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Filière bois de feu dans les pêcheries côtières de Kribi au sud Cameroun

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par Alphonse POUOKAM TATCHIM
Université de Yaoundé II Cameroun - Master professionnel en sciences de l'environnement 2011
  

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I.2.1.4. Faune marine

La faune marine est essentiellement constituée de la faune pélagique (zooplancton essentiellement) et de la macrofaune benthique. Les quatre espèces de tortues marines mentionnées dans la faune côtière sont également présentes en haute mer (Kobina et al., 2001).

I.2.1.5. Milieu humain

La population de Kribi, répartie sur 2 849 km2, croît continuellement depuis quelques années. Ainsi, de 27 116 habitants en 1976, elle est passée à 40 706 dix ans plus tard, pour se situer aux alentours de 56 000 habitants en 2000. La seule ville de Kribi représente près de la moitié de la population de la région du Sud ; elle avait une densité moyenne par habitant de l'ordre de 19,5 habts/km2 en 2000, supérieure à la densité moyenne régionale (11,7 habts/km2), mais inférieure à la moyenne nationale (32,2 habts/km2) (Anonyme, 2009). On dénombre de façon générale, plusieurs communautés de personnes. Les populations locales (autochtones) sont composées essentiellement des Batanga, Mabi, Pygmées, Iyassa, Fang, Ngoumba, Ewondo, Bakoko et les Bassa. Cet ensemble représente environ 72 % de la population totale. Au-delà des autochtones, l'on recense également dans la zone, les originaires des régions anglophones, les ressortissants des régions septentrionales à l'instar des Toupouri, les Bamiléké, Bamoun qui représentent 23 % de la population. Pour ce qui est des communautés étrangères, l'on dénombre les ressortissants européens, asiatiques, américains ainsi que des pays africains qui représentent 5 % de la population et qui s'y rendent pour de multiples raisons : le tourisme, les activités économiques, les missions diplomatiques (Ondoua, 1988).

En rapport avec leur milieu de vie et les ressources naturelles disponibles, diverses activités sont menées par les populations locales pour leur survie. Pour les peuples côtiers, l'activité principale est la pêche maritime et quelques fois continentale. Celle-ci contribue à hauteur de 56 % dans le revenu des ménages chez les Batanga et Iyassa et à 39 % chez les Mabi et Mvae de la côte. Les populations de la zone industrielle (SOCAPALM, HEVECAM, sociétés forestières) travaillent essentiellement dans ces sociétés. Mais elles pratiquent aussi l'agriculture et le petit élevage dans leurs jardins de case. L'agriculture itinérante sur brûlis basée sur la cacaoculture, la culture du concombre, de l'arachide et du manioc, occupe le plus les populations Mvae, les Ntumu et les Bulu qui associent à ces activités la chasse et la cueillette (Cheumani, 2005).

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