CONCLUSION
Au lieu de parler de conclusion, il est opportun de laisser le
débat ouvert. Il est clair qu'en matière de violation de la
démocratie nous puissions aborder qu'un aspect parmi tant d'autres parce
qu'elle constitue un programme qui demande un travail énorme, mais qui
est d'urgence.
A l'heure actuelle, la démocratie est
considérée comme un pilier de la bonne gouvernance et de la
liberté. Et la déviation à ces principes seraient une
violation grave à la démocratie. C'est pourquoi notre
étude a porté sur le Conseil de Sécurité et les
opérations de maintien de la paix en cas de violation de la
démocratie dans un Etat membre : cas de l'Haïti sous le
Président Aristide.
Ce thème nous a permis de faire une analyse approfondie
sur les opérations de maintien de la paix en cas de violation de la
démocratie, précisément en Haïti.
Notre problématique a tournée autour des
questions suivantes :
- Dans quel contexte l'intervention onusienne peut-elle
s'avérer importante pour le rétablissement de la paix ou de la
démocratie dans un Etat ?
- Est-ce que les opérations de maintien de la paix
initiées par l'ONU en Haïti pour le rétablissement de la
paix ou de la démocratie se sont-elles avérées
efficaces ? Si non quelles perspectives à envisager ?
A ces interrogations, nous avons provisoirement
répondu comme suit : L'intervention onusienne peut
s'avérer importante lorsqu'il y a menace contre la paix, rupture de la
paix ou acte d'agression dans un Etat membre de l'ONU ;
Le bilan était positif, mais pour que les
opérations de maintien de la paix soient plus efficaces dans l'avenir,
il faut un mandat clair et réalisable, une coopération des
parties à l'exécution du dit mandat, un appui continu du conseil
de sécurité, la volonté des Etats membres de fournir le
personnel militaire, policier, civil et enfin un appui financier et
logistique adéquat.
Pour ce faire, nous affirmons que les hypothèses
émises sont vérifiées parce que les résultats
obtenus sont analogues à la tentative des réponses
proposées dès le départ. Nous avons découvert
que :
- Les opérations de
maintien de la paix ont réussi leur mission malgré quelques
réticences car le Président élu
démocratiquement en Haïti était de retour au
pouvoir ;
- Pour le Conseil de
Sécurité le non respect des engagements par l'une des parties
constituait une menace contre la paix ou de rupture de la paix ;
- Le Conseil de
Sécurité utilise toujours les voies ou les moyens pacifiques pour
résoudre les différends, en cas d'échec ce dernier fait
recours à la force.
Pour notre part, nous suggérons que les Nations Unies
accentuent la coopération des Etats non seulement au sein du conseil de
sécurité, mais aussi au regard des Etats membres de
l'organisation. En effet, une fois une décision adoptée, encore
faut-il la traduire en action. Dans le même sens, le Secrétaire
Général, dans son Agenda pour la
paix, rappelle « la crédibilité du Conseil de
Sécurité et de l'organisation toute entière continue de
pâtir lorsque le Conseil adopte des décisions qui ne peuvent
être appliquées ».
Ainsi, la coopération de l'organisation avec les Etats
membres demeure un élément capital pour la réussite et le
succès des opérations de maintien de la paix : l'ONU ne
dispose pas de capacités militaires autonomes pour y faire face. Vu la
nécessité de la noble mission qu'elle est appelée à
remplir, ces potentialités ne pourraient provenir que des Etats membres.
Nous estimons que cette union engendrerait l'exercice effectif de la force
militaire.
Dans le même sens, l'institution pourrait accentuer la
coopération avec les organisations régionales, car celle-ci
favoriserait la division du travail entre les échelons régionaux
et l'organisation mondiale. La structure régionale assure
l'efficacité et aurait une meilleure connaissance des causes profondes
du conflit et leur intervention serait moins perçue comme une
ingérence étrangère.
L'organisation devrait à tout prix éviter
à ce que l'humanité revive les indicibles souffrances telles ceux
causées par le fléau de deux guerres mondiales.
