B. Dystrophie
macro-poly-kystique
1. Anatomie pathologique, étiologie et
pathogénie
La présence de nombreux petits kystes intra ovariens
peut être constatée chez des patientes atteintes des diverses
affections pelviennes. (6)
Ils sont généralement plus gros que dans le
syndrome de Stein-Leventhal, d'où le nom de dystrophie
macropolykystique. Histologiquement, il s'agit des formations folliculaires
à différent stade de leur développement, qui est
anarchique. (6)
Les affections responsables comprennent : les infections
pelviennes, aigues et surtout chroniques, salpingites en particulier ; les
séquelles d'intervention (ovaire restant après une
hystérectomie par exemple) la pathologie semble en rapport avec des
troubles de la vascularisation. (6)
2. Symptomatologie
Le signe essentiel en est des douleurs pelviennes chroniques,
caractérisées par leur recrudescence en seconde partie du cycle,
et l'amélioration après les règles. Les cycles sont
souvent longs, irréguliers, la fertilité diminuée.
L'examen pelvien met en évidence, outre les éventuelles
lésions associées, des ovaires gros et, semble avant les
règles, normaux après elle (« ovaires
accordéon »). (6)
3. Examens complémentaire
Biologiquement, l'hyper androgénie est pratiquement
toujours absente. Echographie confirme la présence de multiples
structures intra ovariennes. L'aspect réalisé est toute fois
moins homogène que celui rencontré dans les dystrophies
macropolikystiques. Ici les kystes sont de diamètre variable, et
repartis dans la totalité du parenchyme ovarien. Le diagnostic peut
être confirmé par la coelioscopie mais elle n'est pas
indispensable. Elle permet en outre de faire le bilan des lésions
pelviennes associées. (6)
4. Traitement
En l'absence de possibilité d'action sur la cause du
trouble (cas le plus fréquent) il est symptomatique : mise au repos
de l'ovaire par utilisation d'une association oestroprogestative type
contraceptif oral dosé à 50ug d'éthinylestradiol, par
exemple : Steridil. (6)
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