CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici à la fin de cette longue analyse de laquelle
nous avons assigné comme objectif de fixer l'opinion publique sur la
santé financière de la Cimenterie Nationale, et l'avons
intitulée « Analyse de la structure financière
de la cimenterie nationale du 2006 au 2009 »
Au vu et au su des réalités socio-économique
et financière du pays en général et de la Cimenterie
Nationale en particulier, notre travail s'est déroulé au tour de
trois questions fondamentales, je cite :
> De quelle manière la CINAT finance -elle ses
immobilisations ?
> Quelle est la part occupée par les capitaux
propres et étrangers dans ces financements ?
> Quelle capacité que dispose la CINAT à faire
face à ses engagements à court terme ?
Apriori nous avons émit les hypothèses selon
lesquelles :
> La CINAT finance ses immobilisations en utilisant les
ressources cycliques qu'elle détienne ;
> Les capitaux propres à la CINAT, étant
insuffisant pour observer le principe d'équilibre financier, elle
recourt à plus de 55 % aux dettes pour financer ces dites
immobilisations ;
> Au cours des années sous examens, la CINAT n'a pas
été au rendezvous, pour ses engagements à cours terme ;
Pour vérifier ces hypothèses nous nous sommes
servis des méthodes analytique et systémique, et avons tour
à tour, par nécessité, utilisé les techniques
documentaire, d'observation, d'interview et des ratios.
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Pour le réaliser, nous avons subdivisé notre
travail à quatre chapitres hormis l'introduction et la conclusion
générale :
> Le premier chapitre traite l'approche conceptuelle. C'est
pour clarifier quelques concepts qui revient à mainte dans ce travail
;
> Le second chapitre nous parle de la présentation de
la Cimenterie
Nationale ; pour mieux se fixer du cadre d déroulement de
l'analyse ;
> Le troisième chapitre nous entretient sur l'analyse
de la structure financière
de la CINAT où nous avons établi la santé
financière ;
> Le quatrième enfin, nous parle de la
présentation des résultats ;
Apres analyse et puis les résultats
susmentionnés, nous pouvons conclure que les hypothèses
émises à l'introduction sont confirmées. A d'autres
termes, selon l'analyse et les résultats :
> La CINAT éprouve des difficultés de
trésorerie qui est conséquence de l'absence d'une bonne marge de
sécurité, ce qui l'amène à financer ses
immobilisations avec les dettes à court terme ;
> Il est fort évident qu'au fur et à mesure
que la CINAT fait appel aux capitaux étrangers, son indépendance
diminue. Les ratios de solvabilité qui la mesure varient dans la
fourchette de 0.33 à 0.55 à la CINAT. C'est une zone
médiocre impliquant un danger accru ;
> Au vu de ces deux premiers assertions, la CINAT ne peut
faire face à ses dettes à court terme après vente ou en
utilisant les actifs cycliques.
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Eu égard de ce qui précède, suggérons
enfin, si la CINAT se veut rétablir la situation financière,
devait observer simultanément ce qui suit :
? Trouver des ressources stables nouvelles. C.à.d.
qu'elle doit augmenter ses capitaux permanents, cela par :
a. Le nouvel appel de fonds ;
b. La cession par l'Etat Congolais, en tant qu'associé
majoritaire à 92.5% des parts sociales, de 30 % ses parts pour permettre
la rentrée d'une nouvel souffle financier à l'entreprise ;
c. La conversion, après approbation des
créanciers circularisés, des dettes à court terme.
? Réduire les actifs acycliques par la cession d'une
partie pour financer son exploitation ;
? Engager les technocrates capables de transformer
l'entreprise et prêt à la restructurer si nécessaire, en
cas d'une situation calamiteuse.
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