Conclusion de la troisième partie
Les actions environnementales de Madarail se concrétisent
à travers des services touchant les éléments de
l'environnement comme l'Homme, la nature, l'espace et les milieux les plus
exposés, mais cet engagement se heurte à une objectivité
de nature commerciale, c'est-à-dire, chercher des avantages
économique dans l'environnement. Selon le responsable, le but c'est de
maximiser les chances de l'environnement dans l'exercice de l'activité
de la société, comme c'est le cas du projet jatrophas, du
traitement des déchets pour leurs recyclages et de la coopération
locale avec les associations villageoises, justement dans la perspective de
durabilité de l'exploitation pour un environnement sain et favorable
à tout le monde.
Cette politique environnementale se veut être
bénéfique à l'ensemble des acteurs économiques et
sociaux que la société Madarail projette de collaborer. A titre
d'indication, des opérateurs économiques dans le traitement des
déchets se concertent avec la société dans le cadre de
recyclage et de la dégradation de déchets toxiques. Les
déchets concernés par cette entreprise sont très divers,
en allant des papiers traités par PAPMAD, des filtres à air et
à l'huile usés par SOMAP, déchets toxique par Adonis,
huile de vidange et P-gazole par TOTAL pour aboutir aux déchets
médicaux traités par le HIRA.
Madarail est une société respectueuse de
l'environnement et il continue à entreprendre des actions importantes en
la matière pour élargir son engagement dans un champ un peu plus
vaste, dont l'objectif ultime est de s'adhérer aux initiatives des
acteurs mondiaux dans la lutte contre le réchauffement climatique et la
promotion des ressources renouvelables, comme l'utilisation de
bioénergie.
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L'entrée du secteur privé dans les questions
environnementales, cas de MADARAIL S.A
CONCLUSION GENERALE
Antoine de Saint-Exupéry disait :
«Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons
à nos enfants». Cette pensée évoquait
déjà notre responsabilité à léguer un
Environnement viable et vivable à nos descendants.
L'industriel, acteur du développement
économique, se sent aussi interpellé en permanence par les
exigences de l'Environnement. La collaboration avec des intervenants aussi
divers tel que les associations villageoises, les entreprises et le pouvoir
public en est une priorité dans le cas de MADARAIL S.A. pour une
meilleure gestion environnementale.
Au terme de notre étude sur l'entrée du secteur
privé dans les questions environnementales, à travers le cas de
Madarail, nous pouvons dire que les bases nécessaires au fonctionnement
du service environnement au sein de la société sont effectives.
De la conformité de sa politique environnementale avec ceux des
législations nationales et internationales à la mise en oeuvre
des programmes annuels toujours plus ambitieux, jusqu'au suivi des actions
entreprises, des résultats tangibles ont déjà fait ses
impacts sur la protection de l'environnement.
Des contacts sont établis avec quelques partenaires de
gestion des déchets de la ville, pour la prise en charge efficace des
rejets du site de la gare de Soarano. Des accords de coopération ont
été signés avec quelques acteurs enthousiastes à la
protection de l'environnement, c'est le cas justement avec des maires des
communes, des gens riverains de chemin de fer et des partenaires techniques et
financiers tel que la Banque mondiale, quelques hôtels et restaurants
dans la ligne Antananarivo-Andasibe, etc.
Pourtant, la retombée des impacts de l'activité
de Madarail sur l'environnement est immense, nous avons vu que cela va des
rejets des déchets dans la nature, perturbant les éléments
atmosphériques, les sols, les eaux, la faune et la flore, à
l'exploitation massive des ressources naturelles dans les emprises
ferroviaires, qui présente des menaces majeures à la
durabilité des richesses naturelles aussi riche en biodiversité
de la Grande île.
Les locomotives utilisées actuellement par Madarail
sont des locomotives à diésel, qui émettent plus de gaz
que n'importe quel moyen de transport, en plus des produits mauvais pour
l'environnement, tel que les carbures de silicium, les CO2 directs qui sont des
agents agitateurs du trou de la couche d'ozone, par ses richesses en GES.
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L'entrée du secteur privé dans les questions
environnementales, cas de MADARAIL S.A
Aussi, il semble que Madarail néglige ce
phénomène d'exploitation massive subie aux ressources
précieuses comme les bois, les orchidées, les espèces
rares qui sont parmi ces espèces, des bois précieux et des
plantes vertueuses transportées par le train Madarail. Il se peut que ce
ne soit pas la société qui est responsable direct de cet acte,
mais son opération de transport a favorisée la multiplication de
ce business de ressources naturelles dans la partie orientale, là
où, la ligne TCE opère.
Pour favoriser donc, l'engagement de la société
dans l'environnement, il est nécessaire de penser à l'utilisation
des alternatives qui ne sont pas rares en ce moment en termes de consommation
des produits, dit bio et respectueux de l'environnement.
Ces produits se développent dans toutes les
sphères des activités qui emploient des produits contenant une
quantité considérable en gaz carbonique. Notons que des produits
mécaniques et industriels certifiés bio, c'est-à-dire
respectueux de l'environnement existent déjà avec le
développement des techniques de mise en fonctionnement des machines
motorisées en biodiesel. C'est l'ambition de Madarail peut-être,
avec le projet jatropha, le jatropha qui est une énergie verte,
favorable à l'environnement.
Les déchets organiques produits par des centres
d'activités au sein de la société pourront aussi faire
l'objet de traitement et de transformation dans l'endroit des énergies
renouvelables et production en électricité par l'énergie
de biomasse et production gazeuse à travers la fermentation de ces
déchets pour avoir de biogaz.
Il serait judicieux que la société se penche aux
phénomènes d'exploitation des espèces fauniques et
florales le long des lignes desservies, en sensibilisant les acteurs et en
montrant des gestes très sévères envers le gaspillage des
ressources naturelles locales, par exemple par une prise de mesure de
restriction en matière des marchandises transportables.
Pour maintenir cette volonté affichée de
réduire l'impact de ses rejets sur l'Environnement, le système
initié doit être suivi pour assurer sa performance. D'autres
procédures pour étendre les champs d'intervention
environnementale devront être rédigées. Les indicateurs de
performance à évaluer périodiquement et les contacts
n'ayant pas encore abouti à des contrats d'enlèvement des
déchets, de traitement spécial et de fourniture en
matériel respectueux de l'environnement doivent être suivis.
Malgré tout, MADARAIL se trouve face à une
difficulté réelle et commune à toutes les industries de la
ville : l'insuffisance des unités de prise en charge des déchets
spéciaux
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L'entrée du secteur privé dans les questions
environnementales, cas de MADARAIL S.A
particulièrement dangereux, tels que les étoffes
souillées par les hydrocarbures, la ferraille, les batteries.
Pour améliorer la situation, il nous semble
sensé de renforcer l'action des pouvoirs publics. Ainsi, en plus de la
publication des textes législatifs, des mesures d'incitation et
d'accompagnement (réduction des taxes, allègement des
procédures administratives, appuis technique, etc.) doivent être
prises pour encourager la création et le fonctionnement des
unités de traitement des déchets dangereux en particulier.
Ainsi, nous pouvons affirmer que, maintenant, la fameuse
expression malgache de XVIIIème siècle semble être
compromise comme quoi : « Fa oviana no ho ritra ny ala antsinanana
» (signifie littéralement : A quand la forêt de l'est
serait-elle épuisée), vue l'avancée actuelle des coupes et
trafics forestiers dans cette partie orientale de la Grande île.
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