I.3.3. La commutation des
paquets
La commutation des paquets utilise une technique similaire
à la commutation des messages, le message est découpé en
fragments (paquets) de petites tailles. Chaque paquet est acheminé dans
les réseaux indépendamment du précédent.
Contrairement à la commutation des messages, il n'y a pas de stockage
d'information dans les noeuds intermédiaires. Chaque noeud, recevant un
paquet, le réémet immédiatement sur la voie optimale. De
ce fait, le séquencement des informations n'est plus garanti. Pour
reconstituer le message initial, le destinateur devra, éventuellement,
réorganiser les différents paquets avant le
réassemblage.
Ce mode de transfert optimise l'utilisation des ressources,
les paquets de différentes sources sont multiplexés sur un
même circuit. Cependant, chaque paquet doit contenir les informations
nécessaires à son acheminement ou un label identifiant le flux
(multiplexage par étiquette). La ressource offerte est banalisée
et non attribuée à une communication particulière comme
dans la commutation des circuits.
La commutation des paquets et le multiplexage par
étiquette sont des techniques similaires. Elles se différencient
essentiellement par le fait que l'une admet des unités des
données de taille variable (commutation des paquets), l'autre des
unités des données de taille fixe (multiplexage par
étiquette). Le multiplexage par étiquette est aussi nommé
commutation des cellules.
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