2 - La participation à l'exportation :
Les PME tunisiennes participent à raison de 80% des
exportations. En effet 90% des PME exportatrices font de la sous-traitance.
Cette dernière permet d'employer des masses importantes de main
d'oeuvre, exemple le secteur textile emploie environ 50000 personnes. Toutefois, et dans le cadre de l'ouverture du
marché tunisien en 2008, les PME Tunisiennes sont de passer de la
sous-traitance à la production des produits finis.
3 - La PME Tunisienne est un instrument de
rééquilibrage régional :
Outre les qualités intrinsèques reconnues aux
PME, leur modicité des coûts d'installation ou de transferts, leur
souplesse d'adaptation aux demandes des marchés, leur facilité de
reconversion en cas de crise, la rentabilité immédiate des
investissements, les PME ont la possibilité de s'implanter dans des
régions déshéritées et de devenir un
élément moteur pour le maintien de l'équilibre de cette
région.
L'Etat Tunisien a utilisé cette particularité
comme un moyen de décentralisation économique. Car la
concentration du capital étranger dans quelques régions
côtières (Sfax, Sousse, Monastir, Bizerte...) a accentué
les disparités sociales entre les régions et augmenté la
prise de conscience de la nécessité d'un développement
harmonieux, limitant le déficit et la cassure sociale et tenant compte
des potentialités des régions (développement d'un tourisme
saharien, d'une agriculture intensive dans les régions de
l'intérieur...).Dans ce sens, des faveurs spéciales sont
réservées à toute installation dans les zones
territoriales jugées déshéritées.
Remarque :
En effet, la Tunisie a été successivement
divisée en trois puis en cinq zones, à chacune ont
été confiés des avantages spécifiques, allant
jusqu'à l'exonération à concurrence de 90% du droit
proportionnel de la patente.
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