens suite à un « bricolage institutionnel » des partenaires
du projet (Jobert, 2009).
Le DST est donc hétérogène car le
périmètre d'action retenu est très variable. Il est
étroitement lié au caractère formel ou informel que
peuvent prendre ces formes de dialogue.
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