Liste des notations et des abréviations
u: surpression interstitielle de l'eau
c,,: coefficient de consolidation
k: coefficient de perméabilité
a,,: coefficient de compressibilité
m,,: compressibilité du sol
M: masse totale du sol
V: volume total du sol
Ms: masse du squelette solide
Mw: masse de l'eau (contenue dans le sol)
e: indice des vides
e0: indice des vides initial
n: porosité du sol
t: temps
z: la profondeur d'un point
As: masse volumique du squelette solide
Aw: masse volumique de l'eau
Vw: vitesse de l'eau dans les interstices
Vs: vitesse des grains solides
Q: Débit à travers la surface
considérée
S: surface à travers laquelle s'effectue
l'écoulement vertical
i: gradient hydraulique
h : charge hydraulique
yw: poids volumique de l'eau
06v ou OQ : contrainte totale (charge)
appliquée à la surface du massif de sol
06v': contrainte effective verticale
H: la hauteur totale de l'échantillon
h: la hauteur/longueur d'un élément
v
T: facteur temps
Z: la hauteur adimensionnelle de
l'échantillon
u : le degré de consolidation
uap : le degré de consolidation défini par la
surpression interstitielle
uaS : le degré de consolidation défini par le
tassement
vi
Résumé
Construire sur des sols fins demande à ce qu'on soit
très regardant sur le phénomène de tassement. Un tassement
qui se résume essentiellement au phénomène de
consolidation. En 1923 Karl Terzaghi énonce la théorie de la
consolidation unidimensionnelle par l'équation:
Cette équation est toujours utilisée de nos
jours dans le calcul de tassement des ouvrages dont les dimensions des charges
sont grandes par rapport aux épaisseurs des couches compressibles. Le
but de notre travail c'est de montrer les problèmes de sa
résolution par une méthode numérique d'actualité
à savoir les éléments finis. La finalité
étant de conforter ou réfuter cette méthode.
En résolvant l'équation nous trouvons que les
éléments finis sont incapables de modéliser la condition
initiale. Des erreurs apparaissent dans les premiers instants, une
période initiale qui du reste est très courte par rapport
à la durée réelle des phénomènes. Nous avons
également montré que l'emploi du coefficient de consolidation
c, n'est pas approprié dans les sols multicouches. Hormis cela,
les résultats de la résolution par éléments finis
se superposent à ceux exacts de la résolution analytique.
Mots-clés: couplage hydromécanique-consolidation
unidimensionnelle-éléments finis
Introduction générale
La pérennité de tout ouvrage
édifié sur le sol passe par une meilleure connaissance de ce sol.
La stabilité vis-à-vis du tassement est une condition sine qua
none pour tous les ouvrages au sol. Dans les sols fins le tassement se
résume principalement à un tassement de consolidation. Le
phénomène de consolidation étant un
phénomène qui met en jeu un comportement hydraulique
couplé à un comportement mécanique. De nombreux chercheurs
ont travaillé sur ce phénomène. L'allemand Karl Terzaghi
a, en 1923, énoncé une théorie de la consolidation
unidimensionnelle. Elle est toujours utilisée de nos jours avec l'outil
informatique à travers entre autre le calcul par la méthode des
éléments finis. La résolution numérique par
éléments finis est pratique et s'inscrit dans les contextes
actuels de travail. La complexité du couplage hydromécanique va
se répercuter sur le calcul de la consolidation. Quels sont les
difficultés que pose le phénomène hydromécanique
qu'est la consolidation, telle que définie par Terzaghi, dans un calcul
par éléments finis? C'est la question autour de laquelle va
s'articuler notre travail. La méthodologie consistera à analyser
la théorie de consolidation de Terzaghi à travers les
étapes de la méthode des éléments finis que sont la
modélisation, la discrétisation et la résolution
numérique.
Pour ce faire, le mémoire est organisé comme suit
:
Un premier chapitre consacré à la revue
bibliographique sur les concepts de base de notre sujet. Il y sera question du
tassement, de ses composantes, du phénomène de la consolidation,
de la théorie de Terzaghi et du principe de la méthode des
éléments finis.
Un deuxième chapitre portant sur l'analyse de la
modélisation de la consolidation de Terzaghi. Nous y reviendrons sur la
modélisation et mettrons en lumière des limites dans ses
hypothèses.
Un troisième chapitre où nous nous pencherons
sur les difficultés de la résolution numérique par
éléments finis de l'équation établie à la
fin de la modélisation. Dans ce chapitre nous ferons la
résolution numérique et ensuite analyserons les points
particuliers que sont les éléments situés aux limites
perméables et l'assemblage des éléments.
Une conclusion et des perspectives mettront fin au travail.
Mémoire de Master 1 Yamné
A.K. KOUAMA
UFR/SI
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