CHAPITRE IV : RESULTATS
IV.1. Impact économique de la chasse
sportive
IV-1-1- Recettes générées par la
faune
Avec le plus grand nombre de ZIC, le Nord contribue pour plus
de la moitié aux recettes fauniques nationales. De 2007 à 2012,
les recettes ont été variables pour diverses raisons.
Néanmoins, la part globale du Nord reste importante. Le tableau II nous
montre que les recettes globales de la faune dans la région, ne sont pas
proportionnelles aux taxes d'affermage. En effet, les recettes les plus
élevées sur ces 6 dernières années (2007) ne
possèdent pas les taxes d'affermage les plus hautes. Il en est de
même pour l'année 2010 qui a ses parts d'affermage les plus basses
mais est en 2e position au niveau des recettes annuelles. Ceci peut
s'expliquer par le fait que la nature des recettes suivant les années,
est fonction du nombre de permis élaborés, des taxes sur les
armes, des ventes aux enchères, des entrées dans les parcs...qui
sont des données variables. Les taxes d'affermage quant à elles
devraient être fixes mais le paiement partiel ou tardif des taxes
d'affermage par les GC influence les recettes en fin de saison. La figure 5
quant à elle montre l'importance des taxes d'affermage dans les recettes
fauniques globales de la région du Nord.
IV-1-2- Variations des taxes d'abattage selon les
espèces
Les taxes d'abattage varient suivant les espèces
(classes A, B ou C) et le chasseur (touriste, résident ou national) tel
qu'illustré dans le tableau III. Celui-ci montre que les espèces
telles que l'Eléphant et le Lion (appartenant au Big
five8) ainsi que l'Eland de Derby sont les plus chères
taxées (de par la demande plus élevée). Les taxes
d'abattage varient également que l'on soit touriste, résident ou
camerounais.
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