1.2.2. Epargne
étrangère
L'épargne étrangère vient en secours de
l'épargne intérieure dans le cas où cette dernière
n'arrive pas à satisfaire les besoins de l'économie.
L'épargne étrangère prend deux formes essentielles
à savoir l'épargne officielle étrangère (aide
publique au développement) et l'épargne étrangère
privée que l'on peut ventiler en deux éléments. Le premier
élément est l'emprunt commercial ou consolidation de la dette.
Les emprunteurs des pays en développement, les pouvoirs publics inclus,
acceptent de rembourser les prêts (le principal et les
intérêts y afférents) conformément aux
échéances fixées. Le deuxième élément
c'est l'investissement direct étranger qui représente une
dotation en capital.
1.2.2.1. Aide publique au développement (APD)
D'après Severino, l'aide publique au
développement est une dépense publique au bénéfice
des pays ou territoires en développement, ayant pour intention le
développement et qui est accompagnée de conditions
financières favorables (Kako, 2011). Elle constitue un instrument de
redistribution régionale de ressources publiques.
1.2.2.2. Investissements de portefeuille
Les investissements de portefeuille comprennent la
participation aux capitaux propres des entreprises étrangères,
l'achat des obligations de résidents étrangers et les prêts
bancaires.
1.2.2.3. Investissement direct étranger
Contrairement aux investissements de portefeuille qui
n'entraînent pas un contrôle sur l'activité financée,
l'investissement direct étranger (IDE) implique une influence de
l'investisseur. Selon l'OCDE, l'IDE est une activité par laquelle un
investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt
durable et une influence significative dans la gestion d'une entité
résidant dans un autre pays. Cette opération peut consister
à créer une entreprise entièrement nouvelle ou, plus
généralement, à modifier le statut de
propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et
d'acquisitions). Sont également considérés comme
investissements directs étrangers, d'autres types de transactions
financières entre des entreprises apparentées, notamment le
réinvestissement des bénéfices de l'entreprise ayant
obtenu l'IDE, ou d'autres transferts en capital ».
Le niveau minimum à partir duquel le contrôle est
effectif, a été défini par le FMI à 10% des actions
ordinaires ou des droits de vote de l'entreprise. Lorsque le chiffre est
inférieur à 10%, il s'agit d'investissements de portefeuille.
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