II. Importance de la puissance chez les
footballeurs :
La puissance est la faculté que possède le
système neuromusculaire pour maîtriser une résistance
à l'aide d'une vitesse de contraction très élevée.
Et puisque la force est associée à la vitesse, on parle alors de
la puissance (force * vitesse) qui intervient dans les sauts, les tirs, les
passes, et les sprints.
En football, il y a une relation étroite entre le
travail de la force et celui de la vitesse. Dans l'entraînement sportif,
il y a des principes de transfert de la force en vitesse et vice versa.
Méthode de développement de la force en
football :
En football, la force musculaire est une
nécessité pour tirer, pour frapper la balle, pour démarrer
et pour sauter. Le travail de force nous permet d'avoir une bonne
stabilité de l'équilibre du corps par un échafaudage
musculaire solide, donc elle est nécessaire pour avoir une forte
résistance au choc.
Le football est un jeu d'opposition directe dans lequel la
puissance se manifeste, pour cela il est nécessaire et indispensable que
le corps tout entier reçoive un entrainement athlétique
générale.
V.M.Zatsiorsky (dans G.Cometti
1989), le développement de la force nécessite de
créer dans le muscle des tensions maximales.
Ceci peut s'obtenir de trois manières
différentes :
Ø En réalisant des exercices avec une charge
maximale « 90 à 95% de la RM1 ».
Ø En réalisant des exercices avec une charge
sous maximale (répéter un nombre maximal (N) fois « 35
à 40% de la RM1 »).
Ø En réalisant des exercices avec une charge
sous maximale avec une vitesse maximale (force vitesse « 40
à 70% de la RM1 »).
La méthode des efforts
maximaux :
Elle est fondamentale dans l'entraînement des sportifs
confirmés car elle favorise une progression importante de
performance : il s'agit d'utiliser des charges limites ou sub-maximales et
de répéter 1 à 3 fois.
Cette méthode favorise mieux la formation des liaisons
neuro-coordinatrices qui assurent le développement de la force.
La méthode des efforts
répétés :
Elle consiste à répéter un travail avec
une charge non maximale jusqu'à la fatigue. Cette méthode est
caractérisée par la participation d'un grand nombre
d'unités motrices qui atteignent le maximum dans la dernière
répétition.
Cette méthode présente certains avantages, tout
d'abord le problème de blocage respiratoire n'existe pas. Le
contrôle technique est facile, ceci garantit une meilleure coordination
motrice.
La méthode de la force vitesse ou des efforts
dynamiques :
Elle consiste à travailler avec une charge sous
maximale et à vitesse maximale.
Le dosage de la charge peut être fait de trois
types :
Ø En pourcentage de la charge maximale : 40
à 70% du RM 1 (Turpin 1989)
Ø Par différence vis-à-vis de la charge
maximale.
Ø Selon le nombre de répétitions
possibles par série (2 à 3 séries avec
répétitions à 50% de RM1)
(Turpin.1989)
Cette méthode est efficace, elle est un
complément de ces trois méthodes.
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