I.2.1.4. Faune marine
La faune marine est essentiellement constituée de la
faune pélagique (zooplancton essentiellement) et de la macrofaune
benthique. Les quatre espèces de tortues marines mentionnées dans
la faune côtière sont également présentes en haute
mer (Kobina et al., 2001).
I.2.1.5. Milieu humain
La population de Kribi, répartie sur 2 849
km2, croît continuellement depuis quelques années.
Ainsi, de 27 116 habitants en 1976, elle est passée à 40 706 dix
ans plus tard, pour se situer aux alentours de 56 000 habitants en 2000. La
seule ville de Kribi représente près de la moitié de la
population de la région du Sud ; elle avait une densité moyenne
par habitant de l'ordre de 19,5 habts/km2 en 2000, supérieure
à la densité moyenne régionale (11,7
habts/km2), mais inférieure à la moyenne nationale
(32,2 habts/km2) (Anonyme, 2009). On dénombre de façon
générale, plusieurs communautés de personnes. Les
populations locales (autochtones) sont composées essentiellement des
Batanga, Mabi, Pygmées, Iyassa, Fang, Ngoumba, Ewondo, Bakoko et les
Bassa. Cet ensemble représente environ 72 % de la population totale.
Au-delà des autochtones, l'on recense également dans la zone, les
originaires des régions anglophones, les ressortissants des
régions septentrionales à l'instar des Toupouri, les
Bamiléké, Bamoun qui représentent 23 % de la population.
Pour ce qui est des communautés étrangères, l'on
dénombre les ressortissants européens, asiatiques,
américains ainsi que des pays africains qui représentent 5 % de
la population et qui s'y rendent pour de multiples raisons : le tourisme,
les activités économiques, les missions diplomatiques (Ondoua,
1988).
En rapport avec leur milieu de vie et les ressources
naturelles disponibles, diverses activités sont menées par les
populations locales pour leur survie. Pour les peuples côtiers,
l'activité principale est la pêche maritime et quelques fois
continentale. Celle-ci contribue à hauteur de 56 % dans le revenu des
ménages chez les Batanga et Iyassa et à 39 % chez les Mabi et
Mvae de la côte. Les populations de la zone industrielle (SOCAPALM,
HEVECAM, sociétés forestières) travaillent essentiellement
dans ces sociétés. Mais elles pratiquent aussi l'agriculture et
le petit élevage dans leurs jardins de case. L'agriculture
itinérante sur brûlis basée sur la cacaoculture, la culture
du concombre, de l'arachide et du manioc, occupe le plus les populations Mvae,
les Ntumu et les Bulu qui associent à ces activités la chasse et
la cueillette (Cheumani, 2005).
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