Conseil de sécurité et les opérations de maintien de la Paix en cas de violation de la démocratie dans un état membre. Cas de Haà¯ti sous le président Aristide( Télécharger le fichier original )par Olivier CHANGWA MURHULA Université de Kisangani RDC - Diplôme de droit option droit public 2010 |
2.4.3. SECRETAIRE GENERAL.Selon l'article 99 de la Charte, « le Secrétaire Général peut attirer l'attention du Conseil de Sécurité sur toute affaire qui, à son avis, pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales ». En vertu de cette disposition, le Secrétaire Général peut déclencher l'intervention du Conseil dans le cas où aucun gouvernement ne prend l'initiative de le saisir. Le Secrétaire Général est donc à mesure de donner l'alarme et de jouer le rôle d'une autorité internationale permanente, au moins morale de sa propre initiative [20]. Dans le même ordre d'idée, le Secrétaire exerce parfois des fonctions diplomatiques non pas de son chef, mais sur la base d'un mandat qui lui est confié par l'Assemblée Générale ou le Conseil de Sécurité. Toutefois, même sans habilitation ni texte, le Secrétaire Général est dans une position stratégique dans l'ONU qui l'autorise à jouer, souvent de manière discrète sinon même confidentielle, un rôle important pour le règlement de certains différends. Il peut même mettre en mouvement de tous les modes de règlements pacifiques : négociation, bons offices, médiation conciliation, etc. |
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