3.1.2.
REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE DANS LE CAS DE LA RDC
En République Démocratique du Congo, dans une
étude sur le comportement de l'épargne en RDC, Mansesa (2010) a
spécifié et estimé un modèle linéaire
général a révélé que le revenu par habitant,
le taux d'intérêt nominal et le taux de change sont les principaux
déterminants de l'épargne en RDC. Le taux d'inflation et le taux
de croissance du PIB ne sont pas significatifs. Une autre étude
réalisée à la même année par Kinsala G
(2010), montre que le revenu mensuel et la taille des ménages
n'était pas significativement des déterminants de
l'épargne des ménages dans la cité de Mbanza-ngungu. Ceci
peut s'expliquer notamment à cause de la non prise en compte du
caractère transitoire du revenu des ménages de ladite
cité. Ce résultat est contraire à celui obtenu par Mansesa
G, (2007) qui a montré que le revenu des ménages
influençait significativement la décision d'épargner.
Outre le revenu, la décision d'épargne des ménages
était également influencée par le sexe du chef de
ménage, avec un effet positif pour les hommes, et le niveau
d'instruction du chef de ménage.
Mpuninu (2011) dans son étude sur
« l'épargne des ménages dans la cité de
Mbanza-Ngungu » a trouvé que le sexe (masculin), le revenu et
la thésaurisation (influence négative) déterminent
l'épargne des ménages de ladite cité. Nous pouvons citer
aussi dans cette perspective KIMBALA (Kimbala A, 2011) qui a trouvé que
le revenu permanent expliquait en grande partie le comportement
d'épargne des ménages dans la cité de Mbanza-Ngugnu. Une
autre étude tablant sur l'épargne de ménages cette fois-ci
dans la ville de Matadi a montré que la propension marginale à
épargner est de 22,51% et cette épargne est essentiellement
préventive (Mbo, 2011).
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