Analyse environnementale du capital biologique du jardin botanique de Kinshasa et possibilité de réhabilitation( Télécharger le fichier original )par Eugène-Blaise MVUMBI BAMUENEKO Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2012 |
1.2.15.9. Convention sur les Zones HumidesLa Convention sur les Zones Humides (populairement nommée la Convention Ramsar) est un traité international qui apporte une structure pour des actions de coopération nationales et internationales en matière de conservation et Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013 Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email: 37 d'utilisation raisonnée des zones humides et de leurs ressources. Signée en 1971 et appliquée en 1975, à l'origine cette Convention fut établie pour protéger les habitats des zones humides afin de sauvegarder les oiseaux aquatiques. Son action a été élargie pour couvrir tous les aspects de la conservation des marécages, leur utilisation raisonnée et leur importance pour la conservation de la biodiversité. Cette Convention reconnaît également le bien être des communautés humaines développées à partir des écosystèmes des zones humides. Les jardins botaniques peuvent avoir un rôle dans la mise en place de cette Convention de plusieurs façons : En travaillant en collaboration avec d'autres institutions pour gérer et restaurer les zones humides locales et régionales. En entreprenant des recherches pour la conservation, la culture et la biologie des plantes aquatiques et des milieux humides menacées. En sensibilisant le public à l'importance des habitats de zones humides par l'intermédiaire d'activités et de programmes éducatifs. 1.2.15.10. Agenda 21 : Programme d'Actions pour le Développement DurableL'Agenda 21 propose une ligne de conduite pour une collaboration des nations qui travaillent à un changement vers un développement durable sur terre. La principale conviction est que tous les pays peuvent protéger l'environnement tout en préservant leur croissance. L'Agenda est un programme d'actions non-obligatoires qui fut adopté par plus de 178 Gouvernements au « Sommet Mondial pour l'Environnement » en 1992. Bien que l'Agenda manque de directives internationales, l'adoption de ce texte porte une forte obligation morale qui implique la mise en oeuvre de stratégies. La mise en application de l'Agenda est tout d'abord de la responsabilité des gouvernements à tous les niveaux, à travers des stratégies, des plans, des politiques et des procédures au niveau national. Les organisations régionales et internationales sont aussi amenées à contribuer à cet effort. De plus, une très large implication du public, une participation des organisations non-gouvernementales et d'autres groupes sont encouragées. L'engagement et la véritable implication des instituts et des groupes sociaux y compris des jardins botaniques, constitue les limites de la mise en oeuvre effective des objectifs et des politiques approuvés par les gouvernements de tous les secteurs de l'Agenda 21. Les jardins botaniques peuvent aborder, de manières différentes, les quatre domaines majeurs soulignés dans l'Agenda 21 : 1) Dimensions Économiques et Sociales Apporter et promouvoir des opportunités pour des entreprises de petite taille et soutenir les affaires et les services locaux pour améliorer le niveau de vie de la population au sein de leur communauté. Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013 Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999
240 591 -Email: 38 Intégrer les questions de développement dans les programmes d'éducation des jardins botaniques. Donner une formation aux enseignants et aux membres de la communauté ainsi qu'au personnel du jardin botanique pour accroître leur compréhension du développement local et général. Développer et mettre en place des programmes, au delà de la collectivité, qui lui permettent de combattre la pauvreté et de mettre en oeuvre des moyens d'existence durables.
Apporter et promouvoir l'éducation, la sensibilisation et la formation du public comme un moyen de mettre en place l'agenda 21. Intégrer l'éducation au développement durable aux programmes et aux activités pédagogiques afin d'enseigner les problèmes locaux, nationaux et généraux et de développer les valeurs, les attitudes et les compétences pour motiver et permettre à tous de vivre durablement dans un environnement naturel et social. |
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