V.4. Echanges des connaissances, des savoirs et des
techniques
L'échange ou l'acquisition de connaissances et de
savoir-faire techniques constitue également un élément
déterminant de la réussite des programmes d'intervention
décidés au niveau des communautés en matière de
gestion des ressources forestières.
S'il est bien conduit, le processus de l'approche
participative permet d'identifier les savoirs locaux, d'évaluer leur
pertinence par rapport aux problèmes identifiés,
aux actions envisagées et d'analyser les modes de leur
transmission. Il permet également une évaluation précise
des besoins en formation complémentaire nécessaire à la
réussite des activités programmées.
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Il devient ainsi possible de définir des programmes de
formations adaptés aux situations locales et aux conditions du milieu et
d'assurer leur diffusion ou encore d'organiser l'échange de ces savoirs
et des techniques. A cette fin, l'utilisation de différents supports de
communication éducative pertinents facilite l'apprentissage et permet
une bonne animation des groupes en formation. Adaptés en lange
nationale, les techniques de communication permettent aussi de surmonter les
obstacles de l'analphabétisme pour la transmission des savoirs.
La production des supports de communication, sont soient
destinés à informer, à susciter un dialogue ou à
faciliter les échanges ou transferts de savoirs et de techniques. Ils
doivent être envisagés à plusieurs niveaux : au niveau
national, pour traiter les thèmes d'intérêt
général ou difficilement réalisables au niveau local, pour
alimenter les médias nationaux, au niveau régional et local, pour
disposer des supports de communication de proximité adaptés au
contexte éco-géographique, social et culturel de chaque
terroir.
L'articulation entre le niveau national et le niveau local en
matière de production de supports de communication implique toutefois
des mécanismes de coordination entre les différents partenaires
concernés. Elle conduirait à l'exploitation en commun de centre
de production de matériel didactique et à un effort de formation
des agents forestiers et autres intervenants dans le domaine de la gestion
participative des ressources naturelles.
V.5. Traitement et analyse des données
V.5.a. Dans la zone de Bango
Beaucoup d'arbres ont été reboisés
l'année passée du fait d'une forte mobilisation des jeunes, des
vieux et des autres membres de la population. Ceci a permis de planter beaucoup
d'arbres qui étaient en voie de disparition. Pour mieux expliquer cette
campagne de reboisement nous avons jugé nécessaire de la
représenter sous forme de diagramme qui montre le nombre d'arbre
planté et leur légende respective.
Bango
Espèces
Acacia mellifera Aacia raddiana Acacia albida Balanites
aegytiaca Cassia siamea Eucaluptus camadulensis Jatropha curcas Leucaena
leucocephala Parkinsonia aculeata Sclerocarya birrea Autres Saba senegensis
Ziziphus mauritana Carica papaya Dattier Mangifera indica Cordia sp Ficus
tecoma Peltopuorum ferrugineum
16000
Nombre d'espèces
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
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Diagramme 1 : histogramme qui représente les
arbres qui sont plantés dans la zone de Bango en 2012 (source
IREF).
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