En définitive, la matière sur les
opérations de maintien de la paix en général et les
opérations de maintien de la paix en cas de violation de la
démocratie en particulier est trop vaste. Aucun chercheur ne peut
à lui seul envider la substance. Nous croyons avoir
apporté notre contribution critique soit telle à l'édifice
de la recherche scientifique. Ainsi, nous ouvrons une brèche pour les
générations futures qui nous complèterons sans doute en
ayant soin de résultat obtenu ou d'aborder les problèmes sous
d'autres dimensions. Ainsi, la science qui évolue par des
perpétuelles remises en cause s'édifiera sur la fondation que
nous avons plantée. Comme toute oeuvre humaine n'est pas parfaite a
fortiori une oeuvre scientifique pour ce faire, vos suggestions, vos critiques
et vos remarques sont et seront les bienvenues afin d'améliorer la
qualité de ce travail.
NOTES BIBLIOGRAPHIQUES.
A. Textes juridiques
officiels.
1. La charte des Nations
Unies, du 26 Juin 1945
2. La résolution 377 du 3
novembre 1950 ; Union pour le maintien de la paix.
3. La résolution 770
(1992) ; concernant ex-Yougoslavie.
4. La résolution 841 du 13
juin 1993 imposant l'embargo en Haïti.
5. La résolution 861 du 27
août 1993 suspendant l'embargo en Haïti.
6. La résolution 875 du 15
octobre 1993 application stricte de l'embargo en Haïti.
7. La résolution 940
(1994) du 31 juillet 1994 ; instituant la MINUHA.
B.
Doctrines.
a.
Ouvrages.
1. COT(J.P) PELLET(A) et
TAVERNIER(P) ; La Charte des Nations Unies : Commentaire
article par article, Paris, Economica, 1985.
2. DUPUY(P.M) ; Droit
International Public, Paris, Dalloz, 1993.
3. GRAWITZ(M) ;
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Paris, Dalloz, 2001.
4. GUIHAUDIS(J.P) ;
Considération sur la pratique de l'Union pour la Paix, Paris,
AFDI, 1981.
5. HUMBLET(J.E) ; Comment
se documenter ?, éd. Laba, Bruxelles, 1985.
6. MWAYILA TSHIYEMBE, le Droit
de la Sécurité internationale, Paris, L'Harmattan, 2010.
7. NGUYEN QUOC DINH et al.
Droit International Public, 6è édition, Paris,
LGDJ, 1999.
8. SAUVY(A) ; La
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9. SMOUTS(M.C) ; Les
Organisations Internationales, Paris, Armand Colin, 1995.
b.
Cours.
1. BOLINDA WA BOLINDA ;
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Kisangani, 2007.
2. OTEMIKONGO MANDEFU
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Cours ronéotypé, Faculté de Droit, UNIKIS, 2007.
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Dictionnaire et lexique.
1. GERARD CORNU et Al ;
Vocabulaire juridique, 8èéd, Paris, PUF, 2008
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Lexique des termes juridiques, 14èéd, Paris,
Dalloz, 2003.
d.
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1. KAYEMBE MAKOBA,
Bilan des interventions onusienne dans le cadre du Chapitre VII
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Faculté de Droit, UNIKIN, 1997.
2. KIKATA NGAMUBAH ; Le
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de la sécurité internationales : cas de l'ONUSOM II Enjeux
et Perspectives, Mémoire inédit, Faculté de Droit,
UNIKIS, 2009.
3. MUBAKA WA ILUNGA ;
Maintien de la paix à la consolidation de la paix : cas de la
MONUC au Congo, Mémoire inédit, Faculté
de Droit, UNIKIS, 2009.
4. SALWA HAMROUNI ; L'ONU
et la Démocratie, Mémoire de DEA,
Faculté des Sciences Juridiques, Politiques
et Sociales de Tunis, 1996.
e. Autres
publications.
1. ABC des Nations Unies,
ONU/DPI, 2001.
2. BOUTROS BOUTROS-GHALI ;
Agenda pour la paix, New York, Dim, 1996.
f.
Article.
Perspective monde ; 30
septembre 1991, renversement du Président haïtien Jean-
Bertrand Aristide, 1991.
C. Web
graphies.
1. WWW. Un. Org
2. WWW. Google. Fr
3. WWW. Un. System. Org
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