à‰tude portant sur les mécanismes mis en Ĺ“uvre dans le réseau( Télécharger le fichier original )par Parfait NIANGA NZENGO Ecole supérieure des métiers d'informatique et de commerce RDC - Diplôme d' ingénieur en administration réseau et gestion de bases de données 2012 |
1.3. LES RESEAU A COMMUTATION6(*)Le concept de réseau à commutation est né de la nécessité de mettre en relation un utilisateur avec n'importe quel autre utilisateur (relation de 1à1 parmi N ou interconnexion totale) et de l'impossibilité de créer autant de liaison point à point qu'il y a des paires potentielles de communications. Ainsi, pour réaliser l'interconnexion totale de 2 stations, il suffit d'une liaison, pour 3 stations à 3 liens... D'une manière générale, dans un réseau de N stations, pour relier la station N aux N-1 stations déjà connectés il faut (N-1) liens. En comptant de cette manière, on commet l'erreur de compter deux fois chaque lien (le lien de A vers B est le même que le lien de B vers A), le nombre total de liens nécessaires dans un système de N noeud est donc de : Nombre de liens=N (N-1) Dans ce contexte où la ressource est rare vis-à-vis de la demande potentielle (si simultanément tous les abonnés devraient joindre un autre abonné...), il est indispensable de rechercher des techniques particulières pour optimiser le partage des ressources, c'est l'objectif des techniques de commutation. Selon la technique employée pour « à relier » deux utilisateurs, on distingue la commutation de circuit, des messages ou de paquets. Un réseau à commutation assure une connectivité totale. Dans ses conditions, la topologie logique ou l'interconnexion totale, vue du côté des utilisateurs, est différente de la topologie physique réelle. 1.3.1. La commutation de circuitsDans la commutation de circuit, le lien physique est établi par juxtaposition de différents supports physiques afin de constituer une liaison bout à bout entre une source et une destination. La mise en relation physique est réalisée par les commutateurs avant tout échange de données et est maintenue tant que les entités communicantes ne la libèrent pas expressément. La constitution d'un chemin physique, emprunté par la suite par toutes les données transférées, garantit l'ordonnancement des informations, elles sont reçues dans l'ordre où elles ont été émises. Cependant, les deux entités correspondantes doivent être présent durant toute l'échange de donnée, il ya stockage intermédiaire. Le débit de la source et du destinataire doit être identique. Les abonnés monopolisent toute la ressource durant la connexion. Dans ces conditions, la facturation est généralement dépendante du temps et de la distance. I.3.2 La commutation des messagesEn commutation des circuits la régulation est réalisée à la connexion, s'il n'y a plus de ressource disponible, de bout en bout, la connexion est refusée. Pour éviter d'avoir à sur dimensionner les réseaux, la commutation des messages n'établit aucun lien physique entre les deux systèmes d'extrémité si le message est transféré de noeud en noeud et mis en attente si le lien inter noeud est occupé. Chaque bloc d'information (message) constitue une unité de transfert, par chaque noeud, et retransmis au noeud suivant dès qu'un lien se libère, le trafic réalisé, le lien est libéré. Assurant une meilleure utilisation des lignes, la commutation des messages autorise un dimensionnement des réseaux à commutation des circuits. En cas de fort trafic, il n'ya pas blocage du réseau, mais seulement un ralentissement (attente de libération d'un lien), la mémorisation intermédiaire de l'intégralité des messages nécessite des mémoires de masse importante et augmente le temps de temps de transfert. Les réseaux à commutation des messages ne sont pas adaptés aux applications interactives. Les réseaux à commutation des messages assurent par rapport à la commutation des circuits : · Le transfert, même si le correspondant distant est occupé ou non connecté ; · La diffusion d'un message à plusieurs correspondants ; · L'adaptation des débits et éventuellement des protocoles. La commutation des messages ne permet qu'un échange simplex et asynchrone, elle est plus un service qu'une technique de réseau, la commutation des messages est aujourd'hui le support logique des réseaux télex et des systèmes de messagerie moderne. * 6 SERVIN, C, Réseaux Et Télécoms, Dunod, Paris, 2003, P.162 |
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